Requiem for a prophecy
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Requiem for a prophecy

Forum RPG basé sur le dix-neuf ans plus tard de la saga Harry Potter
 
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 La salle commune [général]

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Alice_Von_Gotha
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MessageSujet: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptySam 28 Mai - 12:02

Rappel du premier message :

La salle commune des Serpentards ne ressemble en rien aux autres salles communes de Poudlard. Elle a tout d'abord la particlarité de se trouver sous le lac, ce qui lui confère une atmosphère tout à fait particulière - ce que l'on peut comprendre dans le sens de "verdâtre", mais cela va bien avec les tentures et autres fauteuils verts et argent de la pièce. Elle est également beaucoup plus richement décorée que les autres : les différentes générations de nobles adolescents au sang pur qui ont habité ces lieux n'auraient jamais supporté de vivre comme le sorcier moyen... Et enfin, cette salle relève du mythe : construite par le plus obscur des fondateurs, elle a été occupée par les plus obscurs sorciers, les derniers en date étant les fidèles serviteurs du Seigneur des Ténèbres. De fait, c'est en ce lieu que se sont construits les plus sombres personnalités de Grande-Bretagne... Et c'est également ici que se sont organisés la plupart des coups bas destinés aux Griffondors, de la simple déstabilisation aux plans les plus dangereux. Un lieu mythique, vous dis-je.


La salle commune [général] - Page 10 74b9c1e7472e6451ba38b2f4ea2ff3b6

C'est donc ici que s'organise la vie de notre noble maison... Donc, chers Serpys, au plaisir de converser avec vous !





La salle commune [général] - Page 10 Bannie14


________________________________________________


*Comme à chaque fin de journée, Alice s'installe sur un fauteuil de velours, à côté de la cheminée, pour faire ses devoirs. Le bruit de la salle ne la dérange pas le moins du monde, au contraire : cela la stimule - et cela lui permet de saisir quelques bribes de conversations au passage, et d'alimenter son recueil de potins...*




Dernière édition par Alice_Von_Gotha le Lun 11 Juin - 18:16, édité 1 fois
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Alice_Von_Gotha
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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyVen 26 Aoû - 9:32

Un nouvel élève vint s'intégrer à la conversation, s'asseyant négligemment sur un accoudoir. Un sourire calculé aux lèvres, typique de la noblesse - Alice arborait si souvent le même, à Durmstrang... L'avantage d'être à Poudlard était d'avoir l'occasion de ne plus se forcer à entretenir des relations de ce type. Il lança d'un ton désintéressé :

- Prof, réputation, effroyable et conseil ? Je présume que vous parlez du cours de Métamorphose ?

La jeune fille se rappelait vaguement qu'il avait un nom à particule, ce qui justifiait le protocole auquel il se pliait. Elle lui accorda le sourire moqueur et insolent de celle qui a la chance de ne plus avoir ce genre de chaînes...

- Évidemment, qui d’autre ? Aucun autre prof, ou presque, ne correspond à cette description.

*"Ou presque" ? Je crois que je n'ai pas très envie de savoir à qui tu fais référence...*

- D'ailleurs, nous serions heureux d'avoir ton avis à ce sujet...

La préfète jeta un coup d'oeil à Mathéo - il semblait évident qu'il se foutait complètement de l'avis du garçon.

*Ce qu'il peut être inintéressant, ce type...*


Dernière édition par Alice_Von_Gotha le Sam 21 Jan - 21:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyVen 26 Aoû - 12:31

Répliques cinglantes et petite voix nasillarde … la panoplie du bonheur. Associée à cela un petit sourire sarcastique de la Von Gotha, bien vite écrasée par une version bien plus pompeuse de la part du Landford et on sombrait dans The Sound of Music.

Levant les yeux au ciel aux déclarations qui avait suivi, le jeune homme s’estima néanmoins fort chanceux d’avoir évité, Ô Jubilation d’alcoolique satisfait par un whisky pur feu bien frais, quelque déclaration de première importance de la part de Moreno. Celui-ci enfermé dans un mutisme résolu et parfaitement grotesque, on pouvait presque le présumer de bon sens si on se trouvait d’une humeur optimiste.
Enfin soit, personne ne semblant particulièrement encenser son apparition, la satisfaction emprunta les traits de Léandre quelques secondes. Au moins on s’épargnerait des courtoisies inutiles et hypocrites aussi épuisantes qu’ennuyeuses qui régnaient dans les salons des hautes familles sorcières, la voix du progrès s’étendait devant eux, plus qu’à se trouver un sombral express pour la prendre.
Enfin, à la vue, quelque peu pâteuse, de l’assistance, quelques pas sur celle-ci ne seraient tout compte fait pas un engagement trop insurmontable temps qu’on n’en demandait point plus.

-Évidemment, qui d’autre ? Aucun autre prof, ou presque, ne correspond à cette description., lâcha entre deux soupirs et haussement d’épaules désolé, dépression prochaine ?, la Lascour.

-C’est vrai qu’on ne pourrait s’y tromper que difficilement …

Son regard sirupeux coula cyniquement jusqu’à la préfète, visiblement piquée au vif malgré ses tentatives pour s’en masquer.

[Du moins en la présence de l'adoratrice attitrée de la deuxième option], songea-t-il, amusé.

-D'ailleurs, nous serions heureux d'avoir ton avis à ce sujet...

Ricanement.

-Ca, j’en doute fortement …, raya-t-il, ne posant même pas la contrainte d’observer Mathéo, ou n’importe lequel des trois à la rigueur, pour approuver ses dires sous-entendus, mais de toute façon, je ne risque pas de satisfaire vos futures « joie absolue et unanime de connaître mes avis ». Je n’ai pas assisté à son cours, lâcha-t-il, secouant gouailleusement sa tête, presque méprisant, et ce que j’ai pu en retirer de ceux qui s’y étaient présentés m’a suffit. Cinglant, direct, pas très audacieux dans ses choix, animagus, décourageant, rien de bien original, il s’inscrit dans la lignée des profs redoutés pour ce qu’ils ne sont pas, qui déplaisent à certain comme ils plaisent à d’autre.

[En somme, il aurait une horloge sur la tête en pleine nuit qu’on ne lui demanderait pas l’heure]

Haussement d’épaules. Il n’avait rien de plus à ajouter. Qu’aurait-il bien pu dire à des personnes qui n’y entendraient rien et pour lesquelles il n’avait dans l’absolu que l’estime nécessaire à témoigner à leur niveau au placé sur l’échelle sociale, essentiellement attribuée par leur maison commune ? Rien. Balayant le visage d’Alice avec acidité, il y réprimanda un manque cruel de distinction, ne pouvant cependant s’empêcher de lui concéder une rudesse glaciale assez plaisante, presque gracieuse dans les faits. Il n’y trouva guère plus que se qu’il s’attendait à y trouver, comme à chaque fois qu’il se surprenait à ce jeu. La banalité d’une correction anglaise mêlée d’un ascendant nettement plus digne, dans l’est sans doute, Bravo Sherlock, avec un nom pareil qui aurait pu se le figurer, et puis cet œil vert. Nombre de rumeurs courraient là-dessus.Comme sur bien d'autres sujets la concernant.

Mais qu’avait-il a en faire, Lui ? Ne déppartissant pas de son sourire, décidant que son inconfort avait suffisamment duré pour que la politesse soit négligée, il se laissa doucement tomber, le dos à présent parfaitement calé sur son siège de fortune, les jambes pendant dans le vide alors que sa nuque à peine soulevée par le dossier du fauteuil où il ne daignerait pas prendre place :

-Et il parait que tu ne lui serais pas aussi étrangère que tous les autres élèves, conclu-t-il plus bas, théâtralité parfaitement ironique adressée à la sixième année.
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Alice_Von_Gotha
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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyVen 26 Aoû - 13:17

Le garçon ricana, faisant hausser un sourcil interrogatif à Alice.

- Ça j’en doute fortement mais de toute façon, je ne risque pas de satisfaire vos futures « joies absolues et unanimes de connaître mes avis »…

*Au moins il n’a pas à se forcer pour être désagréable…*

- … Je n’ai pas assisté à son cours, et ce que j’ai pu en retirer de ceux qui s’y étaient présentés m’a suffit. Cinglant, direct, pas très audacieux dans ses choix, animagus, décourageant, rien de bien original, il s'inscrit dans la lignée des profs redoutés pour ce qu'ils ne sont pas, qui déplaisent à certains comme ils plaisent à d'autres.

*En somme, une longue tirade pour ne rien dire…*

Le garçon la détailla un instant, arrachant un regard froid et peu engageant à la préfète, qui ne le troubla pas outre mesure, puisqu’il continuait à leur servir son sourire écoeurant, et alla même jusqu’à s’installer plus confortablement sur son accoudoir – signe évident de sa volonté à s’intégrer davantage dans cette conversation. Il lâcha finalement, d’une voix plus douce et calculée à l’attention d’Alice :

- Et il parait que tu ne lui serais pas aussi étrangère que tous les autres élèves.

Alice s’efforça de contrôler son agacement – mais ne put dissimuler la rougeur qui lui montait aux joues au souvenir de leur… rencontre.

- Il connait mon nom. Il enseignait à Durmstrang auparavant. Répondit la préfète d’un ton toujours aussi froid, ne souhaitant en aucun cas s’étendre sur ce point.
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Mathéo Moreno
SerpentardMathéo MorenoSerpentard

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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyVen 26 Aoû - 20:13

Mathéo était toujours assis dans la salle commune en la compagnie de deux filles et de Léandre. Il s’ennuyait quelque peu surtout que la conversation n’était pas vraiment intéressante. Alice parlait encore de Sheffield, ce professeur sans doute aussi inintéressant que Mogg.

* Vous n’avez pas des choses mieux à dire*

Mathéo ne put retenir un long bâillement. Il pensait à son prochain cour d’étude des Moldus. Mathéo allait adorer cette matière. Il pourrait enfin se détendre et parler librement sur ces débiles.


Rien de mieux à dire ?

Demanda Mathéo pour savoir s’il valait mieux qu’il parte. Peut être la conversation allait virer sur un sujet nettement plus intéressant. Il préférait demander pour être sure.

*Alice la cinglée, Violette la soumise et Léandre le gars sur de lui, je suis tombé sur des personnes fort interessantes…*




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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptySam 27 Aoû - 8:57

Violette vit qu’Alice parut piquée au vif par l’insinuation on ne peut moins subtile sur le professeur Mogg qu’elle aimait tant, puis l’entendit demander son avis au très agréable Léandre de Landford. Celui-ci répondit dans un long discours, que Violette aurait plutôt appelé « monologue, vide de sens auquel personne ne parut réellement accrocher. Son ton dédaigneux ulcéra la Serpentard, même si elle se rendait parfaitement compte qu’elle utilisait, parfois, le même. Se laissant tomber sans aucune grâce de l’accoudoir sur lequel il s’était installé, toujours son insupportable sourire ironique et supérieur sur le visage, il s’adressa à la préfète :
-Et il parait que tu ne lui serais pas aussi étrangère que tous les autres élèves.
C’était un coup bas, songea Violette. Il est vrai que étrange animosité avait semblait se créer entre eux dès le début du premier cours, comme si tous deux savaient des choses sur l’autre qu’ils auraient du ignorer, mais cela ne regardait pas ce Serpentard décidemment trop curieux et antipathique, même si elle-même devait avouer qu’elle aurait aimé connaitre la raison de cet antagonisme viscéral entre deux personnes qui n’étaient pas censées se connaitre.

-Il connait mon nom. Il enseignait à Durmstrang auparavant, rétorque-t-elle d’une voix glaciale mais les joues pourtant en feu. Violette haussa un sourcil sceptique et lança un regard interrogateur à Alice, sachant pertinemment qu’elle ne pourrait rien en tirer de plus. Tous les élèves de cette maison entreprenaient de créer un mystère autour d’eux, comme un brouillard épais qui les dissimulerait au regard des autres. En somme, Serpentard pouvait être qualifiée de la maison du mensonge et des fausses apparences.
-Rien de mieux à dire ? lança Mathéo d’une voix lasse.
-Eh bien si tu nous trouve si inintéressant, va-t’en, nous ne te retiendrons pas ! Ou alors parle nous de ta vie Ô combien palpitante !
Oui, elle s’était de nouveau montrée abjecte. Mais qu’importe, il ne méritait pas mieux. C’était de sa faute, après tout, il était si imbu de lui-même qu’il en devenait imbuvable (putain, le jeu de mots pire que merdique, j’ai honte, là xD). Elle avait essayé d’être sympathique avec lui, il ne l’avait pas voulu. Soit, libre à lui, mais qu’il ne vienne pas se plaindre de ne pas s’entendre avec les autres.
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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptySam 27 Aoû - 19:51

- Il connait mon nom. Il
enseignait à Durmstrang auparavant.
, trancha vivement la Von Gotha.



Qui aurait seulement pu songer à
pareille lubie qu’imaginer que cette frêle créature si fermement campée sur ses
positions dissimulait quoique ce soit ? Au vue des marques rouges qui ne
tardaient guère à paraître sous son maquillage, la réponse devait être
approximativement une bonne moitié de Poudlard, sans compter les Poufsouffles,
ne soyons point trop encourageant en terme de réflexion, qu’elles soient de
nature à la perspicacité ou au pur raisonnement , il tenait déjà d’un miracle
de dithyrambisme qu’on leur permît l’honneur de pouvoir affirmer marcher et
respirer en même temps sans difficultés
aucune.



Enfin soit. Le jeune homme passa
outre, conscient de ne plus pouvoir tirer d’elle rien de ce qu’il attendait. A
la fois amusé de la façon dont la sixième année arrivait à surmonter la déconvenue
infligée dans son obstination à ne vouloir rien révéler, et déçu de son propre
désappointement à ne pouvoir percer ses secrets, il se contenta de persifler
avec un mélange sulfureux d’arrogance et d’allégeance courtoise :



-Evidemment, il n’y a rien de
plus.


[…a en tirer]

Silence. Le sujet manifestement
clos, bien que Léandre se soit déjà résolu à en savoir plus sur cette histoire,
prétendant à réattaquer un peu plus tard, on put s’attendre à ce que cette
société se dissipe à des activités respectives dont chacun se fichait éperdument,
seuls arguments honorables pour cesser cette conversation qui ne semblait avoir
de but véritable. Et bien non ! Que nenni ! Mieux (ou pis), même !
Apparemment désireux d’ajouter une touche de spiritualité plus importante
encore que n’en offrait le niveau d’aisance intellectuelle en présence, Moreno
lâcha, après un particulièrement distingué baillement dont la marque odorante
attaquait toujours les cynus du sorcier, d’un ton qui marquait clairement son
ennui :



Rien de mieux à dire ?


Haussement d’un sourcil du Landford. Venant de la seule personne qui n’avait d’effort à
poursuivre le débat (quel était-il, on ne le savait encore mais sa présence
était indéniable) qu’un grognement de scroutt-à-pétard affamé, cela pouvait
presque passer pour Sainte-Mangouste envoyant un expelliarmus à Dilys Derwent.
Décidément, Mathéo semblait s’être donné pour objectif de dépasser le seuil d’attitude
agaçante en vigueur dans les couloirs de Poufsouffle, record honorable s’il en
était. Pinçant une narine, le sorcier observa avec une certaine satisfaction
Violette rétorquer, non sans acidité, ton cher à l’anglais :



-Eh bien si tu nous trouve si
inintéressant, …



[Comme si s’était possible …]


… va-t’en, …


[Enfin une parole sensée]


… nous ne te retiendrons pas ! …


[L'inverse serait suréaliste]


-Ou alors parle nous de ta vie Ô
combien palpitante !



[Ne le tente pas, je doute de
pouvoir y survivre …
]



Se tournant obligeamment vers l’intéressé
de ce panégyrique funèbre, Léandre attendit sa réponse que seule une avidité d’amusement
flamboyant au creux de ses prunelles trahissaient
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Mathéo Moreno
SerpentardMathéo MorenoSerpentard

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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyDim 28 Aoû - 19:05

Mathéo n’écoutait pas vraiment les autres. Il était plongé dans ses pensées. Repensant à sa mère qui voulait l’enlever de Poudlard durant ses vacances, le ramener chez elle pour être en sa compagnie détestable. Il reporta son attention sur Violette qui commença à parler.

Eh bien si tu nous trouve si inintéressant, va-t’en, nous ne te retiendrons pas ! Ou alors parle nous de ta vie Ô combien palpitante !

*En effet, je vous trouve inintéressant mais ais-je dit que ma vie était mieux*

Mathéo trouvait cette fille vraiment détestable par moment avec les petits pics qu’elle envoyait en permanence. Mais dés fois, il lui arrivait d’être absolument charmante. Malheureusement ces moments ne duraient jamais longtemps. Alice était Alice, elle était fidèle à elle-même. Elle se fichait des autres, se moquait d’eux. Mais savait-elle qu’elle passait pour une imbécile aux yeux de Poudlard en s’amourageant de cet imbécile de Mogg. Et puis Léandre, rien à dire de lui à part peut-être que sa compagnie était détestable. Mathéo se leva, lançant un regard noir à Violette puis s'éloigna. Il passa devant une bande de première années se partageant des bonbons. Mathéo leur piqua une poignée puis se dirigea vers la sortie.


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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyLun 29 Aoû - 19:01

Mathéo lança un regard assassin à Violette, qui se sentit mal à l’aise. Au fond d’elle, elle ne prenait pas plaisir à blesser continuellement les autres, mais c’était plus fort qu’elle, il se montrait si insupportable ! Mais ce n’était pas une raison pour s’abaisser à ce point, et, il fallait l’avouer, c’était elle qui avait ouvert les hostilités, alors qu’il était pourtant sympathique, ce jour-là. Elle le regarda dérober une poignée de bonbons à un jeune élève avant de se diriger vers la sortie, sentant les dernières parcelles de sa bonne humeur, si durement acquise grâce à sa conversation avec une Gryffondor qui l’avait quelque peu rassurée, s’envoler à mesure qu’elle prenait conscience de l’ampleur de son ignominie.
-Mais pourquoi est-ce que je suis si mauvaise ? se demanda-t-elle à voix haute, écœurée par son propre comportement.
Elle ne comprit pas pourquoi elle s’était exprimé tout haut. Sans doute attendait-elle une réponse rationnelle et consolante d’Alice et de Léandre de Landford.

Douce utopie. Mais après tout, ne disait-on pas que l’espoir faisait vivre ?
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Alice_Von_Gotha
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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyMar 30 Aoû - 8:43

- Evidemment, il n'y a rien de plus.

Alice lui jeta un regard sombre et laissa le silence s'installer - silence rompu par Moreno, par une phrase aussi inutile que lui :

- Rien de mieux à dire ?

*Ce n'est pas comme si tu creusais tes neurones atrophiés pour trouver un sujet de conversation intéressant à partager...*

Elle s'apprêtait à lui lancer une remarque acide, profondément agacée, mais Violette Lascour, plus rapide, s'en chargea, arrachant un léger sourire satisfait à la préfète :

- Eh bien si tu nous trouve si inintéressant,
va-t’en, nous ne te retiendrons pas ! Ou alors parle nous de ta vie Ô
combien palpitante !


A sa grande satisfaction, le garçon vexé s'en alla sans un mot. Violette quant à elle semblait avoir honte d'elle... Alors qu'Alice reprenait sa lecture initiale, elle l'entendit prononcer :

- Mais pourquoi est-ce que je suis si mauvaise ?

La préfète baissa son livre, et la scruta quelques instants, cherchant à analyser ce qui clochait chez elle.

- En quoi remettre à sa place un type imbuvable fait de toi quelqu'un de mauvais ?

N'attendant pas la moindre réponse à cette question qu'elle considérait comme rhétorique, Alice reprit son livre aussi passionnant qu'atroce - et heureusement non illustré - fantasmant sur ce qu'elle aurait pu faire subir à Marius Sheffield, s'ils s'étaient rencontrés au Moyen-Age...
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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyMar 30 Aoû - 16:02

Les évènements s’enchaînaient à une vitesse folle, alternant répartie bouillonnante et maléfices jeté vipère aux poings, jusqu’à ce que … En fait, absolument pas. Les actions prenaient un tour relativement banal, paresseuses à évoluer sans exiger les moindres compétences, quelles soit intellectuelles ou toutes autres. L’observant de ses yeux de topaze brûlée, déjà piqué d’une lumière qu’on ne saurait attribuer d’autre nom que la moquerie mesquine, Léandre accueillit le regard sombre de la préfète par un nouveau sourire placide.

Soudainement interrompu dans ses réflexions étudiées par Moreno, décidé à faire une bonne action en interrompant la pénitence de sa présence de la Salle Commune, était-ce Noël ?, grâce aux petites phrases bien acides envoyées par la Lascours, le sorcier lâcha un soupir discret, plongeant sa main dans son sac, laissé choir sur le sol quelques secondes auparavant, pour extirper de ses profondeurs un paquet de dragées surprises. Jetant un coup d’œil soupçonneux à l’une d’elle ayant une couleur rose vif des plus attrayant, il se souvint de la magnifique scène que lui avait offert l’un de ses cousins d’adoption en avalant une boule, parfaite réplique de celle qu’il tenait entre les mains, qui avait la fantastique propriété d’être bourrée de graine de piment. L’incendie de papilles qui avait suivi était resté dans les annales. La rejetant à ses consoeurs sucrées, il porta son intérêt sur l’une d’elle d’un brun fort peu ragoutant. Caramel. Nul jeu de la fortune pour le Landford, il avait toujours eut de la chance à ce genre de jeu, aussi loin qu’il se souvenait, jamais il n’avait goûté à une friandise qui n’eut un goût …

- Mais pourquoi est-ce que je suis si mauvaise ?

Tournant son visage de marbre vers Violette, il la détailla avec une surprise que seule la profonde ride barrant son front trahissait. Ainsi se croyait-elle mauvaise d’employer une répartie un peu plus tranchante qu’on n’en employait dans la plus part des conversations polies à l’encontre d’un Moreno dont le niveau se situait faiblement au dessus d’un scrout à pétard siamois partageant son cerveau avec sa sœur chèvre toy suicidaire, tout deux atteint d’éclabouille foudroyante et se mourant dans un caniveau ? Ridicule.

- En quoi remettre à sa place un type imbuvable fait de toi quelqu'un de mauvais ?, lâcha Alice, jaugeant la créature accablée de remords d’un regard à peine arraché aux pages son livre.

De Landford, lui, se contenta d’un haussement de sourcils poli. Il ignorait pourquoi la jeune femme se torturait consciencieusement pour une action qu’il effectuait chaque jour sans le moindre problème. C’était tout bonnement incompréhensible. Penchant la tête vers la gauche, il entrouvrit les lèvres, plus doux qu’il ne s’en serait cru possible :

-Tu n’as aucune idée de ce que c’est d’être mauvais.

Haussement d’épaule. Nulle profondeur dans ses paroles, juste la stricte vérité. Si elle considérait cette malheureuse mésentente affirmée comme le symbole immuable de sa monstruosité, c’est qu’elle n’avait jamais perçu le relief de ce qui est mauvais. Cela faisait beaucoup de « mauvais » pour pas grand-chose. Passant l’ongle de son pouce sur sa lèvre inférieure, il tapota de sa baguette son paquet de délices édulcorés tout en marmonnant une formule au hasard. L’objet s’éleva de quelques centimètres. Lévitation, bonne pioche. L’envoyant gracieusement (ou presque) sur les genoux de la rousse maladive, il lui indiqua obligeamment, et sans un mot, qu’elle pouvait se servir.
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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyMer 31 Aoû - 17:15

Alice l’observa un court instant, se demandant manifestement ce qui allait de travers chez elle.
-En quoi remettre à sa place un type imbuvable fait de toi quelqu'un de mauvais ? lança-t-elle finalement, pour replonger ensuite dans sa lecture, comme si, pour elle, la réponse était si évidente qu’il ne servirait à rien que Violette la dise. Léandre de Landford, quant à lui, la fixa avec une certaine incrédulité. Il semblait penser que Violette se culpabiliser pour rien. Certainement parce que lui passait le plus clair de son temps à se comporter comme un Snargalouf asocial et imbuvable, et n’en ressentait jamais aucun remord. Entrouvrant légèrement les lèvres, il chuchota à l’intention de la Serpentard :
-Tu n’as aucune idée de ce que c’est d’être mauvais.

Son souffle répandait une odeur caramélisé, qui provenait sans aucun doute de l’un des bonbons contenus dans le sachet que le jeune homme tenait sur ses genoux. Violette réfléchissait à la meilleure manière de formuler ses pensées, afin de répondre à la préfète quand elle aperçut du coin de l’œil de Landford sortir sa baguette. S’interrogeant sur ses intentions, elle sentit soudain quelque chose atterrir sur doucement sur ses genoux. Elle baissa les yeux, et se rendit compte qu’il s’agissait de son paquet de bonbons. Étrange, mais plutôt sympathique, surtout venant de sa part. Un échange de regards rapide lui fit comprendre qu’elle n’avait pas à hésiter à se servir. Vraiment, cela ne ressemblait pas au jeune homme. Peut-être était-ce une blague de mauvais gout, comme il les affectionnait tant ? Quoiqu’il en avait mangé, et à moins d’être masochiste, il n’aurait pas eu de raison de le faire si les friandises n’étaient pas comestibles [oui, je pense encore à ta réaction quand je t’ai dit que je refuserais un bonbon au cyanure xD]. Plongeant timidement la main dans le sachet, elle en ressorti une Bulle Baveuse, qu’elle déguste avec plaisir en regardant un elfe de maison s’affairer pour allumer un feu dans la large cheminée [c’est toi qui l'as voulu, cher Simon, donc tu fais ce que tu as dis xD]. Se tournant finalement vers Alice, elle rétorque d’une voix claire, et plus assurée qu’elle ne s’en serait crue capable :

-Il n’est pas imbuvable, Alice, justement. La première fois que l’on s’est parlé, il s’était montré chaleureux et… plein de compassion. Et c’est moi qui ai ouvert les hostilités. Il n’a fait que se défendre, aujourd’hui, et moi, au lieu d’estimer que je n’avais que ce que je méritais, j’ai continué à l’envoyer sur les roses…
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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyJeu 1 Sep - 17:11

- Tu n'as aucune idée de ce que c'est d'être mauvais.

Ce n'était qu'un murmure, que la préfète concentrée sur son bouquin avait failli loupé. Elle ne l'aurait jamais avoué de vive voix, mais il n'avait pas tort... Elle perçu vaguement un échange de paquet de bonbon dans sa vision périphérique. Avec un peu d chance, la conversation était terminée...

- Il n'est pas imbuvable, Alice, justement.

En entendant son nom, la jeune fille leva un regard profondément perplexe sur la rouquine. Parlait-on toujours de Moreno ?...

- La première fois que l’on s’est parlé, il
s’était montré chaleureux et… plein de compassion. Et c’est moi qui ai
ouvert les hostilités. Il n’a fait que se défendre, aujourd’hui, et moi,
au lieu d’estimer que je n’avais que ce que je méritais, j’ai continué à
l’envoyer sur les roses…


Alice ne savait pas vraiment quoi lui répondre, si ce n'est que remballer quelqu'un - qu'il l'ait mérité ou non - n'était pas un drame. Vu l'état d'esprit qu'avançait la jeune fille à ce sujet, il n'était pas sûr qu'elle ait compris ce point de vue...

- Navrée, chère Violette, je crois que nos avis sur la question diffèrent trop pour que l'on puisse se mettre d'accord...

La préfète reporta ensuite son regard sur le feu, que l'elfe avait galéré à rallumer - l'humidité des cachots, que voulez-vous... Enfin, la salle commune était toujours plus agréable que la forteresse de Durmstrang.

Définitivement déconcentrée, Alice posa son livre par terre, ramenant ses pieds sur son fauteuil. Elle ne savait pas quoi dire à ses deux interlocuteurs, fatiguée de parler pour faire bonne mesure - ou par politesse... Son père n'aurait sans doute pas apprécié ce comportement, mais il n'était pas là - peu importe, donc... Athalie et Laszlò étaient en face d'elle, rappelant à la préfète la scène de Pré-au-Lard. Elle se demanda si son homologue de Serdaigle s'était trouvé un cavalier - avant de constater qu'elle s'en moquait un peu. Son regard se reporta sur Violette, et le garçon dont elle ne parvenait toujours pas à remettre le noble nom. Poussée par la curiosité, elle leur demanda d'un air ennuyé totalement factice :

- Vous comptez aller au bal ?...
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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyVen 2 Sep - 13:15

[b][b][b][b][b][b][b][b][b][b][b][b][b][b][b][b][/b]

[/b]
[/b]
[/b][HRP = Bon, bah mon codage bug et comme j'ai la flamme on va se taper des balises "" un peu partout, dans la joie et la bonne humeur s'ilvousplaitmerci, au moins j'aurais prévenu]

[b]Il n’est pas imbuvable


[Première nouvelle]

Observant la jeune fille qui avait répondu cela, Léandre jaugea si sa démence, car sinon, comment aurait-elle pu proférer pareil blasphème ?, passagère, espérons-le, était liée à une dragée au champignon hallucinogène qui avait dû s’être innocemment glissée dans son paquet ou à une cause plus sérieuse. A la vue de son regard vitreux, il pencha pour la consommation d’une dose plus qu’excessive de poudre de mandragore rassie, sans doute acheté au professeur de botanique. Soupirant avec tristesse, il songea que, pour son plus grand désarroi, les séances de psy n’étaient absolument pas remboursées par le Ministère, et pourtant Salazar seul savait si la populace en avait bien besoin, tout en agitant prudemment sa baguette pour récupérer ses sucreries avant que les miasmes de la Repentante de s’y attardent trop et le contamine de leur remord.

Frissons. Il lui suffisait d’ébaucher cette idée pour que la terreur s’empare de son âme. A moins que cela ne soit l’abus d’alcool de la veille qui reprenait ses droits sur sa conscience embuée.

Alice, justement

Retenant une exclamation de la plus vive interrogation, portant l’intérêt (inexistant) qu’il mettait à comprendre la conversation qui lui avait échappé quelque peu. Comme toujours, sa paresse pathologique repris le dessus et il se fit une joie à se complaire dans l’ignorance, la jugeant comme la plus suave de vertus en cet instant précis.

La première fois que l’on s’est parlé …

[Flash-back sur du Cindy Lauper?]

il s’était montré chaleureux et… plein de compassion.

[Un sceau, un bonnet de Poufsouffle, un elfe de maison ! Je vais élégamment rendre mes tripes si elle continue sur ça lancée …]

Et c’est moi qui ai ouvert les hostilités.

[J’appellerais-ça de la légitime défense à l’abêtissement imminent, mais chacun sa vision des choses …]
Il n’a fait que se défendre, aujourd’hui …

[Séquence émotion, trois, deux, un]

… et moi, au lieu d’estimer que je n’avais que ce que je méritais, j’ai continué à l’envoyer sur les roses…

Haussement d’épaule. On n’attendait absolument pas sa réponse, quelle meilleure invitation à s’exprimer ?

[b]L’orgueil féminin à ses travers …[/b]

Simple, acide et précis. La recette miracle, ou comment imputer à la nature profonde de la jeune fille les fautes de ce que d’autre appelait destin. L’esquive devenait art à la force de la pratique, même, et surtout, quand il ne s’agissait plus de vous. Léandre n’attendit qu’avec peine la suite de la conversation. Dans un élan de sociabilité presque surnaturel, comme quoi tout châtiment vient au galop lorsqu’on l’appelle, la préfète lança d’un air las qui lui saillait à merveille :

- [b]Vous comptez aller au bal ?...[/b]

[Pourquoi ai-je la subite impression de me retrouver dans un roman de Jane Austen …]

La question semblait d’autant plus saugrenue dans la bouche de la préfète qu’elle ne paressait se préoccuper d’autrui que du sort de son cher professeur. Néanmoins, il était vrai qu’elle avait été exigée et commise d’office à la préparation de la soirée. On pouvait donc … Soudain, coupant court à ses réflexions pâteuses, un craquement caractéristique effleura ses tympans, comme un serpent rampant sur un corps nu, sournoise et presque imperceptible. Tétanisant le moindre de ses muscles, le jeune homme n’osa se retourner, sentant déjà son dos rôtir à la proximité des flammes dont les lueurs orangées se reflétaient comme verdâtre tout autour d’eux. Le craquement. Le Ricanement. Le Ricanement des flammes. Silence. Poussière. Rai de lumière. Terreur, le garçon fixait ses yeux désormais vitreux sur les flammes qui ravageaient les lieux. La fumée, ardente et épaisse s’insinuant en son corps par ses narines palpitantes de dégoût et d’une nécrose à peine consommée. La vision obscurcie par celle-ci, des larmes étaient arraché dans la douleur de sa même présence, alors que miroitaient l’éclat incendier du feu, semblant crier sa joie sordide à tout dévorer, réduire en poussière tourbillonnante toute chose. Nul ne pouvait lui résister, même les idées. Couchées sur le papier ou raisonnant dans la tête du jeune sorcier amorphe, elles s’envolaient, roussie à devenir noirâtre, calcinées déjà même, aux cieux du plafond couvert de suie des lieux.

Il savait qu’elles n’étaient pas. Que le grand Incendie doré et brûlant n’affectait que lui, sous ses prunelles tremblantes des images désastreuses qu’il invitait à apparaître pour tromper son ennuis. Illusion, hallucination, vérité faussée par son abandon jubilé. A quoi bon s’acharner ? Il n’avait que faire d’une réalité trop douce à ses goûts amers, aussi pourquoi combattre des idées qui le berçaient dans le mieux du pire. Ce n’était pas normal. C’était anormal. C’était donc forcément bien, là où la banalité l’affligeait pourquoi le reste ne l’épanouirait pas.

Redressant son échine endolorie par sa posture, il plaça son poing sur la joue, contemplant la catastrophe, écoutant le craquement des poutres mordues par les flammes, l’entourant déjà de leur ricanement affamé. C’était à ce moment que les choses se compliquaient. L’instinct de survie le poussait à hurler, ses envies, quant à elles, avaient bien de mal à ne point clamer trop fort leur joie. Entre combustion et amusement, que choisir ?

Habituellement, sa vision s’estompait à ses points, lorsque les feux follets effleuraient ses joues au point d’y laisser des marques grises et poudreuses, prémisse agréables d’un repas d’ogresses enceinte d’octuplé siamois. A présent, les ouvrages, derrière lesquels il se cachait pour gratter la couche protectrice de la planche de bois qui lui servait à appuyer son inestimable personne navrée de n’avoir rien d’autre à faire que de soupirer de lassitude, s’étaient changé en mère nourricière d’une nouvelle portée de fournaises.

Encerclé, il se dessina un sourire ironique. Il fallait bien que ça arrive. Qu’il sombre. L’équilibrisme étaient une discipline exigeante, d’autant plus lorsque qu’on la pratiquait avec sa raison et sans filet. Passer d’une réalité générale à une autre créée spécialement par vous pour vous torturer, quoi de plus exaltant. L’autodestruction se révélait un passe-temps de plus agréable lorsqu’on s’y mettait sérieusement. Ne distinguant plus de ses desseins pyromaniaques de la vie réelle, il plissa les paupières, portant ses doigts ensanglantés jusqu’au cœur de l’embrasement qui lui faisait face, réclamant l’offrande divine qui lui était due.

Alors qu’il sentait le picotement des flammes, le rêve prit fin. Clignant des yeux, la main à moitié levée vers la flamme disparue, furieux d’avoir été ainsi contrarié, la colère fit pourtant bientôt place à l’hilarité. La jubilation funeste de ce qui n’est pas. Alors que quatre de ses doigts pianotaient furieusement sur son pouce jusqu’à ce que le sang perle sous l’assaut des ongles, que sa lèvre tremblait et que son œil droit se fermait à moitié, ses éclats de rire donnaient froid dans le dos :


-Le bal, oui, le bal, que de cœur déçus, à clouer sur la porte de la grande salle …

Il se leva alors, comme contrarié, fixant le feu de cheminé allumé quelques secondes auparavant tandis qu’il entamait une ronde de cent pas :

-Mais alors, ils ne pourront plus avancer … Il faudra qu’ils … plongent … Oui, qu’ils plongent pour ne pas se calciner comme les autres … Les Voilà !, s’écria-t-il d’un seul coup avant de redescendre sur un ton presque languissant, ils s’élancent, ils s’élancent … Et … Ils tombent … Ils tombent, Grand Salazar ! Ils sont morts ! Il faut les empailler, Ha haha … Nonante-neuf (les belges en force °-°), Cent !

Se stoppant dans ses tours, il déambula jusqu’à l’autre bout de la pièce souriant doucement, tapotant frénétiquement le bout de son index sur ses canines, chantonnant à vois basse avec tendresse, ses prunelles abandonnées à la névrose se figeant sur Violette :

- Hippogriffe, gentil hippogriffe, hippogriffe, je te plumerais, hippogriffe, je te plumerais …

Voilà qui annonçait une conversation mondaine et constructive.

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Kieran O'Farrell
SerpentardKieran O'FarrellSerpentard
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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyMer 2 Nov - 14:27

Un autre jour, en fin d'après-midi.


Banale. Ennuyante. Normale.

Quelques mot qui pouvaient définir la journée de Kieran, ce Serpentard pourtant avide d’action. Pourquoi fallait-il que ces journées se résument à des cours ? Bien sûr il adorait étudier, c’était quelque chose auquel il était particulièrement attaché, le travail. Mais il ne voulait pas passer toute sa dernière année assis sur un siège ou encore installé dans sa salle commune ou dans le parc suivant le temps s’il faisait beau ou non. Il avait besoin de quelque chose de nouveau, et l’invasion des Mangemorts du bal dernier ne lui avait pas suffi à lui donner ce piment de la vie qu’il recherchait. Il voulait autre chose. Il ne savait pas encore quoi, mais ça allait bien venir, n’est-ce pas ? C’est quand on s’y attend le moins que la chose que l’on cherche nous tombe dessus sans crier gare.

Mais pour le moment, tout ce qu’il avait de mieux à faire c’est de, deviner quoi ? Et oui, vous l’avez compris, rejoindre sa salle commune. Les mains dans les poches, de sa démarche décontractée il arpentait les escaliers qui menaient à sa salle respective. Étrangement elles semblaient interminable, était-ce parce qu’il était encore plongé dans ses veines pensées de recherche de nouveauté ou… ? Bref, cela lui avait permis de remarquer l’état dans lequel étaient les marches, usées et affaissés à quelque endroit. Finalement arrivé devant l’entrée il passa un rapide coup de main dans ses cheveux pour se donner un air de jeune homme détendu. Après quoi il s’avança tranquillement dans la pièce.

Il n’y avait pas grand monde encore. La plupart de ses condisciples devaient surement être en train de batifoler dans la neige, ou pour les plus sérieux d’être en train de travailler sur un devoir de potion ou autre. Enfin, le jeune homme penchait plus pour la première solution. Il faisait d’ailleurs assez beau à l’extérieur, un temps un peu doux, dans cet hiver ensoleillé, il appréciait grandement ce vent frais qui l’effleurait sur sa peau. Mais lorsque ces moments de sérénité furent dérangé par un amas de flocon blanc sur sa douce figure qu’il avait reçu par erreur, il se décida à rentrer au château, poussé dans une rage folle après avoir bien entendu lancer un "Aguamenti" au fautif avant de partir, ça allait de soi. Il trouvait qu'il avait été trop gentil d'ailleurs, l'inconnu lui avait balancé de la neige sur son blouson en cuir de marque, il méritait un plus un "Furunculus" pour avoir abimé son vêtement, mais Kieran était dans ses bons jours. *Soupir* Ce fut malheureusement pour lui le temps idéal pour se lancer des boules de neige, et il détestait ça. Un passe-temps absolument ridicule selon lui, se lancer de la neige sur la figure et rire jusqu’à s’en déployer la gorge quand on réussissait son tir… Mais franchement qu’est-ce qu’il y avait de drôle ou d’amusant à ça ? Partir dans un éclat de rire exaspéré parce qu’on avait lancé de la neige sur quelqu’un… Il fallait vraiment être attardé pour trouver cela marrant. Quel était le débile qui avait inventé les batailles de boule de neige d’ailleurs? Rien que cet espèce de nomination était complètement absurde ! Bref, arrêtons-nous là, certains risques de se vexer en lisant cette brusque critique et reprenons donc notre récit là où nous l’avons laissé. L’arrivé de Kieran dans la salle.

Malgré le fait qu’il passait la plupart de son temps dans sa salle commune, seulement quand il n’avait rien à faire d’autre que de se trouver là, le jeune homme ne pouvait s’empêcher d’adorer cette pièce. Il n’avait aucune idée à quoi pouvait ressembler les autres salles communes et s’en fichait royalement mais pour lui celle des Serpentards était la plus somptueuse. En même temps c'était tout à fait normal, elle se trouvait sous le lac pour commencer, ce qui la différenciait des autres et lui offrait un aspect mystérieux et sous-marin que la garçon adorait. Spacieuse, arborant une atmosphère digne des verts et argent, chaleureuse certes, mais aussi ce soupçon d’arrogance, de fierté, qui planait toujours rien que dans le décor luxueux et qui définissait bien sa maison. Son regard se posa sur la grande et somptueuse cheminée surplombée de moulures anciennes, un bon feu y crépitait. Les flammes dansaient gracieusement, Kieran adorait écouter le bruit de ces petits crépitements mélodieux. Quel son agréable à ses oreilles.

Lasse, tout en prenant un moelleux coussin pour le poser sous sa tête (logique les coussins sont fait pour ça mais on ne s’est jamais si certains se demande « Pourquoi il a pris un coussin ? », si je ne précise pas où et pourquoi il l’a utilisé donc voilà), il se laissa tomber sur un canapé, et s’étala de tout son long dessus, se fichant des éventuels arrivant qui se disputerait surement les sièges et qui chercherait à s’asseoir sur sa nouvelle propriété lorsque tous les fauteuils, et autres seraient pris.


*Que quelqu’un essaye de me faire bouger ne serait-ce que d’un pouce et il se fera fusiller moralement parlant*


Il était hors de question qu’il cède même un seul côté de son divan. Et tout en passant les mains derrière sa tête, il observa le plafond, belle perspective en effet. Finalement il se laissa bercer par ce doux silence qui régnait dans la pièce, fermant les yeux. Autant profiter de cette quiétude avant qu’elle soit troublée par l’arrivée de premières années revenant de leur « classe de neige » du parc.
Qu’allait-il faire maintenant ? Attendre l’arrivée imminente d’un éventuel élève intéressant avec qui il pourrait faire la conversation ? Oui, vu que pour le moment personne dans la pièce ne retenait son attention. Deux jeunes filles étaient assisse près d’une fenêtre trop occupée par dans leur discussion de chiffons et histoire de couple… Tandis qu’un jeune homme - de première année ou deuxième année surement vu sa microscopique taille- en face de lui était assis bien aisément sur un fauteuil près de la cheminée, il le fixait de ses yeux un peu trop globuleux, outré devant l’attitude de Kieran qui ne se gênait pas d’occuper tout un sofa rien qu’à lui.


-Tu as un problème peut-être, grogna Kieran un sourire sardonique étirant ses lèvres.

-Non non, répondit le jeune homme.

Kieran rajusta un coussin sous sa tête puis se reposa dessus.

-Eh bien arrête de me fixer comme ça alors !


Le jeune homme retourna immédiatement dans sa lecture, ce qui fit partir Kieran dans un éclat de rire exaspéré.

*Quel idiot !*

Le Serpantard reparti alors dans son flux de pensées. Qu’allait-il bien pouvoir faire à présent ? Lire ? Il vit un bouquin sur la table basse juste devant lui, mais comme il était pris d’une soudaine et profonde flemmardise, il sortit sa baguette de sa poche et la pointa vers le livre. Il en feuilleta quelques pages rapidement, c’était un roman à l’eau de rose apparemment, quelle Serpantard pouvait bien lire ça ? Une fille en manque d’amour c’était certain… Il laissa tomber le bouquin à terre, déçu. A défaut de pouvoir lire il pouvait écrire. Écrire à sa mère par exemple, mais il n’en ressentait pas le besoin et n’en avait ni l’envie, ni le courage de devoir se lever pour rejoindre les dortoirs et chercher de quoi écrire. Et son journal intime ? Ça revenait à l’identique. Même si il avait envie de le continuer, il ne désirait pas bouger de sa place. De peur que le temps qu’il ailler chercher son ouvrage de sa vie personnel, une ribambelle de gamins viennent squatter sa place et qu’il se sentirait ainsi obliger à les renvoyer.
Il croisa ses jambes étendu sur le canapé, défit sa cravate qui le serrait et déboutonna un peu sa chemise blanche laissant apparaitre un début de buste parfait. Après un petit soupir il commença alors une petite sieste sans pour autant s’endormir. C’était pour lui une « pseudo sieste pré-endormi-pré-éveillé » pour rester connecter avec ce qu’il se passait autour de lui.

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Alice_Von_Gotha
MangemortAlice_Von_GothaMangemort
Unaware of where the truth ends and my li(f)e begins.


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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyMer 2 Nov - 18:40

La mine des mauvais jours, comme dirait Laszlò, ou l'expression purement vongothienne dégageant une aura "attention danger". Alice revenait de la bibliothèque, nauséeuse : Durant avait encore fait des siennes dans la réserve. Cette fois-ci, son sortilège n'avait visiblement pas fonctionné, et n'avait fait que donner une taille gigantesque à une limace provenant vraisemblablement de... l'intérieur de Durant, qui se serait auto-infligé un crache-limace. Suite à la destruction d'une partie des rayons de la réserve par cette abomination (ou plutôt ces abominations, Durant-le-répugnant n'ayant jamais aussi bien porté son surnom), Mrs Pince avait viré tout le monde à grands cris, et la préfète des Serpy n'avait eu que le temps d'embarquer le livre qu'elle tenait dans ses mains à ce moment là, laissant à regret une pile vacillante sur le bureau qu'elle occupait.

*Tout ce temps perdu à les dénicher... Cette vieille harpie va sans doute les ranger dans des endroits inaccessibles, elle est tellement gâteuse... Je t'avais bien dit de la stupéfixer. C'était tentant, en effet... Mais je n'ai pas besoin de plus de problèmes. Tu t'inventes des problèmes. Tu n'en as qu'un seul, que tu es incapable de gérer... Au lieu de t'enterrer sous des piles de théories de potionnistes, tu ferais mieux de te trouver un exutoire. Quelque chose à quoi me rattacher, je sais. Je n'ai pas oublié.*

Alice dévalait donc les étages le plus rapidement possible, empruntant des raccourcis parfois vertigineux. Mettre le plus de distance possible entre elle et cet immonde Durant... Les cachots, enfin. Cette porte, close, évidemment... La jeune fille s'arrêta devant, la contemplant d'un air douloureux, laissant sa main errer sur le bois vieilli. Hésitation... Elle appuya le plus doucement possible sur la poignée, mais comme elle s'y attendait, la porte était verrouillée. Nouveau coup au coeur, vague de désespoir intense.

*Imbécile. Je sais.*

La jeune fille s'écarta du bureau du professeur Mogg, intensifiant sa propre colère par ses stupides instincts, et reprit sa route vers sa salle commune. Son propre comportement, cette stupide obsession dont elle ne parvenait pas à se débarrasser lui faisaient presque honte, et elle bouillonnait intérieurement, de rage contre elle même.

- Suprématie Sorcière.

Le pan de mur s'ouvrit, dévoilant la salle commune des vert et argent. Toujours aussi luxueuse et froide. Pour une raison qu'elle ne s'expliquait pas, peu de monde y était présent - peut-être était-il l'heure du repas ? Elle le sautait si souvent désormais qu'elle en perdait ses repères... A moins qu'une quelconque convention sociale qu'elle ignorait (une de plus) encourage les gens normaux à se trouver en d'autres lieux... Peu importait. C'était très bien comme ça.

Avisant son coin préféré, vers la cheminée évidemment - le seul coin de la pièce où l'on pouvait se permettre d'ôter ses gants en hiver - elle eu la désagréable surprise d'y voir un première année installé dans l'un des meilleurs fauteuils, et un septième année, à qui elle n'avait jamais adressé la parole, complètement avachi sur le luxueux canapé qu'elle avait l'habitude d'occuper. Comme si elle n'avait pas eu sa dose de contrariétés... Son regard s'assombrit davantage, si c'était possible.


*Pour qui se prend-il ? S'il valait mieux que toi, tu le saurais... Vire-le de là. Volontiers.*

Alice s'avança donc à grands pas dans cette direction, saisissant sa baguette de son bras mutilé, rouvrant ses entailles trop peu cicatrisées - mais peu importait, elle était passée maître dans l'art de subtiliser de la crème à l'infirmerie. Son visage furieux fit trembler le jeune garçon du fauteuil, mais heureusement pour lui, ce fut le septième année qu'elle prit pour cible.

- Expulso. Prononça-t-elle distinctement de sa voix froide.

Le garçon se retrouva par terre, et la préfète prit dignement place sur le divan qu'il occupait entièrement quelques instants auparavant, reprenant sa lecture où elle l'avait laissée... Ou du moins, faisant semblant.


*Il faut toujours soigner ses effets après tout... La théâtralité... Tu es spécialisée dans le drame, non ? Inutile de me rappeler la suite d'échecs que constitue ma vie sociale.*

Les yeux rivés sur son bouquin, Alice reprit la parole d'une voix hautaine :

- Le genre de comportement détestable à ne pas avoir devant un préfet, O'Malley. [XD]

Elle dirigea son regard vairon vers le garçon, relevant le menton avec son habituelle arrogance aristocrate. Elle n'était pas certaine du nom dont elle l'avait qualifié, mais peu importait... Un sourire en coin moqueur étirait ses lèvres.


- ... Malheureusement pour toi, j'étais là.

Elle le fixa quelque instants, juste assez pour lui découvrir un certain charme, avant de tourner un regard froid vers le garçon qui avait assisté à la scène - qui prit la fuite en trébuchant. Sa réputation la précédait certainement, et c'en était jouissif.

*Ton bras. Ah oui...*

Son bandage commençait à se colorer d'intenses traces rouges et humides. Posant son livre et sa baguette sur la table basse, la jeune fille se pencha vers son sac et se saisit de son pot de crème cicatrisante... Inconsciente du danger de se désarmer devant un adversaire fraichement humilié. L'orgueil de la supériorité...
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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyMer 2 Nov - 21:15

Eden se dirigeait d'un bon pas vers sa salle commune, ignorant comme à son habitude les autres élèves, les trouvant peu intéressants ...

Elle avait ce qui semblait être un livre sous le bras, un livre de sortilège. Il était de notoriété public qu'elle excellait dans cette matière et qu'elle l'étudiait plus que toutes les autres. Enfin il y avait bien les potions aussi mais elle ne montrait pas l’entièreté de ses capacités dans cette matière...

Elle passa devant un couple de serpentard qui la regarda d'un air mauvais et se plaça devant l'entrée de la salle commune pour l'empêcher d'entrée. Elle avait l'habitude de l'attitude des ses pairs à son égard, une née moldu n'avait pas sa place parmi eux et il lui faisait sentir. Elle était en permanence sur ses gardes. Elle passa devant eux, les ignorants totalement. Un mouvement du coin de l’œil l'a fit s'arrêter et elle siffla glaciale.

"Ne pensez même pas à me jeter un sort, vous le regretteriez rapidement ..."
Stupides troisièmes années pensa Eden.

Elle n'attendit pas de réponse et donna le mot de passe au portrait, puis s'engouffra dans la salle commune pour tomber sur un spectacle surprenant. Son sourcil gauche se haussa alors qu'un sourire ironique apparaissait sur son visage. O'Farell un élève de 7ème année était étalé par terre alors que la préfète de serpentard était installé sur le divan devant la cheminée ...

Elle se cala contre un mur pour assister à l'altercation qui allait certainement se dérouler au vu du caractère plus qu'arrogant d'O'Farell. Elle adorait assister aux joutes verbales de ses camarades.
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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyJeu 3 Nov - 11:59

Bruit de pages tournés à la volée, chuchotements de jeunes filles incessants, arrivée de deux trois autres condisciples se pouffant de rire comme des hyènes décoré de flocons de neige sur tous leurs vêtements… En gros toujours rien d’intéressant pour le moment. Au fil des minutes, Kieran commençait à apprécier cet instant de quiétude totale. C’était rare, mais pour une fois il aimait. Il n’avait pas souvent l’occasion de pouvoir s’accaparer ce si confortable canapé qui épousait parfaitement les formes majestueuses et athlétiques du corps du jeune homme. Il en oublia même sa recherche de rebondissement constant tant il se sentait bien, comme dans un cocon, une bulle. Mais ce fut sans compter sur la venue d’une personne. Une seule personne et tout fut chamboulé.

- Expulso ! Tempêta une voix de… une voix de femme ? Bien entendu.

Et pas n’importe laquelle, celle d’Alice, leur si douce préfète. Ironique. En tout cas, celle-là ne manquait pas d’air pour avoir ainsi propulser sur le sol le pauvre jeune homme qui ne demandait qu’à garder sa place.


*Mais pour qui elle se prend celle-là bordel ?*

Ah doux moment de tranquillité, pourquoi faut-il toujours qu’il soit interrompu dès que l’on commence à y gouter si paisiblement ? Et dire qu’il était pourtant si aisément enfoui dans ce royal et fastueux canapé.
Et alors, il n’y avait pas de quoi être étonné, la perspective d’un quelconque moment doucereux de sérénité ne faisait jamais parti du programme dans la salle commune des Serpentard. Quoi de plus naturel donc, que de se faire extirper de sa place, surtout lorsque l’on a choisi un siège de choix et de qualité tel que ce somptueux divan ?
Et justement quand il pensait qu’il avait pour une fois l’opportunité de de monopoliser ce canapé, c’était parce que la plupart du temps il était occupé par, devinez qui ? Alice tout bonnement !


* Elle n’aurait pas pu faire une petite bataille de neige avec les autres pour une fois, par hasard ? Non ? Dommage…*

Et elle, tandis que Kieran essayait de se remettre de ce brusque et violent virage, prit place dignement là où il était convenablement installé juste à l’instant, feignant le fait qu’elle venait de la lui voler, cette place ! Elle ouvrit alors son livre, qu’elle avait dans ses mains et commença à le lire ou à continuer à le lire. Ou pas.

*C’est ça ignore moi. Tu vas voir ma belle.*

Et tout en continuant sa lecture qu’elle venait d’entreprendre ou presque ou pas, vu que la plupart du temps dans ce genre de scénario, on prend un air méprisable, on ignore la personne… qui est ici la victime oui ! Et l’on fait semblant d’être occupé. Exactement comme là ! Lorsque sa si chère Préfète, prit enfin la parole d’un ton dédaigneux, qui ne plut guère à Kieran même si il la trouvait tout à fait charmante quand elle prenait ses airs de supériorité là :

- Le genre de comportement détestable à ne pas avoir devant un préfet, O'Malley, répliqua-t-elle sans lui accorder le moindre regard.

Toujours assis par terre comme un beau gosse bronzant sur une plage (sauf que là il n’était pas allongé de son plein gré), il poussa un profond et désespérant soupir. Elle venait tout juste de l’appeler O’Malley… O’Malley quoi ? N’a-t-on jamais vu pareil nom aussi… absurde ? Il y avait quand même un fossé entre O’Farrell et O’Malley par pitié. Cette erreur fut tellement inattendue pour le Serpentard, qu’il faillit, sur le coup, exploser de rire.

*Elle a de l’humour, première fois qu’on me l’a fait celle-là*

Et d’ailleurs… Où avait-il déjà entendu parler d’un O’Malley ou quelque chose qui y ressemblait. Ca n’était pas lors d’un de ces voyages en France avec sa tutrice ? Lorsqu’il était venu là-bas pour passer ses vacances de Noel avec son affreuse et insupportable petite cousine moldu du côté de sa mère, et que cette gamine de sept ans l’avait forcé à regarder tout un tas de dessin animé ou… Bref, vingt seconde de retour dans le passé où il venait de s’égarer. Secouant vivement la tête, il leva son regard- parce qu’il ne s’est pas encore relevé- vers Alice, qui le regardait maintenant.


- ... Malheureusement pour toi, j'étais là.

Affirma-t-elle tout en relevant fièrement le menton avec cet air purement mondain et arborant un sourire en coin épanoui… Ce n’est pas vrai. Un sourire tout à fait railleur plutôt !

Elle le considéra alors un moment, Kieran devait l’avouer, leur Préfète avait quand même quelque chose d’attirant, ses mystérieux et ensorcelants yeux vairons peut-être ? Ce caractère arrogant qui ressemblait fortement au sien ou cette trop grande fierté qu’elle dégageait ? Non quand même pas. Bref il fallait dans ce cas profiter de la situation pour se rapprocher d’elle, en bien ou en mal, cela importait peu pour le Serpentard, quoi qu’il préférait avoir une relation avantageuse avec elle plutôt que l’inverse, c’était sûr. Et puis ça n’était pas tous les jours que l’on pouvait aborder une aussi intéressante et noble fille, même si elle était quelque peu frêle à son gout, enfin cela lui importait peu aussi. Elle restait tout de même belle malgré son teint très pâle.
Le pauvre jeune homme aux prunelles globuleuses, que Kieran avait précédemment faire peur, avait bien sûr assisté à la scène. Alice, détournant son regard de celui de Kieran, jeta ses mirettes foudroyantes vers le malheureux Serpentard qui émit un couinement de terreur et décampa sur le champ sans laisser de reste. Ah si, son livre sur le fauteuil.
Kieran eut de nouveau un soupir, mais cette fois un soupir méprisable mêlé à cela un sourire moqueur pour ce fuyard.
Il décida ensuite à finalement se relever péniblement, essayant de calmer l’envie de lui sauter dessus et de la bouger du canapé. C’était une femme tout de même, elle ne pourrait pas résister sous la force de Kieran.


- Déjà… débuta-t-il en s’avançant vers la table basse près du canapé. Mademoiselle Von Gotha…

Poursuivit Kieran en passant un de ses doigts fin sur le meuble, comme si il enlevait de la poussière.

- Ce n’est pas O’Malley mais O’Farrell, maugréa-t-il d’un air excédé en relevant son regard vers la Préfète tout en prenant la baguette qu’elle avait à l’instant posé sur la table quand elle se mit à chercher dans son sac un pot d’il-ne-savait-quoi.

Il laissa alors tomber la baguette de la Serpentard à terre et la fit glisser avec son pied sous la table basse derrière lui.


* Elle n’est pas totalement désarmée au moins. Il lui suffira juste de se rouler à terre et de tendre un peu le bras pour la récupérer. Je suis trop gentil.*


Kieran sortit alors rapidement sa baguette de sa poche.

- Accio ! S’exclama-t-il en direction du pot.

Puis ayant eu un geste superbement bien calculé pour remonter ses cheveux de façon tout à fait séduisante, ce que ne manqua pas de remarquer les deux jeunes Serpentard de la fenêtre qui ne purent s’empêcher de glousser devant le charme de Kieran, ce qui lui fait extrêmement plaisir au passage, il se rapprocha doucement d’Alice, le récipient à la main. Il posa ensuite sa main qui tenait toujours le pot sur l’accoudoir du canapé et pointa sa baguette sur le cou de la jeune fille. Kieran effleurait sa nuque délicatement, arborant un petit sourire malsain en coin, ce qui fit ressortir une de ses fossettes marquées.


*Ce n’est pas parce que tu es une sang-pur et préfète de surcroit que je vais me laisser me rabaisser devant toi.*

- Heureusement qu’il n’y a pas beaucoup de monde, sinon je t’aurai fait payé cher cet affront public, lui murmura-t-il à l’oreille d’une voix qui se voulait presque tendre et mélodieuse mais démoniaque à la fois.

Puis se relevant tranquillement, et s’asseyant en face d’elle sur la table basse, il observa de plus près le pot, en le tournant de tous les côtés, d’un air perplexe.


- Ça te sert à quoi ce truc ?

Puis remarquant le manche du bras d’Alice qui faisait luire des traces d’un sombre vermeil, il eut brutalement le visage qui s’obscurci et plaçant ses mains sur les genoux de la préfète, il plongea son regard océan dans le sien vairon.


- Qu’est-ce que tu as au bras ?
demanda-t-il dans un murmure sur un ton grave et sérieux.

Il n’avait pas remarqué que pendant tout ce temps-là, une Serpentard de troisième année venait d’arrivée, c’était Eden Waldon. Adossée sur un mur, elle semblait vouloir observer les deux jeunes gens. Si Kieran l’avait vu il l’aurait surement remis à sa place, si il y avait bien une chose qu’il détestait, c’est qu’on l’espionne. Heureusement pour elle, il était tellement absorbé par cette drôle d’altercation qu’il ne l’avait pas aperçu.

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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyJeu 3 Nov - 14:36

Eden est en 6ème année Kieran Razz

Eden regarda O'Farell se relever et s'approcher de leur préfète. Le jeune premier année lui s'étant enfuit à toute jambe après un regard foudroyant de Von Gotha. Eden sourit méchamment. [Pathétique et cela se prétend serpentard ? Risible.]

Elle fixa le petit numéro de O'Farell avec mépris, cet imbécile se croyait intéressant avec ses mimiques. Oh elle venait de comprendre, il profitait de son petit numéro pour faire disparaitre la baguette de Von Gotha. [Pas si arrogant et idiot qu'il en a l'air, intéressant.] Toute occupée qu'elle était Von Gotha ne s'en rendit pas compte.

D'un mouvement rapide O'Farell sortit sa baguette et lança un Accio sur le pot de Van Gotha. Eden se retint de ricaner quand le jeune homme passa une main dans ses cheveux, les recoiffant de manière séduisante. Elle ne pouvait nier qu'il était beau garçon, mais se croyait il dans une pub pour shampoing ? Et puis il transpirait l'arrogance à plein nez. [Narcissique en plus ...]

Elle entendit à peine la phrase suivante, il avait murmuré vraiment très bas.

- Heureusement qu’il n’y a pas beaucoup de monde, sinon je t’aurai fait payé cher cet affront public. Son sourire démoniaque était il fallait bien l'avoué, charmant.

Eden avait toujours un sourire ironique aux lèvres, qui s'accentua quand elle entendit O'Farell demander à la préfète ce qu'elle avait à son bras. Était il tellement égocentrique qu'il ne remarquait cela que maintenant ? [Tss. Toujours être sur ses gardes idiot, dans une autre situation cela aurait pu s'avérer embêtant ...]

Eden se décolla du mur et se dirigea tout naturellement vers le fauteuil qu'avait délaissé le première année. Pas qu'elle s'ennuyait mais elle avait du travail à faire et il faisait trop froid pour travailler dans son dortoir. Et puis, personne n'oserait la déranger aussi près de la préfète de serpentard. Elle ignora superbement les deux autres sur le divan et se plongea dans son livre, un carnet de note avec un stylo bille moldu sur les genoux. Sa nonchalance était assez perturbante, mais bon elle s'en fichait après tout.
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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyJeu 3 Nov - 19:15

- Déjà... Mademoiselle Von Gotha... Ce n'est pas O'Malley mais O'Farrell.

Haussement d'épaule blasé - Alice nota toutefois son véritable patronyme dans un coin de sa mémoire. Même si celui-ci n'avait rien de noble ou de connu, qui sait, peut-être pourrait-il s'avérer intéressant dans le cas où ce jeune homme - qui n'avait jamais retenu son attention - serait miraculeusement doté de ressources utiles.

*Prudence... A quel propos ?*

Alice se redressa, ayant enfin mis la main sur le pot-miracle-made-in-Pomfresh, levant les yeux vers le garçon - pas assez tôt pour anticiper son geste néanmoins : sa baguette était déjà pointée sur l'objet précieux qu'elle tenait entre ses mains.

- Accio !


Froncement de sourcils, regard furieux vers la table basse... Désertée par sa baguette.

*Sombre idiot. Sombre imprudente. Comment peut-il seulement envisager de me priver de baguette ? Dans le cas où il aurait la prétention de s'élever sur l'échelle sociale... Sois prudente. Je ne suis pas d'humeur à être diplomate, et encore moins avec un sombre inconnu à la naissance douteuse.*

Relever son regard glacial vers l'imprudent, tenter de l'évaluer. Un acteur aussi, vraisemblablement... Main dans les cheveux, un geste décontracté provoquant d'agaçants gloussements de filles superficielles - qui ne fit que renforcer l'expression froide et arrogante de la préfète. Qu'il n'espère pas un instant l'impressionner avec ses manières de jeune coq...

Voilà qu'il se rapprochait nonchalamment, sûr de sa supériorité. Alice ne détourna pas les yeux des siens - ne jamais faiblir - feignant l'ennui mortel de celle qui aura de toute manière toujours subit pire - ce qui n'était pas faux. Une autre pièce, un autre homme...


*Ne t'égare pas, ce n'est pas le moment.*

S'appuyant sur l'accoudoir, il se pencha vers elle, laissant courir sa baguette sur son cou. Sensation déjà connue, à nouveau, et il sembla à Alice qu'elle pouvait de nouveau sentir Ses bras, Son corps contre le sien, tandis qu'Il cherchait désespérément à s'assurer de ses sentiments pour Lui... Souffle chaud contre son oreille, et l'image de Lucifer Mogg se serait sans doute superposée à celle, réelle, du septième année qui tentait de la prendre au piège, si ce dernier ne s'était pas mis à parler à nouveau, la ramenant à la réalité.

*Concentre toi, bon sang. Je fais ce que je peux... Bien sûr que non.*

- Heureusement qu'il n'y a pas beaucoup de monde, sinon je t'aurais fait payer cher cet affront public.

Une voix doucereuse, le même genre d'intonations qu'elle utilisait à l'égard de Battistelli - entre autres victimes. Il s'écarta, laissant ainsi l'occasion à Alice de hausser un sourcil perplexe à son attention, un sourire sceptique aux lèvres.

*Très cher, tu ignores visiblement à qui tu as affaire... J'aime cet état d'esprit. Je sais.*

L'inconscience de la préfète Serpentard et la violence de ses nombreuses vengeances - justifiées ou non - n'était pourtant un secret que pour le personnel adulte de Poudlard... Le jeune homme qui lui faisait face était peut-être singulièrement tordu. A présent assis sur la table basse, O'Farrell examinait à présent avec intérêt le pot qu'il lui avait arraché.

- Ça te sert à quoi ce truc ?

*A éradiquer les sang-de-bourbes, stupide analphabète.*

Pas si analphabète que ça, peut-être, puisque son regard venait de se poser sur son bandage ensanglanté, faisant probablement le lien entre la crème et le bras. Curieusement, il perdit subitement son air décontracté surjoué, comme si ce détail le contrariait... L'intéressait directement. Appuyant ses mains sur ses genoux il se pencha vers elle en murmurant.

- Qu'est-ce que tu as au bras ?

Ses mains étaient douces et chaudes, si différentes de celles du maître des potions... Troublantes. Comme cet air légèrement menaçant qu'il arborait peut-être inconsciemment, le rendant bien plus séduisant que ses attitudes surfaites de banal séducteur... Cet air qui quelque part lui rappelait un certain professeur hors-la-loi dépravé - adoré au-delà du possible.

*Il peut être dangereux... Heureuse de te voir retrouver une réflexion sensée. Si mes réflexions étaient véritablement sensées, tu ne serais pas là...*

Garder le contrôle. Retrouver des automatismes cent fois répétés. Relever un menton arrogant, se pencher à son tour vers le garçon sans lâcher son regard, sourire moqueur de celle qui veut donner l'impression d'être intouchable. Se retrouver le visage à quelques centimètres de celui de l'adversaire...

- Comme ton esprit perspicace pourra aisément le deviner, je me suis blessée. Et comme mon hémophilie n'est un secret pour personne...

Son expression se faisant plus dure, tout sourire ironique ayant disparut, elle se recula à nouveau, calant son dos contre le dossier du canapé, main droite tendue - inutile d'exposer son bras mutilé sous le nez de ce type, le bandage masquant les formes gravées dans sa chair n'étant pas une excuse.


- Crème. Baguette. Ordonna la préfète au jeune homme d'un ton autoritaire.

Elle se doutait néanmoins que celui-ci n'accèderait pas à sa requête aussi facilement, et quelque part, dans son esprit dérangé, cela l'excitait au plus haut point.
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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyJeu 3 Nov - 22:58

Alice n'avait pas lâché une seule seconde le regard du jeune homme. Bien trop fière d'elle, de son sang et étant également noble de naissance, il était évident qu'elle ne baisserait pas les yeux devant lui. Ah c'était ça l'avantage dans le monde des sorciers, quand on est sang pur, on est obligatoirement certain de sa supériorité, préexcellence, prééminence... Et c'était dans ce genre de moment-là que Kieran se disait que si son père c'était marié à cette sang pur qu'il détestait, Kieran aurait pu en être un. Mais l'amour avait amené son père à agir tout autrement. Quel bel obstacle que les élans du cœur qui vous font commettre parfois les pires folies. C'était comme Alice d'ailleurs, n'avait-t-elle pas elle vécut un amour interdit avec leur professeur de potion par hasard? Bref arrêtons-nous-en là. Le Serpentard était un sang-mêlé, il n'y pouvait rien, on pouvait appeler ça comme la malchance du destin ou non c'était l'ironie du destinplutôt. Bref. Il n’y pouvait rien et devait faire avec.

Relevant dignement le menton, lui envoyant ainsi toutes un océan d'ondes aristocratiques et hautaines, qui la définissait si bien, elle s'inclina à son tour vers Kieran, soutenant entièrement son regard avec cette assurance dans ses yeux d'être une fille totalement invulnérable. Leur visage était maintenant très proche.

- Comme ton esprit perspicace pourra aisément le deviner, je me suis blessée. Et comme mon hémophilie n'est un secret pour personne...

Quelle plaisanterie n’empêche. Mais pour qui est-ce qu’elle le prenait ? Est-ce qu'elle croyait réellement qu'il allait la croire avec cette excuse? Évidemment qu'il était au courant de son hémophilie, mais rien qu'à la vue de cette sombre marée de rosée sanglante qui recouvrait presque son bras, il y avait quelque chose de beaucoup trop suspect. C’était bien plus qu’une banale blessure. Non pas qu'il se doutait qu'elle avait des tendances suicidaires ou des activités peu recommandables mais presque...


*Est-ce qu'elle aurait des penchants doloristes? *

Enfin. Ça ne le regardait pas après tout. Même si cela avait fait remonter en lui son tempérament curieux. Lui qui aimait tout savoir. Il eut cependant l’impression pendant l’espace d’un seconde que ses bras n’allaient plus l’obéir et arracher de force le bandage de la jeune fille tant il sentait son jet de sang siffler à ses narines.

Bref, Alice le fixait toujours. Ses traits endurcis marquaient de plus en plus son visage, ce qui lui donnait davantage encore un charme plutôt singulier. A vrai dire Kieran était beaucoup attiré par des filles au tempérament aussi arrogant que le sien, et il se trouvait que la Préfète en faisait parti. Ce qui était tout à fait logique vu son ascendance.
Kieran avait une sainte antipathie pour les demoiselles naïves et fleurs bleus, le parfait portrait que représentaient ces deux filles de la fenêtre… Cependant, cela ne l’empêchait pas de s’amuser avec, il savourait avec plaisir ses moments où il les rejetait après leur avoir fait rêver.

Retour aux sources donc. Alice rompit ensuite ce bref échange de regard et se cala contre le dossier du canapé. Kieran quant à lui retira ses mains des genoux de la jeune fille puis reprit sa position normale, la tête légèrement baissé et incliné, les yeux toujours tournés vers la Préfète.

- Crème. Baguette.

*Hein ?*

Le jeune homme crut à l’instant avoir mal entendu. Est-ce qu’elle venait de lui exiger véritablement qu’il lui redonne sans broncher ni rien, sa baguette et son pot ? Et elle s’imaginait que rien qu’avec cette voix impérieuse et ce ton autoritaire, il allait se baisser gentiment, récupérer sa baguette sous le meuble, se relever avec un léger soupir et lui dire tout en lui tendant ses deux biens sagement « Tiens voilà ta crème et ta baguette.». La bonne blague! La simple perspective de s'imaginer se rabaisser devant quelqu'un, sang pur ou non, noble ou pas, garçon ou fille, lui donnait la nausée.

*Ma parole, elle était vraiment sérieuse ou… *

Il ne prit pas le temps d’y réfléchir, pour lui ce qu’elle venait de demander était juste une profonde bouffonnerie de plaisanterie et rien d’autre. Alice n’avait pas pu être sérieuse, c’était inéluctablement impossible qu’elle pouvait croire un instant qu’il allait répondre à sa requête. Ou alors il fallait aussi être profondément idiot pour lui céder, un Poufsouffle par exemple.
Il partit alors dans un faible éclat de rire incontrôlé aux assonances diaboliques, c’était plus fort que lui. Cette fille venait quasiment de l’achever. C’était trop fort !


*Bon sang mais elle me prend pour qui là, ça devient grave.*


Mais peut-être que ça serait marrant de lui faire croire ce qu’elle attendait de lui. Une flamme malicieuse passa dans les yeux océan du jeune homme. Une idée lui traversa l'esprit, il se releva alors de son appui qu'il avait sur la table. Le suspense était à son comble, qu’allait-il bien pouvoir faire ? Le pot toujours dans sa main, il se baissa pour récupérer la baguette qui était sous la table basse, un sourire en coin démoniaque que personne ne pouvait percevoir pendant qu’il tâtonnait le sol pour la prendre. En se relevant il remarqua enfin la présence d’Eden.

*Qu’est-ce qu’elle fout là elle ? Et depuis quand elle a pris la place du fuyard de tout à l’heure ?*

La jeune Serpentard semblait plonger dans une lecture. Elle avait intérêt pensait Kieran, si il s’avérait qu’elle était juste là pour les observer, il n’hésiterait pas à lui lancer à la figure une réplique cinglante, lui qui ne supportait pas que quelqu’un fourre son nez là où ça ne lui regarde pas. Il se contenta juste de lui jeter un regard noir avant de se retourner vers Alice.
Une fois l’objet dans ses mains, il déposa le pot derrière lui sur la table basse. Ses lèvres se retroussèrent dans un rictus luciférien.


- Hé quoi, tu pensais vraiment que j’allais te les rendre sagement ? s’exclama-t-il sur un ton méprisant.

Il lança alors la baguette de la Préfète bien en l’air. Kieran savait très bien que sa baguette était rigide et qu’elle ne risquait donc rien. Il lui prenait l'envie de s'amuser un peu. Même si il se doutait qu'Alice allait surement réagir négativement par la suite, il n'était pas effrayé le moins du monde. Bien au contraire l'idée que cette altercation était loin d'être fini et ne faisait qu'au contraire que commencer, le mettait dans une euphorie totale. Ça y est il l'avait enfin trouvé sa dose d'action qu'il attendait. Et il était hors de question de la laisser filer.


- Expulso ! lança-t-il vers l’objet au-dessus de lui qui se mit alors à virevolter droit vers les deux jeunes filles qui étaient assises près de la fenêtre.

Ces deux dernières poussèrent un petit cri d’effroi, elles étaient tellement tétanisées qu’elles n’osèrent pas bouger. Kieran s’avança ensuite vers un panier de pomme qu’il y avait sur une table, puis tout en prenant place sur le meuble et se servant d’un fruit :


-Pourquoi tu n’irais pas la récupérer toi-même plutôt?
Déclara-t-il en croquant ensuite dans la pomme.

*Ne rêve pas, je ne bougerai pas moi.*


Plutôt mourir que de lui obéir. N'exagérons rien, ce n'était parce qu'il s'intéressait à elle qu'il allait capituler. Il y avait des limites quand même.
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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyVen 4 Nov - 9:04

Une expression stupéfaite faisant rapidement place à un ricanement étrange. Imperturbable, Alice regardait O'Farrell qui se penchait en avant, révélant la présence importune d'une née-moldue de son année à qui, fort heureusement, elle n'avait jamais eu à adresser la parole. Cela faisait quelque temps qu'elle soupçonnait cette jeune fille d'écrire pour le Daily Poudlard, et elle lui jeta un bref regard froid et calculateur - mais elle semblait seulement faire un devoir, à l'aide d'instruments fort peu dignes de son élévation au monde supérieur de la sorcellerie.

*Pas la moindre classe... Les moldus sont décidément déprimants. Qui te dit qu'elle ne prend pas des notes sur votre scène ? Elle est aux premières loges... Je m'en occuperais en temps utile.*

En effet, la préfète reporta son attention sur O'Farrell qui se redressait, sortant sa baguette de sous la table. Expression froide, main toujours tendue.

*Au moins il n'aura pas eu l'impudence de la garder sur lui...*

Même si l'idée du prolongement de son bras traînant à terre lui déplaisait fortement, imaginer que quiconque cherche à se l'approprier ne serait-ce que quelques instants lui était singulièrement déplaisant. Elle n'avait jamais autant haït Lucifer que le jour où il avait glissé cette baguette dans une poche intérieure de sa cape, sous ses yeux...

*Cesse de tout rapporter à lui, bon sang. Je ne peux pas, quoi qu'il se passe, Il est là... Un exutoire. Détache-toi ! Tu es désarmée et te laisse distraire par des détails...*

Retour instantané au monde réel - autant éviter d'évoquer la suite de ce douloureux souvenir, perdre pied alors qu'on est réduit à l'état provisoire de moldu face à un septième année arrogant était certes peu judicieux. Ce dernier commença par mettre son pot de crème hors de portée, dans son dos, avant de lui accorder un sourire sardonique, faisant hausser un sourcil interrogateur à la préfète.

- Hé quoi, tu pensais vraiment que j'allais te les rendre sagement ?

Le ton était méprisant, et Alice ne put empêcher un léger sourire en coin avide d'apparaitre quelques instants, cédant rapidement la place à une expression blasée, et elle baissa la main.

*J'avoue que j'aurais été profondément déçue, si tu l'avais fait. Masochiste... Tu te répètes, très chère. Avoue aussi que c'est uniquement parce qu'il t'évoque Lucifer que tu prends plaisir à cette situation... Tu vois, ce n'est pas moi qui l'évoque, cette fois...*

Le jeune homme s'amusa alors à lancer sa baguette en l'air, et la visant subitement de la sienne il s'exclama :

- Expulso !

Soudainement tendue, Alice se redressa, lâchant pour la première fois le garçon des yeux afin de ne pas perdre son bien du regard... Lequel atterrit à proximité des deux filles qui le reluquaient depuis une durée indéterminée. Après un pitoyable cri d'effroi, ces dernières restèrent interdites.

- Pourquoi tu n'irais pas la récupérer toi-même, plutôt ?

Alice reporta son attention sur le garçon qui se trouvait désormais sur une table proche, le fusillant littéralement du regard.


- Amusant. Susurra-t-elle d'une voix absolument glacée.

Elle se retourna vers les deux filles et, d'un geste significatif de l'index, elle désigna d'abord sa baguette, puis le divan où elle était toujours installée. L'aura de fureur - et la crainte de douloureuses représailles - faisant le reste, l'une des deux filles - qui s'avérait être cette idiote qui servait de petite soeur à Quintus Flint - saisit la baguette du bout des doigts, et se dirigea vers leur coin de salle commune.


*Remercie moi, imbécile, je te permets d'approcher l'objet de ton adoration subite...*

Sans un remerciement, Alice saisit la baguette que lui tendait timidement la fille. Cette dernière repartit vers son amie, non sans reluquer de près O'Farrell - tentant par la même occasion de lui servir un cocktail sourire-clin-d'oeil qu'elle semblait espérer séduisant, arrachant un sourire méprisant à sa préfète.

- Qui a dit que les sorciers avaient besoin d'elfes de maison ?
Ricana-t-elle dans un murmure, sans s'adresser à personne en particulier.

D'un geste blasé, Alice récupéra son pot de crème d'un accio informulé - parant au plus urgent, quelque part, son bandage imbibé répandant son liquide rouge peu esthétique sur l'uniforme de la jeune fille. Déroulant la bande avec soin - et comptant sur la distance qui la séparait du septième année pour que les détails de ses écorchures ne lui apparaissent pas clairement - Alice mit son avant-bras gauche à nu, le parcourant quelques instants d'un regard fasciné, avant d'y appliquer son soin méthodiquement. Elle sentait le regard d'O'Farrell peser encore sur elle, lui indiquant que leur... "Conversation" n'était pas encore finie. Levant vers lui son regard chargé d'arrogance - et se sentant bien plus puissante depuis qu'elle avait retrouvé sa baguette, elle se permit de le provoquer de nouveau.

- Pourquoi n'irais-tu pas rejoindre Flint soeur ? J'admets qu'elle n'est ni séduisante ni intéressante, mais ta compagnie semble lui être bien plus agréable qu'à moi.

*Inconsciente. Tu cherches à l'énerver pour retrouver les vertiges que Sa violence te procurait... Peut-être, et je m'en fiche cordialement.*

Sans attendre sa réponse, elle détourna son attention du septième année, lançant négligemment des tergeo informulés sur ses vêtements tâchés, restant sur ses gardes malgré son détachement feint.
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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyVen 4 Nov - 10:41

Eden complètement immergée dans sa lecture ne portait plus du tout attention à l'altercation des deux autres serpentard. Elle était dans sa bulle, elle commença à pendre des notes tout en continuant à lire. La magie pouvait être bien pratique parfois ... Elle travaillait encore sur un sujet personnel, mais elle préférait donner l'illusion que c'était un simple devoir. Après tout ce qu'elle faisait vraiment ne regardait personne non ? De toute façon son livre et son carnet de note était charmé pour qu'elle seule puisse les lires, elle ne se faisait donc pas de soucis de se côté là.

Elle entendait encore de temps à autre la dispute des deux autres, mais elle s'en fichait. Enfin jusqu'à ce qu'elle sente le regard froid sa préfète sur elle. Puis celui de O'Farelle guère plus sympathique. [Ce n'est pas comme ci votre confrontation était digne de mon intérêt. C'est tellement prévisible. Aucune originalité.]
Elle leva néanmoins la tête, détestant particulièrement qu'on la fixe ne serait ce qu'un court instant et regarda la scène qui se jouait devant elle.
Son sourcil gauche se haussa, bien que son visage resta complètement lisse. Aucunes émotions visibles. [Ne jamais laisser entrevoir une faiblesse était le maitre mot de Salazar Serpentard après tout.] Elle entendit donc distinctement la phrase d'O'Farell.

- Hé quoi, tu pensais vraiment que j'allais te les rendre sagement ? [Bien sûr qu'elle ne le pensait pas, triple buse !]

Eden regarda imperturbable, le jeune homme envoyer d'un rapide expulso sur le pot de crème qui se retrouva éjecté en direction de deux midinettes près de la fenêtre. Qui semblaient complètement effrayées. [Petites dindes sans intérêts, si vous voulez mon avis.] Eden regarda la suite de l’altercation d'un oeil distrait jusqu'à ce qu'elle entende Von Gotha susurrer.

- Pourquoi n'irais-tu pas rejoindre Flint soeur ? J'admets qu'elle n'est ni séduisante ni intéressante, mais ta compagnie semble lui être bien plus agréable qu'à moi. [J'adore sa répartie, elle est vraiment excellente dans ce domaine.]

Eden replongea dans son étude silencieuse, n'attendant pas la suite des événements.
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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptySam 5 Nov - 18:46

C'était trop amusant. Voir la Préfète bondir de son appui qu'elle avait sur le dossier du divan pour suivre sa si précieuse baguette. S'en était presque émouvant, mais Kieran jubilait intérieurement. Sa fin de journée venait d'être égayé.
Contrairement au jeune homme, la Préfète n'avait pas du tout apprécié, ce qui était normal évidement, mais Kieran s'en contre-fichait. Par contre les regards foudroyants qu'elle lui lançait ne présageait surement rien de bon mais tant pis, ça l'amusait toujours autant au contraire. Il se demandait si il y avait autant d'action comme ça dans les autres salles communes. Non. Surement pas. Il n'y avait que les Serpantards pour être aussi doués pour d'aussi palpitante confrontations.
Les Gryffondors par exemple n'étaient bon que pour les histoires de cœurs, comme la dernière fois au petit déjeuner. Kieran était tranquillement, posément installé pour commencer à manger ses savoureux petits toasts quand il fut interrompu dans ces moments plaisants du matin par une dispute entre miss Black et son autre débile de Gryffondor. De ce que le Serpentard avait entendu, ce couple avait de sérieux problèmes d'ententes. Mais ils n'étaient pas obligés de se montrer en public! De un, ils dérangeaient tout le monde, même si c'était surtout Kieran qu'ils distrayaient péjorativement en premier, et de deux il avait horreur de ce genre de confrontation. Les histoires d'amour étaient bien le dernier de ses soucis, voilà pourquoi il trouvait cela inutile de les étaler au grand jour, et devant un large public en plus.
Ce qui nous ramène à l'altercation d'Alice et Kieran qui était selon lui beaucoup plus captivante et attrayante.

Suite à l'armada de foudres lancé par la très charmante Alice sur Kieran. Elle lui souffla sur un ton particulièrement glacial, qui lui allait si bien:


- Amusant.

Toujours assis sur la table, croquant avec avidité sa pomme, le jeune homme lui accorda un bref sourire hypocrite et attendait qu'Alice fasse ce à quoi il s'attendait. En effet lorsqu'il avait lancé dans l'air la baguette de la Serpentard, il avait déjà calculé son coup dans sa tête. Kieran savait pertinemment qu'en la dirigeant volontairement vers les deux filles, Alice demanderait à l'une d'elle de ramener sa baguette. Encore trop orgueilleuse et trop fière pour bouger de sa place. Logiquement, c'était prévisible venant d'elle.
Et c'est ce qu'elle fit, exactement comme il l'avait prémédité. Se retournant vers les demoiselles, la Préfète fit un signe de la main pour leur ordonner de lui ramener son bien. La crainte s'emparant des deux filles, l'une d'elle accourut aussitôt, Miss Flint.

*Est-ce qu'elle a vraiment un lien avec les Flint? Parce que si c'est le cas, j'ai le droit de m'inquiéter*


La jeune fille récupéra la baguette, et s'avança timidement vers Alice, puis la lui tendit maladroitement. Kieran poussa un soupir de déception pour la jeune fille. Minable. Elle était minable.

*Soumise*

Alice reprit alors sa baguette sans un mot pour la remercier, ce que Kieran approuva intérieurement, miss Flint ne méritait pas un seul égard, elle faisait bien trop honte à leur maison pour avoir ainsi cédé sans rien dire.
Ah mais quel dégout! Cette pauvre petite chose venait de lui jeter un de ces regards complices mêlée à une tentative de clin d'œil raté ajouté à cela un sourire séducteur... Il faillit en recracher le morceau de pomme qu'il avait dans la bouche tellement il était écœuré.


*Rêve pas trop quand même... T'es pas dans ma liste et tu le seras jamais.*

- Qui a dit que les sorciers avaient besoin d'elfes de maison ?

Avait lancé Alice pour elle-même, dans un murmure mais que le jeune homme avait réussi à prendre au vol.


*Je ne sais pas mais apparemment la Flint fait bien l'affaire. Je devrais le noter quelque part.*


La Serpentard récupéra ensuite son pot de crème, encore une fois n'étant pas capable de bouger son joli postérieur de noble, elle lança un sort informulé d'un geste blasé, un Accio cela allait de soi. Kieran se redressa un peu de sa position, la jeune fille était en train d'enlever son bandage, malheureusement pour lui il était maintenant un peu trop éloigné d'elle pour apercevoir ses meurtrissures... Et il était trop tard pour se lever maintenant, elle venait d'appliquer une bonne couche de son remède sur son avant-bras ce qui l'empêcha d'apercevoir quoi que ce soit. Déçu, il termina sa pomme, tout en continuant à l'observer sournoisement.
Alice leva alors brusquement son regard vers lui, ses yeux reflétant encore plus intensément toute son aura d'arrogance et de fierté insolente.


- Pourquoi n'irais-tu pas rejoindre Flint sœur ? J'admets qu'elle n'est ni séduisante ni intéressante, mais ta compagnie semble lui être bien plus agréable qu'à moi.

Kieran lui jeta un regard méprisant, ce qu'elle venait de lui lancer était bien trop provocateur à son gout. Si Alice essayait de le chercher, elle était en train de le trouver. Ce genre de moquerie ne lui plaisait pas du tout. D'autant plus que du fond de la salle, les mirettes de miss Flint commençaient à prendre une brillance trop éclatante, elles émanaient une sorte de regain d'espoir de pouvoir se coltiner le jeune homme. Mais est-ce qu'elle avait vraiment cru un instant qu'il s'intéresserait à elle ?
Alice avait maintenant détourné son attention, encore occupé à nettoyer ses vêtements grâce à un sort informulé. Kieran en profita pour s'avancer à pas lent vers la Serpentard. Il se plaça derrière le canapé discrètement, appuyant ses deux bras sur le dessus du meuble, et se penchant vers Alice, il lui murmura doucement à l'oreille d'une voix sardonique:


- Désolé pour toi mais contrairement à toi, je préfère ta compagnie désagréable que celle de cette bonne à rien.

Puis se relevant, il s'assit sur le rebord du canapé tout en tournoyant sa baguette autour de ses doigts.

- Dis-moi, tu ne chercherais pas à me contrarier par hasard? Ce n'est pas une très bonne idée, tu sais.


*Ce n'est pas parce que tu es une fille, sang-pur et Préfète que je serai incapable de ta faire le moindre mal.*

Puis il tourna son regard froid vers les deux jeunes filles.


- Oui parce que celle-là ne m'intéresse pas du tout!
lâcha Kieran avec dédain. Et ce n'est pas demain la veille que ça arrivera.

La dernière phrase que le jeune homme avait lancé tétanisa miss Flint, qui ne put s'empêcher de contenir ses larmes qui lui montaient déjà aux yeux. Et ne pouvant supporter davantage le manque de douceur de Kieran, elle partit de la salle en courant comme si elle se prenait pour une princesse. Il lui manquait plus qu'elle laisse tomber une pantoufle pour que le Serpentard suffoque de dégout devant ce numéro minable. Son amie la suivit, lançant un regard noir au jeune homme qui resta de marbre et émit un large bâillement.
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Alice_Von_Gotha
MangemortAlice_Von_GothaMangemort
Unaware of where the truth ends and my li(f)e begins.


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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptySam 5 Nov - 20:38

Après ce qui semblait un moment de réflexion, O'Farrell descendit de la table, et Alice suivit ses gestes en vision périphérique, feignant toujours le même désintérêt. Loin de suivre son faux conseil, il se plaça derrière elle, ce qui lui arracha un très léger sourire, seul indicateur de son excitation dissimulée. Elle ferma les yeux en sentant son souffle sur sa nuque, et laissa son cerveau malade faire le reste...

- Désolé pour toi mais contrairement à toi, je préfère ta compagnie désagréable que celle de cette bonne à rien.

La voix était légèrement plus douce, peut-être, mais l'intonation sarcastique du murmure était la même... Ou si proche. Bientôt elle pourrait sentir cette odeur d'alcool rance qui le caractérisait, et croiserait ses prunelles orageuses et dissemblables en se retournant...

... A moins qu'elle ne se noie dans deux océans sans fond. Odeur de pomme beaucoup plus propre - et un goût amer au fond de la gorge. Sensation d'auto-crucifixion déguisée sous une expression contrariée, car évidemment, l'instant de rêve était faux et Mogg toujours aussi inaccessible.


*Je devrais dormir plus... Je t'aurais plutôt proposé un psychomage, mais je ne souhaite pas disparaître.*

O'Farrell s'installait sur le rebord du canapé, jouant négligemment avec sa baguette.

- Dis-moi, tu ne chercherais pas à me contrarier par hasard ?

*Si, peut-être... Si, carrément. Je n'aurais pas dit contrarier, te rendre furieux, peut-être ? Ou faire en sorte qu'il te déteste assez pour se déchaîner sur toi ? Pour éprouver un ersatz du trouble qu'Il te faisait ressentir...*

Sensation d'être projetée contre Son bureau, à nouveau - rythme cardiaque accéléré.

- ... Ce n'est pas une très bonne idée, tu sais.

Etrange sourire avide, qu'il ne vit peut-être pas, puisque son attention s'était reportée sur Flint femelle et sa copine. Ce regard froid - et légèrement cruel, peut-être ? - lui seyait particulièrement.

*... Vraiment ? Ce n'est qu'une appréciation esthétique, ne te méprends pas.*

- Oui, parce que celle-là ne m'intéresse pas du tout ! Et ce n'est pas demain la veille que ça arrivera.

Fuite des deux pimbêches, bâillement du jeune homme, ricanement d'Alice qui reporta son attention sur la bande encore tachée de sang trônant sur l'accoudoir du divan.

- Il faudrait presque t'accorder des remerciements pour épuration de la salle commune... Fit-elle d'un ton moqueur.

*Tergeo.*

Elle lissa quelques instants sa bande d'un air songeur, avant de suspendre son geste d'une manière quelque peu théâtrale, comme si elle avait une brusque révélation.

- Ta présence envahissante est-elle censée m'amener à la conclusion que je t'intéresse ?

Elle tourna à nouveau son visage chargé d'arrogance vers O'Farrell, les yeux plissés et un sourire sardonique aux lèvres, plantant son regard vairon dans ses orbes bleues, avant de susurrer d'une voix venimeuse :

- Si tel est le cas, et bien que ça puisse être flatteur à un certain niveau, ce n'est pas une très bonne idée, tu sais.

Elle le toisa quelques instants, donnant ainsi l'impression d'appuyer ses inexistantes menaces voilées d'un "tu ne m'effraies pas", ou plus vraisemblablement d'un provocateur "tu ne fais pas le poids face à moi" sous-entendu, à prendre comme une référence au cas Battistelli - bien que dans ce cas-ci, l'adversaire soit probablement bien plus redoutable que ce Poufsouffle au sang souillé et aux neurones atrophiés.

La préfète lui tourna finalement le dos, revenant au bandage qu'elle entreprit de refaire, se gardant bien d'offrir ses meurtrissures au regard du garçon.


*Comme s'il allait abandonner... Méfie toi, Alice... Pas d'affrontement public. S'il est vraiment aussi arrogant qu'il s'en donne l'air, il ne prendra pas le risque de mettre sa réputation en péril de la sorte...*

Mais comme l'on ne tourne jamais le dos à son adversaire, Alice gardait fermement sa baguette dans la main gauche, attentive à la moindre réaction d'O'Farrell... Du moins jusqu'à ce que son attention soit détournée par des accords bien trop connus - et bien trop douloureux pour qu'elle se les autorise. Relevant la tête, elle constata avec effroi que Laszlò Tudor avait ressorti sa vieille radio trafiquée - sans doute dans le but de reconquérir une Athalie Duchâteau dont il était vraisemblablement la propriété depuis le cours de DCFM...

Violente hésitation. Faire comme si la musique ne l'affectait pas, détruire ce fichu poste, fuir la salle commune et empêcher ainsi O'Farrell de répliquer... Mais lui laisser la place dont elle l'avait délogé. Comme bien souvent lorsqu'elle était confrontée à un dilemme, Alice se balançait d'avant en arrière comme une autiste, le regard fixe...

"Hand in mine into your icy blues..."

... Regard subitement déchiré.

"... And then I'd say to you we could take to the highway..."

Rassemblant ses affaires qu'elle fourra dans son sac d'un geste vif, la préfète se leva, consciente qu'elle n'en supporterait pas davantage...


"... With this trunk of ammunition too..."

Elle pouvait sentir le sang pulser sous son oeil gauche, ce qui n'était pas arrivé depuis si longtemps... Rejoindre la porte d'un pas vif, tenter de rester digne, tête haute, jusqu'au bout du supplice.

"... I'd end my days with you in a hail of bullets."

Presser la poignée, se retrouver dans le couloir froid et humide... Psychologiquement exsangue. Alice s'appuya contre le mur, la brusque sensation d'être prise au piège la prenant aux tripes, car elle passerait obligatoirement devant la porte de Son bureau si elle voulait quitter ce couloir. Sa respiration saccadée exhalait à chaque fois un nuage de fumée, et la jeune fille frissonna, regrettant d'avoir laissé gants et veste dans la pièce maudite qu'elle venait de quitter.

- I'm trying... I'm trying... To let you know just how much you mean to me...

[L'éventuelle suite du rp peut se faire dans les couloirs.]
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Laszlò Tudor
Serpentard-KilljoyLaszlò TudorSerpentard-Killjoy

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MessageSujet: Re: La salle commune [général]   La salle commune [général] - Page 10 EmptyJeu 10 Nov - 17:49

Une bataille de boules de neige absolument épique avec son ex-équipe de Quidditch... Quintus Flint absolument ravagé sous un blizzard - le pauvre, il a toujours été une sorte de défouloir, mais bon, c'est comme ça qu'il s'est intégré... - et Abercrombie s'agrippant comme un forcené aux sapes de Terpsichore Sicparvis, jusqu'à ce que la demoiselle - déjà réputée pour ses moeurs légères - se retrouve en soutif dans la neige. Riant à ce souvenir, Lasz' prenait le dernier couloir menant à sa salle commune, quand il manqua d'être renversé par la soeur en surpoids de Flint, suivie de près par une de ses amies blasée - qui lui accorda un grand sourire d'excuse, les yeux pleins d'espoir. Le serpy lui renvoya son habituel sourire en coin, qui était plus ou moins mécanique dans ce genre de situation - bien que la fade troisième année ne l'intéresse pas le moins du monde, notez.

- Suprématie sorcière.

*Débile ce mot de passe.*

Le pan de mur se déroba, et Lasz soigna son entrée, passant une main nonchalante dans ses cheveux mouillés, avant de fouiller la pièce du regard... Repérant des cheveux trop blonds pour être vrais, et une fille trop belle pour exister... Face à un type. Le sourire décontracté de Laszlò s'évapora, et il changea brusquement de direction. C'était qui ce mec ?! Bon, il était vrai qu'Athalie et lui étaient dans une situation assez... indéfinie en fait. Mais bon, n'avait-elle pas évoqué leur relation comme toujours d'actualité, au cour de défense ? Enfin... "C'est une histoire de propriété". Ça signifiait au moins que tout n'était pas perdu, non ? Donc : c'est qui, ce type ?!


Une brillante idée lui traversa alors l'esprit [si si XD] : il allait attirer l'attention d'Athalie, lui sortir le grand jeu. Pris d'une inspiration soudaine, il se rendit dans son dortoir, et entrepris de fouiller sa grande malle - ce qui n'était pas une mince affaire, le garçon étant quelque peu... bordélique.

*Ah !*

- Accio poste de radio ! Prononça-t-il distinctement en dégainant sa baguette.

Au lieu de lui atterrir dans la main, le poste se plaça paresseusement en haut de la pile de b*rdel qui lui servait d'affaires. Néanmoins très fier de lui, Lasz' s'en saisit et retourna dans la salle commune... Thalie et l'imbécile semblaient toujours en pleine discussion, ce qui lui fit froncer les sourcils. Se plaçant à une distance respectable d'eux - sur une des tables de travail, en fait, sans égard pour les cinquièmes années préparant leurs BUSES - il commença à la bidouiller avec sa baguette - il était de notoriété publique que les seules choses maîtrisées par le septième année niveau magie étaient... Les choses inutiles.


*Hmm le grand jeu... J'ai toujours eu un faible pour Demolition lovers. J'espère que ça lui rappellera pas trop le désastre du bal...*

Grésillements. Et enfin la musique s'éleva, et Laszlò fixa Athalie d'un regard flamboyant, comme si elle était la seule à exister dans leur salle commune... Il ne vit même pas Alice Von Gotha quitter la pièce à grands pas.
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