Dortoir des filles [général]

Serpentard-Killjoy

LE DORTOIR DES FILLES

Dortoir des filles [général] 921371serpymi8

Ici, le dortoir des filles, où vous pourrez parler comme bon vous semble, sans que personne ne vous interrompe.
Lieu de repos, mais surtout de confidences.

Les secrets cachés, peuvent-ils enfin être révélés ?
Prenez seulement garde aux oreilles qui pourraient par mégarde écouter aux portes...

Mangemort

C'était le grand jour. Le jour du bal de Noël. L'agitation d’œstrogènes était quasi perceptible... Et une fois n'est pas coutume, Alice était plus ou moins dans le même état que les autres filles - bien qu'elle s'efforçât de n'en rien laisser paraitre. Elle avait réussi sur deux points : malgré la tentative de Ludwig, elle n'avait pas de cavalier, et elle avait réussi à forcer Lucifer Mogg à y participer.

Alice se glissa difficilement dans le dortoir bondé - à part la nuit, et encore, il était peu fréquent que toutes les filles s'y retrouvent en même temps. Evitant de justesse la grosse petite soeur d'Abercrombie qui pouffait comme une idiote et mimant une valse très mal exécutée - donc fort peu gracieuse - la préfète parvint à traverser la pièce.

Remerciant le hasard qui avait situé son lit dans un coin du dortoir - lui évitant de se retrouver au plein coeur de l'agitation - la préfète déballait le paquet contenant sa robe avec délicatesse. Il ne s'agissait pas de l'une de ces robes que l'on pouvait trouver à Pré-au-Lard... Elle l'avait commandée à un grand couturier sorcier français. Ôtant la dernière couche de papier de soie, elle étala la robe sur son lit. Elle était tout simplement parfaite... Courte, pour ne pas accentuer sa petite taille, assez vaporeuse, pour dissimuler sa maigreur. Et bien sûr, fait important : elle était constituée de plusieurs tons de vert - Sa couleur préférée, merci le TDP.

Alice ne se sentait jamais autant une fille que lorsqu'elle était face à une robe ou à une paire de chaussures particulièrement élégantes. Saisissant sa toilette, elle dut par contre se rendre à l'évidence : elle ne pouvait l'enfiler seule. Le luxe a ses contraintes... Relevant la tête vers l'agitation de la pièce dans l'espoir de trouver quelqu'un pour l'aider, elle avisa une grande rousse qu'elle connaissait bien. Souriant (oui, oui, un vrai sourire !), elle lui fit signe de la rejoindre, désignant sa robe pour lui faire comprendre son problème - crier dans le brouhaha ambiant n'aurait servi qu'à se casser la voix...

Invité

La journée était passée rapidement. Toute l’école était en effervescence, pensant avec impatience au bal qui se déroulerait le soir. La Salle Commune était bondée, et il y régnait un vacarme épouvantable. Un feu était allumé dans la cheminée, mais au lieu de réchauffé agréablement la pièce habituellement humide et froide, il rendait l’atmosphère étouffante. En effet, les élèves, en particulier les plus jeunes qui étaient parvenus à se trouver un cavalier pour être autorisés à se rendre au bal, étaient particulièrement agités. Ils hurlaient, ricanaient bruyamment, couraient dans tous les sens, ou encore jouaient avec un Yo-yo hurleur ou un Frisbee à dents de serpents. Plusieurs fois, les préfets [Je sais, officiellement il y a que Alice, mais ça fait plus authentique d’en inventer d’autres, je trouve.] durent intervenir pour calmer les élèves les plus exubérants et rétablir un semblant d’ordre. Violette se fraya péniblement un chemin jusqu’aux dortoirs, puis gravit les escaliers avec non moins de difficultés. Comme il fallait s’y attendre, l’ambiance y était toute aussi fébrile que dans la vaste Salle Commune. Ses coturnes se précipitaient vers la salle de bain en poussant des cris hystériques, tout en comparant le couleur de leur ombre à paupières avec celle de leur robe – et si elles n’étaient pas parfaitement assorties ?- et en se tartinant d’épaisses couche de fond de teint sur le visage. Violette soupçonnait l’une d’entre elles de le faire uniquement pour cacher ses boutons, mais là n’était pas la question. Elle vit la superficielle Gemma Thompson éclater en sanglot, et comprit à travers ses paroles articulées d’une voix hachée que celui qu’elle avait espérer avoir comme cavalier avait ricané à sa demande, avant de la rejeter méchamment. Après avoir évité de justesse une collision avec la stupide Leanne Abercrombie Violette parvint enfin à atteindre son armoire. Elle en sortit la robe que l’adorable Susan, refusant de lui donner de l’argent pour des futilités telles que le bal, avait consentie à lui prêter. Elle avait été achetée par leur mère Margaret lors du bal de Noël organisé pour le tournoi des trois sorciers, et n’était heureusement pas démodée. C’était une petite chose toute simple, vert mousse –l’une des rares couleurs qui ne juraient pas avec sa chevelure de feu- et dont la forme lui octroyait, pour la première fois de sa vie semblait-il, une jolie silhouette. Elle était fort heureusement dépourvue de fanfreluches en tout genre, contrairement à l’horrible robe de Leanne Abercrombie, et Violette l’agrémenta de quelques bijoux pour éviter que sa tenue ne paraisse trop simpliste.

Après avoir enfilé sa tenue, elle s’apprêtait à se maquiller légèrement –ou, en tout cas, plus discrètement que les imbécile volages qui, Ô malheur des malheurs, partageaient son dortoir, quand elle vit Alice, la seule de ses camarades de chambre qu’elle appréciait, lui adresser un large sourire, suivi d’un petit signe de la main. Manifestement, elle ne parvenait pas à mettre sa robe toute seule –ce qui n’était guère étonnant, vu le luxe qui s’en dégageait- et lui demandait son aide.

Elle s’approcha donc de la préfète en difficulté, et sourire avenant aux lèvres, et lui demanda, d’une voix suffisamment forte pour pouvoir dominer le brouhaha ambiant :
-Tu veux que je t'aide, Alice ?

Serpentard-Killjoy

Le jour du bal, Ô tant attendu par les élèves, était enfin arrivé.
Athalie se hâta dans les escaliers, bousculant quelques élèves au passages, qui ne parlait bien sur que des festivités. Arrivée au dortoir, elle se dirigea rapidement vers son armoir, slalomant entre des élèves de premières années. Balayant la pèce du regard, où elle apperçu Alice et Violette.
N'étant pas d'exellente humeur, elle décida de ne pas aller les voir.
Autant rester dans son coin et se préparer seule.

Soupir.

Athalie s'affala sur son lit, observant la seule chose qu'elle pouvait apperçevoir ; le plafond.
Finalement, elle ne savait même plus si elle voulait assister au bal.
Elle qui n'attendait que ce moment, il y avait quelques jours.
Et Lasz' ? Que devenait Lasz' ? Est-ce qu'il avait envie d'y assister maintenant ?
Peut-être ne viendrait-il pas ? Tant pis, dans ce cas là, elle se remontrait le moral avec quelque chose de fort.

Et merde.

Si Lasz' ne venait pas, il n'y aurait rien de "fort".

Double merde.

Athalie se leva rapidement du lit, et ouvrit son armoire, à la recherche de la robe qu'elle s'était offerte chez Gaichiffon. Bien trop cher à son gout.
Elle en sortit sa jolie robe doré, bien que simple, elle mettrait sûrement ses cheveux blond en valeur.
La robe bustier, s'élargissant vers les jambes, bien que plutot courte.
Elle l'enfila en hâte, avant de se retourner, pour se... maquiller.
Berk, de véritables pots de peintures était là avec leur pâtes à tartiner... quelle horreur !
Finalement, elle ne se maquilla que les yeux, les mettant également en valeur comme elle savait si bien le faire.
Elle ne toucha pas à ses cheveux, s'occupant seulement de les brosser.
Et puis quelques bijoux par-ci.. par là..
Ne voulant pas paraitre trop simple, mais pas trop chargé non plus.

Quand le résulat lui parut satisfaisant, elle se rallongea sur le lit, et attendit, tout simplement.

Mangemort

- Tu veux que je t'aide, Alice ?

Violette avait fort heureusement compris son message muet. Elle même avait pu se débrouiller pour s'habiller - une robe verte très simple, mais qui lui donnait un joli teint. La préfète lui sourit.

- Oui, s'il te plait. Cette robe devrait être livrée avec un mode d'emploi pour filles seules...

... Sauf que celles qui pouvaient se permettre de la payer, pouvaient également payer des femmes de chambre pour les aider à l'enfiler. En fait, le dos était constitué à la manière d'un corset victorien, et il était impossible d'y jeter un sort sans risquer d'emmêler tous les rubans - un risque à ne pas prendre en pareille occasion. Peu pudique, Alice troqua son uniforme contre la robe - de toute façon, la plupart des autres filles étaient totalement préoccupées par elles-même pour y prêter attention.

- ... Tu sais fermer ce genre de truc ? Tu tires à fond sur les rubans qui dépassent, au milieu, et tu les noues en double noeud !

Alice tourna le dos à Violette, s'accrochant fermement à l'un des poteaux de son lit à baldaquin, vidant ses poumons pour lui faciliter la tâche - bien que la maigreur qu'elle arborait depuis son hospitalisation rende cette phase de l'exercice inutile...

Invité

La robe d’Alice était magnifique, mais le dos était fait comme un corset victorien, avec de multiples lacets qu’il fallait nouer entre eux pour pouvoir la fermer.
- Oui, s'il te plait. Cette robe devrait être livrée avec un mode d'emploi pour filles seules... Tu sais fermer ce genre de truc ? Tu tires à fond sur les rubans qui dépassent, au milieu, et tu les noues en double noeud !
-Oui, ne t’inquiètes pas, ma crétine de sœur en avait eu une, comme ça…
Alice vida ses poumons, sans doute pour que la tache soit moins ardue, et Violette l’en remercia silencieusement. Elle savait bien entendu comment procéder, mais ce n’était pas un travail des plus faciles. Se demandant un instant pourquoi la préfète avait choisi une robe telle que celle-ci, elle se souvint que pour la plupart des Serpentard, le plus important était de prouver sa richesse, voire sa noblesse, en se montrant toujours vêtu avec de luxueux vêtements. Elle eut un ricanement en se disant qu’elle risquait de jurer avale les autres élèves de sa maison, mais n’y prêta aucune importance. Elle aimait sa robe, et était plutôt fière de se démarquer des autres Serpentard grâce à sa tenue.

Alors qu’elle nouait les derniers rubans du corset de la jeune femme, elle fut frappée par son extrême maigreur. Elle faillit lui demander si cela avait un rapport avec son hospitalisation, et avec ce qu’elle avait appelé « une convalescence difficile », mais se souvint que la préfète n’était guère encline à raconter sa vie aux autres et tint sa langue.
-C’est bon… Elle te va vraiment bien.
En effet, la robe faisait paraitre Alice plus grande que d’habitude, et lui faisait perdre son apparence maladive.
-Tu veux que je t’aide pour autre chose ou… ?
Violette n’avait plus qu’à se maquiller, et il restait tellement de temps avant le début du bal qu’elle n’avait aucun risque d’être prête en retard, tandis qu’Alice elle, n’était pas vraiment en avance.

Mangemort

- C'est bon... Elle te va vraiment bien.

Alice reprit sa respiration, et se tourna vers Violette en souriant, remettant ses cheveux en place.

- Merci. Ce couturier fait des merveilles.

- Tu veux que je t'aide pour autre chose, ou... ?

Ce n'était pas vraiment nécessaire... Les cheveux d'Alice étaient trop fins pour supporter la moindre coiffure, et elle ne comptait pas arborer un maquillage différent de d'habitude...

- Non, merci, tu es gentille... Et je ne voudrais pas te mettre en retard !

Un gros "boom" lui fit tourner la tête. La grosse Abercrombie s'était vautrée par terre, et se retrouvait dans une position tout à fait gracieuse. La préfète poussa un soupir inaudible dans le brouhaha constant, et regarda Violette d'un air consterné. La nouvelle génération de Serpy n'avait pas l'air prometteuse...

Se détournant de la rouquine, Alice se dirigea vers la commode qu'elle partageait avec Kayla, choisissant les bijoux les mieux adaptés à la situation, avant de passer à la phase rapide du maquillage. Elle ne pouvait rien faire pour dissimuler ses joues creuses, tant pis... Ce n'est pas comme si celui qu'elle comptait séduire n'en avait pas l'habitude.

Dernière étape : les chaussures... Celles-ci venaient également de Paris. A talons aiguilles, munies d'un sortilège marche-facile, elles se nouaient par des rubans semblables à ceux de sa robe.

Alice se leva, se dirigeant vers la psyché trônant à côté de son lit.

*De toute façon, il faudra bien que ça aille...*

Se détournant de son reflet, elle entreprit de traverser la pièce en sens inverse, véritable parcours d'obstacle, et se rendit directement dans la Grande Salle, n'ayant aucun cavalier à attendre.