Requiem for a prophecy
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Requiem for a prophecy

Forum RPG basé sur le dix-neuf ans plus tard de la saga Harry Potter
 
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 Elisabeth Mc Taylor

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MessageSujet: Elisabeth Mc Taylor   Elisabeth Mc Taylor EmptyJeu 24 Mai - 2:23

    Elisabeth Mc Taylor Tumblr_ly6a93uViS1rnjsslo2_500
    Elisabeth Mc Taylor
    14 ans ♠ Sang-pur ♠ 4ème année ♠ Orpheline ♠ Jodelle Ferland





    Je ne suis pas belle.
    Ce n'est pas une critique, un appitoiement ou un appel au secours.
    Je ne suis pas belle.
    Mais je ne suis pas laide non plus.
    Ce n'est pas plus pour me flatter, me valoriser ou me comparer.
    C'est un fait.


    ♠ Elisabeth ne ressemble pas à toutes les autres filles. Pas parce qu'elle est plus grande, plus petite, à cause de ses cheveux ou de ses yeux. Elisabeth ne ressemble pas aux autres filles parce qu'elle passe inaperçue. Ordinaire. C'est le mot le plus simple pour qualifier son physique. Elle n'a ni cette poitrine qui commence à grandir chez les certaines filles de son âge, ni ses formes qui se dessine à l'adolescence, et quand on dit "mince" pour la qualifier, il ne faut pas imaginé non plus un physique de sportive. Elisabeth réussit à vivre dans un mètre cinquante-quatre de haut, elle a bien fallut qu'elle s'y habitue, elle fait la même taille, à peu de chose près, depuis qu'elle est entrée à Poudlard. Ses cheveux de jais sont la seule chose qu'elle aime chez elle, ondulés et long, il la distingue de manière particulière des autres filles : en la rendant encore plus mince, plus fragile, et plus insignifiante encore. Mais elle aime ces cheveux. Que voulez-vous, c'est une fille, et comme la plupart, la longueur des cheveux fait la fierté... Ah non? C'est pas pareil pour toutes les filles? Ah bon... Bon... Ou en étais-je, moi? Ah oui... cheveux. Voyons... deux billes bleus au milieu du minoi, c'est la seconde chose, et la dernière, qu'elle apprécie chez elle. Difficile de faire autrement quand on se distingue des, ô combien banal, yeux marrons ou noisettes avec lesquelles se pavanent la moitié des élèves de cette école. Pardon? Les 3/4? Toutes mes excuses, j'ignorais que ça s'était étendu autant... Son nez droit, un peu rond se tient presque au centre de l'ovale de son visage qui se termine par une machoire fine et un menton presque fuyant. L'absence de fosettes sur ses joues rend son visage encore plus fade, ou plutôt commun. Le fait qu'elle soit maigrichonne n'est guère pratique pour avoir un style vestimentaire particulier. D'accord, il y a cet uniforme scolaire, qui lui va plus ou moins bien, mais autrement, elle porte les mêmes vétements depuis près de 3 ans : difficile de changer sa garde-robe quand on gagne un centimètre par an.

    ♠ Voilà ce que serait Elisabeth si elle n'était pas Elisabeth. Maintenant, habillons-la de son charmant caractère et nous obtenons... Bah pas grand-chose en fait. Ses yeux bleus peuvent transmettre une diversité de message qui va du glacial mépris à la soumission la plus totale en passant par l'indifférence, l'exaspération, l'étonnement et tout un tas d'émotions fascinantes... Ses cheveux, le plus souvent détachés, sont rèches, fourchus et juste démélés -le matin bien sûr... Non, non, n'allez pas li'maginez à 4h de l'après-midi, j'aimerais éviter de vous faire peur. Son chemisier un poil trop grand -bah c'est ça qu'on a le physique qui suit pas l'âge, un peu courant d'air devant...- a quelques boutons d'ouverts -ou de déchirés- mais rien qui ne la rende indécente -sauf si braguette ouverte malencontreuse, pantalon defectueux oblige. Aux pieds, elle ne porte rien de voyant, jamais rien de voyant d'ailleurs..., ni rose, jaune ou vert, pas de couleurs criarde ou de talons de dix centimètres, vous avez le choix entre botines sans talons -un miracle dans le domaine de la mode!- baskets, tennis ou... chaussons.







    J'aime pas les gens. C'est vicérale, entier, profond et enraciné.
    J'aime pas quand ça pleure, quand ça rit, quand ça se plaint, ou quand ça crie.
    J'aime pas non plus leurs regards, leurs manières, leurs pensées, leurs allures et leurs préjugés.
    J'aime pas les gens.
    Mais sinon, j'ai rien de spécial contre toi.

    ♠ Elisabeth est assez complexe à qualifier. D'ailleurs c'est certainement le qualificatif qui lui correspond le mieux : complexe. Attention, j'ai pas dit compliqué, juste complexe... quoi qu'elle est quand même difficile à comprendre la Mc Taylor... Bref, ne commencons-nous pas à nous embrouillé, le sujet reste déjà assez difficile à analyser comme ça... Voyons... Commençons par le commencement, c'est mieux : comment parait-elle au premier regard? En admettant, bien sûr, que vous l'avez remarqué. Oui, je sais, c'est hautement improbable, mais faites-moi ce plaisir... Voilà! Alors, vous vous trouverez donc en présence d'une jeune fille des moins causantes -et c'est le moins qu'on puisse dire- des moins réactives -c'est le cas de le dire- et des plus moins sympathique -ca existe, ça, comme mot?-. En gros, si vous lui dites "bonjour", "excuse-moi", "hep", ou peu importe la manière dont vous l'abordez, vous aurez l'étrange impression de parler à un mur. Soit parce qu'elle aura continué son chemin, soit parce qu'elle vous regarda avec cet air absent et cette totale absence de réaction qui la rend si... dérangeante.

    ♠ Oui, dérangeante! Voilà le mot qu'elle se choisirait pour se qualifier. Dérangeante quand on l'a dérange bien sûr autrement... enfin vous l'aurez compris, peu de gens la dérange. En admettant que vous ne fassiez pas demi-tour ou abandonner toute idée de faire connaissance face à un être aussi vivant et plein de joie qu'elle semble l'être, vous en conclurez amèrement que vous auriez mieux du le faire. C'est-à-dire que vous aurez affaire à la personne la moins agréable de toute votre vie. Attention, j'ai pas dis "désagréable" -quoi qu'elle peut l'être aisément- juste qu'elle ne serait certainement pas engageante. Froide et polie, quelque peu antipathique, voir blasée, elle tâchera de cacher le mépris que vous lui inspirez, le montrera si vous êtes insistant.

    ♠ Le mépris... un sentiment qui cache une fierté importante, un certain orgueil. Pour Elisabeth, vous valez quelque chose, si vous avez quelque chose d'intéressant à dire. Malheureusement, peu de gens entrent dans cette catégorie, la laissant seule dans son monde, ce dont elle ne se plaint guère. Si on lui cherche des noises, elle a une manière bien à elle de répliquer. Soit en répliquant justement, de manière particulièrement cinglante, soit en fuyant, le yeux baissés, soit en ignorant la dite-personne. Dans les deux derniers cas, surtout le dernier, il y a une très forte probabilité pour que sa vengeance soit douce et n'appartienne qu'à elle. La solitude dans laquelle elle baigne, est son espace vitale. Elle l'est très souvent, seule. Peu étonnant vu ses manières en société. Et c'est quelque chose qu'elle revendique. Quand on est seul, on est faible et elle, elle est seule, et elle se sent forte. Vous la verrez rarement s'énerver, à sa connaissance, ça n'est jamais arrivé. En même temps, comment se mettre en colère quand rien ne vous menace et que l'on n'a pas peur? Bien sûr, Elisabeth n'est pas sans peur, mais elle tient à le rester aux yeux des autres.

    ♠ Oui, car les "autres", c'est l'ennemi numéro 1. Elisabeth n'est pas, comme vous l'aurez deviné, quelqu'un de particulièrement sociable. Dans les "autres", il faut comprendre ce sentiment particulièrement présomptueux de la part d'une gamine de 14 ans, qu'est le mépris. Elle se distingue des autres. Tout en elle tend à se distinguer des autres. Dans cet ennemi hostile et idiot, elle y distingue plusieurs catégories particulièrement viculente et nuisible que sont les "gourdes", les "attardés" et les "naïfs", ensuite viennent ceux qui sont... "normaux", dans le sens où ils ne comprennent rien, pour elle, mais ne sont pas nuisibles et la "populace" qui contient tous les gens inclassable parce qu'il manque sacrément d'intéret, et enfin, partie mineur, les gens intéressants. Vous aurez également compris que, vu le peu d'estime qu'elle a pour les autres, les traiter d'ennemis, serait particulièrement insultant pour elle, ça insinuerait qu'ils lui sont égaux. Le mot "ennemi" vient juste du fait de leur nombre, trop pour qu'elle puisse faire face. Et c'est pour ça qu'il est heureux qu'elle ne me surveille pas ou je me ferais taper, pauvre auteur incompris que je suis... Snif... Mais continuons, je suis persuadé de ne pas être la seule à être traumatisée par mon personnage!

    ♠ Outre ces défauts particulièrement peu... sympathique disons, elle reste aussi assez égoïste, n'ayant nul envie de partager sa vie avec un quelconque imbécile -surtout une imbécile en fait- peu indulgente, catégorique, parfois imprudente, voire carrément prétentieuse, ce qui peut valoir de mauvais tour quand elle sous-estime trop les autres. Sa tendance à passer inaperçue, son habitude d'observer les autres, sa patience quand elle en prends le temps d'émettre un jugement qui tend à être objectif, lui évite généralement ce genre de petit tracas. Ne jamais sous-estimer l'adversaire... mais qui sait! On n'est jamais à l'abri d'un faux-pas, surtout avec les "gourdes", la partie la plus nuisible et qui, sans qu'elle puisse comprendre pourquoi, lui tape sur le système. Son égoïsme peut l'emmener sur le chemin de la lâcheté, même si elle est loin de le voir ainsi -la loyauté se paie bien trop fort pour bien trop peu!- une lâcheté qu'elle ne se gène pour reprocher aux autres!

    ♠ Cela dit, Elisabeth n'est pas non plus un monstre en puissance, une sorte d'hostile centaure ré-incarné dans un corps d'homme -ce qui aurait au moins le mérite d'expliquer son antipathie à l'égard d'autrui- elle possède fort heureusement quelques qualités, loué soit les dieux! En effet, on peut lui reconnaitre certaines qualités qui la rende plus... humaine disons. La Mc Taylor se targe d'être une personne des plus objectives, ce qu'on ne peut guère lui refuser. Non pas qu'elle soit réellement objective, un but qui semble impossible pour un être humain, mais sa distance vis-à-vis d'autrui, et son refus catégorique de préjugés -sauf en ce qui concerne les gourdes qui sont classés là de manière expéditive- la rende moins subjective que la moyenne. Son sens de l'observation, sa patience et sa curiosité, associé à une certaine passion pour les livres et une certaine intelligence font d'elle quelqu'un de perspicace qui parvint généralement à ses fins sans trop de problème, peu importe les moyens employés.

    ♠ Malgré son refus de se méler aux autres, elles ne cessent de les observer, de les comparer, d'essayer de les comprendre, comme une sorte de plante bizarre qu'on essayerait d'analyser pour connaitre ses particularités. Dis ainsi, cela peut paraitre assez rabaissant, mais dans son esprit, ça ne l'est pas. Elle adore réfléchir sur des questions étranges : pourquoi fait-on du bruit, pourquoi autant et si peu de couleur, s'il y a une fin à l'univers et l'ère de l'existence terrestre, s'il est réellement impossible de créer de la nourriture, etc... Des questions souvent complexes ou impossibles à répondre, mais adorant s'interroger sur les limites de l'être humain et des possibles de la magie, elle ne s'en lasse pas. C'est également le cas pour les questions de religion, de théologie magique, de psychologie ou encore philosophie. C'est justement là que ça bloque avec les autres. Il n'est jamais possible de discuter avec les autres. Elles les jugent trop susceptible, pas intelligent, ou trop impatient... Peu importe mais il y a toujours un truc. LE truc qui gâche tout, les rendant pitoyablement ordinaire à ses yeux.

    ♠ Etonnament, elle reste pourtant quelqu'un en qui on peut faire confiance, même si les autres ne savent jamais quand. Il y a des personnes qui, selon elle, peuvent valoir la peine, et qui peuvent donc lui faire confiance. Ou pourrait lui faire confiance en tout cas, s'il y avait échanges... dialogues... Elle-même à un certain problème avec ce concept de confiance qu'elle ne pratique jamais. A vrai dire, elle n'a confiance en personne, une méfiance menée à la limite de la paranoïa. Mais pour elle, on n'est jamais trop prudent! Du moment qu'elle sait qu'elle peut pousser certaines limites morales, c'est que d'autres peuvent le faire! Une personne suffit à rendre cette possibilité universelle! Une méfiance qui peut encore cacher des choses, mais je ne vais pas tout vous dire, ce serait pas drôle!


    ♠ Hum... Voyons... ah non, j'allais oublier quelque petites choses...

    ♠ Elisabeth a quelques... passions, disons, dans la vie, qui se résume en quelques mots : échec version sorcier & lecture. Le quidditch, bien sûr, histoire de reste normal. Elle a déjà jouer quelques parties d'échecs avec quelques élèves, en s'incrustant. Elle est loin d'être mauvaise, même si elle ne peut guère rivaliser avec les fous d'échec de dernière années. Et ses lectures l'emmenènt sur des terrains aussi divers que l'histoire, les autobiographies, les créatures magiques, et même la divination -même si elle est loin d'accrocher. Sa matière préférée reste de loin les potions auxquelles elle semble avoir une sorte de disposition naturelle : ça l'amuse! Si vous voulez voir Elisabeth sourire -sincèrement, j'entends- allez en potions! Autrement, ces deux autres "volontés-passions" dans la vie, ce sont : la vérité et la perfection. Une vérité qu'elle n'atteindra jamais mais qu'elle se veut d'approcher au plus près, et une perfection de l'être humain qu'elle n'atteindra jamais non plus car si elle se juge sanginairement et intelligemment supérieure aux autres, le physique ne suit pas!

    ♠ D'ailleurs en parlant de sourire... il me vient une chose... N'allez surtout pas croire qu'Elisabeth est aussi aimable qu'un zombie -même si c'est souvent le cas- car la jeune fille adore l'ironie! Le sarcasme, le cynisme, l'humour, c'est son truc. Réellemment! Oui, parfois, elle parle aux autres, et peux tomber sur quelqu'un de particulièrement maniable avec lequel elle s'amuse. Généralement, ce sont les susceptibles, elle trouve amusante leur manière de partir au quart de tour, quand elle ne trouve pas ça pitoyable. Elles pourraient le faire avec les idiots, mais ca l'amuse moins car elle est obligé de leur expliquer qu'elle se moque d'eux pour qu'ils comprennent. Quant aux "poufs", c'est un chouia au-dessus de ces forces, limite plus épuisants qu'avec un imbécile, surtout qu'elle n'aime guère perdre son temps. Cette "arme" la rend relativement imprévisible, et elle aime ça. Elle aime ne pas réagir comme les autres s'y attendent, quitte à éclater de rire parce qu'elle a été éclaboussé de peinture volontairement. Une attitude qui la fait passer un peu pour une folle à lié, mais qui l'arrange bien : ça fait fuir les gens "biens & sains d'esprits". Et puis... la liberté... ça a un prix...

    ♠ Bref, vous l'aurez compris, Elisabeth Mc Taylor est un petit bout de femme des plus charmants!






    Il y a un temps pour tout... Un pour les larmes, Un pour les rires.
    Ressentir l'un ou l'autre ne change rien, la douleur est toujours la même.
    L'importance? Nulle. Mais pour les autres, ça compte.

    ♠ Où, quand, comment, pourquoi, de qui... Elisabeth ignore tout! Non pas qu'elle est un problème de mémoire, ce serait fichtrement handicapant pour une fille qui se targe de vouloir atteindre la perfection!, mais elle ignore simplement tout de sa naissance! La jeune Mc Taylor a grandit dans un orphelinat magique de Maidstone où ses parents l'ont laissés enfant. Si la jeune fille a des souvenirs de son enfance avec ses parents, elle n'en a jamais parlé. En réalité, la jeune Elisabeth a vécu deux ans avec ses parents avant de frapper à la porte de l'orphelinat magique Oswald Beamish, demandant si elle pouvait dormir ici le temps que ses parents viennent la chercher. Bien entendu, elle y passa la nuit mais si Elisabeth donna bien volontiers son prénom, son nom de famille lui resta totalement inconnu si bien que jamais, malgré les maigres recherches poursuivit par l'orphelinat, aucun parent ne vinrent réclaméerla jeune Elisabeth. Si elle sait aujourd'hui son âge ou son sang, c'est que c'est ce qu'elle a répété enfant aux autorités de l'orphelinat le soir-même, même si elle prétendit ne pas s'en souvenir le lendemain. Elisabeth grandit ainsi, sans autre attache que cette date de naissance, ce prénom et cette sorte de volonté de s'accrocher à un sang-pur. Encore aujourd'hui, elle ignore ce que ça signifie. A dire vrai, elle s'est tellement tourné les vagues souvenirs de ce fameux soir, de ceux de ses parents ou des jours qui ont suivit dans sa tête, qu'elle ne s'est même plus ce qu'elle a pu inventé de ce qu'elle a réellement vécut.

    ♠ Elisabeth écoppa d'un certain nombre de surnoms à l'orphelinat, de la part des surveillantes, toutes des filles jusqu'à ses 5 ans, des "Beth" par ci, "Lili" par là, des "Elisa" et des "Eli" , des "Lisa" et même des "Lisasette". Tout les uns autant que les autres, elles les détesta. Autant, Elisabeth, malgré le ton un peu viellot, sonnait bien, autant en supprimé une partie revenait à lui couper un bras pour lui mettre une nageoire de pingouin à la place : ça fait tâche! Si enfant, elle les laissa faire, elle appris bientôt de son erreur quand elle commença à les corriger à tel point qu'elle le fait par automatisme. La jeune fille n'eut aucun mal à se lier avec les autres, étonnament, mais sa manie d'annoncer qu'elle avait le sang-pur, sorte de talisman qu'elle prononçait de temps à autres jusqu'au moment d'aller se coucher, agacait. Oh non, ne vous méprenez pas, le problème ne venait guère de ces camarades qui répliquait sans se faire priez qu'eux, ils avaient un nom. Non, le problème venait des surveillantes qui ne cessait de reprendre la fillette : ce n'était pas le plus important, il ne fallait pas qu'elle se vante, "vous êtes tous égaux", et autres paroles qui retiraient le sourire et l'entrain minime dont faisait preuve la fillette. Si les surveillantes et les éducateurs n'arrivaient pas à lui faire comprendre que ça n'était pas si important, que c'était prétentieux et peut-être même faux, que ça n'avait aucune incidence sur son apprentissage et ses capacités, Elisabeth ne comprenait pas pourquoi tous les adultes s'acharnait à réduire et rabaisser ce qui lui restait de ses parents. La jeune fille avait très vite remarqué que les sangs-purs n'étaient pas légions à l'orphelinat et elle en tirait une certaine source de fierté maligne.

    ♠ Avant ces 6 ans, elle avait noué une certaine amitié avec un certain Shane Mc Taylor, plus forte qu'avec les autres en tout cas. Ici, tous n'avaient pas de parents, mais Shane était le seul à la laisser revendiquer cette fierté, le seul à ne pas la rabaisser, la laisser parler, s'exprimer. Ensemble, ils s'amusèrent à faire les 400 coups à l'orphelinat. Dès que quelque chose n'était pas autorisé, il fallait qu'ils la tentent! Après tout, ils ne faisaient rien de "mal"! Et puis, ils étaient si dur, les responsables, ils ne pouvaient jamais rien faire, soit-disant pour leur sécurité ou, la phrase qui tue, parce que "ça se faisait pas"! C'est ainsi qu'ils apprirent à Esteban que les rats étaient cannibales en mettant quelques spécimens dans ses draps, qu'ils découvrirent qu'un chat pouvait faire des bonds de plus de 50 cm de haut en lui tirant la queue en étant enfermé dans une armoire à la lampe torche avant de le laisser sortir, qu'ils comprirent que ce n'étaient pas pour rien qu'on les empéchait de glisser sur les rampes d'escaliers, qu'ils s'amusèrent à piquer le fromage des tapettes à souris pour le manger et éviter que ces pauvres bêtes meurent bêtement alors qu'ils en avaient encore tant besoin pour effrayer la secretaire à l'entrer, ou qu'ils se rendirent compte qu'ils adoraient le sang -se surnommant eux-mêmes les "vampires de Beamish"- en se coupant la peau avec des bouts de verre. Bien entendu, toutes leurs dérives ne restent pas impunis, mais Elisabeth se renderait compte de l'utilité de tels méfaits quelques années plus tard...

    ♠ L'année des 7 ans était sans doute la plus attendus de tous les anniversaires à l'orphelinat. A 7 ans, tu entrais dans la cour des grands, et quand les dons se manifestaient, tu devenais une star. Mais malheur à celui qui passait la bar des 8 ans sans avoir eu ses pouvoirs! Les plus admirés étaient sans aucun doute les enfant "précoces", qui avaient eu leurs dons avant 7 ans -rarement plus de deux à trois mois avant mais peu importait. Elisabeth avait beau s'être fait un ami, elle s'était également faite pas mal d'ennemis, notamment chez les adultes qui n'avaient jamais vu d'enfant aussi turbulent que ces deux-là! Et les efforts pour qu'Elisabeth cesse de clamer ses origines à tout bout de champs avaient sans le moindre doute échoués. Aussi, ce fut fièrement que la jeune file rejoingnit la cour des grands un peu avant son meilleur ami. Contrairement à Shane, elle n'avait aucune crainte quant à ses pouvoirs pour qu'ils se manifestent avant son prochain anniversaire : son sang était pur! Elle était de sang-pur! Ses mots résonnaient en elle comme un talisman. Elle était de sang-pur! Déjà supérieure aux autres, il n'y avait nul doute qu'elle aurait les siens avant des 8 ans! Par chance pour elle, son orgueil de l'époque en tout cas, ce fut le cas. Deux semaines après l'anniversaire de Shane, elle faisait son lit toute seule sans même le toucher!

    ♠ Les choses se passèrent plus difficilement pour Shane. Autant ses pouvoirs s'étaient manifesté moins de deux mois après son anniversaire, autant Shane mit plus de six mois avant de les voir arriver. Et malheureusement pas au meilleur moment. Un bête accident. Vraiment bête. C'est vrai, allez imaginer, vous, qu'en se rendant à Pré-au-lard, par des moyens moldus, vous mourrez! Et attention, pas d'agressions, ni d'armes moldus, ou de sortilèges, rien! Réellement rien. Juste un Shane volant qui percuta une voiture. Elisabeth se souvient de tout. Comment ils ont traversé la route, le moment où elle s'est rendu compte que sa pierre fétiche était tombé et qu'elle s'est retourné pour savoir où, quand elle a réalisé que Shane l'avait vu en lui montrant du doigt la pierre polis noire aux reflets bleus et aux contours imparfaits, de sa surprise et de celle de Shane quand elle a vu le bras de son ami partir vers la pierre et Shane partir avec, de l'adrénaline qui monte et de cette terreur qui vous prends à la gorge quand elle a vu la voiture rouge au même moment arriver, du cri qui est monté dans sa gorge, du regard fou et perdu de Shane qui voyait la voiture tout autant que'elle, du bruit de l'impact, de son incapacité à bouger, à aller vers son ami. Elle n'avait pas été foutu capable de se bouger alors qu'il mourrait, là, devant ces yeux! A dire vrai, il parait qu'il est mort sous l'impact, mais cela n'enlève rien à la culpabilité qu'elle ressentit alors.

    ♠ Son anniversaire des 7 ans devint à ses yeux une année maudite. Avec la mort de Shane, elle perdait son seul soutien, et n'arrivait pas à se faire à l'idée de ne plus le voir ni l'entendre. Quant on lui demanda son nom, à l'arrivée des forces magiques, ce fut celui d'Elisabeth Mc Taylor qui sortit. Shane avait été son frère, plus proche que n'importe qui. Et il resta le seul. Ce nom ne sortit pas tout seul, déjà entre eux, ils s'appelaient les Mc Taylor, ils étaient de la même famille, ainsi Shane aussi avait le sang pur. Pour eux, c'était parfait, idéal, leur petit secret qui devint alors une réalité. Alors qu'elle avait enfin une identité, Elisabeth était encore plus perdue que possible et le recours à une psychologue magique n'y changea rien. Renfermée, elle ne souriait plus, ne cavalait plus, n'embétait plus que pour se venger -de manière encore pire qu'avant- ne tentait plus de se lier aux autres, de se dire "supérieure". Elle se fichait des autres. L'important, c'était elle. Et Shane qu'elle venait de perdre. Ils avaient été deux, ils resteraient deux. Elisabeth sentait Shane vivre en elle. Il avait vécu pour elle, et il continuerait à le faire en elle. C'est lui qui continua à la tenter : voler le bacon de Maria, faire disparaitre le poupée d'Eléonor, semer la zizanie entre Mark et Steven au sujet de leurs jouets et y méler l'histoire des vols... entre autres. Etonnament calme, elle regardait sans ciller les autres se déchirer autour d'elle. A cause d'elle. Etais-ce donc si facile de vivre? Un jouet, de la nourriture, une amie, tout étaient prétexte à se disputer, à vivre pour ces disputes. Elisabeth en restait fasciné au point de se demander si elle aussi, avait été un jour aussi stupide.

    ♠ De 7 à 10 ans, on ne peut pas dire qu'elle se soit arrangé. Six psychologues tentèrent de la faire parler, tous jetèrent l'éponge. Il le fallait, c''était pour son bien, ça ne sortirait pas du bureau et elle pouvait leur faire confiance! Les mains dans le p oches, son poing serré autour de la pierre, Elisabeth les écoutait, asquiesçait mais ne disait mot. Elle avait déjà essayé de leur parler aux adultes, ils n'avaient jamais compris sa fierté, son sang, alors comment pourraient-ils comprendre la perte que Shane signifiait à ses yeux? Elles ne leur laisserait pas le loisir de piétiner son souvenir comme ils avaient tenter de le faire avec les souvenirs de ses parents. Ils voulaient qu'elle ressemble à tous les autres? Et bien, ils en seraient pour leur frais! Tous passèrent par des comptes-rendus tels que "elle est encore perturbé, il faut lui laisser du temps" à "Elisabeth Mc Taylor est une jeune fille traumatisée par l'accident et qui restera extrémement sensible et fragile" en passant par " Un suivis spécialisé par un psychologue privé est conseillé au cas où elle montrerait des signes de violences pour extérioriser son traumatisme". A tous, elle leur opposa un silence farouche, mais tous, elle les écouta. Elle vit leur profonde volonté de l'aider ou des regards vides prononçant des phrases creuses suivant les cas. Elle fut de nombreuses fois tentés d'ouvrir la bouche et de leur répondre... quoi? Elle n'en savait rien. Mais si tous parlèrent, aucun ne semblait réellement vouloir l'entendre parler, ils souhaitaient juste qu'elle redevienne normal.

    ♠ Elisabeth n'était pas une idiote, et elle n'était pas suicidaire. Ele continuait à aimer des dérives que son Shane l'incitait à faire, certaines même lui arrachait des sourires. Elle avait besoin de vivre. Elle était toujours supérieure aux autres, elle avait son pouvoir, et sa pierre. Il était hors de question de renier Shane, il continuerait à grandir avec elle, en elle, mais il n'était pas question de le laisser seul à s'amuser! Surtout qu'il en avait marre de ces psychologues, et elle aussi. Peu à peu, elle reprit du poil de la bête, recommença à donner le change... Si les surveillants de l'établissement en furent ravis et virent là le résultat d'un progrès certain, aucun ne sembla noter la différence, subtile certes mais essentielle, de son comportement. Si Elisabeth reprit ces blagues enfantines, quoi qu'un peu plus "grave" que de mettre des rats dans un lit, elle en fit certaine qui aurait mérité des interrogations de la part des surveillants. Ainsi, ce furent des rats morts que l'on trouva soigneusement déposé sur les toasts en réserve, mais on accusa les trois chats résidents à l'orphelinat. Ce fut Jonathan qui fut punis pour avoir mit le feu à l'armoire de Jessica dont tous savaient qu'elle lui avait "emprunter" son ballon alors qu'Elisabeth s'était violemment disputés avec elle deux heures avant. Il y eu cette histoire, également, de chambre en pagaille -dans le genre peu ragoutant- d'Eléonor et Astrid, de Mélanie et Scarlett ainsi que Joy et Tina où les 6 filles furent punis : tous savaient que les 6 filles passaient leur temps à se disputer. Mais seule Elisabeth était capable de faire ça, si les 6 filles passaient leur temps à se chamailler, c'était justement pou ça qu'elle s'en était prit à elles, la Mc Taylor en avait assez de les entendre murmurer, glousser, colporter des messes-basses, se disputer voir même se bagarrer.

    ♠ N'allez pas croire qu'Elisabeth passait son temps à pourrir la vie des autres, il arrivait que son Shane se calme un peu après qu'elle l'est divertit de quelques bétises, mais n'allez pas croire non plus qu'elle ne se limita qu'à ses quelques broutilles. Pardon? Si ça se sont des broutilles, qu'est-ce qu'elle a pu faire d'autre? Hum... je sais pas... vous êtes sûr que c'est du jus d'orange que vous buvez, par exemple? Non, je dirais pas ce que c'est! Et oui, c'est encore pire que ce que vous imaginez! Oh oui, bien pire! Bref, passons sur les délices du petit déjeuner et interrons-nous à sa dixième année... Sincèrement, rien d'intéressant. Je veux dire, d'autres "blagues", plus sadique qu'amusé les sourire que ça lui a tiré, son Shane avait peut-être versé dans le cynisme? Ca peut, évidemment, être extrémement intéressant de retrouver de la gelée dans son lit, amusant de voir un gamin se ramasser parce qu'il a glissé sur une plaque de verglas en se levant de son lit, limite jouissif de voir Matthew sautiller sur place alors qu'une dizaine de bougies sont en train de fondre sur lui de bon matins. Bien entendu, je parle pour elle, moi je suis tout-à-fait innocente et non-responsable de ses agissements!

    ♠ La lettre d'entrée à Poudlard était, comme tous les ans, à l'orphelinat, un évènement! Bien entendu, tous les enfants révaient de passer l'épreuve des 8 ans passés avec pouvoir mais rien ne retirait le plaisir et l'excitation de lire la fameuse lettre de rentrée écrite à son nom même si on l'a déjà lu deux à trois fois par dessus les épaules des copains les années passés. Pour Elisabeth, c'était autrement différent. C'était la lettre qui les emmenerait tous les deux à Poudlard. Oui, elle continuerait à vivre et à grandir pour deux et il continuerait à faire de même également à travers elle. Le monde s'ouvrait devant elle mais pourtant... Rien. Ce n'était qu'une lettre. Des mots griffonés sur un papier sans le moindre état d'âme. Peu importait qu'ils lui soit adressés si sa voisine avait les mêmes. Le nom seul changeait. Elisabeth avait une certitude : les gens qui l'attendait là-bas, ne se préoccupaient pas plus d'elle que les adultes d'ici, il y avait peu de chance pour qu'ils soient plus compréhensifs et encore moins indulgents. Les mailles se refermaient, l'enfermaient dans un monde où il y aurait des règles à suivre, des adultes à respecter, et même des gens à respecter, certains qui ne vaudrait même pas son orteil... Ca l'écoeurait. Mais peu importait. Ils étaient deux, ils étaient un et ils continueraient. Pas le choix.





    Il y a un truc que t'as et pas moi.
    Et tu sais quoi? C'est l'unique chose que je ne te prendrais ou ne t'échangerais pour rien au monde!
    Non, ni ta bétise, ni ton "bon sens" et encore moins ta médiocrité...
    J'ai déjà une "famille", et si la mienne était pareille, alors je suis heureuse de l'avoir "perdue".

    ♠ Elisabeth Mc Taylor ne sait rien de sa famille. Sa famille d'origine, j'entends. Et a dire vrai, elle ne lui manque pas tant que ça. Ca fait encore des gens en plus sur qui compatir et que l'on doit aimer. Sincèrement, un truc qui mèle obligation et partage, donc moins de liberté, ça ne la tente pas. Elisabeth Mc Taylor restera Elisabeth Mc Taylor.

    ♠ Cependant, je vous sens quelque peu perplexe quant à son origine... Et bien oui, quels sortes de parents laisseraient leur enfant à la porte d'un orphelinat? Etaient-ils pressés? Voulaient-ils s'en débarasser? Etais-ce pour la protéger? Parce qu'ils n'avaient pas les moyens, ou qu'ils étaient poursuivis, que ce soit par la justice ou de gros vilains pas beau? Ooooh, ce serait tellement beau de vous planter là... Mais je suis charitable -profitez-en, ce sera un autre régime avec Elisa...beth.
    Elisabeth est en réalité la fille de Lisa & Marcus. Non, non, vous saurez pas leur nom, j'ai dit qu'elle resterait Mc Taylor! En revanche, son sang est réellement pur... Non, ils ne sont pas mariés et c'est... enfin, si, ils sont mariés... Mais pas ensemble.... Et c'est donc justement là le problème. Si Lisa a réussit pendant deux ans à faire passer Elisabeth pour leur fille, à elle et son époux, ce jaloux compagnon s'est rapidement rendus compte du problème : comment Elisabeth pouvait être brune alors qu'ils étaient aussi blond? Il suspecta, non sans raison, sa femme de l'avoir trompé, d'avoir un amant. Même s'il ignorait de qui il s'agissait, il commença à hair cette fille et sa femme. La jeune mère finit par abandonner sa fille sur le trottoir, elle lui causait trop de problème, vraiment, et fit passer sa disparition pour une mort accidentée, bien arrangeante. Si l'on regarde le futur d'Elisabeth, on remarquera que la solution fut efficace : le mari trompé ne la trouva jamais, la mère ne tenta pas de la revoir et l'amant n'essaya jamais de la chercher!






    Je suis la personne la plus optimiste de la planête!
    Si j'entends quelqu'un se plaindre que ça ne peut pas aller plus mal, je vais le reconforter :
    "Si, si..."
    Pardon? C'était pas drôle? Alors remplacez par "ironique".


    Elisabeth détesta presqu'autant cette première journée que la fois où ils avaient été achetés des fournitures. Cette journée était une des plus joyeuses à l'internat. Pendant qu'elle et ses quelques camarades préparaient leurs achats pour Poudlard, eux partaient en sortie : pique-nique, escalade, piscine ou cinéma, c'était une découverte du monde moldus fait tous les ans. Heureusement, cette année-là, seules Marianne et Helen, deux des vingt-et-un surveillants de l'orphelinat les accompagnait. Ca n'avait rien d'étonnant au vu du nombre réduits qu'ils étaient à aller à Poudlard cette année-là. Elisabeth jaugea du regard ses camarades qui attendaient avec impatience que Marianne les autorise à traverser le portail. Après de féroces affrontements occulaire qui se soldèrent par quelques coup de coude, c'était Ashley qui s'était imposé comme la première à passer. Le regard fixé sur la barrière, Elisabeth la sentait tendu comme un champion de course de balais qui attends le départ de la course. Plus à côté d'elle que derrière se tenait sa rivale : Eléonor qui ne semblait pas vouloir laisser son "amie" franchir la barrière la première. L'oeil blasé, Jonathan regardait les deux filles. Elisabeth s'était rapidement rendu compte que seuls les garçons se rendait compte de la puérilité dont pouvait faire preuve la gente féminine et, pour ça, elle se sentait plus proche d'eux que des "filles" qui, dans sa bouche, sonnait comme une véritable insulte. Appuyés contre le "poteau-mur", Matthew & Tim chuchotaient leurs habituelles manigances. Malgré leur passe-temps qui leur attirait un brin de sympathie d'Elisabeth, les deux garçons avaient refusé que la jeune fille se mèlent à leurs jeux. Un refus payé au prix fort : draps déchirés chez l'un, vêtements de l'autre tartinés de confiture et, accessoirement un couteau cachés sous le matelas de l'un et pot de confiture chez l'autre. Ils avaient mis un certain temps avant de comprendre que leur "ami" n'était pas le coupable mais malgré leurs efforts, elle suivait leurs manigances et leur vengeance eut un goût de victoire pour la jeune fille. C'était réellement bien maigre de leur part d'aller mettre ses draps dans les douches. Sentant le regard de la jeune sang-pur sur eux, les deux garçons se redressèrent et après un instant fuyant, ils la défièrent du regard, lui arrachant un sourire méprisant. Sans plus de cérémonie, ses yeux vides d'expression se posèrent sur Jennifer et Lawra, les deux blondinettes du voyages. Le mépris qu'éprouvait Elisabeth pour ces deux filles dépassait de loin celui éprouvés pour les deux bagarreuses sur la ligne de départ. Dans le style superficielle, gloussements, rougueures face au sexe fort, chuchotements féminins typique et accessoirement commères, Elisabeth doutait qu'on puisse faire mieux. Ou pire.

    Un sifflement de Marianne sortit la jeune fille de son inspection avant d'arriver au meilleur. Elle tourna la tête à temps pour voir l'air renfrogné et le regard assassin qu'Eléonor adressait à la jeune Helen qui venait de la repousser derrière son "amie" d'un "de toute façon vous allez tous passer". A son humble avis, Helen n'avait choisit les bons mots mais ce fut Eléonor qui attira sa désapprobation. Face à une telle puérilité, les adultes étaient incapable de comprendre l'honneur et l'orgueil qui étaient en jeu dans ce délire typiquement féminin, même face à une Ashley qui se rengorgeait. D'un regard inquisiteur Helen somma les autres enfants de se mettre à la file indienne. Elisabeth sortit de sa torpeur que lorsqu'elle croisa le regard de la surveillante. Contrairement aux autres, Helen avaient le droit au bénéfices du doute, étant là que depuis trois mois. A vrai dire, elle n'aurait pas été adulte, Elisabeth l'aurait bien aimé. Entre toutes, c'est celle qui faisait preuve du plus d'équité et d'objectivité. Dans son regard, Elisabeth lisait un véritable amour des enfants, particulièrement Joy et Jonathan, pour des raisons que la jeune fille ignorait. En un mot, elle la respectait. Et c'est ce qui la poussa à obéir sans protester, allant se mettre derrière Vanessa, Gabrielle et Lara, suivit de Fabien et Tony qui trainaient les pieds. S'ils existaient des gens qui détestaient encore plus -même si elle ne les détestait pas vraiment- les commères de chef, c'étaient bien ce groupe des trois filles. Malheureusement, elles ne valaient pas mieux, chaque jour, il y en avait deux qui faisaient la tête à la troisième et jamais les mêmes, elles ne se faisaient guère confiance et les diviser étaient un jeu d'enfant.

    "Tu as vu sa tête?"

    Oui, Elisabeth avait vu la tête qu'avait fait Eléonor. Sauf que ce n'était pas à elle que s'adressait Vanessa. Sentant le regard d'Elisabeth sur elle, la brunette lui jeta un regard géné avant de d'abaisser sagement la voix et contnuer de chuchoter avec ses amis. Elisabeth la regarda faire sans ciller. Elles, elles ne parlaient pas mode ou garçons, elles étaient bien trop occupés à se lancer des paris ou à critiquer tout le monde.

    Deuxième sifflement, et la Mc Taylor leva les yeux à temps pour voir Ashley disparaitre dans le mur serré de près par son "amie". Tout de suite après, Jonathan s'y engouffra. La main levée, Marianne les stoppa. Puis d'un mouvement de doigts, les invita à passer. les commères coururent à la file indienne suivit par Matthew alors que Tim était arrété par Helen.

    "Alors, Serpentard ou Serdaigle?"

    La voix de Fabien retentit derrière son dos. Voilà qu'ils s'inquiétaient de la maison où ils pouvaient tomber! C'était bien le moment, tiens!

    "Allez, Serpentard, elle est trop bizarre...
    -Pari tenu!"

    Avec une attention accrut, Elisabeth s'intéressa à leurs chuchotis. Mais rien d'autre ne se fit entendre. Alors qu'Helen autorisait Tim, Vanessa et Lara à passer, la jeune fille décida d'en avoir le coeur net et se retourna vers les deux garçons qui la regardait. C'était donc bien d'elle qu'ils parlaient. Elisabeth avait entendu parler des maisons de Poudlard. Tant qu'elle ne se retrouvait pas avec des blaireaux, dans le sens figuré du terme, pas qu'elle n'aimait pas les poufsouffles, toutes les maisons lui convenaient. De préférence, une qui lui épargnerait les filles de l'orphelinat, si ça existait... Les deux garçons échangèrent un regard et sous l'oeil insistant, bien que totalement dépourvue de la moindre accusation, Tony lâcha :

    "Quoi?
    -Si je tombe à Poufsouffle ou Gryffondor, j'empoche les gains, okay?"

    Elisabeth connaissait relativement les deux garçons. Elle avait déjà filé un coup de main à Tony le jour où il avait semé un de ses tee-shirt, qui se révéla avoir été volé par Bérengère. Dois-je réellement vous dire qui était le vrai coupable dans cette histoire? Une manière de s'attirer leur confiance. Un coup de pouce que le jeune homme lui avait rendu quelques temps plus tard en l'infiltrant dans le dortoir des garçons où elle s'était amusé à lasser toutes les chaussures des garçons entre elles, un noeud plus cool pour les deux garçons, histoire qu'ils ne soient pas accusés, et les avaient échangés, déplacés avec celles des filles. Ainsi, Jonathan avait eu bonheur de mettre les pieds dans deux lapins roses au petitsmatin à la place des deux chaussons constellés de cognards. Son cri, elle s'en souviendrait longtemps. Certes, elle ne leur faisait pas pour autant confiance aux deux lascards, mais ils avaient un minimun de sens de l'honneur et elle connaissait leur amour des paris. Discretement, elles sortit une mornille volé à Bérénice, une des surveillantes, qu'elle leur montra :

    "Okay?"

    Après un regard échangé, les deux garçons acceptèrent avec un sourire que leur rendit la jeune fille. Un sourire vide qui ne touchait plus ses yeux. Mais qu'importe, ils n'y voyaient que du feu!

    "Elisabeth!"

    Une autre chose qui ne lui attirait pas son antipathie, c'était le pli qu'Helen avait prit à dire son nom en entier, se rendant rapidement compte du peu d'amour qu'elle portait à ses surnoms. La jeune fille se retourna et sous le regard insistant de la surveillante, poussa son chariot avec force et traversa le mur sans ralentir, quoi qu'en sentant son coeur faire un bond en se voyant si près du mur. Une seconde plus tard, elle avait traversé, suivit des deux garçons. Comme eux, les autres regardaient autour d'eux, impressionnés. Ils virent plus loin plusieurs groupes d'élèves, dont les deuxièmes années mené par Archibald et Perceval, deux autres surveillants.

    "Allez, on avance, jeunes gens!"

    Suivant les autres, Elisabeth sentit son coeur battre plus fort. Shane se réjouissait d'être là, et elle était contente de le rendre heureux...



    ***


    En regardant ces camarades sur leurs barques, Elisabeth espérait ne pas avoir l'air aussi minable. Leurs mines ébahis qu'ils ne cherchaient pas à cacher lui faisait pitié. Relevant les yeux de ce triste spectacle, la jeune fille se perdit dans la contemplation du château, histoire d'oublier ces mésaventures dans le train. On ne pouvait guère parler de mésaventure à proprement parler mais les rencontres effectués, contre son gré faut-il préciser pour sa défense, lui laissait un goût amer. Elle espérait que tous les élèves de Poudlard n'étaient pas aussi décevant et enfantin.

    La Mc Taylor avait eu le bonheur de voir des quatrièmes années faire irruption dans son compartiment où elle lisait en solitaire son manuel de sortilèges. Se moquant gentillement de son caractère studieux, les cinq gryffondors lui avait proposé des bonbons et tenté de faire la conversation, dans elle-ne-savait-quel-but, avant qu'elle leur déclare qu'ils la génait car elle voulait lire, qu'elle avait l'argent pour les friandises et qu'aucune fraindise au monde ne vaudrait qu'elle les supporte une seconde plus. Son insolence, elle l'aurait payé très cher si des serpentards n'avaient pas fait irruption. Voyant là des adversaires dignes d'eux, ils laissèrent la première année non sans l'avoir gratifié de quelques regards équivoques. Sa seconde rencontre avait eu lieu avec deux autres gryffondors de deuxième année. Après leur avoir gentilement dit qu'ils lui était antipathique, que si, ça la dérangeait qu'ils s'installent et ils lui firent comprendre ce qu'ils pensaient de sa présemption. La sorcière avait été sauvé par Tim & Fabien qui venaient et s'inscrustèrent dans le compartiment, laissant interdit les deux rouge & or qui s'en allèrent sans plus de courbettes. Une vague discussion plus tard, lui apprenant que les deux gamins espéraient atterrir à Gryffondor, qu'ils adoraient le quidditch et espéraient entrer dans l'équipe rapidement, lui donnant l'occasion de parier sur la maison qu'intégreraient leurs autres camarades, ce qu'elle fit sur Jessica, Jonathan et Eléonor -respectivement à Gryffondor, Serdaigle et Serpentard- faute d'argent pour pouvoir sur la possible entrer d'Ashley chez les verts & argent et des deux commères chez les blaireaux, elle apprit enfin pourquoi ils s'étaient inscrustés : les friandises. La jeune Mc Taylor partagea donc de bon coeur ses friandises avec les deux garçons qui s'éclipsèrent dès qu'elle leur fit comprendre qu'ils pouvaient emportés les friandises qu'ils voulaient et vaquer à leurs occupations. De nouveau seule, la première année ne savoura pas son livre très longtemps. Vinrent l'interrompre, deux serpentardes ricanantes chassés par deux préfets de Poufsouffle qui se révélèrent tout aussi collants, auxquelles elle expliqua patiemment qu'elle voulait être la meilleure et qu'elle souhaitait finir son livre. Une déclaration qui ne les firent pas monter sur leurs grands chevaux, heureusement pour elle, mais qu'ils ne prirent pas forcément bien pour autant. Deux garçons de premières vinrent ensuite, décidés à rencontrer tout Poudlard en une après-midi et qui se montrèrent particulièrement lourd et avec lesquelles elle se montra particulièrement mordante au plus grand amusemment de son Shane.

    A ce souvenir, la jeune fille jeta un coup d'oeil aux deux plaisantins bavards qui ne cessaient de parler à tel point qu'elle se demandait s'ils prenaient la peine de s'écouter parler l'un l'autre. Derrière elle, les filles qui avaient embarqués sur sa barque lui tapotèrent sur les autres. Se tournant vers elle, Elisabeth les interrogea du regard.

    "Tu t'appeles comment?" demanda celle qui avait l'allure d'un lutin.

    Le manque de tact et l'absence totale de gène des autres à se méler de la vie d'autrui l'étonnerait toujours! C'est donc sans la moindre honte qu'elle mentit effrontement :

    "Sally."

    D'un mouvement sans équivoque, elle leur tourna le dos, car, oui, elle se fichait de savoir de qui il s'agissait. Elisabeth regarda le château , détaillant du regard ce qu'elle voyait, s'attardant sur les vitres éclairés, les multiples tours, le parc enfin qu'il voyait s'approcher. Se fondant dans la masse d'élèves, elle suivit sans hésitation leur guide.

    "Sally, c'est ça?"

    Elisabeth tourna la tête vers la voix masculine qui s'était adressé à elle de si près. Elle rencontra le regard moqueur de Jonathan.

    "Tu étais dans la barque?"

    D'un hochement de tête, il le lui confirma et elle lui fut intérieurement reconnaissante de ne pas avoir dit la vérité. Non pas que ça avait une quelconque importance, mais ça aurait fait des histoires si les deux filles avaient eu connaissance de son mensonge, et elle n'avait nul envie de polémiquer. Ou même de parler, d'ailleurs. Que lui voulait Jonathan? Il se sentait seul et cherchait de la compagnie, peut-être?

    "Moi, c'est Nathan."

    De plus en plus perdue, la jeune fille jeta un coup d'oeil à son camarade, le sourcil relévé avec interrogation et une sorte de... recul méprisant. C'était quoi sa manoeuvre, soudain, à lui? Sans prononcer le moindre mot, elle emporta l'image d'un Jonathan au sourire malicieux et accéléra le pas de manière flagrante.



    ***


    Elle avait crut que le pire était arrivé, elle avait eu tort. Le pire avait été d'être enfermé dans cette petit salle avec tous les élèves imbéciles autour qui polémiquaient sur la prétendue épreuve qu'ils devraient passés. Entre trolls, apparitions de lapins, changement de couleur, flammes improvistes, ou astrologie, Elisabeth peinait à donner le prix de la plus grande bétise de l'année. Elle l'avait finalement attribué à une certaine Marie qui se prétendait voyante et qui avait vu dans ses rèves qu'ils devrait jouer au rodéo sur un boutefeu chinois. Non pas que la dite Marie était bête, même si ce n'était pas une possibilité à exclure, mais ce qu'elle disait était vraiment splendide. Il l'était encore plus de voir quelques imbéciles se regrouper autour d'elle et boire ses paroles quand d'autres essayaient vainement de la contredire, donnant plus l'impression d'essayer de s'en convaincre qu'autre chose. Heureusement ce supplice n'avait pas durer trop longtemps. Essayer d'éviter Jonathan et les commères n'étaient chose facile, peut-être la sous-directrice la prit en pitié car elle arriva au moment où les deux filles du bâteau venait la voir. Elle, qui avait été toujours seule, se voyait, le même jour, attiré plus de monde que durant toute sa vie! Bon, c'était, certes, un peu exagéré, mais quand même! C'est avec satisfaction qu'elle vit la jeune Marie tenter de se défendre lorsque les autres virent que le dragon en question était un chapeau rapiécé qu'il était déconseillé de monter... Son regard passa rapidement aux délices qu'offrait le plafond, splendide oeuvre et manifestation de la magie qui la fascina un tantinet trop longtemps puisse que lorsqu'elle revint sur terre, la directrice-adjointe avait déjà commencer l'appel. Avec plaisir, elle vit les deux commères se faire, l'une après l'autre, envoyer à Poufsouffle -elle aurait du parier sur elles!- , nettement moins quant Eléonor, faute d'aller à Serpentard, fut envoyé à Gryffondor. Jonathan intégra, lui les vert & argent mais, heureusement pour ses économies, Jessica rejoignit Eléonor juste avant que nom retentisse dans la salle.

    Mc Taylor Elisabeth. Elle aimait ce prénom. Et elle avait aimé l'entendre résonner dans la salle. Se frayant un passage jusqu'à l'estrade, elle vit le visage souriant de Tim, pas pour elle mais pour l'argent qu'il allait empoché, et celui de Fabien dont elle sentit la main sur son dos -particulièrement désagréable et dont elle se dégagea d'un geste impulsif et brusque. Enfin, elle atteignit le tabouret. Après avoir croisé le regard de la directrice, lui montrant ainsi son absence de totale de trouble, elle prit place sur le tabouret à trois pieds, faisant face à toute la salle. Elle se sentait grande, importante. Elle aimait ça et elle en fut troublé. Elisabeth ferma brièvement les yeux, appelant à sa mémoire son Shane. Elle avait besoin de lui. Ils étaient deux à passer, ils seraient deux à être répartit. Rouvrant les yeux, elle sentit le choixpeau se poser sur sa tête, lui cachant presque la vue. Son destin allait se jouer là. C'était étrange, non?






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MessageSujet: Re: Elisabeth Mc Taylor   Elisabeth Mc Taylor EmptyJeu 24 Mai - 6:47

J'ai tout lu... Oui j'ai laissé momentanément tomber mon planning-rédaction-de-mémoire pour tout lire, et avec quelle facilité ! Tu écris vraiment bien et ton style est original, c'est appréciable.

Ta description est toujours "en cours" comme l'indique le titre ou le Choixpeau peut-il passer ?

Bienvenue parmi nous en tout cas ! Si tu as la moindre question/requête/remarque/autre n'hésite pas à m'envoyer un mp, je sers aussi à ça ! (<- "aussi" = orgueil un peu poussé, je n'ai pas une grande utilité.)

Hésite pas à te connecter à la chatbox si l'envie t'en prend.

Au plaisir !
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MessageSujet: Re: Elisabeth Mc Taylor   Elisabeth Mc Taylor EmptyJeu 24 Mai - 7:00

Et bien merci! C'est toujours agréable de savoir que ce qu'on est écris est... appréciable^^ (et accessoirement qu'on est le bienvenue ce qui semble légèrement contradictoire avec le sympathique message en haut de la page d'accueil, mais peu importe Twisted Evil )
Autrement, non, je n'ai pas encore terminé, j'ai presque finis l'enfance, un petit paragraphe devrait suffire, et le test-rep à faire!
Pas de soucis^^


Dernière édition par Elisabeth Mc Taylor le Jeu 24 Mai - 7:00, édité 1 fois
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Rafael McBlake
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MessageSujet: Re: Elisabeth Mc Taylor   Elisabeth Mc Taylor EmptyJeu 24 Mai - 7:00

Coucou.
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MessageSujet: Re: Elisabeth Mc Taylor   Elisabeth Mc Taylor EmptyJeu 24 Mai - 7:05

Ah oui le modèle de présentation j'avais presque oublié >_>. *Grosse conventionnelle.*
Poste à la suite du sujet pour indiquer qu'elle est finie !

See you !
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MessageSujet: Re: Elisabeth Mc Taylor   Elisabeth Mc Taylor EmptyJeu 24 Mai - 15:03

Merci à tous les deux, et voilà, j'ai enfin terminé! Complété, relu et corrigé!
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Choixpeau Magique
Choixpeau Magique
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MessageSujet: Re: Elisabeth Mc Taylor   Elisabeth Mc Taylor EmptyJeu 24 Mai - 18:59

"Eh bien... Voilà qui est complexe, très complexe, même. Je perçois une dualité, sous forme d'alliance, certes, mais les deux caractères sont bien là... D'un côté je perçois cette fierté, ce sentiment d'être supérieur et intouchable, sans limite... De l'autre cette soif insatiable de connaissance, cet esprit d'analyse et de compréhension développé... Si seulement une de ces deux tendance prenait le dessus... C'est complexe, vraiment..."

Dans la Grande Salle, les élèves observaient d'un air curieux le Choixpeau qui ne se décidait pas. Des murmures commençaient à s'élever...


"Je sens une identification à un autre, qui a provoqué cette dualité... Il fait partie de toi, n'est-ce pas...? Il n'a pas toujours été là... Faut-il pour autant ne pas en tenir compte ?... J'en doute."

Trois minutes dix-sept.

"Il n'y a décidément pas un côté qui face plus pencher la balance que l'autre... Ma tâche n'est pas facile, et j'ai souvent peur de faire des erreurs..."

Quatre minutes vingt-trois.

"Aucune de ces deux maisons ne peut te nuire... Qu'en penserait l'Elisabeth originelle...?"

Cinq minutes sept. Une voix presque admirative s'éleva parmi les professeurs
"C'est un Choixpeauflou !"

"Eh bien, assez tergiversé... Malgré le doute prégnant, je pense que tu auras parfaitement ta place à..."




SERDAIGLE.
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