♪ Envole-moi, tire-moi de là, Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas... ♫ [PV Aaron]

Invité

Mégane se levait ce matin là de mauvaise humeur. Les cauchemars venaient de plus en plus souvent hanter ses nuits et la jeune fille souffrait. Pourquoi est-ce que la vie s’acharnait contre elle ? La Poufsouffle ne le savait pas. Et cela lui faisait peur. Pourquoi continuer à avancer dans sa vie si c’était pour souffrir de plus en plus ? Sérieusement. Elle se demandait vraiment ce qu’elle foutait là. Surtout qu’elle était vraiment nulle en magie. Etait-ce possible de partir du collège ? Fallait vraiment qu’elle se renseigne. Tout doucement, la jaune et noire sortie de son lit et se dirigea vers le bureau de la directrice.

Soudain, elle se stoppa net dans le couloir. Elle se sentit très mal en point et s’assit contre le mur. Il fallait qu’elle réfléchisse un peu avant de demander quelque chose comme ça. Dans sa tête, des tonnes de choses tournaient. Des souvenirs qui revenait, trop de chose en vrac. Des souvenirs trop lointain revenait. Des flash back sur son passé, elle en avait souvent. Tous différents. De plus, se renfermer sur elle même n'était pas forcément une bonne solution. Folle, c'était aujourd'hui le mot qui lui résonnait dans la tête. Folle de quoi ? Non, elle n’était pas follement amoureuse (du moins, pas encore). Ni folle de joie. Encore moins d’inquiétude. Juste folle. Une maladie, non plus. Elle voulait se tuer, il y avait de quoi dire qu'elle était folle. L'envie de partir vers un aller sans revenir. Le mort qui ne voulait pas l’accueillir dans ses bras.

Ce qu’elle avait voulu faire il n’y a pas si longtemps dans le parc lui avait fait très peur une fois qu’elle à eu du recul. La mort l’a approché de tellement près qu’elle en frissonnait. En même temps, elle la voulait cette mort. Et puis, après tout, la vie n’en vaux pas trop la peine. Après la « trahison » de Kieran, la jeune fille se sentait vraiment seule.

« ♫ je marche seul, quand ma vie déraisonne, quand l'envie m’abandonne, je marche seul, pour me noyer d'ailleurs ♪ ».

Mégane se relevait difficilement et ne pris la tête entre les mains. Ne rien penser. Surtout, arrêter de penser à la mort qu’elle souhaitait au plus profond d’elle-même. Ne surtout pas monter les étages. La jeune fille était à présent au rez-de-chaussée, les yeux plein de larmes. Elle était pétrifiée. Elle ne maitrisait plus rien, ne comprenait plus rien. Tout était en train de se mélanger dans sa tête. Des souvenirs qui revenait en pèle mêle, l’instant présent qui devenait obscur. C’était vraiment étrange. Ses yeux se fermèrent et tout redevint normal. En les rouvrant, ne sachant que faire, elle se dirigea vers les cuisines. La Poufsouffle était très gourmande et manger lui changeait les idées.

Soudain, elle sentit une présence derrière elle. Ne sachant que faire, elle préférant continuer de manger le biscuit qu’elle avait en main et elle sécha vite fait ses yeux embués. Il était malheureusement encore rouge et elle espérait vraiment que la personne qui se trouvait derrière elle n’était pas méchante et n’allais pas se moquer.

Pourquoi est-ce que les souvenirs lui revenaient toujours quand quelqu'un pouvait la voir ? Pourquoi est-ce que son mal de tête devenait encore plus fort ? Pourquoi est-ce que les larmes lui montaient aux yeux quand elle se souvenait de son enfance difficile ? En fait, pourquoi était-elle si faible ? Se prenant la tête entre les mains, elle s'assit brusquement sur le sol, s'appuyant contre un pied de la table. Et voilà, elle était qu'une poupée articulée par la peur, une poupée de cire, fragile, faible. La jeune fille se mit à pleurer, et l'interlocuteur qui se trouvait à l'embrasure de la porte devait la prendre pour une folle.

Soit il allait se moquer, soit il allait l'aider. Mégane en avait marre que les gens ai pitié d'elle mais la peur qui la pétrifiait la rendait bizarre, la faisait pleurer. Voilà qu'elle tremblait là, assise sur le sol. Pfff, imbécile qu'elle était, idiote, débile, folle... Pourquoi est-ce que la peur la rendait si lâche, si médiocre ? Et surtout, pourquoi elle n'arrivait pas à exprimer, à se confier aux autres ? Tout ces sentiments, tout ses souvenirs qui la faisait trembler, elle n'avait réussi qu'a en toucher quelques mots à Kieran et gardait sa souffrance enfouie au plus profond d'elle même.

♪ Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs,
qui ne pleurent qu'à l'intérieur ♪

** ♫ J'ai pas choisi de vivre ici
Entre la soumission, la peur ou l'abandon ♪ **

Gryffondor

Illusion solitaire et déambulation. Tel était le programme de journée du Gryffondor Lewis Aaron. Le jeune homme avait été réveillé très tôt ce matin, sans aucune raison apparente. Ne voulant attendre le sommeil ou le lever du soleil, il se leva et quitta les dortoirs. La salle commune à cette heure-là de la matinée était encore déserte, ce qu'Aaron appréciait, ayant besoin de solitude. Il s'installa à une table et commença à faire ses devoirs en retard mais abandonna très vite, n'arrivant pas à se concentrer, ses pensées divaguaient. Posant sa plume, il se prit la tête entre les mains soupirant. Soudain, il se leva, abandonnant encre et parchemin, quittant la tour du 7eme étage, avec comme idée en tête de se changer les idées de la meilleure façon qu'il soit et qui a pour le moment, toujours fonctionner. Durant sa traversé du château, Aaron constata que les couloirs étaient froids et déserts... surtout quand on ne porte qu'un simple sweat et un jean! Bizarrement, aucuns professeurs ne surveillaient les différents étages du château, peut-être à cause du manque d'effectif, pensa le Gryffondor, qui continua sa route sans aucun soucis ni obstacle. Il atteignit enfin le Hall, s’arrêtant quelques instants, ayant eu la vision fugace d'une présence mais cette dernière avait été tellement rapide qu'il crut à une hallucination et repris finalement son chemin, direction les Cuisines de Poudlard. Détaillant les tableaux présents dans le couloir qui mener aux Cuisines, Lewis arriva finalement à destination, admirant le tableau qui cacher la porte. Il y a pas à dire, celui qui avait peint ce tableau savait parfaitement à quoi il devait ensuite servir! Chatouillant la poire qui se transforma en poignée, le Gryffondor entra mais se stoppa, quelque peu déçu. En effet, malheureusement pour lui, il n'était pas le seul à s'être rendu ici. Une Poufsouffle qui devait être en 5eme ou 6eme année dont il ignorait le nom, ce trouvait déjà là, en train de manger un biscuit, sans grande conviction. En la regardant fixement, il constata qu'elle avait les yeux rouges, avait-elle pleuré? Qu'importe, Aaron s'en fichait assez! Il se détourna d'elle, se dirigea vers un placard, en quête du sésame, quand soudain, il entendit comme un bruit de chute brutal sur le sol de pierre. Ce retournant à 3/4 pour pouvoir voir l'origine du bruit, il constata avec stupéfaction que c'était la jaune et noire qui venait de tomber sur le sol, calait contre un pied de table, semblant pleurer.

*Il y a une épidémie de dépression chez les Poufsouffles ou quoi?!*

En effet, quelques jours auparavant, c'était la Préfète de ses derniers qu'il avait aidé. D'abord intriguer, il se rendit finalement compte que la jeune fille tremblait de tout son corps, comme en proie à de violents cauchemars. Soupirant, Lewis sortit deux bouteilles de WpF et ferma la porte du placard avec exaspération.

*J'ai compris, j'y retourne...*

Il se dirigea avec ses deux bouteilles vers la jeune fille et s'accroupit en face d'elle, en lui tendant une bouteille qui venait d'ouvrir, tout en commençant à boire la sienne.

-Tiens, prend ça, ça te fera surement du bien, dit-il avec un clin d'œil.

Invité

Mégane ne savait plus quoi faire. Encore une fois, elle était perdue par toutes ces envies. Celle de se tuer plus particulièrement. Mais en même temps, elle ne voulait pas vraiment au fond. L'acte en lui même est plus difficile que ce qu'elle pensait et la dernière fois qu'elle avait essayé, un Serpentard, Kieran, l'avait sauvé. Sauf que là, il n'était pas là. Bon d'accord il y avait quelqu'un d'autre mais la Poufsouffle s'en foutait. Personne ne tenait à elle de toute façon. Kieran mentait, Leonora, Mégane ne lui parlait presque plus. Donc la jaune et noire était plus une poubelle qu'autre chose en fait. Une merde. Shit, Scheisse, mierda, cac, mauris en latin. Ce n'était qu'une poussière parmi les sorciers.

La personne entra soudain dans la pièce. Elle ouvrit un placard, sorti quelque chose pour elle, puis elle s'approcha de la jeune fille. C'était Aaron. Un gryffondor dont on avait touché quelques mots dans le TDP. Mégane n'avait pas lu l'article et ne savait pas ce qu'il disait. Le jeune homme lui tendit une bouteille de WpF ouverte tandis qu'il buvait la sienne. Le rouge et or lui fit un clin d'œil.

- Tiens, prend ça, ça te fera surement du bien.

Mégane leva la tête et croisa le regard du gryffondor puis détourna les yeux. Elle prit la bouteille et la posa à côté d'elle en chuchotant un merci presque inaudible. Elle n'avait jamais parlé à ce garçon et ne voulais pas exposer ses sentiments. A quoi bon ? Personne ne s'amuserait à aider une fille qui ne peut plus être aidé si ? La jaune et noir avais honte qu'on s'apitoie encore sur son sort. En même temps, elle venait de s'écouler sur le sol.

La Poufsouffle continuait de pleurer tout en se demandant que faire. Si il fallait vivre ou mourir, si il fallait sauter de la tour d'Astronomie ou rester et continuer à survivre. Elle ne pouvait pas aimer la vie. C'était impossible. Mégane avait l'impression que la vie s'acharnait contre elle, et qu'elle, elle ne pouvait rien faire.

La vie. La jeune fille trouvait que ce mot n'avait plus de sens. Vivre, un verbe que personne ne connaît vraiment. Pour vivre, il faut pas mal de courage, d'espoir, de bonne humeur, d'optimisme et d'amour à donner à ses amis. Sauf que Mégane, c'était tout le contraire : elle était lâche, n'avais plus aucun espoir, elle était toujours triste et elle était pessimiste. L'amour, elle n'en avait jamais vraiment reçu. Ses parents la détestait et ici, elle n'avait pas d'amis. Ahah, beaucoup rigolerait avec cette expression mais franchement, ce n'est pas drôle du tout. La solitude fais mal, la solitude, c'est dur de le supporter. Personne n'est là pour t'aider, pour te parler, pour te sourire. Heureusement qu'il y avait des gens qui se souciait des autres parfois...

Gênée d'avoir embêté le Gryffondor, elle dit timidement :

- Je... Euh... Je... Comment dire.. Je suis désolée... Désolée de... De t'avoir dérangé.

Mégane rougis. Elle n'avait pas l'habitude de s'excuser car elle ne parlait à personne et là, elle avait du mal à aligner quatre mots correctement, bégayait, se répétait. Elle avait vraiment honte...

Gryffondor

La Pouf souffle leva finalement la tête mais détourna bien vite le regard. La jeune fille prit finalement la bouteille que lui tendait le Gryffondor, le remerciant tandis qu'elle posait sa bouteille à côté d'elle. Aaron fronça les sourcils puis haussa finalement les épaules, buvant une nouvelle gorgée. Cette fille était bien étrange. Mais bon, il en fallait bien dans ce monde, sinon, on s’ennuierait ferme. Les larmes glissaient toujours sur les joues de l'inconnue, ce qui commença à agacer le Gryffondor. Existait-il une période de l'année où toute les filles avaient les nerfs qui lâcher? Si c'était réellement le cas, la gente masculine devrait en être informé le plus vite possible. Malgré son agacement, le jeune homme reste auprès de la jolie blonde. Son côté gentleman le perdra un jour. Il attendait patiemment qu'elle se remette de ses émotions, l'obligeant à attendre de longue et interminable minute. Ce fut du moins son impression. Finalement, la jaune et noir sembla enfin reprendre vie.

- Je... Euh... Je... Comment dire... Je suis désolée... Désolée de... De t'avoir dérangé.

Elle semblait, gêner, honteuse, ce qui était parfaitement compréhensible. Les joues l'inconnue se teintèrent d'une jolie couleur rouge. Voilà que maintenant elle rougissait en sa présence?! Aaron se releva, poussa un râle, ses jambes étant engourdit après être resté accroupis aussi longtemps. Il se laissa tomber lourdement sur le banc, posant ses coudes sur la table pour se soutenir, prenant une nouvelle gorgée de la boisson, le niveau se trouvant maintenant au milieu de la bouteille.

-Tu me déranges pas, lâcha-t-il enfin. Au contraire, un peu de compagnie me fera du bien...

*Alors que je voulais seulement de saouler la gueule tout seul mais bon...*

... Et puis, il parait qu'il ne faut jamais boire seul, conclut dans un sourire.

Lewis regarda gravement l'inconnue. C'était la première fois qu'il la voyait et qu'il lui parlait. Peut-être l'avait-il déjà croisé dans les couloirs? Peu importe. Il ne tenait pas vraiment à savoir son nom, peut-être ne se reparlerait-il plus jamais? Il laissa échapper un bâillement, commençant à être fatiguer et indiqua à la jeune fille la place qu'il restait à côté de lui sur le banc.

-Viens t'asseoir, tu seras certainement mieux que par terre, tu ne crois pas?

Invité

Respirer, oublier, essayer d’aller mieux et de ne rien montrer. Mégane se disait que ce n’est pas en pleurant souvent qu’elle allait aller mieux. Il fallait éviter de penser à quoi que ce soit qui allait la faire replonger et surtout, ne pas aller près d’une fenêtre, ni sur le toit, ni dans la tour d’astronomie. En fait, fallait tout faire pour rire vraiment. Ce qui est vraiment difficile. Ou trouver un échappatoire. Bref.

Aaron se leva, râla un petit peu et alla s’assoir sur un banc. Il posa les coudes sur la table et continua à boire. Megane ne savait pas trop ce qu'il y avait à l'intérieur de la bouteille et ne préférais pas gouter pour le moment. Ça avait l'air bizarre. Elle était affalée contre le pied

-Tu me déranges pas. Au contraire, un peu de compagnie me fera du bien...

La Poufsouffle en avait besoin aussi à vrai dire parce qu'elle était à deux doigt d'aller se jeter du haut de la tour d'astronomie. Evitant tout de même de se mettre à courir sans aucune raison alors qu'elle venait de s'écrouler. Elle avait les jambes toutes engourdies et se redressa.

... Et puis, il parait qu'il ne faut jamais boire seul

Alcool. Le jaune et noire avait déjà entendu quelques trucs la dessus. Comme quoi les alcooliques buvaient
parce que cette boisson leur permettait d'oublier. Enfin, c'est ce que avait dit sa mère juste avant de partir pour toujours. Oublier, c'est la seule chose que Megane voulait à ce moment là. Oublier que le vie n'est qu'un tissu de mensonges, d'idiots. Oublier qu'elle n'a pas de place dans un monde comme celui là. Pourquoi ne pas gouté à la boisson finalement ?

La jeune fille bu une petit gorgée et ne trouvait pas le liquide si mauvais. Elle en pris encore une et elle commençait à avoir la tête qui tournait. Le gryffondor bailla et indiqua une place sur le banc à côté de lui.

-Viens t'asseoir, tu seras certainement mieux que par terre, tu ne crois pas?

Megane sourit. En effet, être assise sur le sol appuyée contre un pied de la table, c'était pas vraiment confortable. Elle se releva doucement car elle avait des fourmis dans les jambes et alla s'assoir à côté du garçon.

Elle posa les coudes sur la table, se tenant la tête entre les mains pour ne pas la laisser choir. Apparemment, elle ne supportait pas bien l'alcool. Elle leva la tête vers Aaron et lui sourit faiblement, avant de tendre la main vers la bouteille et de reprendre une gorgée. L'alcool n'était pas si mauvais, finalement. En fait, il possédait un goût moins prononcé à présent. Presque aucun goût, en vérité. Les paupières de Mégane papillonnaient, et la Poufsouffle santait sa tête devenir de plus en plus lourde. Elle tenta de lever la main ver le rouge et or, mais son cerveau ne put transmettre le message à son bras. Tout son corps était gourd et sa vision se floutait. Elle se sentait mal, elle voulait vomir. Non, ce n'était pas aujourd'hui qu'elle oublierait. Elle senti son estomac se retourner.

**Hum... C'est les montagnes russes là-dedans**

Elle se força à respirer lentement, tenta de se calmer, mais la peur avait repris le dessus.

**Étrange... Il y a à peine dix minutes, je voulais me jeter du haut d'une tour, maintenant,
je lutte pour ne pas mourir étouffée par la boisson... **

Un haut-le cœur la secoua une nouvelle fois, et elle hoqueta. Elle laissa son buste s'affaler sur la table du jardin, la tête vers Aaron. Ses yeux adressaient au Gryffondor une supplique que sa bouche ne pouvait plus lancer.

**Oh, par pitié, faites qu'il comprennes... Faîtes qu'il voit que je vais mal, mal... Faites qu'il me sauve...**

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♪ Envole-moi, tire-moi de là, Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas... ♫ [PV Aaron]

♪ Envole-moi, tire-moi de là, Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas... ♫ [PV Aaron]

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