Quatrième édition.

Tout le monde le savait. De petites affiches mentionnant la date limite de réception des articles pour la prochaine édition avaient été placardées dans tout le chateau... Et nous étions samedi matin, jour de sortie, donc.

L'habituel élève affublé du même masque de hockey que Jason (vous savez, dans ce film d'horreur moldu ?) faisait avancer son chariot chargé de journaux dans l'allée centrale de la Grande Salle, entre les tables bien remplies. Aussitôt, de petites mains agrippèrent des piles de parchemin, se les passant, courant, hurlant, le protocole habituel, oui... Et très vite, rires, quolibets, cris de colère, voire même des pleurs retentirent dans la Grande Salle. Son charriot vidé, le mystérieux élève le ramena dans sa mystérieuse salle de rédaction...

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Poufsouffle

Matinée ensoleillée, et bruit de couloirs envahissants. Sortie du TDP ce matin. Catastrophe annoncée, ou presque. Ces derniers temps, bon nombre de rumeurs étaient parvenues aux oreilles de Summer, et pour une fois, celle-ci appréhendait grandement sa sortie qui promettait d’être destructrice pour un certain nombre de personne, mais hélas personne ne pouvait y échapper. Probablement, dirait-on, qu’un poussin sort avec un serpentard, qu’il faudrait l’anéantir ou autre. Certainement le fruit de la magnifique persévérance de la d’Acewood. Désormais, elle se trouvait devant la porte de la grande salle. Grande inspiration pour tenter d’évacuer le surplus de stress.

*Calme-toi, si tu ne te sens pas à l’aise alors ils le sentiront.*

Comme à son habitude, la grande salle était encore remplie au point d’étouffer. Les premiers journaux étaient déjà distribués, et la plupart des élèves étaient concentrés dessus. Summer avançait doucement vers sa table, qu’elle n’avait aucunement envie de rejoindre. A son passage, des regards désagréables la suivaient. Plus aucun doute, des rumeurs circulaient sur sa personne.

*Courage*

Summer se sentait mal à l’aise, dû à ce qu’elle avait fait. Cela ne lui ressemblait pas, mais elle était tellement lunatique en ce moment que rien ne paraissait plus choquant. Journal entre les mains, Summer souhaitait savoir le plus vite possible ce qui se tramait sur son dos. Elle tournait les pages rapidement, trop submergeait par la curiosité, elle paraissait hyperactive. Il lui semblait que bon nombre d’article concerné la Von Gotha. Noël se prolongeait donc ?

*Les fêtes ne sont pas encore finies…*

Summer survolait la plupart des articles jusqu’à enfin tomber sur celui dont il était question. Enfin, l’article tant convoité s’offrait devant elle. « Cupidon est en visite ». Pourquoi ce titre si… porteur de sens ? Son intuition lui disait que la vérité allait éclater. Lecture attentive. Tout s’annonçait très mal. L’évocation de Kieran ne lui disait rien qui vaille. « Après du Château » ? Une plaisanterie ? « Toutes ces donzelles » ? Enonciation de plusieurs prénoms. Le voile était enfin tombé. Avalanche.

*…*

Pourquoi ? Comment avait-elle pu croire que Kieran s’intéressait à elle ? A une poufsouffle ? Comment avait-elle pu être aussi naïve ? Comment avait-elle pu espérer… histoire de quelques secondes… que quelque chose se produirait entres eux deux ? Anéantissement total. Tristesse énorme. Les larmes lui vinrent aux yeux à l’idée que Kieran s’était royalement moqué d’elle. Tout ce qu’il s’était passé entres eux deux dans le couloir, n’était en fait qu’une vulgaire tempête temporaire. Rien de plus. Non rien de plus. Rien, rien du tout.

*Rien, rien, je suis rien*

Inexistante, pour toujours. De fines et discrètes larmes roulaient sur ses joues rosées par le froid de dehors, qui devenaient bientôt incontrôlables. Une envie grandissante de pleurer la submergeait. Durant une soirée, elle s’était sentie appréciée, et parfaitement joyeuse. Mais non, il fallait se rendre à l’évidence, ce n’était qu’un vulgaire et ignoble rêve. Un simple et ridicule rêve. La d’Acewood avait juste raison.

*Ne rêve plus jamais, plus jamais. Je te l’interdis.*

Le regard perdu dans le vide, plus aucune pensée ne traversait son esprit, seuls les évènements des couloirs refaisaient surface en boucle.

-Cot Cot Cot Cot !!!! La poule s’est fait pigeonner ! Hahahahahahaha !

*Taisez-vous avant que je ne vous fasse avaler vos écharpes !*

Pensées néfastes mais sans doute inexécutables. Elle n’en aurait pas la force, non, elle n’avait plus de courage ni aucune force pour lutter contre qui que ce soit. Regard tueur et menaçant. Ne pouvaient-ils pas aller voir ailleurs ? Une fois que l’imbécile se rendit compte qu’il n’avait pas intérêt à continuer, ils décampèrent un peu plus loin continuer leurs moqueries. Mélange de haine, de colère et de tristesse. Summer aurait voulu, partir en courant, et ne plus jamais exister.

*Je ne veux plus exister, je ne veux plus vivre, je ne veux plus ressentir, je ne veux plus être détruite, je ne veux plus …, je ne veux plus respirer*

Pourquoi réagissait-elle ainsi ? Ce sentiment si dévastateur s’était-il emparé d’elle ?

*…*

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-Summer ?

Cette voix m’était si familière et lointaine. Lentement je relevais mon visage et je pu alors apercevoir avec étonnement Nathan. Que faisait-il là ? Ne m’en voulait-il pas pour mon comportement impardonnable ?

-Nathan… lâchais-je dans un souffle tout en laissant quelques larmes s’échapper.

Celui-ci s’approcha alors doucement vers moi tout en me saisissant dans ses bras comme pour me réconforter.

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Tout paraissait si réel ! Mais ceci était juste et simplement une vulgaire pensée, un rêve blessant. Nathan n’était pas là, bien sûr que non. Cela faisait des semaines qu’elle ne l’avait pas vu, et ceux-ci ne cherchaient pas à se revoir. Lui manquait-il donc tant que ça ? Non, peut être pas. Ce qui lui manquait réellement, c’était juste de l’amour, des bras où pleurer et où se réconforter. Un idéal, un rêve, une envie, un désir, un fantasme, un souhait, peut être impossible à combler, pour toujours.

*Ne plus jamais être aussi naïve, plus jamais ou autant en finir*

Summer se parlait intérieurement à elle-même, une voix sifflotait des paroles dures à accepter et à approuver, mais elle ne pouvait nier le fait que celle-ci avait amplement raison sur toute la ligne. Il fallait que cela cesse, arrêter ou juste en finir. Rien de plus, ni de moins. Rien de plus simple, ni de plus compliquer. Juste arrêter ou souffrir, juste respirer ou dormir, juste rester ou mourir. Deux possibilités, une seule issue possible. Comment pouvait-elle songer à des choses comme ça ? Après tout c’était juste un article… un article dévastateur. Simplement une vérité réelle. Cette situation virait à la limite du pathétique. Songeait-elle vraiment à en finir avec sa vie ? A partir loin de ce collège ? La seconde solution paraissait plus plausible. Summer ne savait plus rien, ni qui elle était. Cette réaction face à cette vérité n’était pas normale… pas commune. Pourquoi celle-ci lui faisait tant de mal ? Tant de souffrance ? Le sentiment si redouté semblait débuter son nid douillet au sein de son cœur en pleine crise…cardiaque ? La peur s’emparait désormais d’elle, la peur d’être amoureuse, de ne plus pouvoir se passer de cet être qui l’ignorait, de ne plus pouvoir arrêter de songer à lui.

*Kieran…*

Ce prénom, cette personne qu’elle connaissait en fait si peu. Elle savait juste qu’il lui plaisait et qu’elle l’appréciait énormément. Comment pouvait-il la hanter ? Ses pronostics paraissaient enfin de compte faux. Ce n’était pas un coup de cœur mais peut être bien un coup de foudre non réciproque. Un élément fondamental lui revint alors difficilement en mémoire. Leur premier baiser, rompu brutalement, soudainement. Il y avait bien une fille, Summer ne s’était pas faite d’illusion. Mais qui était la fille en question ? Summer n’avait pas la tête à réfléchir qui était l’heureuse élue, ce qu’elle savait c’est que ce n’était pas elle. Non elle ne voulait pas réfléchir à ça, elle voulait juste évacuer son chagrin, mais probablement trop dur à évacuer il était.

Serdaigle

Rebecca s’était levée tôt ce matin-là. Elle était au courant, qu’aujourd’hui, le TDP faisait sa grande sortie. Elle n’avait pas vraiment hâte de lire cette poubelle mais bon cela distrayait entre deux fruits. The Daily Poudlard, invention de petit rigolo désespéré par leur vie, ayant envie de paraître un peu moins stupide et de donner un peu de sens à leur vie. Mais ce qui était plutôt bizarre, c’était que tout le monde semblait s’intéresser à ce torchon. Car beaucoup envoyait des articles afin qu’ils soient publiés. Ce qui était totalement stupide. Les gens n’aimaient pas qu’on dise des choses sur eux, alors pourquoi en disaient-ils sur les autres. Enfin bref, Rebecca aimait bien le lire car cela faisait souvent des histoires entre les différents couples. Ce qui était plutôt exaltant. La jeune fille arriva dans la Grande Salle et se dirigea vers la table des Serdaigles. En chemin, elle arracha à un gamin Poufsouffle un journal. Celui-ci voulut se défendre, mais lorsqu’il vit le regard noir que lui lança Rebecca, il se ravisa et la laissa tranquille. La jeune fille s’assit un peu à l’écart pour être tranquille à sa table. Elle prit un verre de jus de citrouille, et croqua dans une pomme. Il n’y avait rien de mieux que de manger des fruits pour garder la ligne. Elle n’était pas comme certains à se bourrer de gâteaux gras à tout les repas. Un éloge funèbre assez marrant sur Mogg attira son attention. Elle avait hâte de voir la réaction de Von Gotha quand elle lirait ceci.
Rebecca fut surprise et faillit en recracher son jus de citrouille. Alors comme ça, il y avait anguille sous roche entre Léopold Durant, l’hybride, et la commère D’Acewood. Cela était bien intéressant. La jeune fille n’avait plus intérêt à juger ce que faisait Rebecca car s’intéresser à une bête comme Léo. Rebecca en aurait vraiment honte. Un article sur Taylor et son retour. On s’en fichait qu’elle soit revenue. Si elle avait pu y rester avec les Mangemorts, cela aurait sans doute fait du bien à beaucoup de personnes. Rebecca ne pouvait pas supporter cette fille. Elle se croyait aussi supérieur que Rebecca. Mais une chose les différenciait, Rebecca, elle au moins l’admettait. Taylor quant à elle faisait sa petite sainte-nitouche, traître à son sang …
Un bâillement se fit sentir, les articles étaient ennuyeux.

*Oh mon dieu, ce n’est pas vrai !*

Rebecca venait de tomber sur l’article sur Alice Von Gotha et Amber Fiamata Dia Capulet. Alors comme ça, les deux jeunes filles étaient un couple. Rebecca aurait préféré que ce soit vrai pour qu’elle perde encore plus de points face à Mathéo. Mais Rebecca n’était pas stupide, Amber n’avait rien d’une lesbienne. Et d’après ce qu’elle avait pu voir, elle était bien hétéro. Une pensée fut pour Mathéo. Est-ce que celui-ci allait croire à ces balivernes ? Après tout il gobait un peu de tout. Cela pourrait être bien marrant si tel était le cas.
Un article sur Kierna où l’auteur relatait toutes les petites aventures du jeune Serpentard. Finalement Kieran n’était pas si différent de Rebecca, sauf qu’il semblait faire croire à ses victimes qu’elles avaient une quelconque chance avec lui. Rebecca, elle, ne mettait aucun espoir dans la tête de ses proies. Ils savaient tous que ce n’était l’histoire que d’une nuit. Et tout marchait très bien pour le moment. Elle crut néanmoins s’étouffer lorsqu’elle vit que le jeune homme avait embrassé Summer Diland, préfète des poussins. Comment avait-il pu tomber si bas. Rebecca jeta un coup d’œil à la table des Pouffy, elle y était. Elle lisait le journal, son visage se décomposant peu à peu. Rebecca eut un sourire mauvais en voyant cette pauvre fille dans cet état. Ne la considérant pas plus longtemps, elle revint à la lecture de son journal.
La jeune fille finit par tomber sur un article se nommant « un Ménage à Trois ». Le titre l’intéressait. Son nom, ainsi que celui d’Amber et de Mathéo étaient cités peu de temps après. Quand elle eut finit la lecture de cet article, elle leva un sourcil. Il n’y avait que cette pourriture de Godric pour écrire des choses pareilles. Alors comme ça, Rebecca était une ordure. Que ne devons-nous pas entendre. Une ordure est quelque chose d’abominable, en bas des classes sociales. Et Rebecca n’était certainement pas cette chose que l’on décrivait. Elle valait bien mieux, et tout ce qui comptait c’est qu’elle le savait.

*Vraiment pathétique ce journal …*

Rebecca le reposa sur la table et continua de manger sa pomme tout en observant autour d’elle les réactions à toutes ces déclarations.

Gryffondor-Killjoy

Samedi matin, enfin! Ruth attendait ce jour avec impatiente juste pour une seule chose: dormir!!
Pourtant, elle fut bien contrainte de ce lever à cause des autres filles du dortoir qui avait eu la bonne idée de faire une bataille de polochon. Un oreiller perdu avait réveillé en sursaut la jeune fille qui c'était venger des imprudentes avec de grands éclats de rire. Une bonne journée en perspective. C'était sans compte sur l'apparition du TDP. Ruth rentrait dans la salle au moment où l'élève en masque de Hockey s'en aller. La jeune fille eu un sourire en se souvenant de ses premières années. Elle avait tenté par tout les moyens de trouver qui était ce fameux élève mais la seule chose qu'elle avait réussi à avoir, c'était des heures de colles et la jeune fille avait fini par abandonner, ce contentant de se souvenir de ses péripéties avec le sourire, regardant partir le distributeur.
Qu'importe, il ne restait plus un journal de libre mais Ruth s'en fichait, elle ne chercha pas à en piquer un comme McMillan. Haussant les épaules, elle s'installa à la table des Gryffondors, commença un toast quand une fille à la chevelure rousse s'installa près d'elle, en état de choc. Soucieuse, Ruth abandonna son petit dej' et se tourna vers la jeune fille.

-Anna? Qu'est ce que tu as?

Ce fut un exemplaire du TDP que son amie lui tendait qui fut sa réponse. Interloquer, Ruth ouvrit le journal et commença à le lire. Déjà, son nom apparaissait en sommaire pour avoir pris la défense de Mogg ce qui ne l'a surpris pas. Elle jeta un coup d’œil à Anna qui lui fit signe de continuer sa lecture et elle reprit. Elle ne mit pas longtemps à trouver le fameux article. Au fur et à mesure qu'elle lisait, ses yeux s’agrandissaient. C'est quoi cette arnaque? Mogg et elle, qui .... L'idée était tellement absurde que Ruth éclata de rire.

-Allons Anna, ne me dit pas que c'est simplement cet article à la noix qui te mets dans cette état?!

L'Irlandaise baissa la tête, honteuse et le rire de Ruth s'intensifia.

-Excuses moi, je dois aller à la Bibliothèque.

-Mais...!!

Ruth n'eut le temps de retenir son amie qui déjà elle quittait la salle.

*J'espère que je ne l'ai pas vexer*

Peut importe. L'article sur elle et Mogg, ce n'était rien. Par contre, elle s’inquiéta de savoir s'il y avait quelques choses sur elle et Klaus. Elle lu vite faire les articles, en trouvant un sur le pseudo-amour de l'ignoble Durant pour d'Asswood, puis le retour de Léna qui ne fit pas autant de bruit que sa disparition. Elle manqua de mourir étrangler quand elle vit l'article qui porter sur Alice&Amber.

*Les gens ne savent vraiment plus quoi inventer!*

Parmi toute les autres histoires présentent, elle n'en trouva aucunes autres là concernant et elle soupira de soulagement. Elle abandonna donc le journal sur la table, reprenant son petit dej et se mit à penser à Aldric et Klaus. Qu'allait-elle faire? Les éviter? Ou au contraire, leurs parler? Elle posa sa tasse sur sa table, sa bonne humeur envolait. Elle ne pourrait pas passer son temps à les ignorer. De plus, il y avait la sortie à Pré-au-Lard. Peut être organiser une rencontre? Non, mauvaise idée. Quoique...

Invité

Samedi matin. Jour béni où la routine scolaire de Poudlard ne déteignait pas trop sur Ludwig. Il pouvait choisir comme il le souhaitait ce qu'il allait faire ce jour-là. Généralement, il écrivait à ses amis de l'Est, faisait les montagnes de travail que les divers professeurs lui donnaient ou encore, faisait des recherches à la bibliothèque. C'était fou comme celle-ci était différente de celle de Durmstrang, les documents étaient tout aussi précieux mais n'avaient pas la même origine, pas la même époque... Néanmoins, cette bibliothèque rassemblait beaucoup plus de documents sur son ancêtre, Gellert Grindelwald, que celle de Durmstrang. En effet, certains sorciers de l'Est n'approuvaient pas les actes de ce mage et avaient brûlé les documents concernant ses actes et le concernant. Ludwig ne ratifiait pas ces autodafés, l'histoire ne devait pas être effacée sous le pretexte qu'elle avait été violente.

Enfin, ce matin, c'était différent. Ce n'était pas une matinée comme les aures. Ce matin, c'était la distribution de Daily Poudlard ! Pourquoi ce bout de papier racoleur interessait-il Ludwig ? Lui même n'en avait aucune idée, mais connaître tout des autres élèves avait quelque chose de jubilatoire. Il s'inquiéta quelques instants sur la potentielle déteinte de d'Acewood sur lui. Non, il n'était pas aussi mauvaise langue qu'elle tout de même...Il satisfaisait seulement le besoin humain qui était d'écouter ou de lire les rumeurs, même les plus abracadabrantes.

Arrivant dans la Grande Salle, le journal venait juste d'être distribué, il déplora quelques secondes le fait qu'il ne verrait certainnement pas le mystérieux élève qui le distribuait ce matin-là. Avec un accio informulé, il vola un des journaux à un petit Gryffondor de première année qui ne savait ce qui venait de lui arriver. S'asseyant à la table des bleus et bronze, tout en réchauffant ses mains avec une tasse de thé chaude, il commenca à lire le Daily Poudlard.

Un premier article sur la mort de Mogg, sujet dont il se fichait complétement. Que cet être froid repose en paix et puisse son fantôme ne jamais hanter Poudlard. L'hypothèse du meurtre de ce professeur par Alice était peu probable...Du moins pour les raisons qu'expliquait le Daily Poudlard, après tout, il ne doutait pas de ce que la jeune fille était capable.
La rumeur quant au supposé idylle de Durant était lui très peu probable...Par reflexe, le bulgare chercha du regard ce Serdaigle hybride sur la table. Il n'était pas là, ou pas encore. Tant mieux.
Alice et Dia Capulet lesbiennes...? Il soupira légèrement ne sachant pas quoi penser de cette rumeur.
Dans un article qui suivait, il vit que sa rupture avec Aaron était relatée, mais, heureusement, seulement un paragraphe y était consacré. Par contre, la suite ne le laissa pas aussi neutre. "Athalie Duchâteau & Aaron Lewis, ont été apercus au parc, en train de s'échanger un baiser..."

*OMM.*

Ludwig se fichait complétement de ce fameux S-B [Avec une photo trop sex de lui. xDDD], ne cherchant même pas à savoir ce que ces deux initiales voulaient dire, tant il était choqué par cette nouvelle. Il y avait toujours une part de vérité dans ces articles et...Mais pourquoi diable, Ludwig s'occupait-il d'Aaron ?! Ils n'étaient plus ensemble, il était "libre"...Mais, ce n'était pas le fait que le Gryffondor soit de nouveau en couple avec une fille mais surtout parce que c'était Duchâteau. Il la détestait ouvertement.
Il referma le journal ne lisant même pas la fin, et se leva, cherchant du regard Athalie, à la table des Serpentards. Qu'allai-t-il lui faire ? Il n'en savait rien. Le fait qu'elle ait embrassé sonnait comme une provocation volontaire. Finalement il repéra sa chevelure blonde, et se dit qu'en plus de lui, elle devrait résoudre le problème avec Laszlò.

*DTF Duchâteau. DTF.*

Arrivant à la hauteur de la table des verts et argents, il s'assit devant la principale concernée et, avec un expression hautaine et méprisante et l 'aborda :

- Toi. Tu m'expliques cet arrrticle.

Il n'avait pas le Daily Poudlard, récemment abandonné à la table des Serdaigles, pour justifier sa parole mais il savait très bien que Athalie n'était pas ignorante du sujet de conversation.

Serpentard-Killjoy

Levé de bonne heure, Athalie s'était immédiatement dirigé vers la grande salle à grands pas. Sweat, jean et converses, elle marchait comme si tout le malheur du monde était posé sur ses épaules. D'un pas lent, en trainant plus ou moins des pieds. Arrivant devant la porte, et entrant dans la salle, déjà rempli d'élèves. S'attardant sur la table des Serpentards, ou peu de personnes qu'elle connaissait était déjà présent. Et des inombrables chuchotements infinis qui commencèrent. Des regards posés sur elle, des froncements de sourcils dès son arrivée. Et une réponse qui sortit tout droit de l'habituel évidence : le TDP venait de sortir.

*Et merde.*

En piquant un à une Pouffy de deuxième année qui chuchotait derrière son dos, elle vint rapidement s'asseoir à sa table respective, l'ouvrant difficilement.

Le premier article contenait des suppositions sur la mort de Lucifer Mogg. Pathétique. La première chose qui lui vint à l'esprit était "Et si Alice tombe dessus ?". Pourquoi prendre ceci à la rigolade ? C'était tout de même un déces prematuré, non ? Pas de quoi en faire un scoop. Puéril.

Un deuxième article la fit plus sourire. Comme quoi Schwartz aurait trouvé une nouvelle conquête : Durand. Evidemment, il ne fallait pas être un génie pour se douter que ce n'était qu'une stupide rumeur. Mais c'était drôle tout de même. Elle aurait de quoi se défendre la prochaine fois qu'il trouverait à redire sur la Serpy.

Elle passa l'article sur le retour de Léna Taylor. Elles ne s'insultaient plus quand elles se voyaient, mais les deux jeunes filles n'étaient pas devenu les meilleures amies du monde, non plus.

*...*

Un autre article, qui l'amusa moins. Ses yeux s'écarquillèrent, sa bouche s'entrouvrir, et un hossement de sourcil vint suivre. Amber & Alice ? On se calme, c'était stupide. Pourtant, pourquoi le TDP affirmait que celles-ci s'étaient embrassés à deux reprises ? Athalie fit la grimace, avant de continuer sa lecture. Bien sur que non, les deux prefètes n'étaient pas tout à coup devenu "lesbiennes" dû à leur manque de "chance" avec leur prétendants. Mais tout ça était bizarre. Et si Alice avait une mauvaise influence sur la Gryffondor ? Mon dieu, tout le monde était au courant qu'Alice n'était pas nette. Avec tout le respect qu'elle devait à sa prefète, elle ne pouvait que le penser.

*Parler à Amber très, très, très prochainement.*

Et un enième article .. plus douloureux.

*Kieran.*

Décéption. Alors il avait raison ? Il n'était pas celui qu'Athalie croyait ? Et pourtant, c'était bien lui, qui se tenait à ses cotés à la tour d'astronomie. D'ailleurs, on évoquait sa pseudo " tentative de suicide" dans cet article.

*Quand on ne connait pas la vérité, on n'écrit pas.*

Et puis comment ça : lamentable vie ? Jalousie, jalousie, jalousie...

Soupir.

Et quand penserait Lasz' quand il lirait ceci ? Oh, et puis tant pis pour lui, c'était terminé. Du moins c'est ce qu'elle essayait de se faire croire.

Mais diable, comment le TDP s'arrangeait-il pour toujours tout savoir ?

Athalie n'était pas non plus "tombé sous son charme". Les rumeurs n'étaient même pas fondé. Pathétique. Quoiqu'il en soit, Kieran avait un jolie tableau de chasse. Un très joli tableau de chasse.

Elle ne pouvait lui en vouloir. Et elle lui avait promis de rester à ses cotés quoiqu'il arrive. Elle serait là pour lui. Mais ça ne voulait pas dire qu'il avait le droit de faire n'importe quoi, avec n'importe qui..

*Parler à Kieran, très, très, très, très prochainement.*

Tournant la page, un article lui coupa littéralement le souffle, tandis que son coeur manqua de faire un arrêt cardiaque prématuré.

*Non, non, non, non..!*

Evoquant le baiser avec Aaron, au parc. Mais, ça lui paraissait si.. stupide. Il n'y avait en aucun cas besoin d'en faire tout un article. Il ne voulait rien dire, ce stupide baiser, absolument rien. Mais pourquoi se sentait-elle si mal tout à coup ? .. Ca n'avait aucune signification pour elle. Aucunes. L'incident qui s'était déroulé au parc, n'était qu'une simulitude de choses. Et ils en avaient tout les deux simplement envies .. Mais rien de plus. Et elle n'eut même pas le temps d'y rélfechir un peu plus, que Schwartz arrivait déjà pour régler ses comptes.

- Toi. Tu m'expliques cet arrrticle.

S'efforçant de garder son calme, et de faire comme si tout aller pour le mieux, elle répliqua déjà :

- Même pas un petit "s'il te plait" avant ? Si tu parle de l'article qui porte sur ta pseudo-nouvelle conquête .. Ce n'est pas moi qui ai lancé la rumeur, annonça t-elle l'air de rien.

Mais la vérité la rattrapa rapidement, et elle ne put que s'arrêter sur sa route.

Soupir.

- Très bien.

*Fais attention à ce que tu dis.*

- Je n'aurai qu'une chose à dire...

S'adossant contre le dossier de sa chaise, et croisant les bras sur sa poitrine, elle termina.

- On est quittes.

Voulant parler de l'incident du bal .. qu'il soit ivre, ou pas.

Mais une envie de mettre les choses au point, se présenta. Elle continua sur sa lancé, fixant le Bulgare de ses grands yeux verts.

- Ce baiser ne voulait rien dire. Pour lui... comme pour moi.

Mais ça ne s'arrêtait pas là. Elle n'allait pas non plus lui offrir des fleurs en lui disant que son couple n'était pas définitivement brisé. C'était Ludwig qui se tenait devant elle.

- N'as tu pas confiance en lui ?

*A moins qu'il soit jaloux. Evidemment.*

- Ou, me vois tu comme... une menace ? ..

Sourire en coin, se replongeant dans le journal de l'école ..

Faisant comme si tout allait bien.

Gryffondor

Léna s’était levée tôt, pour une fois, ce samedi-là. En effet, elle était sortie de son lit à huit heures quarante neuf, trente trois secondes, pour être précise. Aujourd’hui était un grand jour (ou pas). Bref, la jeune Gryffondor avait appris que le TDP sortait aujourd’hui. Elle avait bien hâte de voir ce qui se disait dedans. On avait beau dire mais tout le monde aimait lire ce torchon. Tout le monde voulait être au courant des derniers ragots. Tout le monde le lisait pour se rassurer et vérifier que leur nom n’était cité nulle part. Léna se leva donc et prit une douche pour se détendre. Dans son dortoir, peu de monde était déjà levé. Ils étaient encore dans les bras de Morphée, au pays des rêves. Tout était calme. Seulement des ronflements d’une des filles se faisaient entendre.
Léna s’habilla d’une robe courte bleu marine avec un gilet beige. Elle mit des ballerines assortis à sa tenue. Enfin, elle se fit une tresse sur le côté en guise de coiffure. Après ça, elle se décida enfin à sortir de son dortoir. Elle fit le moins de bruits possible étant donné que les filles dormaient encore. En passant par la salle commune, elle remarqua un groupe de filles de première année parlant déjà des nouvelles lues dans le TDP. Selon elle, à la découverte de ce journal, il y allait avoir beaucoup de remue-ménage dans les couples de Poudlard. Léna n’en écouta pas davantage. Elle préférait avoir la surprise des ragots en lisant le journal.
Léna descendit les escaliers et pénétra dans la Grande Salle. Elle se dirigea vers la table des Gryffondor et s’assit sur le banc près de Ruth Black, l’une de ses amies. Elle lui fit un grand sourire en guise de bonjour. Puis elle lui prit le numéro du Daily Poudlard qu’elle avait et commença à le feuilleter. Elle semblait avoir fini sa lecture alors autant que Léna la commence, elle-même.
L’originalité. C’était sans doute le thème de ce numéro. Au fur et à mesure des articles qu’elle lisait, elle doutait de plus en plus de la fiabilité du journal. Que Kieran embrasse un poussin ? Ok. C’était vraisemblable. Après tout, il se disait que le Serpentard embrassait n’importe qui. Mais que Von Gotha et Amber soient ensemble … Quel attardé avalerait ça ! Vraiment n’importe quoi. Amber était folle de Mathéo … Les gens ne savaient vraiment plus quoi inventer.
Elle luit aussi que la Duchâteau avait embrassé Aaron. Léna n’appréciait guère cette fille. Mais elle avait tout de même arrêté de la provoquer. Et Aaron que faisait-il avec cette fille … Il méritait quand même mieux. Laszlo Tudor, coureur de jupons invétéré se faisait tromper par sa donzelle. Quelle ironie du sort ! Bref Léna ne s’attarda pas sur le sujet, ils régleront sans doute tout cela plus tard en privée ou alors maintenant en public. A vrai dire, la Gryffondor préférait la seconde option. Elle était bien plus marrante. Et au moins, Léna pourrait en profiter. La Gryffondor chercha la Serpentard du regard. Elle était à la table des Verts et Argents et lisait également un journal. Léna aperçut Ludwig se diriger vers la jeune fille. Léna se leva et suivit le Serdaigle pour profiter de la conversation. Après tout c’était de notoriété publique que les deux jeunes gens ne pouvaient se supporter. Au moins, il y aurait de l’action.

Toi. Tu m'expliques cet arrrticle.

Léna eut un sourire. Référence sans aucun doute à l’article sur le baiser d’Aaron et de la Duchâteau. Ludwig n’avait pas eu l’air d’apprécier ceci. Il devait surement encore tenir à Aaron pour réagir comme ça. Ou alors il tenait plutôt à sa réputation. Athalie préféra faire l’idiote face au comportement de Ludwig. Avoir le quotient intellectuel d’un Poufsouffle lui allait si bien. Un soupir se fit entendre. Peut-être que sa propre voix l’ennuyait au plus haut point.

On est quitte.

Léna eut un petit rire qu’il lui était difficile de cacher. Cette fille était vraiment un phénomène. C’était un jeu pour elle de faire enrager le Serdaigle visiblement. Mais elle l’arrêta bien vite pour s’expliquer clairement sur le sujet en déballant le traditionnel « Ca ne voulait rien dire ». C’est fou ce que cette phrase était populaire dans ce genre de situation. Puis vint le tour de la confiance.

Ou, me vois tu comme... une menace ? ..

*Ouh égo surdimensionnée*

Léna posa son regard sur Ludwig. Etait-ce cela la vraie raison ?

Serpentard-Killjoy

Satisfaction. Voilà que ce ressentait Marie-Elizabeth, aujourd'hui, à son réveil. De la satisfaction car on était samedi matin, donc week-end mais aussi et surtout, la sortie du TDP. C'est dans l'humeur des plus excellente que la Marquise se leva, en quête de nouveaux ragots et aussi et surtout pour voir la réaction des autres élèves quand ils verront leurs noms dans le torchon de l'école. Lizzie eu un rire jubilatoire rien que dit penser, tandis qu'elle coiffait ses cheveux roux en chignon sophistiquer. Elle mit ses talons vernis noirs en se demandant si l'aventure de ce très cher Ludwig Schwartz en talons serait raconter. Qu'importe! Il y avait bien assez de ragots qui circule dans ce collège. Dernier coup de main pour lisser les plies de sa robe couleur crème et Lizzie quitta les dortoirs des Serpentards, direction la Grande Salle. La jeune fille fit la moue quand elle remarqua qu'elle avait loupé la distribution du journal. Mais les pauvres élèves sans défenses ne manquaient pas et elle en piqua un, écrasant délibérément le pied du petit Pouffy résistant.

-Navré, l'équilibre j'ai perdu.

Tandis que le vaurien s'enfuyait avec ses copains, en tirant la langue à la Marquise, cette dernière passa devant la table des Jaunes et Noirs pour se rendre à la sienne et vit la mine déconfite de Summer. Lizzie eu un petit rire. Ce poussin n'avait eu que ce qu'il méritait. Enfin, elle s'installa à sa propre table où se tenait déjà la Duchâteau. Encore une conquête de Kieran! Lizzie leva les yeux au ciel et prit une tasse café, prenant soins de ne pas enlever son rouge à lèvre rose pétant, son préféré. Elle lu le première article, surprise de l'idée du crime passionnelle. Ce rédacteur n'était pas si bête, pour inventer une telle histoire à dormir debout! Elle chercha des yeux les principaux intéressaient de l'article, pour voir leurs réactions comme à son habitude. Von-Gotha était absente, ce qui surpris la Serpentarde, qui se rabattit sur la Gryffondor, dénommée Black, qui riait.

*Dommage. La prochaine fois peut être tu réussiras, cher Cadavre Exquis*

Avec un soupir, elle but une gorgée de café mais fut contraire de la recracher presque aussitôt.

-Hééééééé! Mais t'es malade d'Acewood!

L'élève en face d'elle était furieux de se retrouver couvert de café mais Lizzie s'en fichait, son nom était dans le journal, dans une histoire des plus... louches.

*Enfer et damnation! Au diable cette Indésirable Vérité!!*

En effet, l'article traitait sur elle et un immondice du nom de Léopold Durant. Cette... "Vérité" disait que la Marquise était amoureuse de cet hybride. Horreur! Une tasse de café dans une main, le journal broyait dans l'autre, Lizzie hallucinait, la bouche légèrement entrouverte. C'était surement une erreur. Un groupe d'élève de sa Maison, mais de deux années supérieurs à la sienne, lisait le fameux article et se moquait délibérément (et toujours aussi discrètement), de la jeune fille.

-Alors d'Acewood, cette nuit d'amour torride avec Durant, c'était comment?

Les lourdeaux éclatèrent de rire, voyant la mine furieuse de la jeune fille. Cette dernière ce leva, s'avança vers le jeune homme qui venait de sortir cette mauvaise blague et déversa son café chaud sur un endroit plus que stratégique.

-Oh! Excuses moi, très maladroite parfois je suis, dit-elle avec un sourire hypocrite, se dirigeant vers Schwartz, qui venait d’aborder, visiblement furieux, Duchâteau.

-Ce baiser ne voulait rien dire. Pour lui... comme pour moi.

*Ce baiser? Quel baiser?*

- N'as tu pas confiance en lui ? Ou, me vois tu comme... une menace ? interrogea la Serpentarde, ignorant ensuite délibérément son rival, en se plongeant dans le journal.

*Mais bête que je suis! Le baiser d'Aaron et d'Athalie!*

Lizzie se rasseyait à sa table, quelques places des deux "rivaux", pour pouvoir entendre la suite de la conversation, son intarissable curiosité reprenant le dessus, l'oubliant l'article sur elle et le monstre.

Serpentard

Encore profondément endormi, Kieran flottait paisiblement dans les brumes du pays des rêves. Quand des bruits de pas incessant se firent entendre.

- Eh c'est aujourd'hui ! C'est aujourd'hui ! Grouille toi Vlad' !

*Aujourd'hui ? Qu'est-ce qu'il y a aujourd'hui ?*

- De quoi vous parlez les mecs ?demanda Kieran, les yeux encore à moitié fermé, en sortant sa tête de sous sa couette.

- Mais t'es attardé ou quoi Kiki ? Le TDP vient de sortir ! Il parait que tu es dedans d'ailleurs, déclara son condisciple en s'esclaffant avant de disparaitre des dortoirs.

- Quoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ?

Bondissant de son lit, le Serpentard passa direct à la douche puis en sortit tout beau, tout propre, parfumé et tout à une vitesse incroyable pour ensuite dévaler sa salle commune, remonter les escaliers pour enfin arriver à la Grande Salle en un temps record. Quelques regards se posèrent sur lui, des filles de quatrième années de sa maison le fixaient de leurs yeux un peu trop pétillants à son gout. Il n'était pas d'humeur à leur faire le plaisir de leur lancer un regard séducteur pour le moment, et arrachant à la volée un journal à un pauvre Poufsouffle, probablement de première voir deuxième année, tandis qu'il se dirigeait vers sa table respective, il se mit à parcourir les pages rapidement à la recherche de son nom. Rien dans les premières pages. Kieran s'assit ensuite bien à l'écart, évitant la moindre personne susceptible de le déranger dans sa lecture, évitant le moindre regard déstabilisant.

*Bien bien bien, qu'est-ce qu'ils racontent ces imbéciles ? Je vois rien pour l'instant à part l'annonce de la mort du professeur Mogg et leur humour noir. Ruth qui aurait eu une relation avec lui... Genre elle allait s'intéresser à lui ! Il y a qu'Alice qui pouvait aimé Mogg. Et puis faudrait vraiment être attardé pour gober une histoire pareille, ça tient même pas debout ! J'ai jamais lu un truc aussi débile et absurde. Et ce Dimi... P.tain il me fait tellement pitié. Qui voudrait l'épouser ?*

Toujours plongé dans sa lecture, il fut surpris de voir que même Lizzie y était.

- Ma chère Lizzie qui a eu une touche avec... Leo... N'importe quoi, complètement cinglés ces rédacteurs ! Qui va avaler un truc pareil... ? Ils sortent de ces stupidités parfois... ricana le jeune homme.

Enfin, étant donné que c'était totalement improbable, le jeune homme n'y prêta pas plus d'attention que cela, et poursuivit

* Le retour de Léna. "Au tour des lesbiennes de se montrer au grand jour"... Hein ? *

Kieran continua tranquillement sa lecture, curieux de savoir de quelles demoiselles il s'agissait. Sirotant tranquillement un café qu'il venait de se servir en même temps.

*J'aime pas le suspense ! Bon c'est qui...*

" Von-Gotha & Fiamata Dia Capulet "

Pas de quoi s'étonner si sur le moment, la surprise fut tellement immense que le jeune recracha toute sa boisson, manquant de s'étouffer.

- Mais ils sont en manque d'inspiration ou quoi pour inventer des idioties pareilles ? s'écria Kieran. On sait tous très bien qu'Alice était folle du professeur Mogg et qu'Amber n'a que des yeux que pour Mathéo.

*Cupidon est en visite...*

Ce titre ne l'inspirait pas beaucoup. Bon sang, en effet, il avait raison de penser qu'il ne présageait rien de bon.

*Eh merde merde merde merde merde et triple merde au carré !*

-"Je me demande désespérément ce que mon cher Kieran a bien pu lui trouver"...Ah ah... Toujours aussi diabolique celle-là.

Sans aucun doute cet article venait de son amie Lizzie. Vraiment une peste celle là alors. Elle avait tout dit ! Avec des pointes d’exagérations dans certains de ses propos quand même. Dieu du ciel ! Il allait surement se faire démonter par Alice... Et Hermia qu'allait-elle penser de lui maintenant. Enfer et damnation ! Et Mégane aussi ! Il jeta un coup d'oeil dans la salle pour voir si les trois filles étaient là. Non. Ouf. Et Summer ? Ah zut, elle était là, et avait une tête décomposée... Est-ce que c'était à cause de lui ? Il avait bien envie de se lever pour savoir mais ... Et oh non non non non ! Comment allait réagir Athalie ? Où était-elle d'ailleurs ? Tiens elle parlait à Ludwig. Comment se faisait-il que le jeune homme se trouvait en face d'elle. Kieran était trop loin pour entendre et décida de reporter son attention sur le journal pour voir si il y avait rien d'autre après.

*P.tain ce journal est une vrai pourriture quand même.*

Quel était le prochain article... Hein ? Comment... ? Athalie et... Aaron ? C'était une blague n'est-ce pas ? A la tour elle avait pourtant l'air d'être encore tellement attaché à Lasz' et voilà qu'elle tombait quand même dans les bras de ce pseudo-gay !
De quoi parlait le prochain ? Mathéo, Rebecca et Amber. Ah oui, il entendait souvent parlé d'eux depuis l'incident du cours des hippogriffes. Pas étonnant qu'il soit aussi dans le TDP. Kieran se demandait laquelle des deux l'intéressaient vraiment ? Pour avoir eu une relation avec la Serdaigle un soir, ça ne pouvait être qu'elle. Mais bon, pour le moment il pensait à autre chose, s'imaginait une scène. Il avait dans la tête l'image d'Athalie en train d'embrasser ce Lewis...

- N'importe quoi ! s'exclama le jeune homme en froissant le journal d'une main puis en le balançant furieusement en avant en plein dans la face de quelqu'un. Oh merde !

C'était Mathéo... Et il avait du le voir en colère depuis le début ou était-il arrivé entre temps ? Est-ce qu'il avait reçu son café aussi tout à l'heure ? Non, ça va. Soupir de soulagement, la portée de son "recrachage" de café n'avait pas été grande.

- Désolé, j'suis un peu sur les nerfs... Les ragots... Et dire que c'est ça qui fait quasiment vivre ce château, souffla le jeune homme sur un ton blasé.

Il avait envie de se changer les idées. De toute façon il n'allait pas se morfondre à cause de ce stupide journal. Il ne voulait rien se reprocher pour le moment. Arborant alors un sourire malicieux, il s'adressa à son camarade:

-Alors comme ça tu as eu un coup avec Becca ? Ça a du être quelque chose ça dis donc.

Serpentard

Mathéo s’était levé à la même heure que tous les autres jours. Même si aujourd’hui était un samedi, Mathéo n’avait pas dormi plus que d’habitude. Le jeune homme n’était pas fatigué. Tout allait bien. Il se leva et alla prendre sa douche pour se réveiller. Il resta un moment sous l’eau chaude. C’était si agréable d’ailleurs. Mais après quelques coups sur la porte, le jeune homme consenti enfin à sortir. Les autres aussi voulaient se lavaient. Après cela, Mathéo alla s’habiller puis s’allongea sur le ventre sur son lit. Il avait le regard perdu. Perdu tout simplement dans ses songes. Dans le dortoir des garçons, Kieran était encore dans son lit, les yeux fermés coincés au pays des rêves. Les garçons finirent par sortirent de la salle de bain. Ils s’agitaient à présent dans la pièce. Mathéo se demandait bien pourquoi. Il parlait d’aujourd’hui comme un grand jour. Mathéo se demandait vraiment ce qu’il voulait dire par là. Kieran sortit peu à peu de son sommeil puisqu’il demanda de quoi les deux Serpentard parlaient. Mathéo tendit l’oreille car la réponse l’intéressait aussi. La réponse ne se fit pas attendre. Ils étaient dans un tel état d’excitation à cause de la sortie du fameux journal : le TDP. Le jeune homme avait complètement oublié que ce torchon était édité pour aujourd’hui. C fut visiblement un électrochoc pour Kieran qui sauta de son lit. Mathéo, lui, se releva tranquillement de son lit. Les trois Serpentard étaient déjà partis. Lui, prit son temps. Après tout, ce n’était que la sortie du Daily Poudlard. Ce truc méritait-il vraiment une attention aussi particulière ? Peu importe, le jeune homme sortit enfin de la salle commune des Serpentard. Il monta les escaliers et pénétra dans la Grande Salle. Elle était déjà assez remplie. Visiblement beaucoup de monde aimait en apprendre sur la vie des autres. Il prit le journal d’une première année et alla s’assoir à la table des Serpentard en face de Kieran. Le jeune homme ouvrit son numéro et commença à lire. Un éloge funèbre était présent sur les premières pages. Mathéo zappa ces pages sans la moindre once de pitié, ou de mal-être face à cette mort. Il n’avait jamais vraiment apprécié cet homme alors il n’allait pas pleurer sa mort. Kieran était également en train de lire. Il faisait des commentaires oraux au fur et à mesure de sa lecture.

Ma chère Lizzie qui a eu une touche avec... Leo... N'importe quoi, complètement cinglés ces rédacteurs ! Qui va avaler un truc pareil... ? Ils sortent de ces stupidités parfois...

Mathéo ne comprit pas tout de suite de quoi le jeune homme voulait parler. Mais en tournant quelques pages, il vit un article sur une pseudo-idylle entre D’Acewood et Durant. Ces deux idiots allaient plutôt bien ensemble. Un crétin, et une idiote ensemble, cela ferait surement un charmant couple. Plus loin, un article était consacré au retour de Léna. La jeune fille n’avait visiblement pas dit grand-chose sur son petit séjour avec les Mangemorts. Avait-elle vu des choses étranges ?
Puis il commença un article sur ayant pour titre : Partenaire Particulier. Cet article attira le jeune Serpentard. Il commença donc à lire attentivement ce qui était écrit. Apparemment deux lesbiennes demeuraient à Poudlard. Bizarre Mathéo n’avait jamais entendu une pareille histoire. Il descendit quelques lignes pour faire cesser ce suspense abominable et voir qui était les deux jeunes filles. Il crut rêver en voyant d’écrit le prénom d’Amber. Il relit attentivement le papier. Mais non, il n’y avait aucun doute c’était la jeune fille qui était marqué. Mathéo commença à flipper. Il inspira bruyamment. C’était impossible qu’Amber soit lesbienne. Elle l’avait embrassé à plusieurs reprises. Et puis les lesbiennes … Non Amber n’avait pas une tête de lesbienne. Cela ne pouvait être vrai. Mathéo essayait de s’en persuader. Mais il y avait un petit doute dans son esprit qu’il lui faisait peur. Et s’il y avait une infime chance que tout cela soit vrai.

*N’importe quoi ! Si tel était le cas, tu serais vite au courant …*

Mais ils sont en manque d'inspiration ou quoi pour inventer des idioties pareilles ?On sait tous très bien qu'Alice était folle du professeur Mogg et qu'Amber n'a que des yeux que pour Mathéo.

Mathéo remercia intérieurement Kieran d’avoir dit ça à voix haute. Bien qu’il ait failli se prendre le café que le Serpentard venait de recracher. Mais bon. Il avait surement raison. Von Gotha était une fidèle adoratrice de Mogg et Mathéo doutait qu’elle puisse s’intéresser à qui ce soit d’autre, fille ou garçon. Mathéo reprit donc sa lecture et vit un article qui parlait de Kieran et de toutes ses conquêtes. Il ne put l’empêcher de le plaindre. Il allait surement avoir du dégât quand les filles lieront cet article. Kieran n’avait pas l’ai content. Mathéo se doutait qu’il lisait l’article parlant de lui. Dommage pour lui.

Je me demande désespérément ce que mon cher Kieran a bien pu lui trouver"...Ah ah... Toujours aussi diabolique celle-là.

*Celle-là ?*

De qui le Serpentard pouvait bien parler. Connaissait-il le nom de la personne qui avait écrit sur lui ? Visiblement c’était une fille. Peut-être la D’Acewood. D’après certains, elle tétait l’une des rédactrices du TDP. Mathéo doutait quand même de sa participation. Kieran était censé être son ami. Pourquoi lui aurait elle nui par simple caprice ? Enfin bref, Mathéo se fichait de cette d’Acewood. Il ne la défendrait pas. Elle cherchait n’importe quels ragots pour s’en servir contre les autres. C’était une personne manipulatrice et calculatrice. Mathéo ne l’appréciait guère. Tandis que le jeune homme continuait sa lecture, il reçut soudain une boule de papier sur le visage. Kieran venait de lui balancer son journal à la figure. Mathéo leva un sourcil. Visiblement ce n’était pas l’intention du Serpentard de toucher Mathéo puisqu’il prononça une injure à voix haute.

Désolé, j'suis un peu sur les nerfs... Les ragots... Et dire que c'est ça qui fait quasiment vivre ce château.

Mathéo posa son journal. Il n’avait pas vraiment envie de lire la suite. A vrai dire, c’était vraiment un torchon. Tout ce qui était dit dedans était fait pour nuire à autrui. C’était vraiment pitoyable. Tout comme les personnes envoyant des articles au TDP. Kieran semblait blasé. Mathéo le comprenait. Finalement le Serpentard se reprit et un sourire malicieux apparut sur son visage. Après cela, il commença à parler à Mathéo.

Alors comme ça tu as eu un coup avec Becca ? Ça a du être quelque chose ça dis donc.

Mathéo ouvrit de grands yeux ronds. Pourquoi le jeune homme voulait-il parler de cela maintenant. Le jeune homme se souvenait qu’il était présent en cours de Soins aux créatures Magiques lorsqu’il y avait eu cet incident et apparemment il y avait eu aussi un article dans le TDP. Pourquoi fallait-il que tout le monde soit au courant des petites histoires privées de Mathéo …

Et bien, Rebecca est une experte en la matière … enfin tout le monde le sait.

Le jeune homme marqua une légère pause. Il se demandait pourquoi Kieran parlait de Rebecca. La renommée de la jeune fille était connue dans tout Poudlard. Personne ne pouvait ignorer que beaucoup de monde avait eu un « coup », comme disait Kieran, avec Rebecca.

Mais si tu l’ignores, tu peux essayer ! Elle en sera surement ravie.

Mathéo haussa les épaules et prit un cookie aux pépites de chocolat. Il n’y en avait plus de toutes les couloirs. Triste vie. Mathéo jeta un coup d’œil à la table des Serdaigles. Rebecca y était. Elle semblait plongée dans ses songes.

C’est une fille bien ! Elle n’en a pas l’air mais c’est quand même quelqu’un de bien …

Quelques secondes de pause, le temps de manger un bout de son cookie et il reprit.

Faut pas la juger par ses actes …

Mathéo croqua à nouveau un autre cookie. Qu’est ce que c’était bon. Il voulait défendre un peu Rebecca. Il imaginait bien que se faire traiter de tous les côtés ne devaient pas être vraiment facile. Le jeune homme patientait, il attendait une quelconque réponse de Kieran.

Gryffondor-Killjoy

Amber s'était réveillée assez tard ce matin, il n'y avait plus beaucoup de fille dans son dortoir. Juste sa sœur qui dormait encore à point fermé et une autre jeune fille qui sortait des douches. Assise devant sa coiffeuse, elle terminait sa toilette tranquillement. La Gryffondor prenait tout son temps, après tout elle était en week-end, rien ne pressait, elle n'avait pas cours. Elle prenait donc soin de bien démêler sa longue chevelure ténébreuse, puis décida de les boucler, pour une fois, elle avait envie de changer et de ne pas les laisser lisses. Elle se dirigea ensuite vers son armoire, passant en même temps devant le lit d'Hermia, pour lui faire une légère caresse sur la joue et un baiser sur le front. Sa petite protégée était vraiment adorable quand elle dormait. Ce qu'elle aimait, c'est de pouvoir s'habiller comme elle le voulait en week-end. La Gryffondor enfila donc une robe à manche longue crème qui se répandait à plis nombreux jusque ses genoux. Elle enfila ensuite ses longues bottines noires préférées puis passa un jolie nœud rouge à fines rayures blanche [Le nœud Chiara de MB *q*] dans ses cheveux ondulés. Un fracas se fit soudainement entendre dans les escaliers, quelqu'un entra dans les dortoirs.

- Amber ! Faut absolument que tu descendes au plus vite à la Grande Salle ! Le TDP est sorti et...

-Chuuuuuuuut ! Tu pourrais pas faire un peu moins de bruit Grayce ? Hermia dort encore ! murmura la Préfète en passant un doigt devant ses lèvres. J'arrive. Maintenant sort, vite, vite, déclara-t-elle en la poussant vers la sortie. Tu vas la réveiller sinon.

-Mais tu dois savoi...

-Sors, j'ai dit que j'arrivais !

Fermant la porte derrière sa camarade, elle s'avança à la pointe des pieds vers sa petite soeur puis voyant qu'elle dormait encore profondément, elle replaça avec soin sa couverture sur ses épaules avant de partir, prenant au passage sa veste noire.

Arrivée dans les escaliers, elle aperçut Alice. Une pile de livre entre les mains qui se dirigeait probablement vers la bibliothèque.

[Ah non ! Il est hors de question qu'elle saute le petit déjeuner. T'es pas sa mère...Mais si elle continue comme ça... Laisse là ! Jamais !]

- Alice ? s'exclama la rouge et or en lui prenant son visage entre ses mains. Regarde toi ! Tu es toute pâle ! Il faut absolument que tu ailles manger quelque chose ! Je m'inquiète pour toi.... Viens !

Sans attendre son approbation, la jeune fille prit Alice par le bras, et l'entraina vers la Grande Salle.

Arrivée dans la Grande Salle accompagnée de son homologue vert et argent, quelle ne fut pas la surprise quand elle vit une multitude de regard se poser sur les deux Préfètes, mêlés à cela des chuchotements.

[Mais qu'est-ce qu'ils ont? Le TDP surement. Grayce ne t'avais pas dit que tu devais absolument descendre ?]

Elle conduisit ensuite Alice vers la table des Serpentards, puis la laissa s'installer en prenant d'abord ses livres pour les déposer sur la table.

-Je vais nous prendre un journal tiens.

Journal en main, la rouge et or s'assit à côté de la Serpentard puis posa le TDP sur la table devant elles, de sorte qu'elles puissent le lire ensemble. Puis elle servit à la Serpentard une tasse de café en lui tendant une assiette avec des toasts qu'elle avait préalablement beurré. Se servant ensuite à son tour, elle commença à tourner les premières pages du journal.

[Éloge funèbre, hum hum, ça m'aurait étonné qu'il ne parle pas de lui. Chut ! Laisse moi lire !]

La Gryffondor écarquilla les yeux quand elle lut les absurdités que ce journal pouvait sortir. Alice n'était donc pas assez triste et torturé comme ça après la mort du professeur peut-être ? Et il fallait qu'ils inventent des idioties pareils. Comme si elle aurait été capable de le tuer... Et ces regards insistants qui se posaient sur elles depuis tout à l'heure.

[Je vais finir par hurler si ces gens là ne se décident pas à se retourner... Lis la suite, il doit surement y avoir une raison à cela ma chère Amber]

Excellente idée ! Sans attendre, elle tourna la page suivante. C'était surement mieux en même temps, peut-être que son amie ne pourrait pas supporter de voir encore le nom de celui qu'elle aimait plus longtemps.
Léopold et Lizzie ! Foutaise encore une fois ! Mais quels étaient donc ces rédacteurs pour pouvoir inventer des mensonges aussi fous ? Est-ce qu'ils croyaient vraiment que les élèves allaient y croire? A part faire rire et amuser le public il n'y avait vraiment rien d'intelligent dans ce journal de toute façon, toujours la même chose.
La suite... la suite... Le retour de Léna tourner d'une façon plutôt amusante. Il annonçait aussi que Sheffield était un Mangemort. De toute façon ça n'était plus vraiment un secret pour personne.

C'est alors que son visage se déconfit quand elle entama la lecture de l'article qui suivait. C'était la toute première fois depuis son entrée à Poudlard que la jeune fille se retrouvait dans le TDP et pour son plus grand malheur, l'article n'était pas du tout valorisant.

[Oh mon dieu ! Amber tu es avec Alice ! Te moquerais-tu ouvertement de moi par hasard ? Je dis juste ce que je vois...]

La Gryffondor ne comprenait pas comment ça avait pu arriver aux oreilles, aux yeux de la rédactrice. La tour encore tout le monde pouvait y aller, mais la réserve ! A moins que ce soir là on l'ait suivi, mais il n'y avait personne derrière elle, elle avait pourtant bien vérifié ! Pourquoi donc fallait-il toujours que ce genre de choses n'arrivent qu'à elle ? Amber lesbienne... Une pure et véritable erreur ! Les gens ne pouvait pas comprendre... Les "scoops" , la moindre chose qui pouvait intéresser ces stupides élèves avides de nouvelles... Que ce soit agréable ou non pour le sujet utilisé, c'est à dire un élève, tout ce qui importait à ce journal c'était de tourner la vérité à son avantage pour offrir aux lecteurs des ragots aussi abracadabrants les uns que les autres.

-Ridicule vraiment... N'est-ce pas ? ricana la jeune fille dans un murmure en lançant des regards noirs vers les personnes qui les regardaient.

Voilà donc pourquoi on les observait. Manque de chance, le fait qu'elles soient toutes les deux ensembles ne pouvaient que confirmer les dire de ce journal.

[Nihihi... Et ça te faire rire ? Désolé, c'est plus fort que moi. Je me demande comment va le prendre ton si cher Mathéo. Mathéo !]

Oh non ! Qu'allait-il pensé en effet ? Où était-il ? Par réflexe elle leva les yeux devant elle.

[Euh non... C'est pas plutôt sur le côté à gauche ou à droite que tu dois regarder plutôt... ? Euh oui...]

Quelle idiote ! Elle avait oublié dans la panique qu'elle était à la table des Serpentards ! Elle tourna son regard le long de la table pour tenter de l'apercevoir. Il était là. Qu'était-il en train de penser ? Est-ce qu'il allait y croire ? Que faisait-il ? Il parlait avec Kieran... Est-ce qu'il avait déjà lu ou pas ? Toutes ces questions qui s'entrechoquaient dans son cerveau...
Et Hermia ! Hermia !

[Oh non oh non oh non oh non... Pitié faites qu'elle soit encore en train de dormir ! Ça m'étonnerait beaucoup... Elle va savoir, elle va lire le paragraphe où on parle de la marque des Ténèbres, la pauvre petite va prendre peur et elle va vouloir des explications. Tu pourrais pas être avec moi toi au moins ? Tu n'avais qu'à pas te mettre dans ce pétrin, je t'avais pourtant prévenu...]

Si il y avait bien une personne, une seule personne, qui ne devait pas être au courant c'était bien sa soeur. Rien que le fait de savoir qu'Hermia allait obligatoirement la voir pour comprendre, rien que cette pensée l'effrayait. Elle qui en tant normal était courageuse, il n'y avait qu'Hermia qu'elle redoutait dans le château. Il lui semblait maintenant que sa chevelure lui écrasait la nuque, pourtant c'était en réalité le fait de trop réfléchir en l'espace de quelque minute qui lui faisait perdre la tête. Comme elle laissait tomber sa tête sur ses bras repliés, ses longs cheveux tombèrent dans son cou, et l’ensevelirent dans les ténèbres.

-Comment vais-je affronter ma petite sœur ? Murmura-t-elle.

[Eh je veux savoir la suite du journal moi ! ... ]

Non, ça n'était pas le moment de fléchir. Après tout elle avait toujours été la Reine de la dissimulation. Et puis après tout la vérité était dangereuse, c'était un risque, une aventure que de savoir la vérité, d'affronter la réalité. Surtout pour Hermia, il valait mieux mentir plutôt que de la faire souffrir, et pour les élèves si tel était leur bon plaisir que de croire ses aberrations, tant mieux pour eux. Si ça les faisait vivre, autant ne rien dire et laisser courir... Reprenant son sang froid, elle releva la tête. Tourna son regard vers Alice, un léger sourire orna ses lèvres. La Serpentard ne devait pas douter d'elle un seul instant.

- Dommage qu'on ne peut pas savoir qui écrit ces articles, je les aurai bien tué à inventer de pareils inepties, souffla Amber sur un ton ironique suivi d'un petit rire .

Mangemort

Encore une nuit sans sommeil, ou presque. Ça faisait plusieurs heures que, statiquement allongée sur le dos, Alice fixait le dais de son baldaquin. Son esprit était loin, très loin. Chargé d’images sans son. Ses bras, Son corps, Ses sarcasmes, Son odeur. Etat second. Elle ne ressentait presque rien, comme si elle vivait dans le présent les instants qu’elle se remémorait. Ses lèvres. Elle pouvait presque les sentir, de nouveau, tandis que les images du départ précipité de leur premier baiser se répétaient en boucle. Ses mèches contre son visage. Dieu, qu’il était séduisant…

- Leaaaaanne ! Vite réveille-toi ou on va pas en avoir !

Stupide Thompson, qui se permettait de la ramener dans le monde réel. Toujours dissimulée par les rideaux de son baldaquin, Alice souleva un coin de son matelas, et sortit une petite boite d’argent ciselée aux armes du duché de Gotha, complétées de son propre emblème dès sa naissance par un corbeau en bas à gauche de l’étendard, sous la rose de son père. En tant que dernière héritière, elle y avait droit… Elle se réjouissait de l’avoir intégrée à ses affaires, cette année : si n’importe qui pouvait l’ouvrir, elle seule avait accès à son contenu.

Elle ouvrit la boite, fouillant parmi les morceaux de parchemin qui l’encombrait, et trouva ce qu’elle cherchait : cette mauvaise photo découpée dans le TDP, la seule image qui lui restait de lui.

Coup de poignard en pleine poitrine.

*Tu te fais du mal, ma chère… Je sais. Je ne peux pas m’en empêcher. Ça ne Le fera pas revenir… Je sais aussi.*

Quelque secondes de contemplation supplémentaires. Juste de quoi s’arracher le cœur. Et Alice replaça la photo dans la boite, qu’elle referma brutalement, avant de porter la main à sa poitrine, où pendait cette étrange boussole, qu’elle avait déplacée de son poignet à son cœur, depuis qu’elle savait… Au bout de la chaîne qui avait porté l’étrange bola mal ensorcelé de sa mère, dont les débris se trouvaient dans cette même boite qu’elle dissimulait sous son matelas.

Elle prêta enfin attention au brouhaha assez inhabituel du dortoir, pour un samedi matin. D’humeur morose, elle ouvrit ses rideaux d’un coup de baguette agacé, pris ses affaires et se dirigea vers la salle de bains commune. Le mot de passe de celle des préfets avait changé depuis qu’elle avait rendu cet insigne qu’elle devait nécessairement récupérer – fortune de son père aidant. Au besoin, elle demanderait le nouveau code à Amber quand elle la verrait…

Une demi-heure plus tard, Alice se retrouvait dans les couloirs, vêtue d’une robe noire qui accentuait sa pâleur et la maigreur de sa silhouette, plusieurs ouvrages sous le bras, direction la bibliothèque, où elle comptait bien oublier ses angoisses dans l’étude… Passant devant la porte de Son bureau… Enfin, à présent, c’était celui de Lockwood, comme l’indiquaient les lettres d’or apposées sur la porte. Soupir. Qu’avaient-ils fait de Ses affaires ?...

*Ce ne sont pas des reliques, non plus… Presque. Ce sont des témoins de Son existence. La preuve que je n’ai pas rêvé tout ça…*

Détourner la tête, poursuivre sa route, passages secrets et escaliers dissimulés, jusqu’au couloir de la bibliothèque, où… Où elle croisa Amber, qui descendait visiblement de la tour Gryffondor.

- Alice ?

Elle lui prit le visage entre ses mains, comme pour l’examiner. Mélancolique, Alice ne chercha pas à esquisser le moindre sourire.

- Regarde toi ! Tu es toute pâle ! Il faut absolument que tu ailles manger quelque chose !

*Quoi ? Non. Oh si. Ça fait plus d’un mois que je te le dis aussi.*

- Je m’inquiète pour toi… Viens !

La Gryffy la saisit par le bras sans lui laisser la moindre chance de protester, et l’entraina à travers les escaliers, en sens inverse.

*Non, je ne veux pas, non, je ne veux, et si je lui lançais un sort ? Alice, c’est aussi à ça que servent les amis… A t’empêcher de t’autodétruire, et pas seulement mentalement.*

Arrivées aux portes de chêne, Alice tenta de se stopper, violemment assaillie par le bruit des élèves et l’odeur de petit déjeuner qui lui soulevait le cœur.

- Je suis vraiment obligée ?... Tenta-t-elle dans un murmure tandis qu’Amber la trainait jusqu’à la table des Serpy.

Journaux dans toutes les mains, expliquant les regards qui pesaient sur elle. Mais Alice s’en moquait, elle avait l’habitude de se faire pourrir à chaque édition, et se contenta de relever fièrement la tête, dans une attitude méprisante, et s’assit, puisque faire machine arrière un tel jour serait synonyme d’une honte qu’elle ne ressentait pas.

- Je vais nous prendre un journal, tiens.

*Si ça peut m’éviter d’avaler quoi que ce soit…*

Alice regarda à sa table, et aperçu Kieran O’Farrell, qui venait de jeter son édition du TDP à la figure de Mathéo Moreno après avoir manqué de l’asperger de café.

*Si on parle de toi, on parle sans doute de moi, Sweet Raven…*

Elle tourna la tête vers Amber quand elle posa un exemplaire entre elles deux, et Alice parcourut l’édito tandis que la Gryffy tartinait des toasts. Son décès était le premier évènement mentionné. Humour noir. Son estomac se tordit quand ses yeux se posèrent sur son nom, mais elle ressentit une incompréhensible satisfaction quand elle vit que son nom y était associé, même en termes peu élogieux et sous une bonne couche d’humour noir. Une tasse de café et une assiette atterrirent devant elle, et elle leva des yeux surpris sur Amber qui ouvrait le journal à ses premières pages.

*Il fait la une, comme souvent… Pour la dernière fois, cependant.*

Touillant son café d’un air ennuyé, Alice parcourrait l’article distraitement, et laissa échapper un ricanement discret.

*Au moins on ne me cherchera pas, si on me prend pour une meurtrière… « Veuve noire ». J’aime bien ce surnom.*

Amber tourna brutalement la page. La Serpy avait envie de lui dire que tout allait bien, de ne pas s’en faire pour elle. Ce n’était pas tout à fait faux, elle se trouvait dans une étrange phase psychopathe, comme tous les matins. Elle broierait du noir ce soir, une fois seule dans son lit, en cherchant un sommeil qui ne venait plus…

Elle émiettait méthodiquement l’un de ses toasts quand un nouveau ricanement lui échappa. Cette stupide d’Acewood et Durant le répugnant… C’était certainement faux, mais c’était jouissif. Le retour de Taylor… Son propre lesbianisme avec la jeune fille qui se trouvait à ses côtés… Pardon ?! Alice éclata de rire, tandis qu’Amber lançait d’une voix froide aux élèves qui les observait sans vergogne :

- Ridicule, vraiment… N’est-ce pas ?

Avant d’agiter sa tête en tous sens, comme si elle cherchait à dissuader les curieux de les observer.

*Ne t’inquiètes pas, ça leur passera…*

Alice poursuivit sa lecture, passant sur l’évocation d’une marque des ténèbres. Puisque tout le monde prenait Lucifer pour un Mangemort de toute façon – et ils avaient d’ailleurs inconsciemment raison – il était normal qu’en tant que « veuve non-officielle », pour les reprendre, elle soit elle aussi suspecte… Il lui faudra être prudente, très prudente…

- Comment vais-je affronter ma petite sœur ?

Amber s’était avachie sur la table, et Alice haussa un sourcil interrogatif. Ne lui suffisait-il pas de lui affirmer qu’elles n’entretenaient aucune relation amoureuse ?... Relevant la tête, la Gryffy accorda un sourire piteux à Alice.

- Dommage qu’on ne puisse pas savoir qui écrit ces articles, je les aurais bien tués à inventer de pareilles inepties.

Elle ricana. Alice sourit à son tour, commençant à réduire son deuxième toast en miettes.

- On s’habitue vite, tu sais. Personnellement, je peux même dire que certaines de ces inepties me servent.

*Notamment celles où je passe pour une dangereuse psychopathe, ça m’évite bien des désagréments.*

Alice tourna la page, comme pour chasser l’article qui avait l’air d’inquiéter son amie. D’un certain point de vue, peut-être que son inquiétude était légitime… Après tout, elle ignorait tout de sa vie amoureuse. Oh ! voilà qu’elle passait pour une schizophrène aux yeux d’une immonde rédactrice au sang-de-bourbe. Et, tiens ? Encore une mention de son nom, décidément, elle était populaire… Et elle venait sans doute de découvrir la raison de la colère subite qui avait pris O’Farrell tout à l’heure. Nouveau ricanement.

- Tu vois, tu n’as pas à t’inquiéter, les articles se contredisent : je ne suis pas une lesbienne dans celui-là.

Poussée par un besoin de justification difficile à identifier – peut-être ne désirait tout simplement pas qu’Amber sache qu’elle avait en quelque sorte « trompé » Lucifer avec O’Farrell, elle poursuivit :

- C’est lui qui a tenté de m’étrangler, l’autre soir. J’ai du feindre le syndrome de Stockolm pour m’en tirer. Ce type est malade…

Elle jeta un regard le long de la table, pour l’observer quelques instants.

- … Mais pas seulement. Il ne s’attaque jamais à plus faible que lui, je l’ai appris l’autre jour… Depuis, il a une grande place dans mon estime. Bien qu’il reste un adversaire.

Sans doute passait-elle de nouveau pour étrange, peu importait. C’était vrai. Elle allait attaquer un article rapportant les déboires d’Athalie Duchâteau, quand sa lecture fut brutalement interrompue…

Gryffondor

Faire la grasse matinée ? Ce n’était pas dans les habitudes d’Hermia, même en week-end. Mais pourtant aujourd’hui elle dormait. Couchée dans son lit, elle rêvait. Dans son rêve la neige disparaissait, il ne restait seulement que quelques couches, compactées, trop petites pour jouer avec, trop sales pour en faire des boules de neige ou autre. Cette neige se rassemblât et forma un monstre… qui s’avançait vers elle. S’assombrissant de plus en plus, il s’approchait de plus en plus, et au lieu de la manger, il devint une belle Amber qui déposa un bisou sur la joue de Hermia.
La jeune fille se leva soudainement et regarda l’heure. Il était maintenant 8h00, les élèves devaient sans doute se préparer, ou pas, ils étaient en période de week-end, donc certains devaient peut-être se préparer pour lire le Journal de l’école, quelques uns devaient sans doute le lire et d’autres qui s’en fichaient complètement devaient dormir, Hermia faisait partie. Après s’être préparée pour la journée, elle descendit dans la salle commune et aperçu quelques élèves de 3ème année comme elle. Parfait ! Elle allait pouvoir discuter un peu.

- Tiens Hermia, tu es enfin debout ! On t’attendait

La rouge et or acquiesça et les demoiselles qui étaient en train de lui parler lui dire.

- Maintenant, on peut se rendre à la Grande Salle ou pas ?

Hermia les suivit, trois rouge et or se rendait alors dans la Grande Salle pour prendre leur petit-déjeuner. Hermia, Médéa et Eris. Elles s’installèrent à la table des Gryffondors et commencèrent à manger, des élèves arrivèrent, d’autres partirent. Elles discutaient et les journaux arrivèrent. Tout le monde se précipitaient dessus pour découvrir les ragots qui servaient à baisser ou monter la réputation des autres seulement avec des vérités qui passent parfois pour des mensonges et vice-versa. Enfin bon, Hermia ne s’intéressait pas du tout, voilà pourquoi elle était l’une des seule qui restait assise. Des élèves arrivèrent, « volant » des journaux aux plus petits. Hermia n’avait rien à craindre les jours comme ceux là : Un. Elle ne se ferait pas voler son journal. Et deux. Elle était sure de ne jamais y apparaître.
Enfin bon, elle continuait à boire son chocolat chaud tendit que Médéa et Eris étaient en train de lire le journal.

- Tiens, la préfète apparaît dans le journal.

Haussement de sourcil de Hermia qui fut pour la première fois de sa vie intéressée par ce bout de papier, elle s’était redressée, après tout, cela concernait sa sœur.

- Haha ! Elle apparait pour une lesby dedans.

Comment ? Amber ? Impossible…

- Avec Alice en plus…

Hermia commença à s‘énerver, elle arracha le journal des mains de Médéa tel un chat qui essaie d‘attraper une boule de laine. Elle commença à lire l’article tout en murmurant ce qu’il y était écrit.

- « Les gagnantes sont…Von Gotha et Fiamata Dia Capulet !!! »

Elle avait dit ça en crescendo, de plus en plus fort. Tellement étonné, à la fin de la page, retirant le bout de papier de plus en plus de ses yeux. Ensuite elle continua sa lecture devant les yeux apeurés de Médéa et Eris.

- « …rien oublier ? Et bien ! Deux fois ! Elles se sont embrassées deux fois » Impossible…

Oui, Hermia savait après tout que le journal de Poudlard ne racontait que des sottises mais là, cet article l’intéressait. Elle se souvint qu’elle venait de rater le premier paragraphe de la deuxième page de l’article. Elle le lit alors.

- « Bien que la rumeur d‘une marque des Ténèbres règne dans les locaux… » Quoi ??

Elle se leva de sa chaise, ses deux amies la fixaient toujours. Elle essaya de regarder à droite et à gauche dans la table des Gryffondors où se trouvait Amber avant de remarquer une chevelure ébène près d‘une autre brune foncée à la table des Serpentards. Elle se rapprocha alors, les rumeurs n‘étaient peut-être pas totalement fausse. Elle marcha vers cette table remplie de verts et argent qui la regardaient bizarrement. Elle arriva à la hauteur des deux demoiselles et présenta le journal devant le nez de sa sœur avec le fameux article puis elle lui dit.

- Tu peux m‘expliquer ça ?

Elle essayait de faire tout ce qu‘elle pouvait mais en ne demandant que cela, elle n‘arriverait pas à la convaincre.

- Tu vas sans doute me dire que ce ne sont que des mensonges et que je devrais te croire car tu es ma petite sœur, dans ce cas-là…

Et là, elle espérait pouvoir la coincer. Elle ne la croyait pas, de toute façon Amber n’avait rien dit pour se défendre.

- Si tu nie cet article alors montre-moi ton bras.

Elle releva le journal et le mit derrière son dos. Penchant la tête, elle continua alors.

- Et les deux, plutôt.

Il était vrai que depuis Amber avait beaucoup changée alors c‘était sans doute une raison, une effet de la marque, si elle en avait vraiment une.

- Si tu ne veux pas les montrer alors, c‘est suspect.

Invité

- Même pas un petit "s'il te plait" avant ? Si tu parle de l'article qui porte sur ta pseudo-nouvelle conquête... Ce n'est pas moi qui ai lancé la rumeur.

Ludwig plissa les yeux, plus agacé qu’à son arrivée récente à la table des Serpentards. Duchâteau savait très bien à quoi il faisait allusion, et ce n’était certainement pas de cet article approximatif sur le dernier cour de Soin aux Créatures Magiques et de l’idylle de d’Acewwod ou de l’autre hybride de Serdaigle -Diable que ce dernier était répugnant-. Le bulgare détestait qu’un tourne autour du pot, et encore plus quand c’était une personne aussi détestable que Athalie qui le faisait. Et, jamais il ne s’abaisserai à lui adresser ce « s’il-te-plaît ».
Finalement, la Duchâteau se convainc elle-même de cesser de faire celle qui ne savait rien et poussa un soupir. Elle avait plutôt intérêt à trouver une explication…Bien qu’aucune explication n’aurait satisfait Ludwig.

- Très bien. Je n'aurai qu'une chose à dire...

Elle croisa ses bras sur sa poitrine en prévoyant de conclure ce petit suspens auquel elle avait donné naissance. Cette « chose » qu’elle avait à dire devait être sélectionnée avec soin. Le Serdaigle ferait attention à chaque mot qu’elle prononcerai, et n’hésiterai pas à s’en servir contre elle, si la suite le lui permettait.

*Choisit bien tes mots ma colombe…*

- On est quittes.

Haussement du sourcil droit. Pardon ? Ludwig ne voyait pas en quoi lui, et cette Serpentarde détestable étaient quittes. Soit, elle ne savait pas le sens du mot « quittes » soit…Elle ne savait pas le sens du mot « quittes », il n’y avait que cette théorie qui était plausible.
Néanmoins, en réfléchissant quelques instants, le bulgare se souvint de cet incident mineur lors de la soirée du bal. De ce baiser sans conséquence volé au petit ami d’Athalie, du moins, celui de l’époque. Il n’aurait pas été étonnant que Laszlò et elle se soient séparés.

- Ce baiser ne voulait rien dire. Pour lui... comme pour moi.

Le point positif ce que cette sang-mêlée ne niait pas et ne jouait pas le rôle de la pauvre victime de l’impitoyable Daily Poudlard. Mais, ceci n’atténuait en rien son geste. A l’époque où ce baiser avait du se dérouler, le couple d’Aaron et Ludwig devait seulement être en ballottage, pas définitivement éteint. Et, de toute façon, elle, était encore avec Laszlò. Ludwig aimerait justement voir la réaction du Serpentard, si il daignait se rendre dans la Grande Salle ce matin là.

- N'as tu pas confiance en lui ?

Confiance ? Cet acte ne relevait plus de la confiance mais de la trahison, là était toute la nuance. Mais qu’importe ! Ils n’étaient plus ensembles de toute façon alors pourquoi cela agaçait autant Ludwig ? Une seule réponse se présentait à lui : Parce que c’était Duchâteau. Il était certain que, si ça avait été Rebecca à sa place, il n’aurait pas réagit de la même façon.

- Ou, me vois tu comme... une menace ?...

Le bulgare ne pu réprimer l’un de ses ricanements cynique et moqueur à l’ouïe de cette dernière réplique. Une menace ! L’idée était tellement ridicule ! La jeune fille continua alors comme si de rien n’était, le lecture de son journal. Un manque de respect flagrant envers Ludwig, elle se devait de lui accorder son attention !

- Ma chèrrre amie, commença-t-il ironiquement, comment une perrrsonne à qui j’accorrrde aussi peu d’estime pourrrrait-elle être considérrrait comme une « menace ». Comment une perrrsonne aussi pathétique pourrait l’êtrrre, hein ?

Conscient que quelques oreilles indiscrètes écoutaient les deux jeunes gens, le Serdaigle marqua une légère pause. Il aperçu alors, à quelques mètres de lui, un panier remplit de pommes vertes.

« Waddiwasi. »

Avec une vitesse beaucoup plus élevée que celle d’un simple « accio », l’une des pommes atterrie dans sa main. Il croqua en regardant Athalie, toujours plongée dans la lecture du journal racoleur. Après quoi, il observa sa pomme et la lumière que se reflétait sur son aspect lisse.

- Vois-tu, si ta mémoirrre si peu perrrforrrmante ne t’as pas fait défaut, en arrrrivant ici, je t’ai demandé de m’expliquer cet arrrticles.

Il reporta son attention à la masse de cheveux blond pâle qui se trouvaient devant lui. Certes, cette Athalie n’était pas désagréable à regarder mais Aaron était tout de même tombé bien bas en l’embrassant. Etait-ce ses yeux tout aussi verts que ceux de Ludwig qui l’avait séduit ? Ou juste son attitude si irrespectueuse ?

- Alorrrs, explique-moi. Quelque chose m’a semblé m’échapper. Je me fiches de savoirrr si ça a une quelconque imporrrtance, ce que je veux savoir, c’est, comment est-ce arrrrivé ? Comment Aarrrron a-t-il pu... ?

Le cynisme avait une nouvelle laissait place à la haine. A croire que ces deux êtres étaient faits pour être en désaccord, pour se détester. Néanmoins, Ludwig aurait bien aimé connaître les circonstances de ce baiser. Y avait-il eut un évènement déclencheur ou une quelconque méprise ?

Invité

Rose sortit de son lit un peu tard elle avait assez mal dormis cette nuit. Elle sortit de son lit encore chaud qui l’appeler indéniablement mais refusa la tentation sinon elle pouvait encore dormir jusqu'à l’après-midi. Elle regarda le dortoir et vit que presque personne n’était dans son lit elle se tourna immédiatement vers son réveil et vit qu’il était 11 heures. *Horreur j’ai dormis plus que d’habitude ! Mais pourquoi beaucoup d’entre eux sont levé si tôt ? * Rose trouvait bizarre que même les plus dormeurs étaient presque tous levé. Elle alla vite s’habiller avec les premiers habits qu’elle trouva comble de l’horreur son t-shirt était rose *C’est ma journée ! * Elle fit avec et le porta mais avec une réticence. Elle enfila ses converses vertes et sortit des dortoirs sans réveiller
les dernières marmottes. Elle arriva dans la grande salle et vit que beaucoup de monde était la tout en bavardant bruyamment, elle avança avec peine au milieu des élèves déchainés qui critiquent apparemment le journal qui venait d’apparaitre. Elle alla vers une fenêtre et s’assied sur le rebord tout en écoutant les bruits assourdissants. Elle vit un journal non loin d’elle, elle se dépêcha d’allé le prendre avant que quelqu’un d’autre ne le prenne. Avant de pouvoir le prendre elle tomba nez à nez avec un garçon, elle n’hésita pas a le prendre malgré qu’il soit la le premier

-Les dames d’abord dit-elle en souriant tout en s’éloignant

Elle se cala vers sa fenêtre car elle n’aimait pas les espaces clôt, elle commença à le lire tranquillement. Elle trouva très drôle les articles qui y avaient dedans car tout cela était de la pure supposition pour la plus part et tout le monde y croyait. Elle fut contente de voir que le journal avait fait à peu prés un acceptable hommage au professeur de potion. Quand elle eut finis elle regarda autour d’elle, elle voyait Ludwig et Athalie qui se criait dessus *Ils s’aiment toujours pas ceux la * Hermina parlait a Amber *Les sœurs se fâchent * Et bien d’autre elle trouvait cela pathétique tout le monde se mettaient les nerfs en pelotes juste pour un malheureux journal. Elle trouva enfin quelqu’un a qui elle pouvait parler : Estime, avant d’aller la voir elle alla voir le garçon qui voulait le journal avant elle et le lui donna sans un mot. Elle tourna les talons et partit en direction d’Estime. Arrivé a sa hauteur elle lui sourit :

-Alors tu as lu quelque chose d’intéressant ? Dit-elle tout en s’asseyant a cote d’elle

Invité

Six heures du matin. C'était vraiment tôt pour aller prendre son petit déjeuner à la grande salle. Et puis, Mégane avait vraiment envie de dormir. Dans le dortoir des jaunes et noirs, plusieurs filles ronflaient, d'autres dormaient paisiblement. Ses yeux fixait le plafond. Aujourd'hui, c'était la sortie du TDP. Le journal de l'école qui racontait des rumeurs plus ou moins vraies. Il mettait dans le merde tout ceux dont les secrets étaient révélés. Mégane n'avait aucune raison de paraître dedans mais on ne sait jamais... Mégane partit dans le pays des rêves.

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Au loin, à sa droite, un homme. De l'autre côté, un femme. Avec un valise à la main. Mégane, au milieu des deux. La jeune fille tourna les yeux vers la femme, si intrigante avec sa valise. Pourquoi était-elle là ? Pourquoi avait-elle une valise ? Soudain, elle se retourna. C'était sa mère. La femme qui l'avait si lâchement abandonnée quand Mégane était si petite.

- Mon bébé... Tu devrais faire attention.

De quel droit elle pouvait lui parler si froidement sans un seul remord ? De quel droit elle avait pu la laisser sans lui demander pardon ? Après un abandon total, la femme aurait du avoir honte, aurait du lui demander pardon à genoux. C'était tellement bizarre. Mégane se sentait départagée entre la tristesse, la colère et la joie. La colère l’emporta :

- Comment oses-tu m'appeler comme ça ? Après tout ce que tu as fait ? Tu étais la seule à pouvoir encore me sauver et tu est partie ! Sans aucun regret dans la voix, tu reviens me voir, tu m'appelle « mon bébé » alors que tu m'as laissée seule ! ¨Pars ! Je ne veux plus jamais te voir !

Dès que ses lèvres s’étaient fermée, la Poufsouffle regretta aussitôt ses paroles et s'effondra, en pleurs. Sa mère qui lui avait tant manqué revenait et elle venait de lui parler comme si elle la détestait. Pourtant, au fond, c'est l'amour qu'elle portait à la femme qui l'avait mis au monde qui l'avait fait réagir comme cela. Soudain, sa mère s'effaça, disparut. C'était vraiment quelque chose qui la rendait triste, des paroles dites pas énervement.

La jeune fille tourna les yeux vers l'homme. Celui ci se tourna. C'était son père. L'homme qui l'avait frappé, l'homme qui l'avait fait souffrir, l'homme responsable du trou béant qu'il y a dans son cœur. Il ne l'aimait pas et pourtant, il était là, devant elle. Pourquoi ? Pour la frapper ? Non, c'était pour l’engueuler.

- Petite débile ! A cause de toi, j'ai tout perdu. La police est venue me chercher, je suis allé en prison. Je n'ai plus rien maintenant que je suis sorti ! Petite vipère responsable de mon malheur, je te retrouverai et je te ferai payé !

Mégane pleurai encore plus fort. Criai dans son sommeil. Voilà que cet homme était encore venu la faire chier. Cet homme lui gâchait la vie. Et pourtant, c'était l'amour envers son père qui la faisait pleurer. De voir que quelqu'un peut avoir tant de haine envers son enfant.

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Quelqu’un secouait Mégane. La Poufsouffle se réveillé alors, senti qu'elle n'avait pas pleuré que dans son rêve et que l'autre jeune fille qui venait la réveillé l'avait entendu. Mégane regarda le réveil, pendant une heure elle avait rêvé. Leonora était en face d'elle, ébahie.

- Mégane ? Pourquoi tu as crié ? Changeant de sujet, elle continua : Au fait, aujourd'hui, c'est la sortie du TDP, tu viens dans la grande salle ?

Non, la jeune fille n'en avait pas envie. Du moins, pas avec Leonora. Attendant que l'autre Pousouffle sortit, elle s'en alla elle aussi rejoindre la salle du petit déjeuner pour lire le TDP. Le seul journal débile. Arrivée, elle regardait un peu la réaction des gens pour savoir à quoi elle avait à faire. Kieran était avec Mathéo, Athalie était avec Ludwig, Summer, la préfète des Pourfsouffles était toute seule, triste. Mégane eut envie d'aller la voir mais après la dispute entre la préfète et sa meilleure amie, il fallait éviter.

Après le cauchemar qu'elle venait de faire, il fallait à tout pris qu'elle se change des idées. Elle pris un journal posé sur la table et survola les articles. Un seul attirait son attention : « Cupidon est en visite ». La seule qui pouvait avoir écrit ça était D'Acewood. C'était une petite vipère, une verte et argent, une débile qui arrivait à tiré pas mal de secret des élèves de Poudlard. L'article en question parlait de Kieran. Le garçon qu'elle aimait comme un grand frère. Au fur et à mesure qu'elle lisait l'article, elle comprenait l'était de Summer. Son nom à elle était apparu une seule fois. Sans trop d'importance.

Avant de penser à Kieran, elle couru vers sa préfète, voulant à tout pris lui remonter le moral. Elle était vraiment dans un sale état. Celle ci avait pleuré, elle avait les yeux rouges. S'asseyant aux coté de Summer, elle la regarda le plus gentiment possible.

-Cot Cot Cot Cot !!!! La poule s’est fait pigeonner ! Hahahahahahaha !

Des cons, des imbéciles, des idiots qui ne comprenaient rien à la vie. Pourquoi cela les amusaient de faire chier les autres ? Pourquoi les gens était aussi débile ? C'est vraiment un monde d'idiots ! La pauvre Summer était en face d’elle et était triste et les gens s'amusaient à la faire pleurer. Mégane cria :

- Fermez la espèce d'imbécile !

Les deux élèves partirent, décontenancé par la réaction de Mégane. Il y avait de quoi. La préfète, en ce moment, n'était pas de très bonne humeur et était méchante avec tout le monde. Pourquoi ? Personne ne le savait. Elle devait certainement avoir des raisons. La petite jaune et noire ne voulait pas laisser quelqu'un pleurer sous prétexte qu'elle est pas gentille. C'était vraiment bête ! Surtout que Summer devait être très déçue de voir que Kieran avait embrassé plusieurs filles, surtout si elle était amoureuse de lui. C'était vraiment horrible de voir un rêve s'écrouler si brusquement. Mégane en savait quelque chose.

La jeune fille posa sa main sur l'épaule de la préfète, voulant à tout prix qu'elle aille mieux. Car quand on ne va pas bien, on risque de faire de grosse conneries. La jeune élèves en avait fait et ne voulait pas que les autres tombent dans un truc du genre. Même pour Athalie, elle était triste. En finir avec la vie, vouloir ne plus vivre, c'était une sensation horrible. Heureusement que Kieran était là pour elle. Bref, Summer était vraiment mal.

- Tu sais Summer, je pense que Kieran n'est pas comme ça, ou plutôt, qu'il ne veux pas faire de mal à qui que ce soit. Je sais ce que tu ressens. Une sortes d'abandon n'est-ce pas ? Tu te sens seule ? Moi aussi j'ai ressenti ça, et après,j'ai ait des conneries. Je ne veux surtout pas qu'il t'arrive pareil. Tu dois me trouver bizarre à venir te parler alors que tu déteste ma meilleure amie. Je sais que je risque de me faire jeter comme une merde. Mais j'ai l'habitude alors bon. Tu es quelqu'un de formidable ! Et je le pense vraiment !

Mégane espérait vraiment que la préfète ne lui jette pas des regards noirs. Elle coulait vraiment l'aider !
Son regard se tourna vers Kieran, le jeune homme l'avait déçu. Finalement, peut être qu'il n'était pas aussi gentil qu'elle le pensait. Le garçon qu'elle considérait comme son grand frère depuis le jour du lac, Le garçon qu'elle aimait peut être plus que ce qu'elle pensait venait d'être décrit dans le TDP. Kieran était un coureur de jupon. Le Serpentard était comme les autres finalement. Idiot.

Serpentard-Killjoy

Un ricanement se fit entendre. Si prévisible. Athalie ne releva pas la tête pour autant, continuant de faire semblant de lire son journal.

- Ma chèrrre amie..

*Evidemment.*

- comment une perrrsonne à qui j’accorrrde aussi peu d’estime pourrrrait-elle être considérrrait comme une « menace ». Comment une perrrsonne aussi pathétique pourrait l’êtrrre, hein ?

Sourire perspicace face à cette remarque. Pourquoi avait-elle une impression de déjà vu ? Ses remarques ne l'atteignaient pas le moins du monde. C'était Schwartz qui se tenait devant elle.
Le bulgare se mit en quête d'une pomme, avant de continue sur sa lancée :

- Vois-tu, si ta mémoirrre si peu perrrforrrmante ne t’as pas fait défaut, en arrrrivant ici, je t’ai demandé de m’expliquer cet arrrticles.

*Oui et..?*

- Alorrrs, explique-moi.

*Et la forme de politesse dans tout ça ?*

- Quelque chose m’a semblé m’échapper. Je me fiches de savoirrr si ça a une quelconque imporrrtance, ce que je veux savoir, c’est, comment est-ce arrrrivé ? Comment Aarrrron a-t-il pu... ?

Cette fois, Athalie ne put s'empêcher de rire à sa remarque. Ok, ce Bulgare était réellement stupide.
Soupir, haussement de sourcil, levant enfin les yeux de son journal.

- Dis moi .. si tu m'accorde aussi "peu d'estime" et que je suis aussi "pathétique" que tu ose le dire. Pourquoi viens tu me voir ? Si tu veux vraiment des réponses claires à tes questions, tu n'as qu'à aller LE voir. Non ?

Soupir.
Il était vraiment puéril.

- Si tu crois vraiment que je te donnerai les moindres réponses.. tu te trompes.

Reportant une seconde fois son attention sur le journal, relisant ce même article, puis releva une seconde fois la tête.

- C'est bien ce que je pensais. Pourquoi me demande tu, comment Aaron a t-il pu ? Qui te dis que c'est lui qui m'as embrassé ?

*Il serait temps qu'il se pointe celui-là.*

- Au lieu de perdre ton temps bêtement, et le mien au passage, vas régler tes comptes avec lui.

D'ailleurs où était-il exactement ? Pas encore là, en tout cas.

- Et même si c'était vrai, supposons. Il en avait tout à fait le droit. Vous n'étiez plus ensemble quand cela s'est produit.

*Enfin, je crois.*

[i]Enfaite ça, elle n'en était pas aussi sûre. Mais elle pouvait toujours le lui faire croire.

L'envie de protéger Aaron la submergeait. Du moins, sa relation. Si la sienne ne pouvait être sauver, alors autant en sauver une autre. Et elle était persuader que ces deux là tenait encore à l'autre.

Jetant brutalement le journal sur la table, et toisant le Serdaigle du regard, elle reprit :

- Bon sang, Schwartz, tu le fais exprès ou quoi ?

*Ma parole, c'est pas à moi de faire ça ..*

- Aaron tient à toi.

Bien sur qu'il tenait à lui. C'était flagrant.

- Et si tu n'es pas assez intelligent pour le voir .. C'est que tu ne le mérite pas.

De toute manières, c'était clair qu'il ne le méritait pas. Mais Athalie s'abstint de le dire à voix haute. Elle voulait arranger cette situation, et non l'empirer.

Soupir. Tout était de sa faute. C'était elle, au parc. Toujours elle.

Bon sang !

- C'est moi qui l'ai embrassé, ce jour là, lâcha t-elle soudainement.

Elle se demanda tout de même comment réagirait Lasz' si ses paroles lui revinrent aux oreilles. Peu importait, il n'y avait plus d'espoir entre eux, d'après elle.

Pointant son doigt vers une ligne du journal, elle continua :

- Aaron n'est jamais venu me rattraper après ça.

Elle essaya de se convaincre elle-même. D'ailleurs, c'était comme ça qu'il aurait dû réagir. Pourquoi être venu la rattraper pour la ré-embrasser ? Peu importe.

- Tu sais comment sont les rumeurs. Basé sur une vérité, et éxageré par la suite..

Peu importe, oui. Elle ne faisait pas ça pour Ludwig, mais pour Aaron. Elle voulait simplement lui éviter quelques inscouciants problèmes. Insignifiants problèmes, qui ne feront qu'aggraver les choses.

Il ne fallait plus qu'espèrer. Où simplement prier. Pour que le Sersaigle ne découvre pas la véritable vérité.

Invité

(Sorry, y'a des choses qui se ressemblent et ressemblent à l'ancien post mais j'étais fatiguée >_<)

Ce fut au tout d’Athalie de rire, bien entendu, cette réaction parut plus irrespectueuse aux yeux du bulgare lorsque c’était cette Serpentarde qui l’avait que lorsque que c’était lui-même qui riait. Elle avait plutôt intérêt à trouver une explication convaincante au lieu de tourner autour du pot comme elle le faisait depuis le début de cette conversation.

- Dis moi,…Si tu m'accordes aussi "peu d'estime" et que je suis aussi "pathétique" que tu oses le dire. Pourquoi viens-tu me voir ? Si tu veux vraiment des réponses claires à tes questions, tu n'as qu'à aller LE voir. Non ?

S’abaisser à cela ? Cette pauvre enfant ne savait plus ce qu’elle disait. De quel droit donnait-elle des conseils à Ludwig ? C’était elle qu’il était tout d’abord venu voir, pas Aaron, et pourquoi ? Tout simplement parce qu’il ne voulait pas tenir le rôle de l’ex-petit ami jaloux. Et puis aussi, parce qu’il était plus simple et plus divertissant de s’en prendre à Duchâteau.

- Si tu crois vraiment que je te donnerai les moindres réponses...Tu te trompes.

Le bulgare soupira, ce jeu auquel la sang-mêlée se livrait était si puéril. Il était tellement plus simple de dire à Ludwig ce qu’elle savait plutôt que de refuser et d’éluder la question qu’i lui avait posé. Le Serdaigle croqua une nouvelle fois dans sa pomme, observant la Serpentarde en pleine lecture de son journal, il attendait qu’elle se décide à parler. Parce qu’elle le ferait, il en était certain.

- C'est bien ce que je pensais.

*J’avais raison, elle se décide à parler.*

- Pourquoi me demandes-tu, comment Aaron a t-il pu ? Qui te dis que c'est lui qui m'a embrassé ? Au lieu de perdre ton temps bêtement, et le mien au passage, vas régler tes comptes avec lui.

Nouvel éclat d’un ricanement cynique de la part du bulgare. La Duchâteau s’improviserai-t-elle en conseillère matrimoniale ? Des conseils de sa part…C’était bien la dernière chose dont avait besoin Ludwig. Il ne demandait qu’une seule chose à Athalie, et elle n’était même pas en mesure de la lui fournir.
Pauvre enfant…
Quant au jeu du « Qui te dit que c’est vrai ? », il était parfaitement pathétique. Le Daily avait parlé, la sentence était donnée. [J’aime ma phrase.]

- Et même si c'était vrai, supposons.

*Tu en viens enfin au fait. Bien.*

- Il en avait tout à fait le droit. Vous n'étiez plus ensemble quand cela s'est produit.

Un plissement d’yeux haineux de la part de Ludwig signifiant clairement « Comment sais-tu cela ? ». Leur rupture n’avait pas fait de grands échos alors il n’y avait qu’une explication, Aaron le lui avait dit.

*Mais pourquoi elle, par Circée ?!*

Et, tout d’un coup, comme prise d’un spasme qui l’obligea à jeter son journal d’une façon assez brutale, elle se releva et dévisagea Ludwig. Chose qui lui déplut particulièrement.

- Bon sang, Schwartz, tu le fais exprès ou quoi ? Aaron tient à toi.

Ah oui. Ça saute aux yeux. C’est tellement évident qu’il t’a embrassée.
De où la Duchâteau sortait ces affirmations ? Si Aaron l’avait embrassée ce qu’il ne tenait plus à Ludwig, sinon quoi, tout ceci n’aurait aucun sens.
« Les Gryffondors ne sont pas réputés pour leur logique », semblait expliquer l’infime partie de Ludwig qui voulait que tout s’arrange. Mais il la refoula aussitôt.

- Et si tu n'es pas assez intelligent pour le voir... C'est que tu ne le mérites pas.

N’en venons pas aux insultes. Pas encore.
Ludwig se trouvait bien souvent au dessus du commun des élèves de Poudlard, les arguments de la Serpentarde n’étaient, une nouvelle fois, pas fondés.
Pauvre enfant...
Et puis, comme si un souvenir qui lui avait échappé revenait au grand jour elle dit :

- C'est moi qui l'ai embrassé, ce jour là.

*Bien, avoue tes péchés. Mais, pour moi, faute avouée, n’est pas à demi pardonnée.*

- Aaron n'est jamais venu me rattraper après ça. Tu sais comment sont les rumeurs. Basé sur une vérité, et exagéré par la suite…

Qu’est-ce qu’essayait de faire la jeune fille ? Elle semblait vouloir excuser Aaron, expliquer tout était de sa faute. Mais qu’est-ce que cela y changeait ? Peut-être qu’Aaron ne l’avait pas embrassée de nouveau par la suite, et alors ?

- Et alorrrs ?

Les seuls mots qui venaient à l’esprit de Ludwig, les seuls deux mots qui lui semblaient évidents. Ils demandaient tout et dénigraient les choses dites auparavant. Ces deux mots étaient vraiment pratiques bien que peu précis.

- De quel drrroit l’as-tu fait ? Tu voulais quoi ? T’avais déjà Lazslò et ça te suffisait pas ? Tu voulais prrrouver que tu pouvais avoirrr plus ? Apparrrement oui, parrrce qu’il n’y a pas qu’Aarrron, y’a aussi Kierrran.

Preuve à l’appui, le Daily Poudlard quelque peu chiffonné, reposant sur la table du déjeuner. Un article retraçait la courte histoire entre la Serpentarde et O’Farrell. Voulait-elle faire concurrence à Rebecca ? Sans aucun doute, néanmoins cette dernière était plus intelligente.

- Frrranchement, tu me fais pitié. Tu oses me donner des conseils au sujet d’Aarrron et moi alorrrs que toi ! T’es même pas capable de gérrrer ton couple.

Le bulgare était bien conscient que plusieurs personnes, Serpentardes ou non, écoutaient la conversation qui commençait à s’envenimer. Il ne manquait plus que les deux principaux intéressés, autrement dits, Laszlò ou Aaron vient s’en mêler…

[Las’ il peut nous jouer une scène là, ça serait top-moumoute. Ou alors Aaron vient tout rampant :3. {Ou énervé et du côté de Thalie...Et y’a un fight entre lui et Laszlò *O*.}]

Serpentard-Killjoy

[Lasz' m'a confié son libre ♥]

Laszlo arriva enfin dans la Grande salle, passant à coté d'Athalie sans même lui accorder un regard. Ce qui la mit mal à l'aise suite à l'incident de la salle commune. Piquant un TDP à un petit de deuxième année, avant de rejoindre ses habituels potes de Serpentard, déjà assit à la table.

Déglutissant difficilement, se rendant compte qu'il allait lire les deux articles la concernant. Quoique l'un à moitié. Ludwig la fit brutalement sortir de ses pensées, qui s'évaporèrent en même temps. De toutes manières, Lasz' allait l'apprendre un jour ou l'autre. Autant que ce soit par le TDP. Même si ce n'était pas la manière la plus douce qui soit.

- Et alorrrs ?

*Et alors, je ..*

- De quel drrroit l’as-tu fait ?

De quel droit ? Mais elle n'avait aucun comptes à rendre à personne. Le moment venu, elle n'avait pas un seul moment penser à Ludwig. A sa réaction.. peu importe.

- Tu voulais quoi ? T’avais déjà Lazslò et ça te suffisait pas ?

Lasz'.. Ce n'était pas du tout cela .. Et personne ne lui avait rien demandé à lui quand il avait embrassé Constance. Alors pourquoi ? Pourquoi parlait-il de Lasz' ? Il n'avait aucun droits. Aucun droits, aucun..

- Tu voulais prrrouver que tu pouvais avoirrr plus ?

*N-non !*

- Apparrrement oui, parrrce qu’il n’y a pas qu’Aarrron..

*Ne t'aventure pas la dedans.*

- y’a aussi Kierrran.

Pétage de plomb intérieur.

- Frrranchement, tu me fais pitié. Tu oses me donner des conseils au sujet d’Aarrron et moi alorrrs que toi ! T’es même pas capable de gérrrer ton couple.

*Ferme là .. FERME LA !*

Un sentiment horrible. Affreux. Qu'elle n'avait pas le droit de ressentir. Le regret. Le regret de quoi ? De toutes ces choses qui ne s'étaient pas passés comme elles devaient. De toutes ses erreurs passées qui n'avaient pu être effacés. Un sentiment où même l'habituel confiance en soi pouvait s'échapper. Athalie ne cessait de serrer les dents. Une souffrance injuste se dessinait sur son visage. Tandis que ses yeux s'humidifiait. Même si elle s'interdisait tout simplement de pleurer. C'était stupide. Et Ludwig était puéril. Il n'avait pas le droit. Il n'avait pas le droit. Restant addossé contre le dossier de sa chaise, seulements quelques courtes secondes, avant qu'elle ne pète réellement les plombs, se levant de sa chaise, la faisant tomber au passsage.

- Kieran n'a rien à voir la dedans !

Respirant plus calmement, s'approchant de Ludwig, se tenant à quelques centimètres de son visage, à quelques centimètres de ses yeux, et de ses lèvres.

- T'as pas le droit de dire ça ..

*Personne n'a le droit..*

- Tu ne connais rien de ma vie ..

Marquant un temps de pause, le temps de reserrer les dents.

- Tu ne connais rien de mon couple ..

Encore un temps, pour fermer les yeux.

- Tu ne connais rien de moi ..

Puis un dernier. Pour coller ses lèvres contre celle de son rivale ..

.. Avant de se reculer.

Un profond dégout la parcourait, mais elle se ressaisit rapidement, se justifiant.

- Ce baiser. Tu ne l'as jamais souhaité. Et pourtant, je l'ai fais. Avant de poser des questions inutiles, réfléchis, et demande toi si ça vaut vraiment la peine de se mettre dans un état pareil. Ce n'était rien qu'un baiser, insignifiant.

Elle voulait lui faire comprendre ce qui s'était passé avec Aaron au parc. Elle ésperait qu'il serait assez intelligent pour comprendre son message. Parce qu'elle ne l'avait en aucun cas embrassé pour le plaisir.

*Pauvre crétin.*

Lui tournant le dos, elle se mit en quête de Kieran, assit non loin d'elle, au fond de la table des Serpys. Marchant d'un pas mal assuré vers lui, passant d'ailleurs à côté de Lasz' au passage, sans lui accorder un regard comme il l'avait fait. Puis arrivant enfin à lui, se tenant devant Kieran, debout un instant. Le toisant de ses grand yeux verts, se mordant la lèvres inférieur. Avant de s'asseoir sur ses genoux, poser sa tête sur son épaule, et fondre en larmes.

Poufsouffle

Que faire désormais? Fuir, partir loin de cette salle remplie de mauvaise foi? Lamentable cela serait. Engloutie par la nouvelle, Summer ne s'était même pas rendue compte des mensonges que cet article racontait. Elle, abuser d'autrui?
Après avoir soi disant tenté de tuer certaines personnes celle-ci faisait donc des abus? Rire ironique intérieur. Et puis quoi encore? Abuserait-elle aussi des enfants? Cette d'Acewood lui rongeait l'intérieur et la mettait hors d'elle. Probablement qu'elle éprouvait un certain désir à la vue de l'état pitoyable dans lequel se trouvait Summer. Elle pouvait être fière d'elle. Summer leva alors doucement la tête et regarda la salle qui était encore plus remplie que tout à l'heure. Il lui semblait que certaines personnes se trouvaient dans le même état qu'elle. Plus loin, de ses yeux floutés par les larmes ruisselants encore sur ses joues, elle pu apercevoir Kieran. Cet être envers qui elle avait éprouvé de la confiance, un bien être grandissant. Si seulement cette rencontre n'avait pas eu lieu, rien de toute cette situation ne se serait produite.

*Ne pense plus à lui, banni le de ton cœur, tu ne le connais pas.*

Elle ne le connaissait pas mais elle ne pouvait l'oublier. Celle-ci encore déstabilisée, songeait sans but précis. Plus rien n'avait aucun sens à ses yeux.

*Destruction fatale*

Silence complet. Le vide, le noir. Une présence.

- Tu sais Summer, je pense que Kieran n'est pas comme ça, ou plutôt, qu'il ne veux pas faire de mal à qui que ce soit.

*Megane...*

Je sais ce que tu ressens.

*Tu ne sais rien de mes ressentis*

Une sortes d'abandon n'est-ce pas ? Tu te sens seule ?

Interloquée, Summer tourna lentement son visage vers la jeune fille qui avait pris le risque d'aller à son encontre.

Moi aussi j'ai ressenti ça, et après,j'ai fait des conneries. Je ne veux surtout pas qu'il t'arrive pareil.

*Depuis quand tu te préoccupes de moi?*

Tu dois me trouver bizarre à venir te parler alors que tu déteste ma meilleure amie. Je sais que je risque de me faire jeter comme une merde. Mais j'ai l'habitude alors bon. Tu es quelqu'un de formidable ! Et je le pense vraiment !

*Quelle bonne blague! Moi formidable? Si seulement c'était le cas*

Que dire mais surtout que faire? La jeter comme elle l'avait si bien prédit? Ou se confier?

-Malheureusement pour toi, je ne suis pas la personne que tu crois que je suis. Je suis tout sauf formidable Megane. Ne l'oublie jamais. En ce qui concerne Kieran je me suis tout simplement et pitoyablement trompée. Rien de plus. Il m'a considérée comme une alternative, comme tout le monde. Simplement.

Elle venait de déclarer tout cela sur un ton serein mais néanmoins rempli de sanglot.

Serpentard-Killjoy

*Sortie du Daily.*

La seule pensée qui pouvait faire ouvrir les yeux de Lasz' avant dix heures un samedi matin. Passage rapide sous la douche, style négligé qui lui allait bien de toute manière, Lasz' se rendit dans la Grande Salle, histoire de voir si cette chère Cornelia Blues lui jetterait encore des fleurs.

Il ne s'était pas levé si tôt que ça, finalement. Il longa la table, passant à proximité d'Alice, qui parlait avec la préfète de Gryffondor *Oulà, évitons les conversations ennuyeuses !*, puis derrière O'Farrell qui lançait son journal sur Moreno d'un air énervé, puis il aperçu des cheveux d'un blond incroyable, qu'il s'efforça de ne pas regarder *Manquerait plus qu'elle croit qu'elle a de l'importance pour moi après le coup de la salle co' !* et ne remarqua donc pas Ludwig qui se tenait à proximité, tiens, un petit plongé dans le TDP, hop, un journal en main, une tape sur la tête mettant fin à un début de protestation, Abercrombie et Flint pas loin, s'asseoir à côté.

- Ça va les gars ? Vous l'avez lu ?

- KIERAN N'A RIEN À VOIR LÀ DEDANS !

Leurs trois têtes se tournèrent dans la même direction, observant Athalie qui venait de hurler ça à la figure de Ludwig. Inconsciente des regards qui se posaient sur elle après ce raffut, elle s'était rapprochée du Bulgare, continuant cette conversation qui avait l'air prenante. Abercrombie ricana.

- A priori, elle sort plus ou moins avec Kieran, qui lui-même se tape Von Gotha et la préfète des blaireaux, mais d'après le TDP elle le trompe avec Lewis, donc ils sont plus ou moi...

Lasz' s'était levé, presque dans un sursaut. Son visage, qui s'était décomposé peu à peu sous la colère, devint subitement très inexpressif : Athalie venait d'embrasser Ludwig. Devant lui. Devant toute la Grande Salle, alors qu'elle était apparemment déjà décrite comme la pire des garces dans le journal qu'il n'avait pas encore ouvert. Son instinct de batteur ne lui inspirait qu'une seule réaction, qui le rapprochait de son ami Quintus Flint :

*TAPEEEEEER.*

Oui, mais qui ? Ludwig, Kieran, Aaron qui n'était même pas là, Athalie ?... D'autant que cette dernière venait de passer devant lui en l'ignorant délibérément, et de s'installer sur les genoux de Kieran, qu'elle enlaçait sans scrupules.

*La gaaarce.*

Okay, elle venait de lui désigner sa première cible... Il se dirigea à son tour vers le Serpy, qu'il saisit par le col de sa chemise, le redressant en position debout [Oui, en tant qu'ancien batteur, Lasz' est musclé des bras XD], faisant tomber par terre son ex-petite amie au passage. Et sans lui laisser le temps de réagir, il lui plaça un merveilleux crochet du droit en plein visage.

Gryffondor-Killjoy

Alice souriait. La Gryffondor se disait qu’elle avait surement l’habitude de ce genre de commérage.

- On s’habitue vite, tu sais. Personnellement, je peux même dire que certaines de ces inepties me servent.

La Serpentard avait raison, à quoi bon s’énerver à cause de ce journal quand on savait la vérité. Personne ne pouvait comprendre de toute façon. Elle lui rendit son sourire, portant à ses lèvres sa tasse de café, tandis que son amie tournait la page suivante. Amber jeta un petit coup d’œil rapide quand elle vit de nouveau le nom d’Alice. Encore ? Et quelles bêtises avaient-ils écrit cette fois-ci ? La Serpentard ricana.

- Tu vois, tu n’as pas à t’inquiéter, les articles se contredisent : je ne suis pas une lesbienne dans celui-là.

Amber eu un petit sourire discret, et avança sa tête pour mieux lire, ses yeux s’écarquillèrent et elle faillit avaler de travers quand elle lut ce dont l’article parlait. Mentionnant la vert et argent comme… éventuel prétendante pour Kieran ! Mais comment pouvait-il dire une chose aussi épouvantable ! Si le château y croyait, Amber n’allait pas du tout adhérer à cela.
N’importe quoi « Qui choisira-t-il entre toutes ses donzelles ? » et Amber était mentionnée…

[Même pas en rêve. S’il osait m’attirer dans son jeu de séducteur, il signe sa mort.]

Et voilà qu’il parlait même de… Athaliiiiiiiiiiiiiiiiiie ! Mais qu’est-ce qu’elle faisait là-dedans ? Elle aussi elle était tombée sous le charme de ce bellâtre… Hors de question ! Il fallait qu’elles parlent.

[A mon avis si tu vas la voir pour parler, elle aussi voudra quelques explications… Oh non, je n’y avais pas pensé… ]

Amber poursuivit sa lecture, le paragraphe qui suivait donnait plus de détails sur Alice et Kieran. Elle lui avait volé un baiser ? La rouge et or tourna son regard vers Alice, qui s’apprêtait déjà à parler.

- C’est lui qui a tenté de m’étrangler, l’autre soir. J’ai du feindre le syndrome de Stockolm pour m’en tirer. Ce type est malade…

Ah oui, tout s’expliquait. Elle n'avait pas besoin de se justifier, Amber était sûre qu'Alice n'était pas capable de tromper celui qu'elle aimait et encore moins avec Kieran, tous sauf lui. Ce Serpentard qui ne lui inspirait rien de bon.

[Qu’il s’approche encore d’Alice ou même d’Athalie et…]

- … Mais pas seulement. Il ne s’attaque jamais à plus faible que lui, je l’ai appris l’autre jour… Depuis, il a une grande place dans mon estime [Niah si Kiki entendait ça *q*]. Bien qu’il reste un adversaire.

Alice avait jeté un coup d’œil du côté où Kieran était installé, Amber avait suivit son regard, mais il se détourna aussitôt vers Mathéo, oubliant ce que son amie avait dit juste à l'instant. Ah si ! Il avait une place dans son estime... Ce type était malade mais il avait une grande place dans son estime quand même... Bizarre quand même mais bon.
Tournant la page suivante pour continuer leur lecture, les jeunes filles furent soudainement interrompues par l’arrivée d’un ouragan miniature… C’était elle. Hermia. Elle présenta le journal devant le visage de sa sœur, qui recula légèrement sa tête, une colère noire se dessinait sur le visage d’Hermia.

- Tu peux m‘expliquer ça ?

Amber soupira, se repositionnant avec grâce sur le banc pour se tourner face à sa sœur. Il fallait soutenir son regard jusqu’au bout, pour paraitre le plus convaincant possible et ne rien laisser paraitre.

- Tu vas sans doute me dire que ce ne sont que des mensonges et que je devrais te croire car tu es ma petite sœur, dans ce cas-là…

Mais bien sûr qu’elle devait la croire ! Entre un bout de papier et une personne bien réelle, qui se trouvait être sa grande sœur, il n’y avait pas trente-six mille solutions, c’était Amber qu’elle devait croire et personne d’autre. Une expression inquiétante s’afficha sur le visage d’Hermia, qu’allait-elle donc lui dire ?

- Si tu nie cet article alors montre-moi ton bras. Et les deux, plutôt, déclara-t-elle en relevant le journal de devant les yeux de l’ainée.

[QUOI ? Oh oh la petite est sérieuse… Je vais m'en sortir.]

- Si tu ne veux pas les montrer alors, c‘est suspect.

Amber gardait son sang-froid, prenant une petite inspiration, elle prit enfin la parole :

-Voyons ma chérie… commença Amber en passant une main dans ses cheveux, un sourire amusé aux lèvres, comment peux-tu croire à ce qu'ils racontent, toi qui a toujours été inintéressé par ce genre de choses… Tu préfères prêter attention à un vulgaire journal plutôt qu'à moi ? Moi ta sœur ainée ? Bon... Voilà.

Elle releva les deux manches de sa robe. Aucune trace de cicatrice sur ses bras. Comment cela se pouvait-il ? C’était pourtant si simple. La pommade avait fait effet depuis le jour où elle en avait mis à l’infirmerie, ce fameux jour où elle avait failli se faire découvrir par Klaus.

-Alors ? Tu es satisfaite ? Déclama-t-elle presque furieuse. Tu ne me fais plus confiance au point d’avaler toutes ces idioties maintenant, c’est ça Hermia ?

[Pardonne-moi Hermia.]

- KIERAN N'A RIEN À VOIR LÀ DEDANS !

Ce cri fit sursauter la rouge et or qui se tourna vers cette fois si familière qui venait de s'écrier, c'était Athalie. Que venait-il de se passer pour qu'elle dise cela ? Elle vit son amie se lever de table pour rejoindre quelqu'un... Et qui se trouvait être... Kieran !

[Non ! Ah parce qu'ils sont vraiment... Ensemble ?? La vie réserve parfois bien des surprises ma chère Amber. C'est pas possible. C'est pas possible !]

Amber ne put s'empêcher d'oublier un instant la présence de sa sœur et d'observer ce qu'il se passait. Athalie était en pleurs. Une soudaine envie d'aller la voir la poussait mais elle ne pouvait pas fuir Hermia maintenant. Elle reporta donc son attention sur sa cadette. Gardant un œil sur Athalie qui était maintenant à terre. A terre... A terre ? Comment ça ?

[Hep hep ! Non ne bouge pas de ta place ! Mais elle... Reste où tu es, tu la verras après si tu veux mais pour l'instant tu dois régler autre chose. Et ne cherche pas à regarder Mathéo aussi ! Tu m'agaces...]

- Je crois que ton grand frère à un problème 'Mia...

Serpentard

Mathéo écarquilla les yeux devant la réflexion de Kieran.

-Eh bien, Rebecca est une experte en la matière … enfin tout le monde le sait.

C’était au tour de Kieran d’ouvrir des yeux ronds. Mathéo dire ça ! Il n’aurait jamais imaginé ça. Enfin il restait un homme comme un autre, toujours attiré par les belles choses. Il est vrai qu’il était difficile de ne pas succomber devant Rebecca.

-Mais si tu l’ignores, tu peux essayer ! Elle en sera surement ravie.

*Oui pourquoi pas... Mais je ne suis pas intéressé pour un simple coup d'un soir moi. Il me faut plus.*

Le Serpentard ricana devant cette amusante proposition. Haussant les épaules, Mathéo se servit d’un cookie, le jeune homme semblait ensuite regarder vers la table des Serdaigles. Kieran suivit son regard, à première vue il avait l’air de regarder dans la direction de Rebecca justement.

-C’est une fille bien ! Elle n’en a pas l’air mais c’est quand même quelqu’un de bien … commença-t-il avant d’entamer un morceau de son biscuit puis de reprendre. Faut pas la juger par ses actes …

Voilà que Mathéo se mettait à la défendre à présent. Surprenant venant de quelqu’un qui en temps normal était présomptueux et parfois même orgueilleux.

C’est vrai que la majorité des personnes la voyait comme une fille facile qui ne pensait qu’à prendre du bon plaisir, à aimer casser les couples et à se croire supérieur aux autres… Mais Kieran avait eu l’occasion de converser avec elle. Et il est vrai qu’en réalité elle était beaucoup plus sympathique que ce que l’on pouvait penser. Chacun à ses défauts… Bon ceux de Rebecca étaient assez spéciaux mais cela n’empêchait pas le fait qu’elle pouvait être très agréable si l’on cherchait à mieux la connaitre. Peut-être que son caractère et sa façon d’être étaient seulement un masque, qui cachait quelque chose… Mais comment savoir ?

-Je suis d’accord, déclara Kieran en se redressant sur le banc pour se servir à son tour d’un cookie. Je ne la connais pas encore vraiment mais j’ai déjà pu lui parler… un peu. Et oui, il semblerait qu’elle soit plus sympathi…

-KIERAN N’A RIEN A VOIR LA DEDANS !

*Hein ?*

Kieran jeta un regard en direction de la voix qui venait de crier, c’était Athalie. Il l’observa un instant pour voir si elle allait bien et surtout pour tenter de comprendre pourquoi elle avait mentionné son nom. Mais il était un peu trop loin et malheureusement il n'était pas un expert pour lire sur les lèvres. D'ailleurs en parlant de lèvres, il crut soudainement avoir mal vu. Est-ce que Athalie venait tout juste là maintenant d’embrasser… Ludwig ?

*Je dois pas être bien réveillé c’est pas possible*

Le jeune homme tourna son regard en passant une main sur son visage puis dans ses cheveux pour essayer de se calmer. Quand une magnifique chevelure de blonde et un parfum bien connus enveloppa soudainement Kieran.

-Athalie ?

Le Serpentard ne comprenait pas comment elle avait fait pour atterrir aussi vite sur ses jambes sans qu’il s’en rende compte. La jeune fille s’était blottie dans ses bras, Kieran sentait sa chemise s’humidifié sous les larmes d’Athalie. Elle pleurait. Elle pleurait ? Quoi ? Qu’avait donc bien pu faire ou dire ce Serdaigle pour la mettre dans cet état ? Une bouffé de fureur émergea à l’intérieur de Kieran. Il ne pouvait pas supporter de voir celle qu’il aimait ainsi. Mais pour le moment il devait la consoler, il verrait Ludwig plus tard.

Avec douceur il se mit à caresser les cheveux de la vert et argent puis il l’étreignit pour essayer de la réconforter. Mais une chose le titillait… Pourquoi elle l’avait embrassé ?

-Dis-moi ce qu’il se passe princess…

Bonté divine ! Mais les gens s’étaient donnés le mot ou quoi pour qu’il n’ait pas le temps de finir ses phrases ? Kieran se sentit maintenant relevé, pris par le col par… Oh non. Il manquait plus que ça. Laszlo Tudor. Qu’est-ce qu’il lui voulait lui ? Et Athalie s’était retrouvée à terre. Bah bravo ! Vraiment doué celui-là. Et sans que Kieran ait le temps de protester, il se reçut un magistral coup de poing en pleine figure, se faisant propulser vers l’arrière en retombant sur le dos d’un élève Serdaigle. Kieran se retourna, s’excusant rapidement puis s’avança vers son condisciple, déjà la rage et l’incompréhension pouvait se lire sur son visage, sa lèvre était en sang. Essuyant d’un geste rageur avec la manche de sa chemise blanche le sang qui s’écoulait, il rendit à son tour le coup de son camarade avec une force phénoménale. Puis Kieran le prit à son tour par le col pour le relever et tout en le poussant sur leur table respective, laissant tomber plusieurs mets, lui lança à la figure sur un ton excédé:

-Je peux savoir ce qu’il te prend Lasz’ ? Tu laisses tomber Athalie pour Constance avant les vacances de Noel, et après tu t’étonnes que celle-ci te quittes et va voir quelqu’un d’autre ? Mais t’es qu’un véritable crétin ma parole ! Le mec, il a pas été capable de s’en occuper et après il se défoule sur quelqu’un ! Je te signale mon cher ami, qu’il n’y a rien entre Athalie et moi si ça peut te rassurer ! Nous sommes simplement amis… Elle était juste venue me voir parce qu’elle avait besoin d’une épaule sur qui s’appuyer. Evidemment ça ne pouvait pas être toi cette épaule puisque j’imagine que tu es la cause de sa tristesse ! Tu sais quoi ? T’as bien de la chance qu’elle t’aime encore, et que je t’apprécie quand même assez, parce que sinon je te jure que je t’aurai défiguré.

Kieran avait déclamé tout cela sans s’arrêter, en proie à une colère noire et ce besoin envahissant de pouvoir lui lancer à la figure tout ce qu’il n’avait pas eu l’occasion de lui reprocher depuis un bon bout de temps.

-Mais vraiment je sais pas ce qui me retient de… continua-t-il en le reprenant par le col près à le frapper de nouveau.

[Et là si quelqu’un veut m’arrêter avant que je lui foute un autre crochet à cet idiot, ça serait cool XD (a)]

Invité

Ludwig avait apparemment touché un point sensible en répondant de cette manière, elle semblait peinée par ses dernière paroles. Elle restait adossée à sa chaise. Pleurait-elle ? Peut-être. Et alors ? Cela n’attristait pas le moins du monde Ludwig, qui lui, restait à la regarder tout en mangeant la pomme qu’il avait récemment réquisitionnée. Il n’avait aucun scrupule à faire pleurer les gens –Si pleurs il y avait-, et, d’autant moins lorsqu’il était affaire de personne qu’il ne cautionnait pas.

Et puis, comme si un sentiment de fureur l’avait envahie, la sang-mêlée se leva violement de la chaise sur laquelle elle était assise, faisant tomber cette dernière par la même occasion. Cela ressemblait à une de ces scènes de ménage, sur-jouées dans les pièces de théâtre ou dans les farces.

- Kieran n'a rien avoir là-dedans !

Si la première réaction de Ludwig avait été de la surprise, celle-ci avait complètement disparue. Un léger sourire moqueur animait à présent son visage, pourquoi Athalie prenait-elle la peine de lui répondre ? Pourquoi n’abandonnait-elle pas cette conversation stérile ?
Elle sembla se calmer après cet éclat de voix, et, un fois qu’elle fut plus apaisée, elle se rapprocha du bulgare. Son visage et le sien n’étaient plus qu’à quelques centimètres. Intimidation ? Leurs yeux, à tout deux émeraudes, se reflétaient l’un dans l’autre. Les cheveux d’un blond si pâle, de la jeune fille encadraient son visage et l’une de ses mèches retombaient sur la joue de Ludwig.
Elle commença à parler, faisant se mouvoir ses lèvres qui étaient à présent si proches de celles du garçon. Ce tel rapprochement de sa part agaçait Ludwig, d’autant plus car il voyait là un affront volontaire.

- T'as pas le droit de dire ça...

*Quel argument ! J’en suis bouleversé.*

- Tu ne connais rien de ma vie...

*Et ne désire rien en connaître.*

- Tu ne connais rien de mon couple...

*Et ne désire rien en connaître ? Non, les ragots sont une chose essentielle à la vie à Poudlard.*

Athalie avait marqué un léger temps de pause entre ses deux dernières paroles. Cherchait-elle ses mots ? Ou essayait-elle seulement de ne pas s’énerver et de rester calme. Malgré tous ses efforts, Ludwig se fichait éperdument de ce qu’elle lui disait. Il ne connaissait pas grand-chose d’elle ? Et alors ? Il en savait assez pour se forger une opinion d’elle supplémentaire à celle qu’il avait déjà, et, tout les élèves réunis dans la Grande Salle en savait aussi assez, le Daily Poudlard avait parlé.

- Tu ne connais rien de moi...

Le bulgare allai lever les yeux au ciel face à cette dernière réplique aussi prévisible que misérable, mais un acte de la part d’Athalie l’en empêcha. Eliminant les derniers centimètres qui les séparaient, la Serpentarde embrassa Ludwig, lui faisant profiter de la douceur sucrée de ses lèvres. Celui-ci écarquilla les yeux face à cette action aussi inattendue. Voilà bien quelques années qu’il n’avait pas goûté aux lèvres d’une fille, il en était resté insatisfait et s’en était lassé pour d’autres plus virils. Mais, qu’est-ce qu’il prenait à Athalie pour faire ça ?! Il était évident qu’elle n’en avait pas envie, mais, que voulait-elle faire ? Après Aaron elle voulait Ludwig, histoire d’avoir eu le couple ?

- Ce baiser. Tu ne l'as jamais souhaité. Et pourtant, je l'ai fais. Avant de poser des questions inutiles, réfléchis, et demande toi si ça vaut vraiment la peine de se mettre dans un état pareil. Ce n'était rien qu'un baiser, insignifiant.

Ludwig la toisa d’un regard hautain et méprisant, ce qu’elle essayait de lui expliquer c’est qu’elle distribuait ses baisers à n’importe qui, prétextant que ce n’était pas important. Mais, une infime conviction animait Ludwig, celle que ce n’était pas pareil avec Aaron. Si ce baiser ne voulait rien dire, pourquoi ne l’avait-elle pas déclaré au début ? Il ne l’aurait pas cru, certes, mais elle n’aurait pas forcément du lui imposer cet acte qui le repoussait.
D’un geste machinal, il fit une négation de la tête tout en la dévisageant, le peu d’estime qu’il avait pour Athalie venait encore de baisser, à présent, elle n’était pas mieux que Rebecca…Bien que cette dernière la surpassait niveau intellectuel et qu’elle soit incroyablement plus maligne pour cacher ses conquêtes aux Daily Poudlard.

- Pff..., lâcha-t-il seulement.

Il aurait voulu en dire plus, faire connaître le fond de sa pensée à la Serpentarde, lui dire ce qu’elle lui inspirait, mais celle-ci lui tourna le dos, s’en allant. Ce serait pour plus tard, ou une autre fois. Il la suivit tout de même du regard, par curiosité.
Elle s’arrêta auprès d’O’Farrell, qui était non loin de Ludwig et de Laszlò [Ca facilite le Rp’ ! xD] pour visiblement fondre en larmes sur ses genoux.
Qu’elle scène attristante.
Peut-être que si Aaron avait été là, ce serait sur lui qu’elle aurait jeté son dévolu.
Mais, cet enlacement ne fut que de courte durée. Le mâle s’était réveillé. Autrement dit, Laszlò venait de prendre en main la situation. Il se leva de où il était assis et se rapprocha à son tour de Kieran. Mais pas pour l’enlacer, si Tudor avait lui aussi été gay, Ludwig l’aurait su, et, par la même occasion, en aurait profité.
Relevant O’Farrell par le col de la chemise, à peine quelques secondes après, il le frappa au visage. Un coup qui, de là où était Ludwig semblait assez violent.
V.T.
Vengeance à Tudor !
Le frappé devint le frappeur, se remettant de son coup, O'Farrell contre-attaqua Laszlò. Ludwig se leva pour mieux voir la scène qui se déroulait et qui semblait intéresser la plupart des élèves présents. Quoi de plus normal ? Les élèves de Poudlard avaient toujours aimé les bastonades. Kieran imita l'autre Serpentard en tenant celui-ci par le col de sa chemise, bien décidé à lui faire passer le message qu'il avait à dire.

- Je peux savoir ce qu’il te prend Lasz’ ? Tu laisses tomber Athalie pour Constance avant les vacances de Noel, et après tu t’étonnes que celle-ci te quittes et va voir quelqu’un d’autre ? Mais t’es qu’un véritable crétin ma parole ! Le mec, il a pas été capable de s’en occuper et après il se défoule sur quelqu’un ! Je te signale mon cher ami, qu’il n’y a rien entre Athalie et moi si ça peut te rassurer ! Nous sommes simplement amis... Elle était juste venue me voir parce qu’elle avait besoin d’une épaule sur qui s’appuyer. Evidemment ça ne pouvait pas être toi cette épaule puisque j’imagine que tu es la cause de sa tristesse ! Tu sais quoi ? T’as bien de la chance qu’elle t’aime encore, et que je t’apprécie quand même assez, parce que sinon je te jure que je t’aurai défiguré.
...Mais vraiment je sais pas ce qui me retient de...

Athalie, source de conflit. Ludwig déclencheur de ce conflit. Si le bulgare n'avait pas cherché Athalie, rien de tout cela se serait déroulé...Et ça aurait été dommage, cette scène était plutôt divertissante. Il attendit la suite des évènements pour voir si Kieran frapperai Laslò une deuxième. Si c'était le cas, cela serait dommage qu'il soit défiguré...

Serdaigle

Rebecca était à la table des Serdaigles. Elle avait abandonné l’idée de lire le torchon de l’école. Il n’y avait rien d’assez intéressant, ou d’assez vrai pour lui plaire. Si elle avait particulièrement aimé l’article sur Athalie Duchâteau. Elle l’avait trouvé assez divertissant. La jeune fille prit une pomme et la croqua. Il y avait des gâteaux bien apetissant sur la table mais Rebecca ne devait pas céder à cette envie. Il fallait qu’elle garde ses formes gracieuses. Manger tout cela risquait de la faire grossir. Pour une fille qui faisait tellement attention à son apparence, cela n’avait rien de bon. Quelqu’un quitta la table. C’était Ludwig. Rebecca le suivit des yeux, interloqué. Il n’avait pas l’air de bonne humeur. Elle se demandait ce qui pouvait bien le mettre dans tous ses états. Il se dirigeait vers la table des Serpentard. Vers Athalie Duchâteau pour être plus précise. L’article. Le TDP faisait bien des ravages. Discussion houleuse. Visiblement. Rebecca avait entendu par des langues de vipère que les deux jeunes gens ne pouvaient pas se supporter. Elle en avait eu confirmation dans la salle commune, lors d’une discussion avec ce dernier. Les disputes étaient toujours marrantes à regarder. Athalie-Ludwig, spectacle très intéressant. La jeune fille resta néanmoins en retrait. Elle préférait observer de loin. Bien sur si Ludwig avait du mal avec la Serpentard, elle se ferait un plaisir d’y aller mais sinon elle resterait assise sur le banc à regarder. Et puis, elle avait confiance en le Serdaigle. C’était un garçon avec de la répartie conscient de la valeur des rangs. Elle ne s’inquiétait pas pour lui. Si elle avait été amie avec Athalie, elle se serait plutôt inquiétée pour elle mais comme elle ne pouvait pas la voir, elle soutenait à trois cent pourcent le jeune garçon. Bref, les deux jeunes gens se disputaient raisonnablement. Car aucun des deux ne criaient vraiment. La Serdaigle regarda autour d’elle. Des gens se rapprochaient pour entendre mieux la dispute. Non mais franchement, ne pouvait-il pas se mêler de leurs affaires … Enfin Rebecca s’y mêlerait peut-être plus tard … mais elle c’était normale. Elle aimait mettre tout de sans dessous. La jeune fille se désintéressa légèrement de la dispute quand un beau garçon vint s’assoir à ses côtés.

*T’inquiète pas Ludy, si je t’entends hurler, je viens t’aider !*

Le Garçon en question était un Serdaigle de son année. Beau visage, belle dent, beaux cheveux. Bon son nez était légèrement tordu vers la droite mais on ne pouvait pas tous être parfait comme Rebecca. La discussion entre les deux êtres commença. Horreur. Dés fois une discussion avec un petit intello peut vous enlever toute envie de vivre. C’était à peu prés ça que vivait la Serdaigle en ce moment. Ce beau blond lui parlait d’enduro. Mais qu’est-ce que c’était ce truc déjà ? Après quelques explications sur le sujet, elle sut que c’était un truc de moldu. Elle fit un grand sourire au garçon et lui dit.

-Kieran n’a rien à voir là-dedans !

-Le devoir m’appelle !

La jeune fille s’éclipsa avant même que le jeune garçon ne puisse réagir ou parler, ou respirer, ou reparler de son machin de moldu. Bref, la jeune fille ravait reconnu l’horrible voix de la Duchâteau. Elle se disputait avec Ludwig. Ok jusque là, Rebecca avait compris. Aaron était surement le sujet de la dispute car la Serpentard l’avait embrassé alors qu’il était encore avec Ludwig, jusque là encore ok. Mais maintenant pourquoi parlait-il de Kieran ? C’était quoi cette petite histoire. Kieran était-il lui aussi un gay étant sorti avec le Serdaigle … Non impossible, cette histoire aurait fait la une du TDP. Rebecca ne comprenait donc pas vraiment.

*C’est dans ces situations que tu regrettes de ne pas avoir lu attentivement les articles du torchon !*

Bref, Rebecca s’avança vers Ludwig. Elle se trouvait derrière lui à présent. Athalie Duchâteau semblait avoir fini de parler à voix basse Dommage, si la jeune fille était arrivée plus tôt, elle aurait peut-être un peu mieux compris l’histoire. Tant pis, elle se contenterait de ne pas comprendre. Et tout d’un coup, Athalie fit quelque chose que Rebecca n’aurait jamais cru possible. Elle embrassa Ludwig sur la bouche.

*Tu es plus gay Ludwig ?*

Rebecca ouvrit de grands yeux. Cette scène était assez étrange. Aucun des deux ne semblaient avoir envie de ce baiser et pourtant …

- Ce baiser. Tu ne l'as jamais souhaité. Et pourtant, je l'ai fais. Avant de poser des questions inutiles, réfléchis, et demande toi si ça vaut vraiment la peine de se mettre dans un état pareil. Ce n'était rien qu'un baiser, insignifiant.

Oula. Rebecca avait vraiment loupé des épisodes. Elle se demandait même si elle n’avait pas loupé une saison entière. La Serpentard venait de gueuler on ne sait quoi sur Kieran et là, elle reparlait de Aaron et de ce baiser. Bref, ne jamais se mêler des affaires des autres sinon on parait stupide en n’y comprenant rien. Rebecca retiendrait la leçon. Ludwig relâcha un trop plein d’air en guise de réponse. Elle l’approuva. C’était la meilleure des réponses face à une fille comme ça. Il fallait être plus intelligent qu’elle. Pour ce qui était du Serdaigle, ce n’était pas compliqué. Même sans rien faire, il était plus intelligent que beaucoup de gens. La conversation entre les deux semblait être close. Athalie Duchâteau s’en alla non loin, sur les genoux de Kieran. La jeune fille leva un sourcil. Elle pleurait sur l’épaule du Serpentard …

*Pathétique …*

Athalie sortait avec lui ? Une fois de plus, la jeune fille se dit qu’elle aurait du être plus attentive à l’article sur le TDP. Mais ce n’était pas de sa faute, elle était trop intelligente pour se résoudre à lire cette poubelle. Elle valait un peu mieux quand même.

Elle me fait pitié cette fille !

Annonça Rebecca dans un murmure à Ludwig. Il serait forcément enchanté d’entendre cela vu le peu d’affection qu’il portait à cette fille. Tout d’un coup, elle vit Lazslo Tudor se dirigeait droit vers l’heureux petit couple. Il prit Kieran O’Farell par le col pendant quelques secondes puis le frappa. La jeune fille ouvrit de grands yeux. Si elle s’attendait à un truc pareil. Kieran ne mit pas longtemps à réagir puisqu’il le frappa à son tour.

- Je peux savoir ce qu’il te prend Lasz’ ? Tu laisses tomber Athalie pour Constance avant les vacances de Noel, et après tu t’étonnes que celle-ci te quittes et va voir quelqu’un d’autre ?

*Mais t’es en couple avec elle ?*

Mais t’es qu’un véritable crétin ma parole ! Le mec, il a pas été capable de s’en occuper et après il se défoule sur quelqu’un ! Je te signale mon cher ami, qu’il n’y a rien entre Athalie et moi si ça peut te rassurer ! Nous sommes simplement amis...

*Hein ? Putain, je comprends rien …*

Elle était juste venue me voir parce qu’elle avait besoin d’une épaule sur qui s’appuyer. Evidemment ça ne pouvait pas être toi cette épaule puisque j’imagine que tu es la cause de sa tristesse ! Tu sais quoi ? T’as bien de la chance qu’elle t’aime encore, et que je t’apprécie quand même assez, parce que sinon je te jure que je t’aurai défiguré.
...Mais vraiment je ne sais pas ce qui me retient de...

La jeune fille s’avança. Athalie avait été jetée par terre lorsque Tudor avait frappé la première fois. Rebecca la considéra quelques instants et se dit que si elle l’aidai, elle paraitrai bien trop gentille. Elle ne voulait pas nuire à sa réputation et préféra s’avancer vers les garçons. Les deux jeunes gens semblaient vraiment en colère. Ce qui était stupide. Se mettre dans ces états pour une fille comme Duchâteau. Non Rebecca ne critiquerait pas les goûts déplorables de certains garçons.

Vous êtes fous ou quoi ?

Cria la jeune fille pour attirer leur attention. Elle voulait qu’ils arrêtent de se disputer pour si peu. Après tout, c’était complètement idiot. Certains professeurs étaient présents dans la salle en train de prendre leur petit déjeuner. Ils risquaient de sévères réprimandes. Il était inutile d’avoir une retenue et perdre beaucoup de point pour un article de journal.
Kieran semblait avoir repris le dessus et voulait taper Laszlo.

Tu crois que ça servirait à quelque chose de le taper. Tu crois que tu peux te sentir mieux en usant de tes poings …

La jeune fille se stoppa quelques secondes. Elle regarda le jeune homme dans les yeux pour lui faire comprendre de ne pas causer plus de mal à son rival.

Arrêtez maintenant !

Déclara t-elle dans un murmure.

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Quatrième édition.

Quatrième édition.

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