- Conny... CONNYYYY !

- Hein de ??? NON, C'EST PAS MOI, PAS BAFFÉ !

- ...

- Enora ?... Il est quelle heure ?

Constance se redressa sur son lit en poussant sa couette chaude jusqu'à ses genoux pour regarder la pendule... qui indiquait quatre heures et demi de l'après-midi. Elle ne s'était pourtant reposée que quelques minutes... Voilà une heure que les élèves étaient officiellement en vacances, et il fallait déjà penser à une autre tâche : le Bal. En voyant le brouhaha continuel que faisait les filles du dortoir, la préfète se demandait comment elle avait pu dormir dans ses conditions, et sortit complètement de son lit avec une sensation de chaud-froid très désagréable.

- Dépêche-toi de te préparer, il reste même pas deux heures !!

La Serdaigle vit avec horreur que toutes les filles dans le dortoir portaient déjà leur robe, et se faisaient des retouches maquillages risquées avec leur baguette.
Constance se barricada dans son lit à baldaquin en fermant ses rideaux et se changea en un rien de temps, enfilant une robe rose poudrée, posée gentiment par sa meilleure amie sur son pied de lit, qui faisait ressortir le rouge de ses cheveux. Elle préféra ne pas prendre de risque quant à la coiffure et sortit une brosse de sa valise. Tout en peignant ses longs cheveux emmêlés, elle complimenta sa meilleure amie d'un ton cependant agacé et stressé.

- Ta robe te va à merveille Eno'. Dylan va adorer ! Je t'avais bien dit que le bleu ciel ferait ressortir tes yeux.

- Merci Conny ! cria-t-elle en bondissant sur place tel un Pablo. [xD] J'adore ta robe aussi !! Mais tu as oublié la rose... dit-elle d'un air subitement triste.

L'amie de Constance fouilla dans la valise posée à côté du lit défait et en sortit une rose détachable, de la même couleur que la robe pâle, et la fixa au niveau de la taille.

- T'es toute mimi, au fait tu ne m'as pas remercié pour t'avoir trouvé un cavalier de danse !

- Merci, répondit-elle d'un ton neutre en essayant de sourire.

La Serdaigle s'assit sur son lit et enfila quelques bijoux, puis entreprit de se maquiller "à la moldu", elle ne supportait que le mascara de toute manière.
Enora fit de même sur son propre lit, adjacent à celui de Constance, sauf qu'elle ne lésina pas sur la quantité de fond de teint et de fard à paupière...