Temps de reflexion...

Gryffondor

Rappel du premier message :

Aaron se rendit dans les toilettes des mecs pour réfléchir. Il plongea ses mains dans l'eau froide qui coulait et aspergea son visage. En prit son appuis contre le lavabo, les gouttes d'eau (ou des larmes) coulèrent de son visage pour finir dans la vasque où l'eau coulait toujours.

*Merde*

Il ne savait plus quoi penser. Il n'avait jamais ressenti ça avant. Pas pour une fille en tout cas.

*Shit*
[oui, il jure beaucoup ce mec xD]

Il leva la tête et regarda son visage livide dans le miroir.

*Pourquoi?*

Aaron était perdu. Des bruits de pas retentir dans le couloir. Aaron essuya ses yeux, remit ses cheveux en place, comme à son habitude, quand il croisait quelqu'un....

*Pourvu que ce ne soit pas lui*

Mais au fond, il esperait ce que soit lui...

Invité

Aaron ne répondit pas tout suite, il passa ses doigts sur la joue de Ludwig.
C'est à ce moment là qu'il se rendit compte qu'elle lui brulait encore depuis le choc.

[Ca c'était de la baffe...--"]

- Je ne t'ai pas trop fait mal j'espère ? S'assura l'anglais.

- Hum, quand même, répondit Ludwig avant un faux air peiné.
D'ailleurrrs pourrrquoi tu l'as fait ?

Soit pour évacuer sa rage, soit parce qu'il ne savait pas quoi faire, soit...

[Oh, et puis j'en sais rien !]

Gryffondor

- Hum, quand même, répondit Ludwig avant un faux air peiné.
D'ailleurrrs pourrrquoi tu l'as fait ?

Aaron s’apprêtait à baisser la tête, honteux, mais annula vite son geste. Il se contenta de regarder la joue de son amant.

-Bah en faite, maintenant que j'y pense, je sais pas trop, dit-il en faisant la moue. Je dois t’avoue que c'est une situation inédite pour moi, je savais plus trop quoi penser, j'étais assez perdu, je contrôlais plus mes sentiments alors... Je regrette... Je préfère de très loin tes baisés, conclut il en effleurant ses lèvres du bout des doigts.

Invité

- Bah en faite, maintenant que j'y pense, je sais pas trop, dit-il en faisant la moue.
Je dois t’avouer que c'est une situation inédite pour moi, je savais plus trop quoi penser, j'étais assez perdu, je contrôlais plus mes sentiments alors... Je regrette... Je préfère de très loin tes baisers, conclut il en effleurant ses lèvres du bout des doigts.

[Encore quelqu'un qui ne se comprend pas lui même...], constata Ludwig.
Il était finalement assez différent de l'image qu'il donnait, mais ca ne déranger pas Ludwig, au contraire.
Il ferma les yeux lorsque les doigts d'Aaron effleurèrent ses lèvres.

- Et moi, je les prrréfèrrres à tes coups ! [Ludwig homme battu xD]
Il avait l'irrésistible envie de l'embrasser une nouvelle fois, ce qu'il fit bien entendu.
Il se fichait bien qu'il soit dans un endroit où il y avait beaucoup de passage...

[Je dis ca parce que ca serait drôle que quelqu'un arrive xD]

Invité

Son cours du matin avec les septième année s'était très mal passé... Une bataille d'yeux de strangulots avait eu lieu et le professeur de Potion sentait... le poisson.
Tous les Tergeo du monde n'auraient pas suffit à assainir l'odeur de fruit de mer que subissait Mogg.

Une seule solution s'offrait à lui : les toilettes des garçons. Il ne savait pas encore que dans un futur proche il aurait à subir l'horrible vue de deux élèves qui s'embrassent.

Lucifer poussa donc la porte avec son avant-bras, les mains tendues devant lui.
Ses yeux s'écarquillèrent et une expression de profond dégoût empourpra son visage pâle.
N'y tenant plus il se précipita dans une des cabines, puis un bruit de vomissement retentit dans la pièce.
Le professeur sortit de sa cabine et s'appuya contre l'embrasure de la porte à l'aide d'un bras.

- Surtout dites-le moi si je vous dérange, messieurs.

Gryffondor

- Et moi, je les prrréfèrrres à tes coups ! dit Ludwig avant de nouveau l'embrasser.

Malheureusement, ce fut ce moment là que Lucifer Mogg choisi pour se pointer. Du coin de l’œil, le Gryffondor put voir son prof changeait de couleur comme une vieille potion loupé. Il les regardait avec dégout.

*Et merde. Y'a pas un endroit tranquille dans ce foutu collège?*

Aaron regarda avec surprise son prof se rendre aux toilettes vitesse grand V et ils entendirent un bruit de vomi. Ce fut au tour de Aaron de faire une moue dégouter.

*Tout ça pour ça?! Chochotte va!*

- Surtout dites-le moi si je vous dérange, messieurs. dit le prof qui venait de sortir de la cabine, s'appuya contre l'embrasure de la porte à l'aide d'un bras.

Aaron jeta un coup d’œil à Ludwig, se demandant comment ils pourraient se sortir de se pétrin. Son frère, ça va encore mais son prof... Aïe Aïe Aïe! [tiens, débrouille toi avec lui xD]

Invité

Il entendit alors quelqu'un arriver dans les toilettes. Si ca n'avait été qu'un élève, Aaron n'aurait pas eu ce visage là.
Il entendit un vomissement qui l’agaça au plus haut point. Il détestait qu'on se moque de lui et surtout de cette façon là.

- Surtout dites-le moi si je vous dérange, messieurs, dit Lucifer en sortant de la cabine.

Aaron lanca un regard à Ludwig qui se retourna vers à ce moment même, il était vraiment offensé par sa conduite.
Qu'il les reprenne c'était une chose mais qu'il les humilie en vomissant...

- Pourrr êtrrre frrranc, oui vous nous dérrrangez, répondit-il impulsivement en regardant le visage encore pâle de son professeur

Invité

A sa plus grande surprise se fut Ludwig Schwartz qui lui répondit... Mogg connaissait vaguement son père, la famille sorcière du Serdaigle était plutôt connue et respectée.

- Pourrr êtrrre frrranc, oui vous nous dérrrangez.

Du tac-au-tac [et non pas du tic-tac, poooouh vanne de merde \o/], Lucifer commença narquoisement :

- Je ne vous pensais pas... comme ça, M. Schwartz. Inutile de vous annoncer que je suis terriblement déçu.

Le professeur se dirigea vers un lavabo et tourna le robinet. Tout en rinçant ses mains il continua de son ton froid et monocorde :

- Par contre Lewis, j'ai toujours su que vous aviez des lubies... étranges.

Gryffondor

- Pourrr êtrrre frrranc, oui vous nous dérrrangez. répondit Ludwig en regardant le prof.

*Franco.*

Lucifer répondit d'un ton narquois:

- Je ne vous pensais pas... comme ça, M. Schwartz. Inutile de vous annoncer que je suis terriblement déçu. Par contre Lewis, j'ai toujours su que vous aviez des lubies... étranges. dit-il en se lavant les mains.

*Il a dit quoi là!*

-C'est quoi ce sous entendu, professeur? demanda Aaron d'un ton glacial.

*Ptain, heureusement que je ne vais plus aux cours à ce dingue*

Invité

Lucifer [Et dire que normalement on connait même pas les prénom des prof's xD] ne s’énerva, se contentant répondre narquoisement :

- Je ne vous pensais pas... comme ça, M. Schwartz. Inutile de vous annoncer que je suis terriblement déçu.

[Hum, au moins il a eu écho de la réputation de ma famille...], conclut Ludwig, sinon il ne lui aurait pas parlé ainsi.
Il ne baissa pas les yeux, il se fichait bien de ce que pensait un professeur de lui, il se contenta juste de le fixer d'un regard froid.
Le professeur qui sentait un peu le poisson, alla se laver les mains, on voyait à son air qu'il n'avait pas tout dit, il ne s'était pas encore occupé d'Aaron.

- Par contre Lewis, j'ai toujours su que vous aviez des lubies... étranges, ajouta-t-il.

Le Serdaigle constata que le professeur de potion ne portait pas le même respect à Aaron sinon, comme pour lui, il aurait ajouté un "Monsieur" devant son nom.

[Quel genre de lubies...?], ne put s'empêcher de se demander Ludwig.

- C'est quoi ce sous entendu, professeur ? demanda Aaron d'un ton glacial.

Invité

- C'est quoi ce sous entendu, professeur ?

- C'est le genre de truc que vous ne pouvez pas comprendre, Lewis...

Le professeur entra dans une cabine et en ressorti presque aussitôt, en essuyant ses mains à l'aide de papiers hygiéniques [pour ne pas dire P.Q xD].

- La prochaine fois que je vous surprends, collés l'un à l'autre, je vous jure que je tiendrais deux mots à vos parents. Surtout à votre père Ludwig.
Maintenant... Déguerpissez.

Lucifer fit un geste des deux mains, comme pour les chasser tels deux moustiques inutiles. [merci pour l'inspiration Violette xD]

Invité

- C'est le genre de truc que vous ne pouvez pas comprendre, Lewis..., répondit seulement le professeur des potions, allant chercher du papier toilette pour s'essuyer les mains.

[J'aurais aimé qu'il donne plus de détails...], pensa Ludwig mais il demanderait tout ca à Aaron après.

- La prochaine fois que je vous surprends, reprit-il, collés l'un à l'autre, je vous jure que je tiendrais deux mots à vos parents.

[Et alors ? Avec l'incident des Vélanes ils comprendront très bien !]

- Surtout à votre père Ludwig.
Maintenant... Déguerpissez, dit-il en agitant les mains.

Ludwig ignora son dernier ordre et dévisagea Lucifer.

- Mon pèrrre ? Répondit-il non sans une pointe d'ironie dans la voix.
Je ne savais pas que vous le connaissiez.

Invité

Lucifer et Ludwig se regardaient entre les quatre yeux.

- Quoi ? demanda-t-il enfin.

- Mon pèrrre ? Je ne savais pas que vous le connaissiez.

- Ha. Qui ne connait pas votre père ?... Je suis presque sur qu'il n’acceptera pas le fait que son fils préfère s'attarder sur des amourettes sans avenir plutôt que sur ses études.

Lucifer croisa les bras et toisa du regard le Serdaigle. Il regrettait amèrement que le jeune homme n'ai pas été réparti dans sa noble maison.

Invité

- Ha. Qui ne connait pas votre père ? Répondit Lucifer.
Ce qui n'était pas faux vu sa réputation, il faisait tout de même partit d'une des plus nobles familles de sang-purs encore présente à ce jour.

- ... Je suis presque sur qu'il n’acceptera pas le fait que son fils préfère s'attarder sur des amourettes sans avenir plutôt que sur ses études, ajouta-t-il en croisant les bras et fixant toujours Ludwig.

[Effectivement...]

A présent il ne faisait pas attention à Aaron qui était toujours là, il devait surement ne rien comprendre mais ce n'était pas le soucis principal de Ludwig. Surtout quand sa famille était le sujet.
Il eu un léger ricanement face à la réplique de Lucifer.

- Appelez ca comme vous voulez, répondit-il.
Mais puisque mes rrrésultats sont satisfaisants, il ne se soucie pas de ce que son fils, il reprit les mots de Lucifer, peux fairrre en dehorrrs des heurrres de courrrs.

Gryffondor

Aaron regardait le prof et l'élève a tour de rôle, tel un jeu de ping-pong [bonjour la comparaison]. Il ne comprenait pas grand chose, surtout au sous entendu de Mogg a son sujet.

*De quoi parlait-il donc?*

Il préféra régler se problème plus tard car en attendant, Mogg avait attaqué Ludwig sur son père. Qui était un homme important. Aaron eu soudain honte de sa propre famille, de son père peintre et de sa mère moldue, actrice [si mes souvenirs sont exacts xD], dont il avait honte, depuis sa rentré dans cette école, se faisant passer pour un sang pur. Il préférait dire qu'il n'avait jamais connu sa mère plutôt que d'avouer ce "crime". Il recula de quelques pas, ayant l'impression de ne pas mérité Ludwig.

*Il préfère les sangs-purs je paris... Mais quel idiot je fais!*

Il continua d'écouter la discussion en silence.

Invité

- Appelez ca comme vous voulez. Mais puisque mes rrrésultats sont satisfaisants, il ne se soucie pas de ce que son fils, peux fairrre en dehorrrs des heurrres de courrrs.

- Mouais. J'espère pour vous que vos résultats resteront "satisfaisants".

Il jeta un coup d'oeil au Gryffondor qui semblait aussi perplexe que lui-même, puis décroisa ses bras ferma les yeux. Il essayait surement de se calmer... Ses nerfs étaient à vifs depuis l'acte terrible d'Alice Von Gotha, une élève de sa maison.

- Vous comptez m'obéir ou je suis obligé de vous enlever des points pour vous stimuler ?

Mogg prit un air faussement pensif en regardant un point inexistant du plafond.

- Quoique question stimulation je crois que vous êtes tous les deux... équipés.

Son sourire en coin se dissipa quand il désigna aux deux jeunes gens la porte de sortie.

Invité

- Mouais. J'espère pour vous que vos résultats resteront "satisfaisants".

Ludwig répondit à cette parole par un regard noir.

[Comment Alice peux l'aimer...?], se demanda Ludwig.

- Vous comptez m'obéir ou je suis obligé de vous enlever des points pour vous stimuler ? Demanda-t-il après avoir jeté un regard à Aaron.

[Si je pouvais choisir je répondrais non.]

- Quoique question stimulation je crois que vous êtes tous les deux... équipés, ajouta-t-il avec un faux air pensif qui fit renouveler le regard de Ludwig.
Après quoi il désigna la porte à lui & Aaron.
Le Serdaigle avança sans faire attention à son compagnon, arrivé à la hauteur de Lucifer il lança un "Bonne jourrrnée prrrofesseurrr !", naturellement ironique avant de sortir.

Gryffondor

- Vous comptez m'obéir ou je suis obligé de vous enlever des points pour vous stimuler ?

Mogg prit un air faussement pensif en regardant un point inexistant du plafond. Cela eu le don de mettre Aaron mal à l'aise.

*Qu'est ce qu'il va dire encore.*

- Quoique question stimulation je crois que vous êtes tous les deux... équipés.

Après quoi, il montra la porte et Ludwig s'avança devant lui.

-Bonne jourrrnée prrrofesseurrr ! dit-il de façon ironique, puis il sortit.

*J'hallucine, il me laisse seul avec ce fou furieux?!*

Aaron n'attendit pas que le prof réagisse, il sortit à son tour des toilettes et partie dans la direction opposé de Ludwig, en ayant gros sur le cœur...

Gryffondor

[Un autre jour]

L'eau coulait sans discontinue, créant un doux murmure se répercutant sur le marbre, brisant le silence.
Aaron plongea ses mains dans l'eau froide puis aspergea son visage, histoire de se réveiller après une journée de cours.
Bizarrement, les couloirs étaient vide. Peut être que les élèves mangeaient? Aaron haussa les épaules, il s'en fichait.
Seul physiquement, dans sa tête, il avait l'impression d'être des milliers, n'arrivant plus à mettre en ordre ses pensés. Lasse, il passa sa main dans ses cheveux oubliant que cette dernière était encore mouillé. Des gouttes d'eaux glissèrent et s'écrasèrent dans le lavabo. D'une main, le Gryffondor ferma le robinet. Quelques gouttes continuèrent de tomber, raisonnant avec force dans l’immensité des toilettes.
Il leva la tête, se regardant dans le miroir qu'il avait brisé avant les vacances. Les vacances... Que c'était t-il donc passé? Quelque chose avait changé entre eux mais le rouge et or n'arrivait pas à savoir quoi.
Soudain mal à l'aise, Aaron défit le nœud de sa cravate.
Il doutait sur ses sentiments. C'était stupide... Très stupide.
Et pourquoi avait-il des sentiments? En vérité, Aaron ne savait pas vraiment ce qu'il ressentait, il était assez perdu... Soudain, la porte s'ouvrit et Aaron se releva brusquement, rallumant l'eau et faisant celui était entrain de boire.
Pourquoi faire ça? Sans intérêt mais il le faisait, il n'avait pas envie de parler, ni même de dire un simple "bonjour".
Il releva comme même la tête, regardant dans le miroir, la personne qui venait d'entrer. La personne qui le tourmentait tant...

Invité

Ludwig marchait sans but dans les couloirs de Poudlard, empruntant les escaliers qui le redirigeait aux quatres coins du château. D'ordinaire il detestait ces escaliers instables et capricieux, il les trouvait tout simplement inutiles et atrocement énervants quand il était en retard. Même si ceux-ci étaient une excuse qui fonctionnait très bien lorsqu'il arrivait en retard à un cours.
Ce jour-là, il les avait emprunté l'un après l'autre, étage après étage, découvrant parfois des endroits qu'il n'avait jamais vu auparavant.
Pourquoi érrait-il ? Pour réfléchir...Du moins c'est la raison qu'il se donnait, car en marchant il ne pensait à rien. Tout était si confu. Sa relation avec Aaron, leur dispute juste avant les vacances, les retrouvailles avec Jan-Hendrik son ami de Durmstrang, le souvenir d'un passé plaisant...
Il avait vraiment commencé à réfléchir dans les couloirs vides et ternes du cinquième étage, et un mal de tête s'en était suivi. Les théories stupides de Scamander sur des créatures qui embrouillaient l'esprit lui revinrent en tête...

- Pff, rrridicule, murmura-t-il pour lui même en se dirigeant vers les toilettes des garçons pour s'humidifier le visage et s'aérer l'esprit. Scamander avait dû lui dire comment s'en débarasser lorsqu'il lui avait raconté qu'ils existaient...
Ludwig s'arrêta et soupira. Voilà qu'il commencait à croire des absurdités débités par un fou croyant au marchand de sable...
Il entra dans les toilettes, poussant négligemment la porte avec son épaule.
La première chose que son regard croisa n'avait aucune chance d'améliorer l'état de doutes dans lequel Ludwig était. Aaron était là en train de boire à même le lavabo. Le bulgare ne savait pas comment il devait le considérer. Comme son petit ami ? Son ex-petit ami ? Une connaissance ? Un simple sang-mêlé ? Quelqu'un qui ne vaut pas qu'on s'attarde sur lui...? Celui-ci releva la tête et croisa le regard d'émeraude de Ludwig dans le reflet du miroir. Le bulgare s'était adossé à la porte du sanitaire juste derrière le Gryffondor et le regardait aussi dans le miroir. Que devait-il dire ?
"Salut Aaron ! T'as passé de bonne vacance ? Perso' je t'ai trompé durant les miennes..."
Il se contenta d'un :

- Ah.

Que voulait cette onomatopée ? Rien, si ce n'est engager un conversation qui s'annoncait mal.

Gryffondor

Un simple échange de regard dans un miroir sans un mot. Voilà quoi ils se condamnés.
Ludwig s'adossa contre la porte tandis qu'Aaron se relevait.

- Ah.

Le Gryffondor soupira, ferma violement le robinet et se retourna tout en prenant appuis contre le lavabo.

-C'est tout ce que tu trouves à dire? Un simple et pathétique "Ah"? Merci, ça fait toujours plaisir, répliqua t-il d'un ton froid en croisant les bras, signe de non-discuttions.

*Idiot, tu t'attendais à quoi?! A un: "Tiens, salut Aaron, ça faisait longtemps dit donc, ça va, je t'ai pas trop manquer?"*

Le simple fait de ce dire cette phrase débile dans sa tête fit rire le Gryffondor.
Sérieusement, a quoi s'attendait-il? A rien! A rien du tout, du vide, du vent...
Où en étaient-ils? Ni l'un, ni l'autre ne semblaient le savoir.
Aaron commençait à sérieusement regretter son geste durant le Bal... Mais pas le reste, au contraire.

-Alors? On se dit un simple "au revoir" et on passe son chemin ou on ... continue?

*En sachant que je ne veux pas m'arrêter!*

Il préféra, se taire, attendant la suite des évènements, tentant de rester de marbre... Chose difficile quand on sent une vrai bombe à retardement à la place de son coeur.

Invité

Aaron se retourna, s'apppuyant sur le rebords du lavabo, mettant ainsi à terme à la conversation visuelle qui se déroulait dans le miroir. Il croisa les bras contre son torse, comme pour annonca à Ludwig que la conversation ne serait pas des plus agréables.

- C'est tout ce que tu trouves à dire ? Demanda-t-il d'un ton clair et froid. Un simple et pathétique "Ah" ? Merci, ça fait toujours plaisir.

Ludwig ne cilla pas. Il avait la dérangeant impression de se faire reprocher quelque chose, ce qu'il ne supportait pas. Il continua à regarder Aaron, silencieux. Il avait l'irrésistible envie de répondre "oui".

- Alors ? On se dit un simple "au revoir" et on passe son chemin ou on ... continue ?

Ludwig appuya sa tête contre la porte du sanitaire sur laquelle il était adossé. Un léger soupir traversa ses lèvres mais toujours aucuns mots. Il n'allait pas répondre quelque chose alors qu'il n'avait aucune idée de la réponse qu'il pourrait fournir à Aaron.
Il ne s'était jamais vraiment accroché à un garçon du temps de Durmstrang, mis-à-part Jan-Hendrik. Lorsqu'une relation battait de l'aile, il préférait tout simplement y mettre un terme. Est-ce que celle avec Aaron y ferait exception ?
Le bulgare reporta son regard sur Aaron.

- Frrranchement ? Dit-il après un temps de silence astronomique. J'en sais rrrien.

Ce n'était pas un réponse qui amennait à grand chose mais c'était un début. De plus elle n'engageait à rien Ludwig.
"Continuer ou arrêter...?"
Stupide dilemme.

Gryffondor

Aaron attendit. Longtemps. En effet, après ses derniers paroles, Ludwig s'appuya la tête contre la porte sur laquelle il était adossé, se contentant d'un soupir si faible qu'Aaron ne faillit ne pas le percevoir -si ce n'est sans compter le silence de marbre qui régnait entre eux-.
Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ce silence? Le point positif, c'est qu'il ne lui avait répondu tout de suite, preuve que tout n'est peut être pas encore perdu, pensa le rouge et or avec espoir.
Espoir? Voilà qu'il divaguait, lui et ses désirs utopiques.
Finalement, le Bulgare baissa la tête vers lui et se contenta d'une simple réponse, guère satisfaisante aux yeux d'Aaron:

- Frrranchement ? J'en sais rrrien.

Malgré lui, l'Anglais leva les yeux au ciel, soupirant. Voilà qui les avançaient bien. Cela dit, si c'était Ludwig qu'il lui avait posé cette question, il aurait surement répondu la même chose.
Finalement, il décroisa les bras, les posant sur le lavabo, baisant la tête pour réfléchir.
Dire ce qu'il ressentait? Non, cela ne servirait surement à rien, juste peut être à l'enfoncer un peu plus.
Un nouveau silence s'installa. Mauvais. Le Gryffondor releva la tête comme pour dire quelque chose mais il se ravisa. Il planta ses yeux bleus dans ceux vert de son ami. Décidément, il aimait ses yeux. Sentant que cette discuttion ne menait nul part, il décida de partir ... sauf que le Bulgare se tenait toujours devant cette porte. Aigri, il fit demi-tour, s'éloignant, se passant la main dans les cheveux mal à l'aise.

-Parle, bordel! Dit quelque chose, je sais pas moi! explosa finalement Aaron, regrettant aussitot de s'être emporter, continuant à lui tourner délibérement le dos.

Invité

Aaron resta perplexe face à la réponse du bulgare, réaction plutôt étrange venant de quelqu'un d'aussi impulsif que lui. Il décroisa les bras pour les appuyer sur le lavabo, cela ne l'avancait à rien, si ce n'est, montrer qu'il avait entendu la réponse de Ludwig. Celui-ci était toujours adossé à la porte mais avait maintenant détourné le regard et regardait un robinet. Il venait juste de se rendre compte que ceux-ci, finement moulés dans le métal étaient magnifiques. Il reporta son attention à Aaron et leurs yeux se croisèrent, créant de nouveau une conversation purement visuelle.
Le Gryffondor se mit alors à marcher vers le fond des sanitaires. A quoi cela lui servait-il ? A rien. Ce n'était que quelques pas inconscients et nerveux. Il se passa nonchalemment une main dans ses cheveux bruns, tournant le dos à Ludwig.

- Parle, bordel ! Dit quelque chose, je sais pas moi ! Explosa Aaron, dont la parole résonna dans les murs de marbre de la pièce.

- Parrrle ? Mais pourrr dirrre quoi ?! Je sais pas où on en est, s'exclama Ludwig, se décollant de la porte et parlant au dos d'Aaron.
Il se dirigea jusqu'au lavabo où son ami était précedemment appuyé, il se regarda quelques secondes dans le miroir. De légères cernes se détachaient sur son visage, dues à des insommnies depuis son retour à Poudlard. Il resta silencieux quelques instants, puis, les pas et les conversations des élèves sortant du cours d'Arithmancie -Auquel Ludwig n'avait pas assisté- se firent entendre derrière la porte.

- J'en sais rrrien, répéta-t-il.
Je crrrois que...Je crrrois qu'on devrrrait s'éloigner quelques temps, dit-il avant d'ouvrir la porte et de partir des sanitaires, disparessant dans le flot d'élèves présents dans les couloirs.

Gryffondor-Killjoy

Urgence.
Sourcils froncés, William se rendait à grand pas en direction des toilettes, son poing appuyé sur son nez qui s'était mis à saigner pour une raison qui a première vue n'appartenait qu'à lui. Ce genre de désagréments n'arriveraient pas s'il arrêtait de prendre son nez pour un aspirateur... Même si la dernière fois remontait à quelques jours, peu avant son retour à Poudlard.Peu avant de tomber sur son frère, peu avant qu'il lui casse la figure pour lui remettre les idées en place. En y repensant, c'était de la super-came que Johnny lui avait filée, ce jour-là, et il avait regretté de ne pas avoir pu attendre d'avoir une seringue sous la main... Stop, il ne fallait plus y penser. Le sevrage était encore trop frais... Heureusement qu'il avait de quoi planer autrement.

Il atteignait la porte, qui s'ouvrit à la volée sur un grand blond iconnu qui le bouscula sans même s'en appercevoir. William le suivit quelques instants de son regard brumeux, avant de sentir un liquide chaud ruisseler le long de sa main, ce qui lui rappela où il allait et pourquoi.

Etat des lieux : odeur de désinfectant des plus banales, un gryffondor de sa promo a l'air singulièrement agité, quelques gouttes de sang sur le sol, à ses pieds. Ah oui, l'urgence de base... Play.

William se dirigea vers le lavabo, s'employant à réaliser une compresse façon système D : il humidifiait une de ses mitaines à la propreté douteuse, avec laquelle il essuya le sang de son visage avant de l'appliquer sous son nez, pour en stopper le flux. Suite à quoi il observa le Gryffondor à travers le miroir, ignorant son propre reflet au teint crayeux et au regard flou et cerné.

- Tout va bien ?

A l'évidence, non, c'était presque écrit en gros sur son front. William fouilla maladroitement les poches de son pantalon d'uniforme déchiré de sa main libre, et en sorti deux petits cachets bleu ciel décorés d'un smiley... Comme s'il s'agissait d'un automatisme, il en avala un, avant de proposer l'autre au Gryffondor, se tournant vers lui et tendant la main dans sa direction. Il ne savait pas ce qui clochait chez lui, mais un petit trip "ecstatique" règle parfois les plus sombres des problèmes d'ados, au moins pour quelques heures...

» Le temps d'une recherche
» Le temps des maraudeurs
» Au temps des maraudeurs
» FSI, sorciers samouraï des temps inexistants.
» Quand on a du temps libre, c'est au parc qu'on arrive.

Temps de reflexion...

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