[début du rpg commencé dans la Grande Salle, sur le topic "Piste de danse"]

Essayant de se contenir pour expliquer la raison de sa mauvaise humeur avant de frapper son ami, Lucifer tourna le dos à Marius Sheffield qui s'exclama d'une voix hautaine et froide.

- Lucif', je te reconnaissais plus... Il fallait que je fasse quelque chose.

- Je ne t'ai rien demandé, déclara-t-il en passant une main dans sa mèche blonde. Il me semble que je suis assez grand pour pouvoir gérer ma vie sociale seul. Et puis... t'en prendre aux Von Gotha !

Son oncle avait donné une mission longue durée à Marius, qui faisait de lui son protecteur. Un serment inviolable plus tard, et son ami se transformait du jour au lendemain en garde du corps. Il se retourna en regardant le Métamorphomage droit dans les yeux.

- Tu prends ta tâche trop à coeur, tu devrais craindre le Duc plus que mon oncle... rajouta-il en se souvenant de sa rencontre avec le père d'Alice, un homme qui ne lui inspirait aucune confiance.

Une musique qui parlaient d'eux, ses mains sur sa taille, et même un véritable sourire... Evidemment que c'était trop beau pour durer. Au moment où la musique entrait dans sa phase la plus chargée d'intensité dramatique, le séduisant Lucifer lâcha brusquement la Serpentard, qui se retrouva un instant perdue, avant de comprendre qu'il se ruait sur Sheffield. Son expression perplexe fit place à un léger sourire en coin - ses yeux trahissant toutefois une certaine inquiétude - le gros Sheffield avait peut-être le dessus, physiquement...

Elle sortit à son tour de la piste, de son habituelle démarche arrogante, comme si la scène qui venait de se jouer était des plus normales. Elle prit soin de se fondre dans la foule, avant de se diriger vers la grande porte menant au hall... Manquerait plus que d'autres élèves suivent son exemple et aillent espionner la scène... Alice espérait qu'ils ne soient pas allés trop loin. Souhait exaucé : ils étaient juste dans le hall...

-... devrais craindre le Duc plus que mon oncle...

*Quoi ?!*

A demi dissimulée par le chambranle, la jeune fille ouvrit de grands yeux stupéfaits. Le Duc... Son père ? L'oncle de Mogg ? Il y avait sans doute une solution logique pour relier ces éléments disparates, mais elle échappait vraisemblablement à la préfète... Qui décida de rester là, histoire de voir comment évoluerait la situation.

Lucifer lui tournait le dos, il savait très bien qu'il détestait ça pourtant...

- Je ne t'ai rien demandé. Il me semble que je suis assez grand pour pouvoir gérer ma vie sociale seul. Et puis... t'en prendre aux Von Gotha !

*Ça y'est, le temps des reproches à commencé...*

- Tu prends ta tâche trop à coeur, tu devrais craindre le Duc plus que mon oncle... déclara Mogg en se retournant.

- Et toi tu devrais craindre cette vipère plus que le Duc ! hurla-t-il en se reculant un peu.

Le professeur de Métamorphose détestait se disputer avec son ami. Il ne comprenait pas, si il arrivait quoi que ce soit à Lucifer, il serait lui-même tué.
Leurs vies étaient étroitement liées.

- Et toi tu devrais craindre cette vipère plus que le Duc !

Lucifer Mogg ne se contrôla plus, il attrapa Marius par le col de sa veste et le plaqua violemment sur le mur.

- Ne la traite plus... jamais... de vipère, pesta-t-il, la voix haletante.
Tu ne vaux rien, Marius... Fourbe et égoïste, voilà ce que tu es !

Le relâchant brusquement, il se décala de Sheffield et commença à monter les marches du hall. Il avait grand besoin de décompresser.
Mais une parole de son ami le fit arrêter net dans sa démarche.

- Ce n'est pas ce que dit ton oncle en tout cas... Il aurait tellement voulu m'avoir pour neveu. Je suis sûr que ton père m'encouragerait à te séparer de cette... vipère.

Ses paroles résonnèrent dans sa tête un peu étourdie par l'alcool. Redescendant, d'une démarche étrangement normale, les trois marches qu'il avait réussi à monter, il se dirigea d'un pas tout d'abord lent vers Marius, le visage effaré. Puis il le plaqua brusquement au sol, faisant craquer ses os une nouvelle fois.

- Comment... tu peux... dire ça ! s'exclama-t-il tout en commençant à le tabasser d'une main, l'autre servant à le tenir dans sa position allongée.

Il ne se contrôlait plus, enfin du moins, la partie de son cerveau qui appréciait Marius Sheffield avait disparu, laissant sa place à celle qui gardait toutes ses rancoeurs envers son ami. Il ne comptait plus les coups qu'il portait sur le visage en sang du Métamorphomage, d'un seul coup il se sentit attirer, par une force magique, en arrière.

Comme on pouvait s'y attendre, Lucifer était revenu sur ses pas, arborant une attitude presque neutre, qui chez lui n'annonçait jamais rien de bon... Alice en avait déjà fait les frais, et s'étonna presque de l'attitude défiante du professeur de Métamorphose. C'était à prévoir, Mogg se jeta sur lui, le plaquant au sol et ravageant son visage de coups de poings. Ce qui était moins prévisible, cependant, fut l'attitude de Shieffeld qui éclata d'un rire proprement angoissant...

*Morgane, il est fou...* [Non non, Al' n'a jamais ce genre de réaction XD (consciemment en tout cas )]

Comme tétanisée par la violence de Mogg - à côté de cela, elle n'avait finalement pas subi grand chose de sa part - et l'absurdité de l'hilarité sans joie de celui qui n'était visiblement plus un ami pour lui, Alice n'eut pas la moindre réaction quand Sheffield réussit enfin à tirer sa baguette de sa poche, et repoussa Lucifer d'un informulé, l'envoyant se vautrer sur les escaliers...

- Tu te bats comme un vulgaire moldu... Quoique ça ne m'étonne pas vraiment de toi. Digne fils de sa pauvre mère Cracmolle, n'est-ce pas ?

Alice sentit une étrange vague de chaleur gonfler dans sa poitrine, qu'elle n'identifia pas tout de suite comme étant une bouffée de haine pour Sheffield, tant sa fureur face à l'humiliation qu'il faisait subir à Lucifer lui vrillait les tympans. Elle faillit quitter sa "cachette", mais s'efforça de contrôler ses pulsions vengeresses, consciente que sectumsempriser un professeur pourrait lui attirer de sérieux ennuis - surtout en étant autant à découvert - mais surtout parce que l'homme avait repris la parole - après s'être assuré qu'il resterait au sol, bien entendu.

*Sombre lâche...*

- Je te donne une semaine, Lucifer. Juste le temps nécessaire pour te séparer définitivement de ta donzelle, avant...

Il se retourna brusquement, et Alice se dissimula entièrement derrière le battant, le coeur battant et priant Merlin qu'il ne l'ait pas vu. Le bruit du bal étouffait tout. Quand elle passa à nouveau la tête vers le hall, elle avait raté la fin de la phrase.

*Avant quoi ?...*

Une autre interrogation lui contractait douloureusement l'estomac, cependant... Est-ce que Lucifer allait céder à ce... Ce n'était même pas du chantage, peut-être une menace, si on prenait en compte l'élément inconnu qui surviendrait a priori dans une semaine... Sheffield attendait une réponse. Immédiate. Mue par un désespoir sourd, Alice se glissa entièrement hors de la Grande Salle, fixant Lucifer d'un regard déchiré, sans un mot.

*Ne m'abandonne pas... Pas encore...*

[Marius m'a dicté ses faits et gestes par imperium <3]

Le regard de Lucifer croisa le sien. Tout juste quelques instants. Tout juste assez longtemps pour qu'Alice comprenne qu'elle avait perdu. Qu'elle était en train de le perdre, du moins...
Il ferma les yeux, et quelque chose se déchira douloureusement dans sa poitrine. Il murmura à Sheffield une réponse qu'elle savait déjà... Elle s'efforça de respirer normalement, se félicitant de sa nouvelle maigreur, sans quoi sa robe corsetée l'aurait étouffée sous cette vague de panique.

Elle vit Sheffield tapoter l'épaule de Lucifer, toujours prostré sur les marches, dans un geste démontrant une certaine fierté, avant de le laisser, se tournant vers la Grande Salle... Et donc vers la jeune fille. Il eut un temps d'arrêt en la voyant, son regard victorieux virant au soupçonneux, tandis qu'Alice tentait de dissimuler à quel point elle était bouleversée en lui jetant au visage toute la haine qu'elle éprouvait pour lui, ses yeux presque réduits à deux fentes. Evidemment, l'homme craignait qu'elle ait pu entendre quoi que ce soit...

*N'aie crainte, ignoble sous-production moldue [paye ton insulte ! \o/], j'ai loupé le plus intéressant...*

Visiblement imperturbable, il ne lui accorda pas plus de quelques secondes d'intérêt et se détourna d'elle, un sourire narquois aux lèvres, retournant au bal. La jeune fille le suivit des yeux jusqu'à ce qu'il ait disparut. D'un certain point de vue, il était plus facile de le détester ouvertement que d'affronter Lucifer et sa décision... Nouvel éclat dans sa poitrine, nouvelle vague de panique. Alice se tourna lentement vers les escaliers...

Il était toujours là, prostré. Elle s'avança, lentement, comme si ce geste pouvait ralentir le temps, l'arrêter, supprimer l'ultimatum. S'efforçant de respirer normalement, de pas céder à la panique, de se concentrer sur la musique résonnant de la Grande Salle pour s'échapper du champ de bataille de son cerveau déjà bien ravagé avant ça. Elle s'arrêta face à lui. Ne savait pas quoi lui dire. Elle le regarda, quelques instants, comme pour se persuader que la situation était irréelle... Pour la rendre plus facile. Une pratique dérivée de la schizophrénie qu'elle avait souvent utilisée, enfant.

Elle lui tendit la main. Invitation à se lever, à finir leur danse avortée, à avoir un dernier contact, peut-être. Une semaine. Ils avaient une semaine pour faire comme s'ils pouvaient tout se permettre. Pour rendre leur chute plus violente aussi, certes. Peu importait. Elle comptait profiter de ces sept malheureux jours pour ne pas lui laisser l'occasion de l'oublier...

"Until the end of everything..." Oui, leur unique et dernière danse avait décidément été appropriée...

Après avoir traversé une foule d'adolescents en délire, quatre Serdaigle sortirent de la Grande Salle, en file indienne. La musique s'estompa un peu, et Enora s'arrêta net, stupéfaite par la scène qui se déroulait sous ses yeux... Dylan ne fit pas attention et fonça sur elle, la bousculant un peu. Constance posa ses mains sur les épaules du plus jeune Serdaigle du groupe pour essayer d'apercevoir ce qu'il se passait devant elle, Johar, lui, se décala d'un pas sur le côté, puis frotta son menton d'un air perplexe...

- Depuis quand Mogg donne des cours particuliers ?...

- Chut Dylan !

Enora posa un doigt sur sa bouche en se retournant d'un air accusateur sur son cavalier...

- On ferait mieux de s'éclipser avant qu'ils remarquent qu'on est là... lança Johar Goldstein en ne pouvant s'empêcher d'afficher un sourire amusé face à la situation.

- Tu voulais nous dire quoi Eno' ?... Au pire on reste ici, et on fait comme si on avait rien vu...

- Bon ok, approchez.

Les quatre élèves se mirent en ronde, se tenant par les épaules avec leur bras.

- Alors voilà... Je propose un plan pour... Pour saboter l'idylle de Laszlò et Athalie.

- Complètement tarée...

- Pour une fois que je suis d'accord avec toi, Dylan.

- Bonne idée Eno'... C'est quoi ton plan ?

- Constance ?? T'es aussi désespérée que ça, pour suivre un plan d'Enora ?...

Constance baissa les yeux pour réfléchir un instant... Cette Athalie Duchâteau ne lui revenait décidément pas... Même si elle ne pourrait plus jamais approcher Laszlò Tudor par la suite, l'éloigner de cette fille ne pouvait que la rassurer. Elle aurait même préféré qu'il sorte avec Alice Von Gotha... La préfète bleue et bronze jeta d'ailleurs un coup d'oeil en arrière. Malgré la différence d'âge, son professeur de Potions et elle formaient un beau couple... légèrement étrange, certes. Elle se promit de ne rien répéter aux autres élèves, de garder leur "secret" pas si secret que ça d'ailleurs, pour remercier son équivalent Serpentard de l'avoir soutenu pendant quelques temps...

- Oui.

- Par-fait, annonça Enora Valentine avec des yeux de dément. Dylan, t'es le plus petit, et le plus innocent vu que personne ne te connait...

- Hé !

- Chut ! Tu vas te rapprocher discrètement du "couple" et essayer d'obtenir quelques infos, même les plus banales... Je sais pas, improvise, pose leur des questions.

- Et pourquoi ?...

- Plus on saura de choses sur eux, mieux ça sera. Constance et moi on va tout recueillir sur un parchemin, puis on déformera leurs propos et on l'enverra au TDP !

- Je suis content d'apprendre que je ne fais pas parti de ton plan, et puis comment vous comptez entendre sans être vu, aucun d'entre nous sait faire le sortilège de Désillusion... déclara le Serdaigle de sixième année en levant les yeux au plafond.

- J'ai toujours une paire d'oreilles à rallonge sur moi, je suis stagiaire au Daily Poudlard, si je fais un article intéressant peut-être qu'ils m'accepteront comme rédacteur !

- C'est un plan foireux...

Une fois encore, il ne la repoussa pas. Alice ne cherchait plus à analyser ses réactions, de toute manière... Bien trop occupée à mettre dans ce baiser tout l'amour et toute la rage qu'elle éprouvait à son égard. Elle le sentit saisir son visage entre ses mains, détachant ses lèvres des siennes. La panique l'envahissait de plus en plus à chaque seconde... Elle le fixa de ce regard déchiré qu'elle n'avait jamais accordé qu'à lui. La fin était si proche, et si injuste... Si difficile à comprendre.

- La distance est à l'amour ce que le vent est au feu, il éteint les petits et attise les grands... Murmura-t-il dans un souffle.

Comme d'ordinaire, ses propos étaient ambigus... Cependant, ses doigts sur sa joue et son regard qui reflétait des émotions semblables au sien poussa Alice à penser qu'il plaçait leur... "relation" - faute d'un terme plus approprié - dans la seconde option. Du moins, elle choisit de ne pas trop y réfléchir, et de penser ce qui la rassurait le plus...

- Prend ça comme un défi. On en ressortira plus f...

- Hé !

Ne lui laissant pas le temps de méditer la dernière phrase de Lucifer, l'exclamation provenant a priori d'un petit groupe de Serdaigles lui fit tourner la tête. Ils ne semblaient pas s'occuper d'eux, ce qui était pour le mieux... Néanmoins, son professeur s'éloignait. Déjà...

- Essaye de passer une bonne soirée...

Le coeur de la jeune fille battait de plus en plus fort, en proie à un désespoir grandissant, à mesure qu'il montait les marches et l'abandonnait - encore. Son regard durcissant au fur et à mesure qu'il s'éloignait d'elle, comme s'il s'imprégnait de sa décision. Ce qui mit soudain Alice dans une rage folle. Après lui avoir couru après pendant des jours pour s'assurer qu'elle l'aimait encore, quand elle avait enfin assisté à une preuve d'affection de sa part, il cédait sans remords à une odieuse menace...

- Ne crois pas que ça change quoi que ce soit, je te hais toujours autant... Siffla-t-elle, ignorant totalement s'il l'avait entendue.

Elle se tourna lentement vers le groupe de Serdaigles, parmi lesquels elle reconnut Constance, leur préfète, et sa copine stupide. Elle savait déjà qu'elle ne retournerait pas dans la Grande Salle. "Une bonne soirée"... Quelles paroles creuses ! Alice ne souhaitait pas non plus retourner dans les cachots, subir les regards des plus jeunes qui trépignaient dans la salle commune, et plus tard les gloussements de ses voisines de dortoir. Elle refusait de suivre Lucifer dans les étages. Face à elle, la grande porte était ouverte sur le parc enneigé, ultime solution. Elle décida de finir sa nuit dans le parc, récupérant sa cape épaisse d'un accio informulé, avant de sortir de son habituelle démarche arrogante... Comme si rien ne s'était passé.

- Qu'est-ce que c’est laid tout ce jaune !

Dimi écarquilla les yeux dans une expression interloquée et baissa les yeux machinalement sur la petite fleur qui ornait la poche de sa veste, puis il les releva sur Léna qui regardait derrière son dos. Il se retourna, et effectivement le tableau baignait dans un soleil aveuglant qui lui fit plisser les yeux.

- J'veux juste qu'on passe un bon moment, j'suis désolé mais je n'suis pas tellement branché sentiments. J'suis pas ton Prince Charmant !

- Hein ?

Sa cavalière dansait sur une chanson apparemment inaudible pour le Poufsouffle qui restait de marbre, figé par la "réponse" de la Gryffondor, en haut des escaliers.

- Alors tu viens ?

Avant qu'il n'est pu répliquer un "Non, je veux pas être ton jouet", une détonation étouffée par des éclats de voix retentit. Pris au dépourvu, il ne savait pas vraiment d'où provenait le bruit, il pensa tout d'abord à un feu d'artifice. Puis une lumière l'aveugla, pire que celle que projetait le tableau ensoleillé.

- Put*in ! C'est quoi ce-...
Léna !! Cours !!

Dimitri trébucha en descendant rapidement les marches du Hall et attrapa ce qu'il semblait être le bras de la jeune fille. Un truc qui ressemblait à un gigantesque lézard de feu se répandait dans toute la pièce, il faisait de plus en plus chaud. Il essayait de tirer Léna jusqu'en haut des escaliers, mais sa cheville tordue quelques secondes plus tôt le brûlait atrocement. Le Poufsouffle n'avait jamais vu de chose pareille à ça. Il entendit des cris provenant de la Grande Salle, d'un bref coup d'oeil en arrière il aperçu la porte ouverte, le monstre se précipitant dedans. Il tomba en haut des marches.

- Léna, laisse-moi ici. Sauve ta peau, continue sans moi ! lança-t-il dans une réplique digne d'un acteur-studio.

Non non, Battistelli n'avait jamais vu "Il faut sauver le soldat Ryan"... Pas du tout.

Léna restait immobile appuyée sur la rambarde des escaliers. Elle attendait une quelconque réponse ou même une réaction du jeune homme. La situation n’était pas vraiment calme. Des cris se faisaient entendre. Certains élèves devraient vraiment aimer le groupe qui jouait. La jeune fille se déhanchait toujours au rythme de la chanson qu’elle chantait elle-même.

*Eh oui ! On met de l’ambiance comme on peut*

Dimitri la regardait bizarrement, ce qui ne mettait en aucun cas mal à l’aise, la jeune fille. Au contraire, elle continuait de danser et de sourire au jeune homme comme si tout allait bien, comme si tout était parfait.

- Put*in ! C'est quoi ce-...
Léna !! Cours !!

Léna se retourna légèrement pour voir ce qui affolait tant le jeune homme. Il avait vraiment des réactions surdouées. S’en était insupportable. Elle ne voyait pas grand-chose tellement ce que le jeune homme disait ne l’intéressait pas. Le jeune homme descendit rapidement les escaliers. Léna décida enfin à se retourner puis vis du feu. Des flammes étaient présentes dans le hall. La Gryffondor haussa les épaules avant de se concentrer à nouveau sur le Poufsouffle. Le jeune homme avait attrapé son bras et elle avait donc du descendre en sa compagnie. Elle ne comprit pas vraiment puisqu’ils se dirigeaient visiblement vers le feu. Peut-être était-ce un jeu ? Un sourire apparu sur le visage de Léna. Ils allaient enfin s’amuser un peu. Elle recommença à se déhancher légèrement. L’alcool ne l’arrangeait pas. Dimitri essaya donc de remonter Léna comme si la jeune fille ne pouvait pas se débrouiller toute seule, ce qui était en partie vrai ! Tout d’un coup, Dimitri tomba en haut des marches. Léna ne réagit pas vraiment à cette action.

- Léna, laisse-moi ici. Sauve ta peau, continue sans moi !

Léna ne comprit pas vraiment le sens des paroles du jeune homme. En quoi, risquait-il de mourir ? Ce n’était pas comme si les Mangemorts étaient en c moment-même à Poudlard et qu’ils attaquaient l’école. Tout allait bien. Ces flammes n’étaient qu’un petit feu de camp !
Dimitri avait quand même l’air effrayé. La jeune fille décida donc (pour lui faire plaisir) de l’aider un peu. Elle le regarda deux secondes et jugea qu’il pouvait bien se débrouiller tout seul un peu.

Bon tu te bouges un peu ! Ce n’est pas comme si c’était difficile de monter quelques marches !