Klaus Strife… 7 années d’études à Poudlard, école de sorcellerie où il se trouvait à cet instant. Établissement dans lequel il marchait en ce moment même, dans ces couloirs qui menaient quelque part où il ne savait pas, descendant les escaliers lentement. Dernière année, derniers souvenirs, derniers moments. Il fallait qu’il en profite, pour ne point avoir de regrets. Le hall, il était arrivé jusque là ? Parti du 7ème étage pour se retrouver au rez-de-chaussée. Il ne manquerait plus qu’il aille au sous-sol, mais il serait confronté à des Serpentards, ce qui le gênerait immédiatement, devant une multitude de vert et argent. En perdrait-il les mots ? Pas à ce point, il savait les choisir et les maitriser. Mais, là n’était pas le sujet de… Il n’y avait aucun sujet, mais cessons de parler de Poudlard et de ses couloirs. Ne parlons pas non plus de la vie ou plutôt des sentiments de Klaus, les ayant répétés et développés, cela nous lasserait à force.

Donc, il regardait le hall, scrutant chaque parties, chaque détails, élément qui ornaient la pièce, les examinant, les trouvait-il passionnantes ? Pas énormément, le rouge et or découvrait simplement des nouvelles choses qu’il n’avait pas remarquées avant, qu’il n’avait pas eu l’idée de regarder. Là, pourquoi les avait-il vues ? Il n’avait pas quelque chose en particulier à faire et s’ennuyant énormément, il n’avait qu’une seule chose à faire, découvrir. Sa vie à Poudlard manquait un peu de piquant, de choses non fréquentes. De l’action, voilà ce qu’il lui fallait.

Voilà ce qu‘il faisait à longueur de journée, se réveiller et se préparer pour ensuite réveiller ses camarades de dortoir. Prendre son petit-déjeuner, ambiance bonne ou mauvaise, cela dépend du jour, de la semaine, de la saison. Ensuite, il a des cours ennuyants ou intéressants, instructifs ou idiots, ceci arrive si il n’est pas en week-end. Le midi, le déjeuner. Après, encore des heures de cours. Le soir, le dîner ou le souper, pareil ou pas, cela dépend du langage, peu importe.
Et arrive le soir, errance ou nuit de rêves aux dortoirs. Voici la vie passionnante de Klaus qui nous intéresse énormément.

Le rouge et or s‘assit sur un escalier, quel moment de la journée était-ce ? Le crépuscule, lorsque le soleil se couche. Faisait-il comme des élèves qui « invoquaient » des oiseaux et les faisaient tourner autour de sa baguette ? Non, il restait là, le visage impassible. A quoi pensait-il ? A rien… Rien, ou plutôt, au sol, au matériau qui le constituait, au dur labeur que les constructeurs ont du effectuer. Mais cela ne nous intéresse point, pourquoi donc ? Car en ce moment, Klaus n’était pas intéressant...à moins que...

Le sol était de plus en plus passionnant, envoutant…Ironie ! N’allez tout de même pas croire qu’il appréciait ce sol. Il devenait ennuyant, il endormait le rouge et or, ses paupières se fermaient légèrement. Il avait les yeux à moitié ouvert, Klaus ne vit soudainement plus rien, sur la seconde, il pensa qu’il était aveugle, il avait pourtant les yeux ouverts mais, il ne voyait rien, enfin, rien, j’exagère, il voyait quelques traits de lumière qui passait à travers ce qui lui bandait les yeux, ce n’était pas naturel. C’était tout simplement une main délicate qui s’était posée devant ses son visage. Un jeu gamin certes, mais mignon et amusant. Il n’apercevait toujours rien, seulement l’odeur de la personne l’aidait, essayant de la percer. Odeur de fille, oui, ce ne serait pas un garçon qui porterait cette telle fragrance délicieuse. Maintenant, quelle maison ? Serpentard, impossible. Poufsouffle, non, il ne pensait pas. Serdaigle, il ne connaissait pas vraiment de filles bleu et bronze, Gryffondor, c’était sur. Jusqu’à que la personne s’assoit à côté de lui et qu‘il la regarde, il ne savait toujours pas qui était cette plaisante demoiselle. Il tourna son regard vers elle, Léna, une Gryffondor comme lui, comme il le pensait la jeune fille était une rouge et or. Il la connaissait bien sûr, il avait déjà discuté avec elle. Qui ne connaissait pas Léna chez les Gryffondors ? Personne, ou pas. Peut-être que les premières années ne la connaissaient pas. Enfin bon, lorsqu’il la vit, il sourit.

Klaus Strife, perdu dans ses pensées ! Y aurait-il quelque chose qui te tracasse ?

La rouge et or souriait. Il ne put s’empêcher de lui rendre son sourire, ce ne serait pas raisonnable si il gardait une tête sans émotions.
Si quelque chose le tracassait ? Bien sûr… ou pas. Peut-être qu`il croit qu’il se passe quelque chose mais qu’il ne se passe rien. Enfin bon, il ne fallait pas dramatiser parce qu’il avait embrassé quelqu’un mais, ce qui l’embêtait était qu’il se demandait si Ruth lui parlait encore. Mais bon, il devait répondre à Léna qui semblait… elle aussi penser à quelque chose.

- Non, rien ne me tracasse, vraiment…

Mensonges ! Nous venons de l’énumérer il y a quelque instants. Il fallait qu’il lui dise la vérité, après tout, il pouvait lui faire confiance, elle était une rouge et or. Mais tous les rouge et or ne sont pas confiants. Mais quelque chose émanait de Léna, elle ne devait sans doute pas être une fille qui raconte les histoires des personnes à toutes les fenêtres. Il n’allait tout de même pas raconter sa vie sentimentale au tout premier venu qui lui demande si il va bien, ou une question qui est calée vers cette proposition. Léna, réfléchissons à la rouge et or, lui dire, raconter cette histoire. Pourquoi pas, après tout, ce n’était pas si grave. En tout les cas, il gardait toujours son sourire, puis soupirant discrètement, de sorte que Léna ne le voit pas - soupir qui est une habitude chez le Gryffondor - il décida finalement de ne rien lui dire, après tout, lui conter sa vie ce serait remplacer un aussi beau sourire par des paroles comme « je comprends » ou des « ah, je vois », essayant d’arrêter le malheur de certains ? Un malheur ? Non, il allait merveilleusement bien.
Il se tourna vers elle, s’adossant contre le mur et ramenant ses mains sur un de ses genou pour y déposer sa tête. Il la fixa, puis, posant son pied sur une des marches, il lui demanda :

- Il s’est passé quelque chose pour que tu sois aussi joyeuse ?

Si ça le dérangeait ? Pas du tout, et ça se voyait. Il gardait la gaieté sur son visage. Mais ce qu’il n’avait pas pensé était que Léna était la meilleure amie de Ruth. S’il le savait… Il le savait mais n’y avait pas songé ou plutôt, ça ne l’avait pas percuté. Lorsqu’il s’en souviendra, que fera-t-il ? Il criera ? Non, impossible. Peut-être l’utiliserait-il pour intermédiaire ou pour hibou ? Non, ce serait dégoutant et il ne pourrait pas le faire, ce n‘est pas dans ses habitudes d‘utiliser des personnes pour régler quelque chose. Régler, c’est comme si c’était un gros problème, mais non. C’était réglé, il était amoureux de Ruth, il le savait. Après… Pourquoi était-il bizarre ? Bonne question, s’en doute était-il lassé de se faire suivre par des filles, lassé par les cours. Mais, arrêtons de lui baisser le moral devant Léna et reportons notre attention vers elle.