Requiem for a prophecy
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Requiem for a prophecy

Forum RPG basé sur le dix-neuf ans plus tard de la saga Harry Potter
 
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 Quand on a nul lieu où se sentir chez soi, mieux vaux squatter chez les autres.

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Marius Sheffield
MangemortMarius SheffieldMangemort

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MessageSujet: Quand on a nul lieu où se sentir chez soi, mieux vaux squatter chez les autres.   Quand on a nul lieu où se sentir chez soi, mieux vaux squatter chez les autres. EmptyVen 9 Déc - 22:22

Marius était dévasté. Il venait de perdre la seule personne en qui il pouvait avoir confiance.

*Seraient-ce... des remords ?*

Il poussa la porte de sa maison violemment, l'ouvrant ainsi à la volée. Les moldus de la maison collée à la sienne devaient sûrement se demander d'où venait ce raffut, à une heure si avancée du matin. En effet, il était près de cinq heures, pourtant une lumière tamisée illuminait la petite habitation du Mangemort.

*C'est fini, il est mort... Mon ennemi est mort, tué de ma propre baguette.*

Sheffield se précipita dans sa salle d'eau, ignorant les plaidoiries de sa femme et les pleurs insupportables de son fils.
Ne les avait-il pas congédié quelques jours plus tôt ? Peu importait pour l'instant, il s'en occuperait plus tard.

Les yeux fixés sur son visage déformé par une expression de haine et de dégoût, Sheffield essayait de déterminer la raison qui l'avait poussé à se morfondre dans cette petite pièce à l'odeur de savon. Il se sentait si sale... C'est pourquoi il remonta d'un geste machinal et ses manches, ne quittant le miroir de ses yeux sombres, et commença à se laver les mains.
Ce stupide miroir qui lui rappelait gravement sa situation délicate. Ce monstrueux visage, le sien, qui lui parlait : Victime de ta victoire.


- Rius, je t'en supplie, pour l'amour du ciel, c'est ton fils !

Cette voix pitoyable l'avait sauvé d'une mort sanglante. Il rangea sa baguette et poussa la porte. Un désolant spectacle s'offrit alors sous ses yeux incorruptibles. Une jeune femme, à la beauté ternie par un difficile accouchement, tenait un nouveau-né au teint rouge dans ses bras. Son visage pâle et ridé par la fatigue était à demi couvert de cheveux bruns, collés par l'humidité de ses douloureuses larmes. Cette jeune femme qui avait trouvé cet homme si séduisant, si charismatique, et qui avait abusé de sa confiance pour obtenir son amour éternel. Hélas, il avait découvert bien trop tôt la supercherie : elle n'était pas sorcière, et cet enfant qu'elle avait mis au monde ne contenait pas la moindre trace de magie, sentant peut-être qu'il n'y avait rien à gagner du côté de son paternel.

- Je te déteste, toi et ton hideux bâtard, pesta Marius en la poussant sur le côté.

- Tu ne peux pas... Non, tu ne peux pas, gémissait Sofia en serrant son bébé contre elle.

Sheffield la dévisagea un instant, les yeux perdus sur son fils, François, qu'il pensait être de sang-pur.


- Quand je reviendrais, tu seras partie. Et si ce n'est pas le cas...

Le Mangemort laissa sa phrase en suspens et attrapa sa cape avant de sortir dans le vent glacé d'hiver.
Les rues de Londres étaient désertes, et cela était fort agréable pour cet homme qui ne pouvait compter à présent que sur lui-même pour atteindre ses objectifs.


L'homme atterrit dans un "crac!" sonore, devant un château impressionnant. Il y reconnut de suite la demeure des Von Gotha, de par l'atmosphère pesante de la cour. Marius espérait secrètement que la fille du Duc, Alice, soit retournée à Poudlard.
Il fallait absolument qu'il se rassure en parlant à quelqu'un de sensé, qui partage ses opinions. La personne en qui il vouait une confiance aveugle à présent était cet ami d'Ethan Mogg, le richissime "Chasseur de Vampires".
Il n'y avait plus de temps à perdre, un plan d'action devait être rapidement mit en place.
Sheffield posa sa main à l'odeur orangée sur le loquet et frappa trois coups, s'attendant à voir un elfe de maison lui ouvrir l'immense porte du sombre château.
Qui sait, à cette heure, peut-être que le Duc finissait d'exterminer les derniers Vampires avant l'aube, et n'était donc pas encore rentré dans sa demeure ?
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Ludwig Von Gotha
MangemortLudwig Von GothaMangemort

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MessageSujet: Re: Quand on a nul lieu où se sentir chez soi, mieux vaux squatter chez les autres.   Quand on a nul lieu où se sentir chez soi, mieux vaux squatter chez les autres. EmptyVen 9 Déc - 23:04

Les paupières du Duc tressaillirent. Il était trop tôt, la lumière du jour ne perçait pas encore ses paupières... Un bruit. Comme par un réflexe guerrier, ses yeux s'ouvrir d'un coup et il saisit sa baguette, se redressant sur son séant. Le bruit repris, il ne s'agissait que d'un stupide domestique frappant à sa porte à une heure indue, en poussant un insupportable "Monsieur le Duc ?" discret. Excédé, Von Gotha ouvrit violemment la porte de sa chambre d'un coup de baguette, et garda cette dernière tendue en direction du domestique.

- Tu as cinq secondes pour me prouver que tu ne viens pas de commettre la pire erreur de ta vie.

- Un certain Monsieur Sheffield, dans le hall.
Fit l'homme d'une voix haletante en esquissant un mouvement de recul.

Le Duc baissa sa baguette, et, vaguement rassuré, le domestique poursuivit :

- Il a dit... Il a dit que c'était important.

- Je n'en doute pas. Conduit-le dans la bibliothèque, sert lui ce qu'il veut, et fais du feu, surtout, ce froid est insupportable !

Non, Ludwig Von Gotha n'avait pas le réveil facile. Cependant, une visite aussi matinale de Sheffield lui paraissait inquiétante, et le jeune homme était si droit et si prometteur qu'il ne se serait jamais permis de le déranger pour de mauvaises raisons...

Un quart d'heure plus tard, il passa la porte du petit salon, habillé et coiffé avec élégance, comme pour signifier à l'homme qui se tenait dans la pièce qu'il ne le dérangeait pas le moins du monde - une des règles de base de la courtoisie, après tout. Il remarqua qu'il tenait un verre de Whisky Pur Feu, et indiqua d'un geste de la main au domestique resté dans la pièce de lui servir la même chose et de disposer.


- Vous êtes matinal, mon cher Marius, c'est une qualité appréciable.

Sourire courtois. Toujours le même. Bonnes manières respectées en toutes circonstances... Il s'installa dans un fauteuil confortable, scrutant méthodiquement le visage de son interlocuteur. Il semblait saisit d'une profonde agitation qu'il avait du mal à dissimuler, et des cernes s'étiraient sous ses yeux, indiquant un manque de sommeil évident. Ce dernier point était aisément compréhensible, il venait d'être père, et les premiers mois sont toujours éprouvants... Du moins pour qui ne dispose pas de nourrices et d'une grande maison.

Cependant, il paraissait peu vraisemblable qu'il soit venu pour ça. Non, il aurait attendu une heure plus conventionnelle. Connaissant l'habituelle efficacité de Sheffield, Von Gotha en vint directement au fait - ou du moins à ce qu'il croyait être la raison de cette visite.


- Comment se passe la réorganisation des rangs britanniques ?

Gorgée mesurée d'alcool, dans un geste calculé pour être décontracté.
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Marius Sheffield
MangemortMarius SheffieldMangemort

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MessageSujet: Re: Quand on a nul lieu où se sentir chez soi, mieux vaux squatter chez les autres.   Quand on a nul lieu où se sentir chez soi, mieux vaux squatter chez les autres. EmptySam 10 Déc - 16:33

Marius redressa sa cape sur ses épaules en attendant que la porte s'ouvre, si Duc ou domestiques il y avait dans le château. La lourde porte pivota alors, le Mangemort baissa machinalement les yeux au sol, pensant être accueilli par un elfe de maison, mais c'était un être humain qui se tenait devant lui, peut-être un moldu ? Peu importait, il était pressé.

- Pouvez-vous m'annoncer à votre Maître ? Monsieur Sheffield.

- Mais Monsieur... Mon Maître dort encore... commença le serviteur en avalant sa salive.

- Eh bien, réveillez-le. C'est une affaire urgente.

- Entrez, entrez, déglutit l'homme, en se décalant pour laisser entrer le visiteur.
-Attendez ici, je reviens.

Le domestique monta un immense escalier et disparut. Sheffield se retrouva seul à examiner l'immense pièce dans laquelle il se trouvait : le hall. Il y reconnut un style très victorien et très peu déplaisant.
Il avait déjà été invité dans des châteaux luxueux d'aristocrates, mais celui-ci était de loin le plus élégant et le plus sobre qu'il ait pu voir, à l'image du Duc, se dit-il.
Sheffield croisa ses bras et commença à examiner les tableaux, quand des bruits de pas claquèrent sur le sol marbré. Le domestique était revenu, seul et en bon état.


- Veuillez me suivre jusqu'à la bibliothèque, Monsieur le Duc vous y rejoindra sous peu.

Marius toisa de côté l'homme et commença à marcher dans la direction qu'on lui indiquait avec une main.
Arrivé dans un pièce remplit de livres, on le fit asseoir dans un fauteuil et on lui apporta un verre de cristal remplit de Whisky Pur Feu, il n'y trempa que ses lèvres. Le domestique attendait sagement sur le côté avec une droiture sans égal. Sheffield comprenait maintenant parfaitement pourquoi le Duc n'avait pas d'elfes, ils étaient si crasseux et pitoyablement incapables... Non, ces créatures n'étaient pas à l'image du duché Von Gotha. Le propriètaire de la demeure fit d'ailleurs son entrée dans la pièce, et Marius se leva par politesse en inclinant légèrement la tête en guise de salut.


- Vous êtes matinal, mon cher Marius, c'est une qualité appréciable.

Après avoir congédier son serviteur, Ludwig Von Gotha s'installa dans un haut fauteuil.

- A vrai dire, je n'ai pas dormi... s'empressa de répondre le Mangemort en renvoyant le sourire poli du Duc. Le sien ne semblait pas naturel, car il n'avait aucune envie de sourire en cet instant.
Je vous remercie d'avoir accepter de me recevoir, Monsieur.

Von Gotha le mettait incroyablement à l'aise, rien qu'à son attitude décontractée et se manières courtoises.

- Comment se passe la réorganisation des rangs britanniques ?

- Les actions des Mangemorts se multiplient et notre futur se précise peu à peu , annonça Sheffield avec un regard fasciné et un ton incroyablement conciliant. Mais la raison de ma visite est beaucoup plus rude à entendre...

Le visage de Marius se crispa légèrement, le faisant paraître soudain plus renfrogné et plus grave que jamais. Il allait avouer son crime, c'était irrémédiable, et il espérait que la seule personne à jamais le savoir serait l'homme qui se trouvait en face de lui. Il priait intérieurement, bien qu'il soit athée depuis longtemps, pour que le Duc comprenne ses idées et le défende si jamais il était accusé sabotage dans le plan réalisé par Mogg senior.

- Il y a de ça quelques heures, Lucifer Mogg, le neveu de votre ami Ethan, est... mort.
Je l'ai tué.


Sheffield avait détaché chaque mot de sa dernière phrase, se remémorant soudain du regard digne et accusateur de son feu-ami, juste avant l'éclair vert, sa couleur préférée.

- Il nous avait lamentablement trahi.

La raison de cet acte s'arrêta là, il craignait de devoir accuser la fille du Duc, Alice, de relation malsaine avec un professeur de Poudlard.

Il se demanda alors, en fixant son interlocuteur, s'il n'aurait pas été plus intelligent de laisser Lucifer aux mains du chasseur de vampires. Von Gotha aurait tué son ami à sa place, il n'aurait alors pas été accablé de remords. Mais si Mogg avait pu mettre ses menaces à exécution, il aurait été heureux en amour, et ça Marius ne l'aurait pas supporté.
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Ludwig Von Gotha
MangemortLudwig Von GothaMangemort

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MessageSujet: Re: Quand on a nul lieu où se sentir chez soi, mieux vaux squatter chez les autres.   Quand on a nul lieu où se sentir chez soi, mieux vaux squatter chez les autres. EmptySam 10 Déc - 21:27

- Les actions des Mangemorts se multiplient et notre futur se précise peu à peu.

Ce ton révérencieux... Le Duc sourit à nouveau, d'un air satisfait cette fois-ci. Depuis la chute de Lord Voldemort, la plupart des honorables sorciers britanniques avaient tendance à tomber dans cette vogue pathétique d'amour pour leurs inférieurs, voire même... D'égalité... Immonde idéologie soit-disant bien pensante qui n'était en fait qu'un amoncellement d'injustices faites à l'élite sorcière au sang-pur. Marius Sheffield avait cette double qualité d'être jeune et droit. Il croyait dur comme fer à la cause qu'il défendait, ce qui faisait honneur à son nom qui manquait de particule, bien qu'il l'eut amplement méritée, ne serait-ce qu'en récompense de cette dévotion sans faille.


- Mais la raison de ma visite est beaucoup plus rude à entendre...

Le sourire de Von Gotha se fana, et il adopta une expression de circonstance, se redressant sur son fauteuil comme pour signifier qu'il était prêt à encaisser une mauvaise nouvelle. Le visage de Marius Sheffield n'était absolument pas rassurant, d'autant qu'il semblait hésiter à confier cette information à coup sûr déplorable - mais certainement primordiale, pour lui faire passer une nuit sans sommeil et l'amener jusqu'en Allemagne à cette heure avancée de la nuit.

- Il y a de ça quelques heures, Lucifer Mogg, le neveu de votre ami Ethan, est... mort.

*Quoi ? Il n'est pas resté cloitré à Poudlard, comme convenu ?! A moins que cet imbécile se soit empoisonné par inadvertance dans son laboratoire...*

- Je l'ai tué.


Von Gotha, dont les émotions étaient toujours très maîtrisées, ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux d'un air surpris, accroché aux lèvres de Sheffield, attendant fébrilement la raison qui l'avait poussé à assassiner de sang froid cet homme qu'il croyait être son ami.

- Il nous avait lamentablement trahis.

Le Duc se cala à nouveau contre le dossier du fauteuil, toisant le Mangemort d'un air sévère et calculateur, en proie à une intense réflexion... Sourcils froncés, il vida la moitié de son verre d'un coup.

- ... C'était la meilleure chose à faire, dans ce cas, et vous n'avez à douter ni du bien-fondé, ni de la bravoure de ce geste nécessaire, mon cher Marius.

Nouveau regard profondément intéressé, luisant d'une pointe d'inquiétude pour leur chère cause.

- Mais dites-moi... Je ne voudrais pas faire preuve d'une curiosité déplacée, mais à propos de cette trahison... Aurait-elle risqué de réduire nos projets à néant, ou n'est-elle que personnelle ?

Von Gotha n'avait jamais éprouvé la moindre confiance à l'égard du jeune Mogg, qu'il voyait comme un adolescent attardé [XD] capricieux et plein de mauvaise volonté.
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Marius Sheffield
MangemortMarius SheffieldMangemort

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MessageSujet: Re: Quand on a nul lieu où se sentir chez soi, mieux vaux squatter chez les autres.   Quand on a nul lieu où se sentir chez soi, mieux vaux squatter chez les autres. EmptyDim 11 Déc - 12:35

- ... C'était la meilleure chose à faire, dans ce cas, et vous n'avez à douter ni du bien-fondé, ni de la bravoure de ce geste nécessaire, mon cher Marius.

Pour une raison qu'il ignorait, ces paroles lui faisaient du bien. Il savait maintenant qu'il s'adressait à la bonne personne.

- Mais dites-moi... Je ne voudrais pas faire preuve d'une curiosité déplacée, mais à propos de cette trahison... Aurait-elle risqué de réduire nos projets à néant, ou n'est-elle que personnelle ?

A vrai dire, cette question hantait les reflexions du Mangemort depuis le meurtre de Mogg. Marius essaya tout de même de répondre avec tact.

- Je ne voulais pas prendre de risques... Lucifer voulait rejoindre la cause que défendait Dumbledore. On ne pouvait pas l'ignorer : il aurait été dangereux pour nous puisqu'il était au courant de la prophétie.

*Et c'était un très bon sorcier... Désinvolte, solitaire, orgueilleux, mais talentueux et prometteur.*

Puisqu'ils étaient en train de parler de prophétie, Marius estima que sa justification convenait, et qu'il fallait à présent passer aux choses sérieuses.

- Permettez-moi de traiter d'un autre sujet, tout aussi important que celui rapporté à l'instant. Depuis la mort de notre chef, Monsieur Mogg, nous n'avons plus de guide. Il s'est donc installé un certain relâchement dans nos rangs, et personne n'ose vraiment prendre les choses en main.
La décès de mon am-... de Lucifer fut un élément déclencheur pour moi.


Sheffield, qui avait pris soin de ne pas regarder son interlocuteur dans les yeux depuis le début de l'entretien, les releva subitement d'un air grave et et déclara d'un ton dramatiquement persuasif.

- Il ne faut plus tarder. Le Ministère est aux aguets et ne tardera pas à retrouver notre trace.
Je veux libérer ce Mage dont Ethan nous a parlé, et j'aimerais grandement avoir votre accord et votre appui.


Tout ses espoirs de victoire reposaient en effet sur l'aide que ce puissant sorcier pourrait leur apporter. Si cette prophétie était juste, le Ministère était à leur portée.
Marius but une gorgée du Whisky Pur Feu, qui libéra instantanément son esprit de mauvaises pensées. Le Duc Von Gotha ne pouvait que le soutenir, il ne voulait sûrement pas que sa chère fille aux inspirations douteuses grandisse dans un monde incongru où les né-moldus vivent en communion avec les vrais sorciers.
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Ludwig Von Gotha
MangemortLudwig Von GothaMangemort

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MessageSujet: Re: Quand on a nul lieu où se sentir chez soi, mieux vaux squatter chez les autres.   Quand on a nul lieu où se sentir chez soi, mieux vaux squatter chez les autres. EmptyJeu 15 Déc - 19:48

- Je ne voulais pas prendre de risques... Lucifer voulait rejoindre la cause que défendait Dumbledore. On ne pouvait pas l'ignorer : il aurait été dangereux pour nous puisqu'il était au courant de la prophétie.

Von Gotha approuva d'un hochement de tête silencieux, tandis qu'il méditait ces paroles, poing droit sous son menton. Comment aurait-il pu imaginer un instant que le neveu de Mogg puisse à ce point déshonorer son nom ?... Se joindre à ces pathétiques défenseurs des moldus et de leurs cousins sang-de-bourbes... Ecoeurant. Et effectivement, le laisser faire aurait été suicider leurs derniers espoirs d'un monde meilleur...


- Permettez-moi de traiter d'un autre sujet, tout aussi important que celui rapporté à l'instant. Depuis la mort de notre chef, Monsieur Mogg, nous n'avons plus de guide. Il s'est donc installé un certain relâchement dans nos rangs, et personne n'ose vraiment prendre les choses en main.

*Davidson n'avait pas l'air "relâchée", l'autre jour... [sans sous-entendu, hein XD]*

Mais il était vrai que les rangs britanniques avaient l'air totalement désorganisés depuis la tragique disparition de leur meneur...

- Le décès de mon am-... de Lucifer fut un élément déclencheur pour moi.

Le regard désemparé de Marius croisa - enfin - celui du Duc. Il avait l'air bouleversé. Peut-être parce que c'était la première fois qu'il tuait l'un des leurs... Son lapsus ne lui avait pas échappé, cependant, mais il doutait que ce soit-disant lien affectif rentre en ligne de compte. Von Gotha avait une vision très particulière de l'amitié, qui n'avait pas lieu d'être quand elle n'était pas utile... Et il n'arriverait jamais à concevoir qu'il puisse en être autrement. Etrange, lorsqu'on savait toute l'importance qu'il accordait à l'amour...
Quoi qu'il en soit, il devinait aisément que la suite serait d'une grande importance, et il l'attendait avec impatience.


- Il ne faut plus tarder. Le Ministère est aux aguets et ne tardera pas à retrouver notre trace.

*Je n'en suis pas si sûr... Mais peut-être que tous les ministères ne sont pas aussi infiltrés que le nôtre. Les britanniques ont toujours entretenu ce côté "héros" prôné par Saint-Potter, après tout...*

- Je veux libérer ce Mage dont Ethan nous a parlé, et j'aimerais grandement avoir votre accord et votre appui.

Von Gotha le considéra quelques instant, tandis qu Sheffield portait son verre à ses lèvres. Lui aussi n'en pouvait plus d'attendre ce Sauveur, ce Messie destiné à rendre au monde son ordre naturel... Seulement...

Il bu à son tour, pour se donner une contenance, sans lâcher le Mangemort de son regard perçant. La proposition était courageuse, le Duc savait tout ce qu'elle impliquait... Tout comme il comprenait ce que sous-entendait le jeune homme déterminé qui lui faisait face. Au bout de quelques instants, il consentit enfin à lui répondre :


- Vous pouvez compter sur mon soutien, mon cher Marius...

Il se doutait que le trouble qui se ressentait dans l'âme de Sheffield l'avait poussé, en quelque sorte à prendre cette décision d'une manière un peu inconsciente. Il ne dit rien, cependant... Quelqu'un devait nécessairement se sacrifier, autant qu'il s'agisse d'un homme de confiance... Au pire, on n'aurait qu'à déplorer sa perte, au mieux... Le Duc esquissa un sourire décontracté. Marius Sheffield était un fidèle plus que satisfaisant, et sans doute bien plus courageux que lui, qui ne pouvait se résoudre à proposer sa candidature au sacrifice éventuel, de peur de laisser sa fille seule...
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