Alyssa Moonlight

♣ Carte d'identité ♣ • Nom/Prénom : Moonlight. Comme le clair de lune. Mon nom de famille n'était pas celui ci à l'origine; il n'est d'ailleurs plus qu'un très vague souvenir. Mais ce nom, lui, est le dernier qui m'ait été attribué dans ma dernière famille d’accueil. Il est donc devenu le mien, et cela fait quelques temps déjà que je n'ai pas eu à en changer -depuis un an environ avant mon arrivée à Poudlard je crois; ma famille n'ayant en ce cas pas eu le temps nécessaire pour apprendre à me connaître et réellement me détester. Alyssa.. Mes parents l'ont choisi, je crois, pour sa connotation, proche de celle d'Alice. Quand on parle d'Alice, on pense obligatoirement à l’héroine de Lewis Caroll, qui vient à suivre le lapin blanc qui la tire de ses rêveries et de son ennuyeuse réalité pour l'emmener dans un monde, autre, à la fois nouveau et ancien, connu et inconnu. Dans un sens, nous nous ressemblons elle et moi.. • Âge : 26 ans; soit l'âge idéal, puisque j'ai fini mes études et j'ai passé une assez bonne partie de ma vie dans un monde -à peu près- paisible. Maintenant, je suis devenue assez forte pour me battre... Enfin si j'y arrive. • Descendance (sang pur, mêlé ou moldu) : Je suis moldue, totalement, à moins que mes parents biologiques n'aient (très) bien caché leurs facultés dans le domaine magique. • Patronus : Lapin, un petite animal à l'air doux gentil et sans défense et au passage celui qui emporte Alice dans un autre monde • Baguette magique : bois d'orme, mesure 36,5 cm et contient un cheveu de Vélane. • Orientation sexuelle : Hétéro à légères tendances bi' •Projet(s) professionnel(s) / Métier : Professeur d'Histoire de la Magie • Qualité(s) : Douce, gentille, à l'écoute des autres, souriante • Défaut(s) : Tétue, butée, légèrement égoiste, bordélique et incapable de tenir une décision • Manie(s) : A toujours besoin d'avoir quelque chose dans les mains, même en marchant ou elle attrape les feuilles sur les côtés de la route • Avatar : Stephanie Hwang (Tiffany de So Nyeo Shi Dae) • [] Post prédéfini. [] Scénario. [X] Inventé. ♣ Vos papiers s'il vous plaît ♣ « ... elle imagina la flamme de la bougie une fois éteinte…» Lewis Caroll – Alice in Wonderland Dois-je vraiment me décrire.. La, comme ça sans autre instruments que mon intelligence et les quelques souvenirs de reproches que l’on a un jour pu me faire ? Je veux dire.. On ne peut pas se décrire soi même. Pas de façon objective en tous les cas, car tous ont une idée plus ou moins subjective, bonne ou mauvaise, de leur image dans la société. Je ne peux donc simplement par avoir la prétention de dire que je connais mieux que personne l’image que je renvoie dans la société et je pense que donner la parole a une autre personne serait plus lo… Ah vous voulez à ce point la que je me décrive.. ? Vous savez que c’est malpoli d’interrompre les gens d’ailleurs, n’est-ce pas ? Et puis, la politesse, eh bien le moins que l’on puisse dire c’est que j’y tiens. A cheval sur les convenances.. ? Oui. Car, c’est dans un sens ce qui permet de tenir l’espèce humaine entre des barrières, pour éviter que les plus obéissants aussi ne fasse pas les imbéciles en guerroyant à tout va. Oui, je suis pacifiste. Je n’arrive pas à frapper les gens, aussi idiots ou plein de défauts qu’ils soient. Je ne veux pas que la violence existe, même si je sais parfaitement qu’à certains moments elle est plus que nécessaire, afin de défendre des causes plus ou moins justes. Mais n’empêche que les gens devraient y réfléchir à deux fois avant de se taper dessus. Nah. Sinon je suis… Artistique ? De tempérament en tout cas, vu ma propension à me retrouver dans la lune. J’aime l’art, sous toutes ses formes. Aussi bien littéraire que cinéma que tableaux que.. Enfin tout ce qui nécessite de l’imagination en fait. Car j’aime l’imaginaire. J’aime sortir de l’ordinaire routine moldue, j’aime les fées, les centaures, les vampires, et créer. Surtout créer en fait. Que ce soit écrire, dessiner ou bien le graphisme par ordinateur, j’aime tout cela. J’aime jusqu’à l’idée même de créer, de sortir quelque chose de mon cerveau, de donner vie à quelque chose. De leur laisser une part de moi en les créant. De leur imposer, de leur donner mon essence au fond. Ce n’est pas que je sois particulièrement égocentrique pour penser que je suis assez bien pour que mes créations soient une part de moi (les autres disent d’ailleurs que je suis un peu trop gentille, que je pense un peu trop aux autres. Personnellement, je me trouve pourtant assez égoiste.. Ils ont aussi tendance à dire que je me rabaisse. Mais non. Je me vois, je vois mes défauts, je me connais. C’est ce qui fait que l’on me déteste.) juste que j’aime partager ce que je sais, et mes créations sont en quelques sortes des connaissances que je réussis à mettre sur pied. Je suis.. Enfin je me trouve plutôt, la nuance est assez forte (pour moi en tout cas), colérique. Assez. Pas du genre à se mettre de suite dans des colères noires pour un rien, mais en tout cas suffisamment pour prendre mal certaines choses. Je perds alors le sourire qui pare de façon habituelle mon visage, et mes yeux se mettent à lancer mes éclairs. Je ne crie pas sur les gens, c’est trop bas pour moi. Je leur fait comprendre ce que je pense de leur attitude. Le seul problème, c’est que je prends la mouche à la moindre remarque, faisant penser aux autres que je suis extrêmement soupe au lait, alors qu’en vérité je viens simplement d’entendre une chose qui me déplait. Beaucoup. C’est la raison pour laquelle beaucoup de gens m’évitent aussi, mais cela je viens de le comprendre. En même temps, je n’hésite pas à parler aux gens ; après des années de mutisme presque forcé. Je ne sais donc pas où est la juste la juste limite entre trop parler ou pas assez, et lorsque je me laisse aller et que je parle à des gens auquel je n’avais jamais fait attention auparavant, je le regrette souvent dans la minute, me mordant la langue et les joues rougissantes de honte. Car oui, j’ai très honte, et souvent, là aussi, pour des futilités : il m’arrive même d’avoir honte d’une remarque faite dix ans auparavant en y repensant. Je m’excuse donc, constamment, mais cela est aussi sans doute dû à mon éducation. Mais j’ai comme l’impression qu’en m’excusant, alors je serais presque pardonnée. De ce que je suis, de ce que j’ai fait, de ce que je pourrais un jour faire dans un futur plus ou moins lointain. Dans un sens, j’aime d’ailleurs que l’on me donne l’occasion de m’excuser ; c’est pourquoi je suis attirée à la fois par les gens qui dégagent du bonheur autour d’eux (j’ai l’impression qu’ils pourraient me ‘soigner’ dans mes jours de morosité) et par ceux qui en font aux autres. Les opposés s’attirent comme on dit. D'autres choses sur moi..? Eh bien, je sais que les gens disent que je suis naive, et je veux bien croire que cela est vrai. Je crois presque tout ce que l'on me dit, même si cela paraît complètement absurde. Je n'y peux rien, je suis ainsi, à vouer une confiance sans borne aux gens et au genre humain en général, j'aimerais croire que personne ne ment, qu'il n'y a que la vérité qui existe en ce bas monde. J'aimerais que tous les hypocrites disparaissent sans laisser de trace, mais d'un autre côté je sais que c'est impossible, une vie sans aucun mensonge toute faite de vérité deviendrait surement imbuvable aux yeux de plusieurs personnes... Ce qui pourrait certainement conduire à leur suicide, ou tout du moins à une dépression certaine. Car, ne pas mentir implique de dire la vérité aux personnes que l'on n'aime pas, mais que faire lorsque cette vérité est trop crue pour être entendue par la personne principalement concernée? On serait obligé de lui dire que l'on ne l'aime pas. Et, une personne peut passer dans l'esprit de quelqu'un; mais il est impossible de se faire hair par seulement une personne. Dans une vie, on est obligés de faire des erreurs, qui nous valent parfois la haine de plusieurs dizaines de personnes. Et dans ce cas, l'effet boule de neige s'installe; on regrette de plus en plus et de plus en plus fort jusqu'au point de peut être en devenir malade. C'est ainsi, personne ne peut être aimé de tous, et je suis bien lucide sur ce point. Il m'est arrivé d'entendre les gens dire que j'ai un tempérament de gamine; et bien oui et je l'assume parfaitement. On peut dire que je suis "pure" dans un certain sens d'ailleurs; mais celle à la fois naive et adorable des jeunes enfants. Je ne suis pas capricieuse mais patiente, je ne suis pas cruelle mais douce. Ma capacité à éprouver des sentiments? Je m'attache, beaucoup, trop, et trop rapidement. Si on m'écoutais je serais capable d'aimer le monde entier. C'est pour cela que je fais bien attention à rester seule; je l'ai toujours été, les livres sont mes seuls compagnons. Je sais qu'être trahi fait mal, je suis assez observatrice des autres pour le savoir, et pour cette raison je ne veux jamais à avoir à expérimenter cette douleur. « Elle avait la peau aussi pale que la neige, les lèvres aussi rouges que le sang et les cheveux aussi noirs que l’ébène. Pour ces raisons, on l’appela Blanche Neige. » Je ne suis pas spécialement belle, c’est toujours ce que j’ai pensé étant habituée depuis toute petite à ce que je peux voir lorsqu'un miroir se trouve sur ma route, mais c’est contraire à ce que l’on m’a toujours dit, du plus loin que je me souvienne. Mon visage est ovale, d’une forme considérée comme la plus parfaite, tout en étant assez long et mince, tout comme les traits de mon visage, d’ailleurs d’une paleur plus que forte (et que ceux qui disent que les asiatiques sont jaunes et le seront toujours se taisent, merci. Non, je n’ai pas cette couleur maladive et je me porte très bien d’ailleurs, je suis assez résistante aux maladies.) ce qui accentue encore le reste de mon visage et de ce qui l’entoure ; mes cheveux sont longs, j’aime à en faire une frange de temps en temps, mais on me voit plus souvent avec une raie sur le côté. Selon mes humeurs (et mes colorations, je vais très souvent chez le coiffeur) du mois, je les teins en chatain plus ou moins clair, mais souvent très foncé, afin de ne pas renier mes origine asiatique. Ils sont lisses, brillants, et très fins –le cliché du cheveu venant de l’extrême est du monde en fait- et je ne les boucle que très peu (pour ne pas dire jamais) pour la simple et bonne raison que je les aime comme cela, au fil du temps ils sont devenus une partie de ma personnalité dont je ne pourrais surement jamais faire abstraction. Eux, et leur couleur d’ébène, aussi noire que la nuit ou bien d’un marron aussi profond que la couleur de la terre délavée par la pluie au petit matin d’un jour d’automne. On dit que les yeux sont le miroir de l’âme ; je ne sais si c’est vrai, je peux juste vous affirmer que les miens sont bridés et ourlés de cils très noirs, mais pourtant assez courts, ce qui fit pendant assez longtemps mon grand complexe, jusqu’à ce que j’apprenne l’existence des faux-cils et que je réussisse correctement à les utiliser. J’ai pour habitude de les souligner en y ajoutant de l’eye-liner par-dessus, du liner bien noir d’ailleurs, pour rester dans le ton de couleur d’encre de mes yeux, ainsi que du crayon, de la même couleur d’ébène. Ce sont les seuls attributs que je porte au niveau du maquillage, je possède un teint sans défauts (ou si peu..) une fois nu, donc je ne porte qu’extrêmement peu de fond de teint, juste du correcteur dans mes mauvais jours. Je suis aussi une passionnée du nail-art, j’ai donc des ongles longs, taillés le plus souvent en carré, dont je prends extrêmement soin. Ma silhouette en général maintenant ? Bande de curieux. Sachez que je suis très mince –enfin je fais très attention à ce que je mange aussi- ainsi que plutôt grande, pour une asiatique, je mesure donc environ un mètre soixante-dix. Je suis bâtie comme une brindille, et j’ai des jambes toutes aussi fines que le reste de mon corps, bien que très longues. Pour mes pieds, plutôt petits, j’ai pris l’habitude de mettre des talons, même si cela est très inconfortable au moins on m’entend arriver de loin. Comment je m’habille généralement ? Je ne suis pas réellement coquette, et je tiens à suivre le code vestimentaire de Poudlard que j’aimais beaucoup étant enfant. C’est-à-dire une jupe noire plissée m’arrivant un peu au-dessus des genoux, avec un pull tout aussi noir au col en V, sous lequel je met une chemise, blanche celle-ci. Quand je sors, je mets souvent un blazer, couleur de la nuit lui aussi. Sinon, je vais très souvent mettre des collants opaques, sombres, sauf en été. Sauf que, en cette saison de l’année on ne me vois généralement plus à Hogwarts donc il n’est pas la peine de décrire mes habitudes vestimentaires en ces moments-là.. Si ? « But I'm just a poor boy and nobody loves me He's just a poor boy from a poor family Spare him his life from this monstrosity Easy come easy go, will you let me go» Queen- Bohemian Rapsody Un cri retentit, premier signe de vie d’un être vivant réellement dans cette maison depuis longtemps presque inhabitée, puisque quasiment insalubre ; ses habitants passant alors la majorité de leur temps à l’extérieur, à tenter de gagner un peu d’argent, afin de prévoir l’arrivée d’un nouveau-né qui allait surement changer toutes leurs habitudes. Ils n’avaient pas l’argent pour aller à l’hôpital ; juste une famille, qui était assez présente pour les aider en cas de besoin extrême. Comme ce jour-ci. Maman ne pouvait pas accoucher seule, elle n’avait jamais assisté à ce genre de chose étant la petite dernière d’une famille pourtant nombreuse, mais elle savait que ses sœurs avaient aidé sa mère lorsque le besoin s’en était réellement fait sentir. C’est pourquoi, les membres féminines de la dynastie Kim étaient amassées dans la chambre, à passer à tour de rôle, aidant Ji Young dans cette épreuve. Plusieurs bassines d’eau froide étaient posées dans des coins de la pièce, nettoyée pour une fois dans un acte d’espoir ridicule de faire fuir les maladies qui avaient des chances de s’installer. Je suis devenue plutôt robuste par la suite ; ce doit être car j’ai réussi à survivre à des premières secondes de vies dans des conditions plutôt précaires. Il y avait eu du sang, beaucoup, je le voyais. Une de mes tantes me pris dans ses bras, et partit me laver, accentuant encore mes cris au contact de l’eau plus que glaciale. Un sourire, un souffle, un murmure. « Elle a de la voix cette petite, elle ira loin. » Frémissement collectif quand on entendit quel était mon sexe. La tradition voulant que les filles aident les parents du mari quand elles seraient plus vieilles, tous espéraient un garçon, d’autant plus dans une famille d’immigrés pauvre comme celle-ci. L’une de mes cousines plus âgée, environ d’une quinzaine d’année, venue ici pour assister aux choses de la vie et qui avait bien faillit s’évanouir à la vue du spectacle s’approcha tout doucement, et pris ma tante par l’épaule. « Es-tu bien sûr qu’il s’agit d’une fille ? » On désigna le bas de mon corps, cela ne faisait définitivement aucun doute. Les femmes présentes ce jour-là échangèrent toutes un même regard. Comment l’annoncer au père, lui qui voulait tant un garçon ? Ma mère était trop dans les vapes pour dire quoi que ce soit. Ce fût donc à une de mes tantes de s’en charger. Il parait que sa réaction fût terrible. La pauvre qui avait dû se dévouer par manque de chance à pierre-papier-ciseau en parla encore des années durant en baissant les yeux. C’était la première fois qu’elle le voyait comme cela, car une fois la nouvelle de la naissance passée venait l’autre. Celle qui faisait que –par définition- j’allais couter bien plus cher qu’un équivalent masculin. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé –on a toujours refusé de m’en parlé- mais je crois que c’est un miracle, que je dois surement a un dieu quelconque, tout puissant et inconnu, que je sois encore en vie à ce moment même. A moins que mes talents magiques ne se soient manifestés dès ma naissance, qui sait ? Londres, le 6 décembre 19XX Temps : pluvieux avec des nuages mais on peut voir et les étoiles, et moi c’est tout ce que je demande. ☆ Cher journal. Bawi, je t'ai pas encore trouvé de nom, je trouve que rien n'est assez beau pour toi et puis bon après tout comme ça c'est bien. Tu as ta propre identité journal, pas comme toutes ces petites filles qui trouvent des noms ridicules, et toujours les mêmes et qui se croient trop intéressantes alors qu'elles le sont pas. Nah. Moi bah je suis différente. Déjà, je suis la seule petite fille de ma classe à savoir lire et écrire, c'est une madame de mon quartier qui a voulu m'apprendre un jour. Je vais chez elle tous les mercredis après midi du coup, et puis elle me donne des bonbons et puis c'est elle qui m'a offert mon journal. C'est grâce à elle que tu es entre mes mains tu te rends compte de la chance que j'ai eu de la rencontrer? Et puis elle me tapote souvent sur la tête en me disant que je suis une gentille petite fille. Mais je suis pas une petite fille! Je vais bientôt avoir cinq ans et demi je suis grande! Mais sinon, je l'adore madame. Son nom? Bah... Euh... Je crois que c'est Elphaba. En tout cas, elle me dit qu'elle s'appelle comme ça. Et puis moi, elle m'appelle Dorothy, mais je sais pas pourquoi. Elle a dit qu'elle va bientôt me faire lire le pourquoi de mon prénom, et l'autre pourquoi de mon surnom, et que c'est deux livres très intéressants, surtout pour les plus jeunes, et que c'est très bien écrit. Par contre, quand je lui ai demandé de me donner le pourquoi de son nom, elle m'a dit que j'étais beaucoup beaucoup trop jeune et que c'était un très très gros livre, mais qu'il faudrait que je le lise plus tard. Apparemment, mademoiselle Dorothy apparait aussi dedans, sauf que ça c'est pas un livre pour les enfants du tout du tout. J'ai déjà tenté de lire une page une fois en cachette, rien que la première. J'ai rien compris. Mais vraiment rien du tout du tout! Les mots étaient trèès compliqués, et puis l'histoire c'était bizarre.. Rien que sur une page, rien que sur la première. Je sais pas comment Madame Elphaba peut aimer ce genre de livre, mais elle m'a dit qu'elle me le donnerait un jour. Qu'un livre pareil il y en a que très peu d'écrits et que donc dans dix ans je devrais le lire moi aussi. Enfin non, je devrais pas, puisque j'aime lire. Je m'exerce comme elle dit. Je sens déjà que je peux aller plus loin que d'autres personnes. Je le sais, au fond de mon coeur. C'est beau ce que je viens de dire, hein? Aussi beau que les étoiles! Parce que ma famille, elle est pas très heureuse en ce moment. Mon papa m'aime pas je crois. Il m'a toujours ignorée du plus loin que je me souvienne, et puis il veut pas que je crois a trop de choses ridicules. Il m'a toujours dit que le Père Noel n'existait pas, les sorciers et sorcières et la magie et les contes encore moins. Mon papa veut pas que je sorte, mais il veut pas me voir non plus parce que quand il me voit il tape sur la table, me regarde de façon méchante et il me tape. Mais après ma mère arrive et puis c'est elle qu'il tape. J'aime pas quand mon papa tape ma maman, donc je sors, je cours dehors le plus loin possible, chez une de mes tantes si je peux. Et puis je vais dans le jardin, je m'allonge et je regarde les étoiles. J'ai l'impression qu'elles chantent une chanson rien que pour moi, qu'elles me dise que je suis unique elles aussi, que tout va s'arranger et que mon papa lui aussi va bientôt m'aimer. Quand mes tantes voient mes bleus, elles baissent les yeux, elles ont l'air d'avoir mal mais elles ne disent rien. Je crois que elles aussi, elles ont peur de mon papa. Tout le monde a peur de lui, surtout quand il revient avec une odeur bizarre, je crois que c'est de l'alcool. Ces jours la, je dois partir, courir, pour pas qu'il me voit et me rattrape. C'est pas que je l'aime pas mon papa, juste que je ne peux pas être avec lui. Voila. Parce que sinon ça peut se finir très mal que m'a dit ma maman. Elle, elle est gentille. Elle est douce et gentille, et je la vois souvent pleurer, seule. Je pense qu'elle a mal. Quand elle me vois, elle me fait signe de venir, elle me caresse les cheveux et me prend dans ses bras. Ma maman sent bon, mais j'ai peur de la toucher. Parce que si ça se trouve je vais appuyer a un endroit qui va lui faire mal et je vais m'en vouloir après. Dis journal, pourquoi on doit tous avoir un papa, je veux dire, pourquoi le mien il est méchant comme ça? Aujourd’hui, je me demande pourquoi, pourquoi je suis le seul à lutter et à dire Que le bonheur n’est qu’un mensonge Aujourd’hui tout va bien, je le hurle, je suis sûr que de bonnes choses vont arriver ” DaeSung-Wings Chère Miss Elphaba, Vous m'avez appris à écrire, vous m'avez tout appris alors que j'étais toute petite et je crois que je vous en serait à jamais reconnaissante. J'ai maintenant.. Quoi... Dix ans de plus que la dernière fois que je vous ai vue lors de l'enterrement de mes parents? Je suis maintenant.. Je pense que vous savez de ou je parle. Vous aviez un don pour la magie, vous êtes une sorcière madame, j'ai déjà vu votre baguette quelque part, j'en suis sûre. Cela fait un certain temps que je suis des études brillantes, enfin je suppose que vous saviez lorsque vous m'avez prise sous votre aile que j'allais aller loin. Merci, infiniment. Je ne sais si il faudrait que je vous raconte ce que je suis devenue -enfin je suppose tout de même que oui, vous m'avez quasiment élevée. Mais dites, pourquoi est-ce que personne n'a tenté d'aider ma mère, qui était pourtant une femme battue? J'ai conservé mon journal de l'époque, il m'arrive de le relire et de sourire. Que les enfants sont naifs... Jamais je suppose étant petite je n'aurais imaginé des horreurs pareilles à ce qui se déroule de part le monde. Je pense que j'aurais été capable de me boucher les oreilles pour tenter de passer à autre chose, dans un sens c'est encore ce que je fais maintenant. Comment se passe ma vie ici? Je n'ai pas d'amis. Je n'approche personne, j'ai presque peur des autres; je sais qu'il me faudra vaincre cette aversion mais c'est plus fort que moi. J'ai peur de m'attacher et d'être blessée à la suite de cela, comme c'est le genre de chose à m'être souvent arrivé ces dernières années. J'ai été de familles d'accueils en familles d'accueils, d'un cercle familial plus ou moins rapproché. Partout la haine, les coups, un attachement plus que rapide de mon côté. Chez qui je suis? Chez des gens très biens maintenant, les Moonlight. On dirait que ce nom a été fait pour moi, qui aime tant les étoiles et la force que celles ci me donnaient lorsque j'étais encore une petite enfant. Ils me laissent vivre ma vie, et m'encouragent même avec un grand sourire. Et celui-ci, même si il est factice, me fait réellement un bien fou. Car je ne veux plus voir la haine autour de moi. Je n'aime pas le mensonge, je ne le supporte pas. Mais il y a des jours ou il fait presque du bien. Mes résultats? Bons, très bons, comme vous devez vous douter. Je passe ma vie entière dans les livres, car ce sont mes seuls véritables amis, eux au moins ne me lâcheront jamais. Je sais que vous ne l'avez pas fait; mais Miss Elphie, pourquoi ne pas avoir tenté de me recontacter par la suite...? Cela m'aurait réellement fait du bien je pense. Ce n'est pas que j'allais mal par la suite, mais la petite fille que j'étais vous prenait en quelque sorte pour un parent de substitution... Donc.. Pourquoi? Sinon, plus tard, j'ai décidé de devenir professeur. J'aime enseigner, je me suis découverte une vocation en aidant une famille assez démunie il y a quelques temps, j'ai pensé à vous miss Elphaba, beaucoup, tout du long de mes cours en fait. Je ne les faisaient pas payer bien sur, le simple fait d'apprendre des choses à des gens qui en avaient peut-être vraiment besoin me suffisait largement. Je ferais tout pour atteindre mon rêve, dont, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, surmonter ma peur des autres. Ps: J'ai lu Wicked madame, et j'ai compris. Absolument tout. Je vous remercie encore, je pourrais le faire des centaines de fois que cela n'exprimerait pas toute ma gratitude envers vous. ♣ Test RPG ♣ 1. Vous avez onze ans. Vous entrez dans le chemin de traverse pour acheter ce que vous avez besoin pour partir à Poudlard. Racontez cette journée, vos impressions, vos rencontres (bonnes ou mauvaises) « I need somebody to take me away » U-KISS – Take Me Away J’ai recu une lettre, il y a quelques jours. Je n’étais pas habituée, je pensais que tous m’avaient oubliée et que personne ne m’écrirait jamais. Sauf que, il y avait bien un petit rectangle de papier à mon nom dans la boite aux lettres. Sur le coup, toute ma famille s’était agglutinée autour de moi ; il faut dire que le sceau était inconnu, personne ne l’avait jamais vu ou que ce soit. Dans un même mouvement, chacun avait retenu son souffle, et tous s’étaient regardés sans comprendre à la vue des mots ‘Hogwarts’ et ‘Ecole de Magie’. … Pardon ? J’ai été élevée dans un environnement qui était plus que propice à la non-croyance en quoi que ce soit, donc comprenez mon étonnement en voyant ces mots. Nous avions tous cru à un canular quelconque, organisé par quelqu’un ; cela aurait été très loin d’être la première fois, il faut dire que je n’étais pas très aimée à mon école et encore moins dans le quartier, qui était mien depuis quelques jours seulement. Et habiter dans la campagne du Pays de Galle, près de Cardiff, ce n’est pas très simple tous les jours ; d’autant plus que tout le monde se connaît, et le moindre évènement fait le tour du village avant même que la personne concernée elle-même soit au courant. Bref, je n’y croyais simplement pas sur le coup. Et puis je me suis souvenue de choses, de détails, que j’avais toujours mis sur le compte de mon cerveau un peu plus développé que la moyenne. Des petits trucs, comme un instinct sur-développé, et une capacité à prévoir ce qui allait se dérouler, quelques petites choses tout à fait normales de fait. Enfin, c’est grâce à cette lettre que je me trouvais maintenant dans ce chemin agité, à découvrir un monde dont je n’avais jamais ne serait-ce que soupçonné l’existence réelle. Les passants étaient nerveux, les apostrophes fusaient –à croire que tous se connaissaient !- et surtout les magasins étaient nombreux, beaucoup trop nombreux. Et moi, j’étais la, au milieu presque plantée sur place, à tenter de capter les senteurs qui parvenaient à mon nez, qui venaient pour la plupart de fabuleux magasins de bonbons (dont je savais que je n’aurais pas assez enfin plutôt j’avais peur de les manger ; on ne savait jamais l’effet que cela pouvait produire à l’intérieur de mon corps). Je voyais, je touchais les briques, les gens qui me jettaient des regards curieux devant mon ahurissement, je regardais les animaux, et je cherchais par-dessus tout les librairies. J’en avisais une, au hasard, totalement influencée par le livre suspendu à la devanture, et décidait de m’y aventurer. On ne savait jamais, j’allais peut-être trouver quelqu’un pour m’expliquer le restant de la marche à suivre ; car plus j’y pensais et moins je trouvais simple de réussir à tout trouver toute seule –et ceci surtout vu la taille de la liste entre mes mains.- J’entrais, et me retrouvais en cet endroit à l’abris de l’agitation du dehors. Tout était sombre, pas poussiéreux mais assez peu éclairé, puisque le soleil se trouvait derrière des maisons, et quelques misérables chandelles volantes trainaient tout autour de moi. Je les regardaient, m’en approchaient, et failli en toucher une au moment ou le vendeur arriva et me pris la main, m’en empêchant. « Hola malheureuse qu’allais tu faire ? Tu n’as jamais vu de chandelles volantes ? Si tu la touches elle va partir dans la direction opposée et brûler les livres qui sont à cet endroit ! » Je regardais l’homme avec de grands yeux écarquillés et craintifs, puis rougit et baissait les yeux. On m’avais toujours dit de ne jamais regarder les adultes dans les yeux, que cela pouvait être considéré comme une sorte de défi à leur intention, lancé par nous autres petits enfants, et j’avais tout sauf envie de lui donner l’impression que je le défiais. En plus il était peut-être gentil, après tout il tenait une librairie, donc il aimait les livres. Peut-être qu’il allait pouvoir m’aider ? « Je suis désolée monsieur, bafouillais-je, c’est vraiment la première fois que j’en vois et puis je suis perdue içi.. Je dois aller dans une école dont on m’a dit que j’y apprendrais à faire de la magie –sauf que je n’en ai jamais entendu parlé avant !- et puis donc je suis toute seule parce que les gens de ma famille disent que la magie n’existe pas et que c’est un canular et que je suis idiote de venir ici, que je ferais mieux de rester chez moi… » Le vendeur relacha ma main, et me releva la tête, afin de regarder mon visage,peut-être d’évaluer mon âge et surement de savoir le fait de si je disais (ou pas) la vérité. Je clignais des yeux, et, gênée, je regardais plutôt au plafond, pour ne pas avoir à le regarder. Je ne voulais même pas savoir à quoi il ressemblait, de toute façon les bougies ne l’éclairaient peut-être que trop peu pour le savoir. Je suppose qu’il ne distinguait que très peu les traits de mon visage d’ailleurs, mais je ne voulais pas avoir à le regarder dans les yeux pour m’y mirer et savoir ce qu’il voyait. « Ainsi donc tu es une née-moldue… Tu as bien fait de venir içi petite, je vais t’aider à te fournir les livres dont tu auras surement besoin pour ta première année, je peux d’ailleurs fermer la boutique, de toute façon ce sera la pause du midi bientôt de toute façon, et je t’aiderais. Peux tu attendre içi le temps que je règle quelques petites choses dans la réserve ? » Il me lachait, et s’éloignait afin de vaquer à ses dernières occupations avant de m’accompagner. J’ouvrais la bouche, presque chancelante, et légèrement choquée de ce qui venait de me tomber sur le bout du nez. Ainsi donc j’étais réellement tombée dans la bonne boutique ou j’avais pu trouver une bonne aide dans mes recherches.. ? Sauf que… Je froncais les sourcils à cette idée. Je ne connaissais même pas le nom de ce monsieur, ni son âge, ni rien sur lui en réalité. Je voulais bien me fier aux inconnus, mais il me fallait bien les connaitre tout de même, ne serait-ce que juste au cas ou. Il repparu bientôt, ouvrit la porte, et me poussa dehors. Je pris mon courage à deux mains, et le regardais dans les yeux. « Dites monsieur comment vous vous appelez ? -Oz, mais certains me surnomment lapin blanc à cause de la couleur de ma peau et de mon stress continu sur le fait d’être ou pas en retard. Et toi ? -Je suis Alyssa monsieur, comme l’Alice du conte. » Un grand sourire s’était dessiné sur mes lèvres quand il avait dit son nom, sourire qui s’était encore agrandi lors de son surnom. Miss Elphaba m’avait elevée, le magicien d’Oz allait m’aider, accompagné du lapin blanc d’Alice. Certaines choses échappent au destin comme on dit, et même si je ‘nai jamais revu cette personne par la suite, je crois que me journée aurait pu très mal se finir si il n’avait pas été là, avec moi, à m’accompagner. Merci encore Monsieur Oz le Lapin Blanc, vous faites partie des gens que jamais je n’oublierais et que toujours je remercierais. ♣ Toi, sans caractéristiques magiques ♣ • Prénom ou pseudo : TimeStar pour internet; Delphine pour le reste du monde • Âge : 17 ans, dans moins d'un mois donc j'arrondis (a) • Comment as -tu connu le forum? (partenaires, tops-sites, etc ...) : Un ami qui voulait se remettre a rper.. Je me suis décidée quand il m'a dit qui il avait en avatar (aa) • As-tu des doubles comptes ? : nope • Veux-tu être parrainé(e)? : pas vraiment.. Enfin je pense '-' xD • Un petit mot ? : Si jamais il y a des kpopers ici.. Venez mes amis dénoncez vous je vais pas vous faire de mal juste interdiction de critiquer Big Bang © Requiem for a prophecy

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Une professeur *OOOOO* (pardon <_<)

Tout d'abord nous te remercions d'avoir rejoins le forum ! Nous sommes très heureux de t'accueillir dans notre communauté -de cinglée- ! Nous te remercions également d'avance pour la patience dont tu sauras faire preuve pour ta validation ! En général nous ne tardons pas trop, mais il se peut que cela arrive.
Si tu as la moindre question tu peux contacter la Dream Team . La Chat Box est assez attractive et il y a souvent des personnes dessus. Alors n’hésites pas à y aller, c’est le meilleur moyen de s’intégrer.

Dans tous les cas, je te souhaite bon courage pour finir ta fiche, et si tu as le moindre doute, n'hésite pas à prendre contact avec nous !

Voici quelques petites formalités qui te seront très utiles :

Dès maintenant

♣ Si tu n'as pas jeté un coup d’œil au contexte, je te conseille vivement de le faire !

♣ Il faudra que tu ailles référencer ton avatar Ici et ton patronus Ici.

Après ta répartition

♣ Quand tu sera réparti et validé tu pourras créer ta fiche et demander des liens avec les autres membres dans cette partie, c’est le premier pas vers l’intégration et les rp.

♣ Si tu veux trouver des camarades rpgiques, n’hésites pas à aller faire une proposition dans Meetic ! En général tu auras vite une réponse.

Et voilà, tout est dit ! Encore bienvenue et bon courage pour ta fiche ^_^ !

En passant : J'aime ton avatar *OOO*

Félicitations
et
bienvenue dans le cadre des enseignants !



Enfin de compte, la répartition a été plus rapide que prévue, pour ton plus grand plaisir je l'espère :,)
Nous sommes très heureux de t'accueillir dans notre communauté -de cinglée- et en tant que professeur ! Nous te remercions également pour la patience concernant ta validation (qui s'est vu très réduite XDD) !

Je suis donc heureuse de t'annoncer que tu as été répartie dans ton groupe, et que désormais, tout le reste du forum t'es ouvert ! Tu peux donc sans problème Rpger où bon te semble !
N'oublie pas que certaines parties sont à ta disposition si tu souhaites rapidement rpger !

Au plaisir d'assister à tes cours, et de voir comment tu vas incarner ton personnage <3