Requiem for a prophecy
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Requiem for a prophecy

Forum RPG basé sur le dix-neuf ans plus tard de la saga Harry Potter
 
Accueil’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe. EmptyRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-26%
Le deal à ne pas rater :
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil Unlimited ...
249.99 € 339.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 ’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
InvitéAnonymous
’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe. Empty
MessageSujet: ’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe.   ’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe. EmptyMar 21 Aoû - 15:52


Chess & Hatefull


’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe. Tumblr_lzdk5rZMcf1qhspalo2_r1_500

Ne vous méprenez jamais. On ne caresse pas le chat, c'est le chat qui vous caresse.

♣ Carte d'identité ♣

• Nom/Prénom : Chess Hatefull.
• Âge : 17 ans.
• Descendance (sang pur, mêlé ou moldu) : Absolument pure.
• Patronus : Une Lionne, mes chéris.
• Baguette magique : 31,5 cm, papyrus, crin de sphynx.
• Orientation sexuelle : Pansexuel.
• Projet(s) professionnel(s) / Métier : Je considère qu'il me sera utile de devenir dealer.
• Qualité(s) : Être le meilleur du monde. Intelligent, courageux.
• Défaut(s) : Être le meilleur du monde. Moqueur, cynique, têtu, bavard, rageux, emmerdeur, indiscret, là où il faut pas, je-sais-tout, et encore beaucoup d'autres.
• Manie(s) : Draguer baiser tout ce qui bouge. Joue avec ses cheveux.
• Don(s) : Vois des dieux égyptiens (sérieusement), et tient trèèèès bien la drogue. (courez, c'est un conseil.)
• Avatar : Andrej Peijic.
• [] Post prédéfini. [] Scénario. [X] Inventé.

♣ Vos papiers s'il vous plaît ♣


Caractère :

Cheshire est un garçon qui ressemble à une fille. Cela atteint sa perception sociétale, déclenche un trouble de l'identité, et provoque une paranoïa. Il ne parvient plus vraiment à définir les genres sexués, ce qui le plonge dans un monde où les humains sont un amas grouillant de chaire: il en fait ses jouets, dans le but d'attiser ses fantasmes. Pervers, narcissique, il adore se regarder, s'admirer, s'aduler, et s'hair. Tout, absolument tout, du moment où il parvient à se faire ressentir lui même des sensations fortes. Masochisme, masturbation, peur, tous les moyens sont bons, du moment qu'il a l'impression de vivre.
Par rapport aux autres: il est différent en fonction de ses contacts. charmeur, doucereux, ou pire des pourritures, si cette dernière ne lui plait pas, il n'hésitera par exemple jamais à foutre son poing dans la face d'une fille.

Physique :


Blond. A la peau blanche, avec des yeux blonds. On est loin du physique typique de l'égyptien, mm? Et pourtant, il l'est. Comme si le mot "paradoxal" lui collait à la peau.
Il est grand, il est fin, il est sexy et pas assez masculin. Il a de trop longs cheveux qu'on a envie de tresser lorsqu'il est devant vous en classe. Le pire c'est qu'il semble jamais ne se les coiffer, et ça c'est horripilant, lorsque vous êtes une fille et qu'il passe comme une fleur devant vous, alors que vous, comme une cruche, vous vous arracher la moitié du crâne pour enlever ce fichu noeud apparu pendant la nuit.
Il est assez musclé pour s'amuser à escalader sur les toits de Poudlard, assez endurant pour s'amuser à courir devant une aragne en rut, assez amusé pour s'amuser à se travestir n'importe quand. Il peut venir piquer des soutiens-gorge dans les vestiaires de quidditch et se balader avec une demie journée. Il aime bien s'épiler et porte souvent des collants.
Par contre, il déteste les strings.

Histoire :



Chapitre un : Egypte.

Comment aurais-je pu aimer l'Angleterre ? Ce pays que je voyais se dessiner dans mon imaginaire comme un amas flottant, humide et bouillonné par un brouillard opaque. Une île grise et verte, grouillante de ces gentlemens et ladys, obnubilés par les mariages de leurs princes et princesses, délaissant le monde, persuadés de valoir, par leur couronne, le double du restant humain. Ces Anglais, des êtres snobs et hautains qui avaient déposés dans mon esprit fécond des semences perfides à leurs égards. Je ne pouvais supporter d'eux que leur nature humaine, car comme mon peuple, ils étaient enfants de la création originale. S'ils se fourvoyaient, cependant, persuadés de descendre d'une certaine intervention paternelle ; un dieu, le père, le saint esprit et le fils, dans leurs croyances chretiennes, je pardonnais leurs pêchés en balayant du revers de la main, de par cette miséricorde me définissant. Pour moi, toute chose était sous le règne de Ré, le dieu faucon. J'étais Egyptien, né seize ans plus tôt, près du Caire. Et il était irréfutable que ma vision du monde, dès ma naissance, soit des plus parfaites. Mes parents n'avaient jamais côtoyés d'école magique, et avaient grandis avec leurs dons spécifiques sans jamais posséder de baguette. Ils avaient inculqués à mon éducation cette persuasion que tout était la cause des faveurs que nous offraient les dieux. Nous étions leurs créatures, et si nous leurs plaisions, dès la naissance, ils nous faisaient cadeaux de certaines bienséances. Que ce soit physique ou moral, chaque être humain se voyait attribué d'une unicité totale. Ma mère, en plus d'être « sorcière », comme l'auraient dit ces perfides Anglais, avait la beauté. Mon père possédait l'intelligence. Ma mère était égyptienne de sang, mon père ne l'était que de terre. Il possédait cette peau blanche et ces yeux clairs qui créait la discrimination. Cela ne l'empêcha aucunement de se faire respecter, puisqu'adoptant pleinement une mentalité égyptienne : il en devint littéralement un, de ce fait. Surtout avec la rencontre à ma mère. Ils se connurent près des pyramides, de ceux qui, autrefois, furent les souverains sacrés de l'Egypte ; les pharaons morts veillaient, et mes parents conclurent leur union sous les pyramides. Je naquis près du Nil, dans un climat habitué au sable et à la morsure du vent. Comme mon père, j'eus la peau blanche, les cheveux blonds et les yeux clairs. Mais rien dans ma tête ou aux yeux des autres ne me différenciaient de mes amis noirs, ou métis. Comme eux, nu, je courais sur le sable. Comme eux, moqueur, j'allais pisser près des dromadaires. Comme eux, nous suivîmes les voyages nomades ; comme eux, j'étais égyptien. On m'avait laissé entendre, dès que je fus en âge de raisonner, que j'étais un enfant-dieu. Un individu privilégié par les bontés des entités originelles. En effet, je faisais se déplacer des volutes de sable par ma simple volonté, ou effrayais les dromadaires en leur sifflant aux oreilles des mots qu'un humain n'aurait jamais du savoir prononcer. Personne ne s'inquiétait de mes talents ; au contraire, j'étais exhaustivement accompagné dans mes démarches magiques, et rien ni personne n'était plus amusé que mes petits camarades lorsqu'ils me voyaient jouer à sculpter le sable. Je ne connaissais, ni moi, ni mes parents, le terme de Moldu. Le fait que ni mon père ni ma mère ne possèdent de baguette joua certainement un rôle important ; le résultat est que jamais le Ministère ne nous contacta pour abus de magie. Nous n'étions pas des magiciens, dans notre tête, nous étions des humains comme les autres. Mais des humains qui avaient un certain talent. J'atteins rapidement l'âge de dix ans ; un moment de ma vie où je me prenais pour le roi du monde. Mes camarades, dont un petit Noir terriblement séducteur, m'avait fait relevé un défi, pour épater une jeune musulmane, inconnue à notre tribu ; je devais pénétrer une pyramide, et en ramener un souvenir. Je scellais rapidement mon destin en relevant l'épreuve ; avec une arrogance houleuse : le soir même, j'avais quitté la tente de mes parents pour plonger dans la nuit et courir vers la pyramide. Cette dernière, je l'ignorais, recouvraient les restes d'une célèbre oracle de Thot, le dieu du savoir, des sciences et des écrits. Pas effrayé pour un sou, particulièrement inconscient, je rejoignis mes camarades à l'entrée du lieu sacré, et plaçant ma main dans celle du petit Noir, jurait sur les seins d'Isis que je serais de retour avant trois heures, et que j'aurais rapporté une relique. Pénétrant dans le sanctuaire, je me livrais ainsi pour la première fois à la peur. La vraie peur ; celle qu'on ne connait pas et qui comme un cobra, venait se glisser doucement près de votre cheville. Pour d'un coup, fulgurant, vous abattre.
Les intérieurs silencieux et oppressant des lieux ne m'effrayaient pas. Mais le miaulement lointain des rumeurs venteuses commençaient à faire monter en moi une étrange inquisition. Cela ne faisait que quelques minutes que je rasais les murs peints et sculptés, cherchant ce que je pouvais dérober, afin de prouver ma vaillance. Les minutes s'écoulaient, et bientôt, énervé par ce vent qui se jouait de moi, je me mis à courir, pour aller plus vite.
J'étais bravache ; et pour effrayer les esprits, me mis à hurler dans ma langue gutturale, arabe. Il me sembla que pendant quelques minutes, le vent se tût, mais les trop importantes résonnances de mes pas claquaient à mes oreilles, m'assourdissant. La pyramide se faisait de plus en plus labyrinthique, et bientôt, je compris que j'étais perdu. Sans lumière, avec pour seul repère ces murs auxquels j'avais plaqué ma main ou mon épaule, j'avançais doucement, hésitant sur quoi faire.
Mon errance aurait pu durer des heures, si soudain n'était pas apparu devant moi une jeune fille. Une terrible et belle jeune fille, qui poitrine nue, et cheveux tressés, me fixa étrangement. Tout aussi surpris, je me renfrognais, vexé qu'une fille ait pu aller aussi loin que moi. L'apostrophant, je quémandais des informations.

- Qu'est-ce que tu fous là ? T'es perdue ?

Elle avait une mine piteuse, et j'ôtais la colère de mes traits, décidant d'être plus doux avec elle. Elle avait l'air plus vieille de quelques années que moi, et avait une véritable beauté. Je remarquais qu'elle était habillée comme une princesse : une toge de lin blanc drapant ses reins, et ceint par une dorure ciselée. Ses pieds étaient chaussés par des sandales, sa poitrine révélée exhibait deux petits tétons habillés par un coquillage respectif, et doré, qui offrait à la vue de ses seins une vision tout à fait charmante. Je la trouvais belle, sur le coup.

- Comment tu t'appelles ?
- Pourquoi ?
- Beh... je veux savoir.
- Je ne te le dirais pas ! Tu es ici pour voler ?

Je renfrognais mes lèvres en une moue exaspérée. Ces filles ! Toujours à chipoter là où il ne fallait pas. Elles étaient tellement nitouches !

- Et alors ? Ici, tout le monde est mort, de toutes façons, alors on s'en fout !
- Ce n'est pas vrai ! Thot est là.

Je me récriais, soudainement apeuré.

- Quoi ? Mais ! Je croyais qu'il était dans la vallée des rois ! Un dieu ne peut pas habiter ici ! C'est pas assez...
- Quoi, pas assez luxueux ? C'est parce que tu ne sais pas regarder !

Le fille leva son bras, et aussitôt, des centaines de torches spectrales apparurent sur les murs. J'ouvrais des yeux stupéfaits, et la jeune fille explosa d'un rire moqueur, tandis que je découvrais la beauté des hiéroglyphes inscrits dans les murs.

- Tu vois ?
- Je suis désolé, je pensais que.. pardon...
- Ce n'est pas grave, sourit la fille. Tu veux que je t'accompagne ? Tu
es petit, et je ne veux pas que mon frère te mange pas erreur.
- Ton frère ? M'étonnais-je, en lui emboitant aussitôt le pas.
- Oui ! C'est un terrible affamé ; tout ce qui est inconnu, qui se dévoile à ses yeux, il le mange, et quand il le dévore, il en connait l'essence même. Il sait presque toutes les choses sur la terre.
- Pourquoi ?
- Parce qu'il est très intelligent.
- J'aimerais pas avoir un frère aussi intelligent, marmonnais-je.

La jeune fille eut un petit sourire, puis continua sans mot dire. Pendant quelques minutes, nous continuâmes notre voyage au travers des dédales colorés de la pyramide, puis la jeune fille me dévoila une porte magnifiquement sculptée. Elle la poussa, et pénétrant à l'intérieur, arrivait dans une salle au sol en pente. Au milieu, prônait un tombeau richement sculpté. J'ouvrais des yeux épouvantés.

- Mais ! C'est une momie, là-dedans ?
- Oui ! Celle d'une vieille femme. Tu veux l'ouvrir ?
- On ne va pas me punir, si je fais cela, demandais-je, en tournant mes yeux clairs vers la jeune fille.
- Oh non ! Pas si c'est moi qui te donne la permission. Vas-y ! Ouvre !

Je traversais la salle en enjambant des centaines de richesse disposées
sur le sol, pour m'approcher de la défunte. Mes doigts se déposèrent sur
le lourd couvercle, et prenant mon inspiration, je m'arc-boutais pour
le déplacer. Rien n'y fit. La fille explosa de rire.

- Oh non ! Ne l'ouvre pas comme ça, tu ne réussiras pas !
- Arrêtes de te moquer ! Tu m'as dit que je pouvais...
- Je veux dire... pas avec tes mains. Essaie... avec ta tête.

Je comprenais, surpris qu'elle sache que je possède des pouvoirs. Mais ne faisant aucun reproche sur cela, je visualisais mon objectif : le coulissement du couvercle, par un pivot régulier. L'action s'éxécuta dans des secondes qui me parurent infinies. Je regardais la boite s'ouvrir, et je regardais le cadavre desséché de l'ancienne oracle. Ne restait presque plus rien, mais ce visage ouvert sur une mâchoire hurlante, des doigts crochetés, m'effrayèrent. Je retins un cri, et la jeune fille s'approcha de moi. Ses doigts vinrent caresser le squelette hideux, et elle désigna une petite forme noire, à la place de l'utérus du squelette. Je plongeais mes doigts entre le bassin et les hanches, pour en ressortir une petite statue noire ; representant un chat, roulé en boule. Etudiant ma trouvaille, je me tournais vers la jeune fille ; et figé d'horreur, j'assistais soudain à un spectacle monstrueux : la poitrine juvénile se déchirait en deux mamelles énormes, fertiles, et le visage tendre s'était arraché, pour laisser place à une gueule de lionne.

- Maintenant ; garde précieusement ! Et cours ! Sois ! Les Dieux d'Egypte n'aiment pas les voleurs. Mais pour ta faute, toi qui a violé le sanctuaire, tu seras châtié. Mais pas maintenant ! L'amour de la déesse de la guerre et de la destruction t'accompagne ! Vas, petit chat !

Sans réfléchir ; j'obeissais avec une terrible docilité. Prenant mes jambes à mon coup, je fuyais cette salle, tandis que les rugissements de la lionne résonnaient à mes oreilles. Un souffle lointain me masqua le « Je t'aime », prononcé faiblement aux milieu des cris félins. Le savais-je ? J'avais rencontré une des plus terribles déesses. Sekhmet. Et volé devant ses yeux. A moins qu'il ne s'agisse que d'un fantôme.

Chapitre deux : Angleterre.

Les souvenirs relatés, une fois hors de mes lèvres, explosèrent aux tympans de mes parents comme une folie dangereuse qui évéilla en eux une paranoïa impressionnante. En quelques jours, sans que je ne parvienne à comprendre ni comment ni pourquoi, nous avions pliés bagage, et l'Egypte devenait pour moi un endroit que je ne reverrais pas de sitôt. Dans l'avion, je quémandais des informations. Mes parents ne m'expliquèrent rien, préférant sagement retourner aux pays civilisés, loin des dieux
païens, et des sables chauds. Je laissais derrière moi, pour avoir voulu obéir à une déesse, mon pays, mes amis, mes souvenirs. L'Angleterre me fut détestable dès le premier jour. Un pays GRIS. Totalement à l'opposé de mes villes, du Caire, des pyramides et des petits lézards se chauffant au soleil. N'y avait ici que les désolations d'une pluie parcheminant des pages déjà brouillée par l'encre de la pollution. Le Monde Moldu s'offrait à moi comme un lieu dangereux, où je ne devais pas exister en tant qu'individu magique, mais simplement en tant qu'individu physique; si possible, consommateur. Ne rien faire d'autre que d'obéir, aller à l'école, apprendre cette langue trop facile, et hideuse qu'était l'anglais. MAlgré tout mon dégout, s'ouvrait pourtant à moi un univers étrange que jamais je n'aurais soupçonné en Egypte. LEs Anglais n'étaient pas tous moldus. Je découvrais, grâce à un très ancien réseau d'amis de mon père, le monde sorcier. Je découvrais le Chemin de Traverse, je découvrais des enfants de mon âge qui piaillaient devant un magasin de Quidditch. Bientôt, toute ma haine se dissipa en une simple rancoeur. Pourtant, le souvenir de la jeune Hathor, se transformant en Sekhmet obnubilait mes nuits. J'avais conservé la statuette de chat, et chaque nuit, en étudiais les contours, avant de m'endormir.
J'allais avoir onze ans, et la rentrée aurait lieu bientôt. Je craignais de voir passer les jours sans jamais recevoir de lettre. Plus l'impatience montait, plus mon angoisse faisait de moi un animal traqué par mes propres peurs, et je me réfugiais dans des pleurs qui se faisaient toujours plus violents. Je craquais, persuadé que Poudlard ne voudrait jamais de moi. La journée était maussade et grise, et je ne savais quoi faire. TRainant dans la bibliothèque, j'avais jeté dans un carton tous les livres me plaisant vaguement, et étais remonté dans ma chambre avec, dans l'espoir de me distraire. Assis sur un épais fauteuil de cuir vert, je jetais les livres au sol, les uns après les autres, dans une attitude profondément arrogante; chaque livre qui au final me paraissait ennuyeux filait se claquer contre le sol dans un bruit sonore. Soudain, mes yeux se stoppèrent sur le titre doré d'une enluminure inscrusté dans le cuir d'un livre sombre. "Alices adventures." Alice aux pays des merveilles, ce livre dont j'avais tellement entendu parlé, mais jamais je ne m'étais passionné, chutait enfin entre mes doigts, sans que j'ai à faire le moindre effort. Délaissant le carton, je m'installais, récupérant la statuette du chat, et comme à mon habitude, la plaçais sur mes genoux, pour pouvoir la caresser. J'ouvrais le livre.

~


'Well! I've often seen a cat without a grin,' thought Alice; 'but a grin without a cat!
It's the most curious thing I ever saw in my life!'

Cette phrase, je la répétais à voix haute, me fit faire la chose la plus extraordinaire qui soi. J'aimais le personnage de Chess comme j'avais pu aimer Hanthor, et cela sembla se projeter hors de moi: comme une bulle. Une bulle d'amour et de magie la plus puissante que je puisse fournir, qui venant s'éclater sur la statuette, lui donna vie. Un chat prit place sur mes genoux, devint Thot, devint l'élément le plus important de ma vie, car à lui tout seul, parvint à être le pont entre l'Egypte de mon coeur et l'Angleterre de mes yeux. Je recevais la lettre de Poudlard. Je recevais mon identité. Je devenais Chess.

~

Les premières années à Poudlard s'écoulèrent doucement, je profitais; passionné, je m'acharnais aussi à être le meilleur dans certaines disciplines, telle que sortilège et DCFM, dédaignant royalement la potion, mais abusant de mes temps libres pour travailler les runes. J'étais studieux, mais pouvais aussi me montrer terriblement paresseux, quelques fois. Séducteur, je m'amusais parfois de mon charme légèrement loufoque pour laisser courir sur ma peau des caresses de mains plus âgées: je découvrais l'intérêt de l'amour, la manipulation de l'amour, les rires du sexe. Sans chercher à blesser, j'étais pourtant confondu dans ce masque souriant et moqueur, qui ne s'attachait à personne. J'étais Chess, invisible, insaisissable. Mon unique but étant de retrouver la lionne, qui autrefois, m'avait guidé en travers la pyramide.




(NB : Interrogatoire uniquement valable pour les élèves /!\ Ces questions n'auront aucun impact sur votre répartition, elles sont présentes dans le cas où une hésitation se présenterait. Une seule réponse possible.)

♠ Quel fil conducteur guiderait tes actes ?

- La quête du bonheur personnel
- Faire la fierté d'un proche
- Te faire bien voir de l'ensemble de tes camarades
- Trouver ta place et ton utilité dans le monde
- Je n'ai pas à le dire.

♠ Quel genre de métier te faisait rêver en première année ?

- Médicomage
- Ministre de la Magie
- Auror
- Langue de plomb
- Assassin.

♠ Quelle est ta matière préférée ?

- Défense contre les forces du mal
- Arithmancie )
- Divination
- Soin aux créatures magiques
- Je m'en fous, du moment que le prof est beau.


♣ Test RPG ♣


NB : Valable uniquement pour les nouveaux membres

Le vagin était énorme. Une véritable bouche,- aux lèvres ourlées bordées par des rangées de dents plus acérées les unes que les autres- , formaient le pubis. Fruit sacré de la femme, interdit à la langue des hommes, dans lequel bouillonnait une cyprine aux arômes d'hydromel. Un hydromel nuancé par les teintes pâles le définissant. Je laissais glisser sur mes doigts les semences précieusement féminines, caressant les deux prémices proéminents de monticules charnels quinze milles fois plus appréciables que le phallus masculin. Morceaux de chairs détendus et lâches, qui pendaient entre les jambes écartées des hommes, leurs organes génitaux n'avaient de beauté que pour ceux qui y accordaient de l'importance. Fierté inexprimée d'une société machiste, je reniais l'importance d'un pénis dressé, pour préférer le mysticisme sanglant d'un calice renversé.

I'm a beauty killer.

Dans mon lit, les deux corps de mes partenaires orgasmiques se confrontaient dans le transgenre. J'avais fait de ma couche le harem de mes fantasme, caressant de la main gauche les abdominaux d'un garçon éloigné de l'enfance, et de la droite, je dessinais les courbes d'une poitrine encore juvénile. La fille était brune, le garçon blond. Ils avaient été pour cette nuit les proies de ma mégalomanie, et nous nous étions accaparés ensemble les odes d'un bonheur éphémère. Fulgurant, mais éphémère. Le soleil se levait, et je ne ressentais déjà plus rien pour ces deux corps endormis et nus, sous mes draps. Mes jambes habillées par le port d'un jean sombre, bridant la souplesse de mes mouvements, je restais assis, mes orteils effleurant par à-coup un sol que je trouvais trop froid. Il aurait peut-être fallu que nous baisions par terre, pour réchauffer la salle. Je me souvenais. Je me souvenais de leurs rires, quand nous étions entrés ici, la salle sur Demande, la salle à tout faire, même l'amour le plus sexuel qui soit. Pourtant je les avaient hypnotisé, et à la manière de petits papillons de nuits, ils avaient été attirés par la flamme de bougie que j'étais. Leurs cendres avaient enflammés en moi des désirs plus morbides les uns que les autres, et j'avais joué d'eux la nuit durant, sans m'arrêter, sans atteindre MES limites. Chess hilare, chat intemporel, j'étais inaccessible pour la majorité des mortels, et deux coups comme ça n'étaient certainement pas des obstacles pour moi. Ils étaient des friandises.
Mes doigts délaissèrent le pubis dénudés, résistant à l'envie de crocheter les poils pubiens pour provoquer une douleur aiguë à la demoiselle, et je me penchais sur le corps presque adulte de mon partenaire masculin, pour laisser courir mes lèvres près de son nombril. Puis me redressais, dans un claquement, et abandonnant le lit nuptial de nos idylles sexuées, sortais de la salle sur Demande.

(…)

I'm a bad girl, anyway~

Débauche organisée, je fêtais chaque jour ma survie de la veille en invitant dans mon lit ceux qui me plaisaient assez pour que je tienne une nuit avec eux. Cette nuit, j'avais dansé contre le corps d'une fille. Intéressante expérience, so. Divaguant dans mes pensées, riant de mon euphorie, je traversais Poudlard à la manière d'un chat errant, ignorant les premiers élèves matinaux, qui se retournais sur mon passage, commentant mauvaise odeur et cheveux blonds emmêlés. Un rire discret naquit sur mes lèvres. Pour les cheveux, je n'en avais rien à foutre. Pour l'odeur, c'est vrai que même moi je devais avouer que ce n'était pas classe. Aussi avais-je formidablement décidé d'aller piquer un plongeon dans le Lac. Qui à cette heure ci devait-être encore glacé. Mon suicide s'annonçait formidable, ricanais-je.

Foulant le hall, en marchant dans le spectre lumineux des faïence de l'énorme fenêtre de
Poudlard (cf Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban, Xbox, ze first génération [je quiphe les vieux jeux]) je passais devant un Peeves amusé par ma dégaine, qui moqueur, vint flotter devant moi. Des moqueries glissèrent entre ses lèvres et fermant mes oreilles comme un chat pourrait les aplatir pour ne rien entendre, je poussais la lourde, très lourde porte d'entrée de Poudlard, débouchant à l'air libre. Le vent engouffré comme une main dans mes cheveux, violente et douce à la fois, arracha à ma peau un frisson qui me secoua des pieds à la tête. Je détendais doucement la tension de mes muscles, rafraîchissant mon corps dans la caresse du vent.

(…)

Foulées longues et rapides, nez légèrement surélevé dans une attitude à peine snob, je me pavanais dans le parc, à la recherche de mes amis de toujours, les petits poneys magiques ET invisibles, constamment cachés en travers des clairières de Poudlard. Claquant les pans de ma chemise noire contre ma peau, dans des battements réguliers à mes pas, je descendais la longue côte bordée par des étranges menhirs, remarquant au loin le Saule Cogneur, pour continuer en travers de quelques arbres. J'arrivais ensuite près de la rive sableuse du Lac. Y restant debout, je fixais une seconde un point invisible, puis frissonnais et me détournais, comme ayant la vague certitude de devoir chercher quelque chose. Mon odorat me prévint. Une odeur d'herbe, que je connaissais familièrement. Le temps que mes capteurs se connectent en une analyse certifiée de la drogue, je souriais déjà, terriblement amusé.

« Maly, tu te caches, maintenant, quand tu me vois arriver ? »

♣ Toi, sans caractéristiques magiques ♣


• Prénom ou pseudo : Litchi.
• Âge : 17 ans.
• Comment as -tu connu le forum? (partenaires, tops-sites, etc ...) : Accio bon forum.
• As-tu des doubles comptes ? : Non.
• Veux-tu être parrainé(e)? : Est-ce que ça se bouffe, le parrain?
• Un petit mot ? :Cheshire.


© Requiem for a prophecy



Revenir en haut Aller en bas
Summer Diland
PoufsouffleSummer DilandPoufsouffle
’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe. Tumblr_mmw3pjLmUG1r981zpo6_250


’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe. Empty
MessageSujet: Re: ’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe.   ’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe. EmptyMar 21 Aoû - 17:39


Bienvenue sur le forum


’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe. Tumblr17

Bienvenue, bienvenue, bienvenue !

Bon et bien après quelques complications, nous y voici enfin ! ^^

Si tu possèdes d'autres questions, n'hésite surtout pas à contacter l'un des membres du staff ! Tu trouveras la liste dans ce sujet . La Chat Box est assez attractive et il y a souvent des personnes dessus. Alors n’hésites pas à y aller, c’est le meilleur moyen de s’intégrer.

Même si tu viens d'aboutir ta fiche, il reste encore quelques petites choses à réaliser :

♣️ Si tu n'as pas jeté un coup d’œil au contexte, je te conseille vivement de le faire !

♣️ Quand tu sera réparti et validé tu pourras créer ta fiche et demander des liens avec les autres membres dans cette partie, c’est le premier pas vers l’intégration et les rp.

♣️ Vu la longueur, et la qualité de ce que j'ai pu effleurer, je pense qu'il est inutile de t’attribuer un parrain.

♣️ Si tu souhaites rapidement rpger, je te conseille de faire une proposition dans Meetic ! En général tu auras vite une réponse.

♣️ Ill faudra que tu ailles référencer ton avatar Ici et ton patronus Ici. Tu peux le faire dès maintenant, inutile d'attendre la répartition.

Le choixpeau ne devrait pas tarder à passer te répartir !
Bonne soirée Wink


Revenir en haut Aller en bas
Choixpeau Magique
Choixpeau Magique
’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe. Empty
MessageSujet: Re: ’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe.   ’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe. EmptyMar 21 Aoû - 18:32

... Une personnalité complexe ... Du courage, de l'indiscrétion, mais aussi de l'intelligence .. Aucune gêne pour quoique ce soit ... Intéressant. J'espère que tu sauras faire honneur à ta maison.

GRYFFONDOR
’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe. 541141Gryffondor
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe. Empty
MessageSujet: Re: ’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe.   ’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

’Twas brillig, and the slithy toves Did gyre and gimble in the wabe; All mimsy were the borogoves, And the mome raths outgrabe.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Requiem for a prophecy  :: Saison 1 :: Dossiers archivés-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit