Requiem for a prophecy
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Requiem for a prophecy

Forum RPG basé sur le dix-neuf ans plus tard de la saga Harry Potter
 
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 I don't think you trust in my self righteous suicide, I cry when angels deserve to die.

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AuteurMessage
Alan P. Misfits
MinistèreAlan P. MisfitsMinistère

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MessageSujet: I don't think you trust in my self righteous suicide, I cry when angels deserve to die.   I don't think you trust in my self righteous suicide, I cry when angels deserve to die. EmptyDim 15 Juil - 15:29

Dimanche d'astreinte, les esprits dérangés de ses prisonniers ne connaissaient aucun répit - et par conséquent son travail non plus. De toute manière, en tant que célibataire ne raffolant pas du Quidditch, il était presque aussi bien ici que chez lui...
Alan finissait sa tournée habituelle des cellules, comme tous les matins. Ce job n'était pas aussi passionnant qu'on pouvait se l'imaginer... L'esprit de ses prisonniers variait peu, ils étaient démolis à petit feu par les détraqueurs, entretenant leur haine, et leur désir de vengeance... Parfois, le psychomage pensait que la mort leur aurait été un châtiment plus doux.
Revenant dans son bureau, après avoir récolté un lot d'insultes et de larmes impressionnant, mais habituel, une lumière blanche éclatante s'invita par la fenêtre. Un suricate. ça ne pouvait être que Frank...


- Mangemorts au ministère, nouveau maître. Nous y allons, reste sur place, pour ta couverture, et pour réceptionner d'éventuels prisonniers.

Le message ressemblait plus à un télégramme qu'autre chose, car envoyé dans l'urgence. Une boule au ventre, Alan quitta sa chaise, et commença à faire les cent pas, une main derrière la nuque.
Il devait se calmer. Il n'était pas un homme d'action, et il était censé tout ignorer... Il se rassit, le regard fixe accroché aux pierres rugueuses du mur face à lui.
Pourvu qu'il n'y ait pas de pertes... Les FSI étaient comme sa seconde famille.

Il ignorait combien de temps il resta là, à attendre dans l'angoisse, feintant le calme... Quand le lourd heurtoir s’abattit sur la porte d'entrée massive. Tel un robot, fébrile à l'idée de ce qu'il allait y trouver - Mangemorts ou alliés ?... - il l'ouvrit en grand...

... Soupir de soulagement. D'un côté, Hershel tenait un jeune homme magiquement ligoté, de l'autre, Gia se tenait aux côtés d'une jeune fille à l'air absent, qu'elle avait simplement privée de sa baguette.


- Procédures d'enregistrement... Marmonna-t-il, refoulant ses questions au profit du protocole à suivre.

Il ouvrit la grille d'une petite cellule située dans le hall, comme pour faire attendre les prisonniers, et l'un des gardes muets d'Azkaban se posta devant. Alan conduit les deux Aurors dans son bureau, leur tendant à chacun un formulaire.


- Identité, raisons de l'appréhension, raisons de l'emprisonnement... Enfin vous connaissez tout ça.

Il jeta un coup d'oeil vers la cellule, par la porte restée ouverte.

- Va falloir effectuer les gros tests psychomagiques sur la gamine, je présume...?

Coup d'oeil professionnel vers la jeune Auror, Alan se saisit d'une plume et d'un parchemin, tandis qu'ils finissaient de remplir les formulaires, rédigeant une missive brève à l'attention du meilleur confrère dont il disposait : Jonathan Crane. Prêt à se soumettre à toute concession exigée, il chargea un hibou moyen-duc de la lettre, quand on frappa à nouveau à la porte...

Moins appréhensif, Alan alla ouvrir à nouveau. Sans doute cette bataille avait-elle été remportée par le bon côté... Pas de questions, il en saurait plus ce soir, de toute manière. Il y aurait sans doute réunion au QG...
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Alice_Von_Gotha
MangemortAlice_Von_GothaMangemort
Unaware of where the truth ends and my li(f)e begins.


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MessageSujet: Re: I don't think you trust in my self righteous suicide, I cry when angels deserve to die.   I don't think you trust in my self righteous suicide, I cry when angels deserve to die. EmptyDim 15 Juil - 22:09

Le sol tremblait, et ça semblait à peine réel, car si peu logique. Instantanément perdue, Alice s’accrocha à son cousin comme pour se retenir, comme si ce contact seul allait leur sauver la mise à tous. Mais déjà le sol se dérobait sous leurs pieds, et elle s’apprêta à tomber un étage plus bas à l’instar des gravats…

- Expulso !

Son étreinte fut brutalement rompue, et elle étouffa la panique latente que cette séparation provoqua en elle ; en revanche, leurs pieds à tous s’élevèrent, les projetant hors du trou béant vraisemblablement ouvert par un Auror…

« C’est vicieux un Auror. »

Certes… Atterrissant tant bien que mal sur le côté, à demi-allongée au sol, elle ne put que constater que les Aurors les surpassaient largement. Un peu étourdie, elle voyait Charly disparaitre avec un type, Gregory qui repoussait les sortilèges nonchalamment en vrillant l’endroit de tous côtés, comme pour trouver une sortie, et elle aurait pu croire qu’on l’avait oubliée, si deux longues jambes ne s’étaient pas théâtralement placées devant son champ de vision – et une baguette entre ses deux yeux. Pas un instant elle ne songea à lutter, c’était perdu d’avance…
Baguette pointée au sol, bras pendant négligemment le long du corps, son nom hurlé par son cousin lui fit tourner la tête sur le côté. Elle lui accorda un léger sourire, et fut soulagée de voir McBlake le faire transplaner avec lui. Alors, seulement, elle leva ses yeux éteints vers la jeune femme qui la maintenait en joue.


*Qu’espères-tu entraver, vraiment… ? Lève le bras, Alice, je suis sûre que tu peux transplaner, tu sais le faire ! A quoi bon ? Crois-tu sincèrement que leur prison maléfique peut me blesser davantage encore ? Et que crois-tu pouvoir réaliser, enfermée ? Je ne le serais pas longtemps. Victor viendra me chercher, je le sais. Victor est peut-être las de te courir après. Je sais que Tu ne l’aimes pas… Mais il m’a promis. Non, il s’est tu. Transplane bordel !*

Sa main se leva un instant, obéissant à l’ordre muet de sa voix parasite…

*Non.*

Et ses doigts s’écartèrent… Sa baguette tomba, aussitôt rattrapée par un sortilège d’attraction par la jeune Auror qui lui faisait face. Le peu de son esprit qui restait attaché au monde réel à ce moment là comprit qu’elle lui parlait, et Alice la dévisagea sans comprendre.
Elle n’entendait plus rien…


*Je sais ce que tu fais. Tu ne sais rien, tu es fictive. Moi je le vois bien. Tu fuis, Alice. Peut-être… Il est trop tard, mais qu’as-tu fais ?! Libre à toi de disparaitre, tu m’insupportes autant que le bruit des gens de ce monde.*

La jeune femme la saisit par le coude, la relevant d’une main. Alice vit sans vraiment en prendre conscience Greg McBlake s’élancer vers elles, quand elle se sentit brusquement aspirée vers le néant. Puis un frisson la parcourut, la sortant presque de sa torpeur… Dieu que le vent était froid. Face à elles, une barque de bois, quelque peu mise à mal par les flots qui lui battaient les flancs, et dedans… Charly et son Auror. Elle adressa à peine un sourire éthéré à son condisciple, et la femme qui la conduisait lui murmura ce qui ressemblait à un « attention » dans un nuage de condensation. Et la barque avança, rapidement, étonnamment stable.

Alice savait précisément vers où ils se dirigeaient, et elle fixa l’horizon jusqu’à ce que l’une des pointes de l’édifice triangulaire perce le brouillard. Elle percevait les détraqueurs, flottant en hauteur. Elle avait entendu dire qu’ils étaient moins nombreux qu’avant, aussi ne ressentit-elle pas leur influence… Mais pouvait-elle seulement ressentir quelque chose avant d’être revenue à la réalité ?...


*Bienvenue dans ton pourrissoir, sombre idiote. Tais-toi.*

Fascinée, la tête penchée sur le côté, les yeux rivés sur la hauteur du bâtiment, un très mince sourire complètement absurde – et chargé d’une innocence de gosse émerveillée – fleurit sur ses lèvres. Ils débarquèrent au pied de la prison, et ce fut seulement là qu’elle constata que Charly était ligoté, et pas elle, ce qui l’étonna l’espace d’un instant.

*Sans doute ce bon à rien a-t-il essayé de s’échapper, lui. Tais-toi, je te dis. Il n’est pas un bon à rien… Pas seulement. Il peut être drôle des fois, et utile, surtout ! Il est déjà plus intelligent que toi ; au moins il a peur…*

L’homme frappa un énorme heurtoir métallique contre la lourde porte de bois qui fermait l’édifice. Ils n’eurent pas longtemps à attendre avant qu’elle ne s’ouvre sur un homme des plus banals à l’air épuisé.

- Procédures d'enregistrement...

Il leur ouvrit la porte d’une petite geôle dans l’entrée, pendant que les Aurors remplissaient ce qui semblait être de la paperasse administrative dans le bureau à la porte laissée grande ouverte situé de l’autre côté de la pièce. S’asseyant sur une pierre sortant du mur grossier, Alice adressa un sourire absent à son compagnon d’infortune, se balançant légèrement d’avant en arrière.

- Ils viendront, tu sais.

Paroles automatiques, aussitôt oubliées.

- Il est venu ici, une fois. Je crois qu’Il était pas sûr d’en revenir. Son bureau était vide, et Il était sombre comme ces murs.

Et Il l’avait tenue entre ses bras, alors, essuyé ses larmes, et posé ses lèvres sur les siennes. Des adieux.

*Mais pas seulement, non, je le sais…*

Les yeux d’Alice se fermèrent, et son sourire disparut. Elle le sentait encore contre elle, elle pouvait si aisément l’imaginer… Il était aussi froid que cette entrée, que ce vent, que l’humidité qui suintait des murs.

Déjà mort…


- Il m’aimait tu sais !... Sa voix était suppliante, on pouvait y percevoir des accents paniqués. Je le sais qu’il m’aimait…

*Dis-le moi, je t’en prie !*

Ses angoissent indues s’évaporèrent avec un nouveau frappement. L’homme qui leur avait ouvert tira la porte à nouveau… Et les yeux d’Alice s’arrondirent de surprise [Jonface pour le coup >_>], accompagnant sa chute brutale dans la réalité, car jamais elle n’aurait imaginé que Greg McBlake se laisserait prendre…

Subitement, le froid se fit plus mordant, et son cœur mort se glaça davantage. Les détraqueurs n’étaient pas si loin, finalement… Et Victor l’était tant.


*Il viendra, tu sais.*
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Jonathan Crane
MinistèreJonathan CraneMinistère
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MessageSujet: Re: I don't think you trust in my self righteous suicide, I cry when angels deserve to die.   I don't think you trust in my self righteous suicide, I cry when angels deserve to die. EmptyLun 16 Juil - 14:27

Convoquer ses élèves un dimanche matin, il n'y avait que ça de vrai, Jonathan était le genre de professeur qui prenait son travail un peu trop à coeur (ou qui était juste un peu trop sadique). L'établissement scolaire comptait donc ce jour-là qu'une trentaine d'élèves dans l'amphithéâtre, ceux du professeur Crane. C'était le seul enseignant à pratiquer ce rattrapage de cours à la faculté, les étudiants avaient donc l'habitude de subir les lubies de leur professeur en Psychologie, mais l'habitude ne leur suffisait hélas pas à les rendre plus dynamiques.

Nous en étions resté à notre troisième thème de psychochirurgie, la neurochirurgie visant à traiter les maladies mentales. Nous avions étudié la dernière fois les techniques de lobotomie, il me semble.

A demi assis contre son bureau, les mains appuyées contre celui-ci, ses yeux vrillèrent sur les jeunes gens, puis se refermèrent avec un petit soupir d'exaspération. Il n'avait pas des élèves en face de lui, mais des mollusques en pyjama, qui le fixaient d'un air hébété.

Toc toc toc.

Crane se redressa, un regard en direction de la vitre, sur le côté. Personne ne semblait avoir remarqué le hibou qui tapotait avec son bec pour pouvoir rentrer dans la salle. Un hibou. En pleine matinée. Un papier fixé sur sa patte. Rien de plus normal.
Ses élèves étaient donc bel et bien endormis, pour ne pas l'avoir remarqué, et c'était une véritable chance.

Eh bien nous rattraperons ce cours la semaine prochaine, puisque vous semblez ne pas vouloir fournir d'efforts aujourd'hui.

Les élèves, soudain dynamiques, commencèrent à ranger leurs affaires précipitamment et à sortir de la salle dans un râle général.

Monsieur, je peux vous voir un instant s'il vous plait ? J'ai une question concern-

Crane changea de place pour ne pas que l'étudiante remarque l'hibou en face d'elle, qui semblait être déterminé à casser le carreau, il la contourna donc comme s'il lui mettait un vent.

Je n'ai pas le temps, retenez-la et nous verrons ça mardi.

En fait... Je voulais savoir si vous étiez disponible pour tester l'expérience de Migram, ce soir ? Chez moi ? Enfin sur mes parents, quoi.

Le professeur regarda enfin la jeune fille derrière ses lunettes, interloqué d'abord, puis semblant se rappeler de qui il avait à faire, répondit d'un ton neutre tinté d'irritation :

Le professeur Williams, le professeur Lipsey, le professeur Metclafe... Je continue ? Je ne suis pas comme eux et je vous conseille de revoir vos méthodes de travail, car vous n'obtiendrez pas un diplôme grâce à vos talents... physiques.

La jeune fille sembla en proie à une crise d'angoisse et commença à pleurer devant son professeur. Lui, indifférent, ou plutôt satisfait de cette réaction, feint de ranger ses affaires dans sa mallette, pendant qu'elle sortait en trombe en claquant la porte.
Il s'arrêta alors, vérifia la tranquillité du lieu et ouvrit la fenêtre pour laisser entrer le hibou-moyen-duc. Crane lu rapidement la missive d'Alan Misfit qui le priait de rejoindre Azkaban au plus vite.
Il le soupçonnait de profiter de la redevance qui les unissait pour parvenir à ses fins – et cela marchait plutôt bien, puisque Jonathan entreprit d'y aller, même s'il s'était promis de ne jamais remettre les pieds à l'endroit objet de ses pires cauchemars.

Dans sa voiture, il réfléchissait encore à ce qu'il avait vécu au Ministère à l'aube de cette même journée. Il avait pu s'échapper à l'arrivée de ces crétins d'Aurors, et avait décider de se servir d'un cours à sa faculté comme alibi. Jamais personne ne le soupçonnerait d'avoir été au Ministère ce jour-là, ni d'avoir parlé au Ministre de la Magie de ses affaires confidentielles. Il alluma son poste radio pendant le trajet jusqu'au port, pas de nouvelles affolantes ou d'annonce de disparitions douteuses dans le monde « humain ».


Son arrivée à la prison d'Azkaban fut remarquée, par les Détraqueurs notamment. S'il pouvait seulement les interdire intégralement dans ce terrible endroit... Il était attendu par un garde qui l'amena jusqu'à une porte miteuse. Que de mauvais souvenirs refirent surface, ses yeux bleus examinaient les murs en pierre craquelés et la moisissure du plafond, il pensa alors que les sorciers trahissaient eux-même leur inhumanité avec cet abominable lieu.

Il entra sans prendre la peine de frapper, il était déjà bien généreux de les honorer de sa présence. Examinant avec rapidité les personnes présentes, il conclut qu'il n'était pas tombé dans un guet-apens – oui cette idée le tourmentait tout de même depuis la lecture du parchemin de Misfit.
Était-ce McBlake petit-frère ou grand-frère qu'ils avaient capturé ? Ces deux-là se ressemblaient tellement... Un autre jeune homme, ligoté, se tenait à leurs côté. Lequel devra-t-il examiner ? Les deux ? Alan ne lui avait rien dit de bien précis dans sa lettre...
Soudain, son regard vrilla, presque par attirance, sur une toute autre personne. En y regardant de plus près, c'était une jeune fille de seize ou dix-sept ans tout au plus, maigre, extrêmement maigre... Comme lui lorsqu'il s'était trouvé emprisonné à cet endroit-même. Elle avait une allure peu ordinaire et semblait déjà à son âge avoir vécu toute la misère du monde, mais gardait quand même un aura de noblesse indescriptible, dans son regard vairon, d'abord.
Crane n'arrivait pas à défaire ses yeux songeurs et fascinés de la jeune prisonnière. Il savait maintenant que c'était elle « le cas qui l'intéresserait » de la lettre.

Il s'aperçut soudain qu'il n'avait pas prononcé un mot depuis son arrivée, et même s'il exécrait la totalité des personnes présentes par principe, il devait s'avouer vaincu par Alan qui avait bel et bien eu raison quant à l'intérêt de leur prochaine patiente.

J'accepte, Alan. Mais ne crois pas que je te rejoins définitivement.

En effet, cela faisait depuis longtemps qu'une certaine rivalité cordiale s'était installée entre les deux hommes, qui, leurs deux cerveaux réunis, brillaient de leurs travaux communs. Mais cette union avait rarement eu la chance de perdurer, Jonathan étant pris par d'autres... projets personnels.
Crane avait su trouver en lui un égal, mais surtout un ami, même s'il n'avait jamais pu se l'admettre.

Il avait volontairement ignoré les Aurors, qui ne bénéficiait pas de sa grâce à l'instar d'Alan Misfit. Son regard intense fixait d'ailleurs celui-ci, histoire de dire « Je ne bougerai pas tant qu'ils seront là ».
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Marina Lauréana
AdminMarina Lauréana
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MessageSujet: Re: I don't think you trust in my self righteous suicide, I cry when angels deserve to die.   I don't think you trust in my self righteous suicide, I cry when angels deserve to die. EmptyMar 17 Juil - 19:38


    Ambroise Lockwood – Il vaudrait mieux en effet, on ne fait pas le poids. Ils sont trop nombreux.


    La jeune femme était obligée de collaborer avec lui. Certes, elle ne l’aimait pas mais ce n’était pas une raison pour mettre à l’eau tout l’opération. Il fallait faire preuve de professionnalisme dans ce genre de situation. Après tout, ils étaient là pour aider les personnes n’ayant pas pu s’échapper. Là était leur mission et tous les petits problèmes personnels ne devaient aucunement rentrer en compte même si l’attitude du professeur de potions l’exaspérait. Ils attendaient dans le silence car les deux étaient toujours dans l’ascenseur. S’ils faisaient un seul bruit, un seul faux pas, ils pouvaient laisser leur vie. Car les Mangemorts étaient loin d’êtres sympathique et donnaient rarement de deuxième chance. Un autre les rejoignit et monta dans l’ascenseur également. Il ne semblait pas si vieux, il devait avoir une vingtaine d’année maximum. Alors comme ça les Mangemorts les prenaient de plus en plus jeunes. C’était intelligent parce que comme ça, ils avaient des espions à Poudlard comme cette Serpentard, Alice Von Gotha. Elle ne se souvenait pas d’avoir vu le jeune homme quelque part néanmoins. Il ne fallait pas se méprendre, ils avaient beau être jeune, faisant parti du groupuscule, ils étaient tout aussi dangereux. Marina entendit une voix s’élever. Les Mangemorts montaient donc au Département de la Justice Magique, au niveau deux. Ils attendirent quelques secondes.

    Marina Lauréana – C’est le moment ! Allons-y !


    Annonça t-elle d’une voix claire et sûre. Les deux se dirigèrent dans l’ascenseur et montèrent jusqu’au premier étage. Marina avait une boule au ventre. Comme une personne normale, elle n’allait pas se réjouir de tomber nez à nez avec des Mangemorts. Ils risquaient tous leur vie de cette façon là, après tout. Mais ils devaient le faire, c’était pour le bien du Monde de la Magie. Si les Mangemorts prenaient le Ministère, s’en était fini. Voilà, ils étaient au Premier étage. Là, où ils étaient, on ne les voyait pas. Mais le Premier étage était désert. Ce n’était pas grave, d’ailleurs c’était une bonne idée. Non prévu mais bonne. Hershel et Amira les rejoignirent assez vite. Il fallait prendre les Mangemorts de court. Il ne fallait pas leur laisser l’occasion de s’échapper. L’un deux cria DURO. Une énorme crevasse se creusa au dessus de la tête. C’était une idée brillante. Quoi de mieux pour les surprendre après tout. Des aurors venus les aider et les membres des FSI débarquèrent donc au Deuxième étage. Les Mangemorts étaient moins nombreux qu’eux. Ils avaient leurs chances. Bien sûr, il ne fallait pas les sous-estimer car ils étaient capable de les tuer un à un même en infériorité numérique. Il fallait qu’ils se les répartissent, pas besoin de réfléchir sinon ils le paieraient. Gia s’était déjà élancé vers Alice Von Gotha tandis qu’Hershel tenait Charly Dawson, ce gamin tout droit sorti de Poudlard. Il avait choisi la mauvaise voie tout comme l’ancienne préfète des Serpentard. Marina vit Gregory McBlake se dirigeait vers Gia. Elle décida de s’attaquer à lui. Il semblait vouloir mettre hors servir sa condisciple. La jeune femme se dirigea dans son dos le plus discrètement possible. Elle lui enfonça sa baguette dans le flanc gauche pour lui montrer sa présence. La réaction de ce dernier ne se fit pas attendre.

    Gregory McBlake – Stupefix. Bordel de chienne.

    Quel charmant compliment. Mais le jeune homme était blessé, et ça Marina l’avait remarqué. Il rata donc Marina de peu. C’était à elle à présent de contre-attaquer. Face à un Mangemort, elle ne serait pas tendre. Elle n’avait aucune raison de ne pas le mettre hors-service. Lui n’aurait sans doute pas manqué à ça s’il avait été plein de ses forces. Gia et Hershel emmenait déjà Charly et Alice, surement à Azkaban. Marina avait encore du travail mais elle les rejoindrait. Elle le devait. Il était diminué, elle n’avait pas le droit à l’erreur.

    Marina Lauréana – EXPELLIARMUS !


    McBlake, étant diminué, avait du mal à éviter les sortilèges. Il reçu ainsi celui-ci en plein dans la poitrine. Il fut catapulté quelques mètres en arrière, provoquant d’autres blessures légères. Non, Marina se doutait qu’il avait du faire du mal à de nombreuses personnes. On ne pouvait être clémente avec une personne comme ça. Au contraire, on leur faisait payer. La jeune femme lança un Stupéfix informulé avant même que le Mangemort n’ait eu le temps de se relever. Gregory était maintenant dans un état second. Elle devait être rapide, elle ne savait pas combien il y avait de Mangemorts et d’autres pouvaient très bien arriver.

    Marina Lauréana – Incarcerem !


    Des cordes jaillirent de sa baguette et ligotèrent Gregory McBlake. Un petit sourire satisfait apparut sur le visage de Marina. C’était une victoire pour la jeune sous-directrice de Poudlard. Elle marcha jusqu’à son niveau et transplana avec McBlake jusqu’à la prison des sorciers : Azkaban. Quand ils arrivèrent, comme elle l’avait pensé, Gia et Hershel était déjà là. Ils étaient occupés à remplir des papiers. Marina laissa l’homme s’occuper de McBlake. Il l’enferma dans une cellule avec les deux autres Mangemorts. Ceux qui avaient été capturés étaient jeune, c’était sans doute par leur manque d’expérience qu’ils étaient là aujourd’hui. Alan P. Misfits lui tendit un formulaire que Marina remplit rapidement. Il n’y avait pas à s’attarder de toute façon, les raisons de son emprisonnement étaient claires.
    Un homme était arrivé. Elle le connaissait de nom : Crane, si ses souvenirs étaient exacts. Il observait les prisonniers, ignorant superbement les autres personnes présents dans la pièce. Il s’attarda quelques minutes et se tourna vers Alan. C’était visiblement le seul qui ne méprisait pas dans la pièce.

    Jonathan Crane – J’accepte, Alan. Mais ne crois pas que je te rejoins définitivement.

    Marina n’était pas sûre de savoir pourquoi il était là. Il avait une dégaine assez étrange et ses lunettes lui donnaient un air condescendant. Marina n’aimait pas vraiment se prise de haut surtout par des hommes. Après tous, les femmes étaient aussi fortes que les hommes. Mais ce n’était sans doute pas un problème de machisme puisqu’il avait également ignoré Hershel. Cet homme n’avait décidemment aucun savoir vivre. On était peut-être dans l’urgence mais ce n’était pas une raison. La jeune femme avait décidé de lui parler froidement.

    Marina Lauréana – Nous pourrions savoir quel sera votre utilité dans l’affaire ?

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Alan P. Misfits
MinistèreAlan P. MisfitsMinistère

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MessageSujet: Re: I don't think you trust in my self righteous suicide, I cry when angels deserve to die.   I don't think you trust in my self righteous suicide, I cry when angels deserve to die. EmptyMer 18 Juil - 22:20

Les nouveaux arrivants n’étaient autres que Marina, la compagne de Frank, qui avait réussi à s’emparer de… Alan déglutit à sa vue. Il avait une mémoire des visages très fiable, et d’après les affiches vues dans les bureaux des Aurors, il s’agissait du jeune McBlake. Resté insoupçonné pendant longtemps, c’était la belle Gia Williams qui l’avait identifié en tant que Mangemort, après avoir failli y laisser la vie. Dans la sphère privée, Misfits vouait une haine inconditionnelle au jeune Gregory McBlake pour avoir osé s’en prendre à elle ; mais dans le cadre du travail, il n’était qu’un cas semblable aux autres, et c’est d’un regard bleu professionnel chargé d’indifférence qu’il le fit entrer dans la cellule déjà occupée. Notant une blessure au flanc – au moins une – il pressa sa baguette sur une antique plaque de cuivre qui émit un son de cloche – l’appel aux guérisseurs pour prisonnier en mauvais état.

Evidemment, la paperasse d’admission était bien plus longue que le bref résumé réalisé par Alan quand il avait tendu les rouleaux de parchemin aux deux premiers Aurors arrivés... Il tendit la même chose à Marina avec un sourire, jetant un énième coup d’œil vers la cellule. Il pourrait bien sûr se débrouiller seul pour les deux garçons, même s’il était persuadé que le cas McBlake serait fascinant… Mais la fille… Evidemment, les techniques de Crane n’étaient pas toujours recommandables, ni forcément légales. Mais à chaque fois, Alan faisait mine de ne pas s’apercevoir de ses actes.
« C’est pour la science. » se répétait-il. Le cerveau humain ouvre sur tellement d’infinis, lorsqu’il est instable… Et la gamine venait de passer d’une indifférence passive à une sorte de panique interne qui se peignait assez clairement sur son visage au regard hanté. Mais toujours isolée du reste du monde…

… Ses réflexions s’interrompirent quand la porte d’entrée s’ouvrit sans annonce. Sursaut injustifié : c’était son confrère, Jonathan Crane, et ses manières pourtant prévisibles. Fidèle à lui-même, il n’avait pas renvoyé de hibou ni utilisé la moindre magie pour se rendre à Azkaban, d’où son délai. Mais l’intérêt qu’il porta directement aux captifs, sans se soucier de saluer qui que ce soit, lui prouva qu’il était venu le plus vite possible… Alan eut un sourire en coin amusé. Quelle que soit la haine qu’il vouait aux sorciers, sa fascination pour les cas cliniques était bien plus forte. Et il savait que Crane l’appréciait… Il n’était qu’un homme qui avait beaucoup souffert, après tout, malgré ses idées tenaces, son manque de manières et son asociabilité, il restait un homme bien.
Enfin, probablement.

Il se tourna finalement vers le petit bureau, déjà décidé.


- J'accepte, Alan. Mais ne crois pas que je te rejoins définitivement.

Misfits eut un grand sourire. Il lui disait ça bien plus fréquemment qu’il ne le souhaiterait, finalement… Et même si leurs chemins se perdaient quelques fois, ils finissaient toujours par se réassocier. Et l’excitation qu’Alan éprouvait face à ce nouveau projet – enfin, ce nouveau cas, n’oublions pas que nous parlons d’une personne vivante, ou presque – manqua de lui faire oublier la présence des Aurors etde Marina, jusqu’à ce que celle-ci s’exclame froidement :

- Nous pourrions savoir quelle sera votre utilité dans l’affaire ?

Sans lâcher son sourire radieux de CX, Alan se tourna vers eux, leur présentant son collègue sans baguette d’un geste de la main – espérant que l’inutilité sous-entendue par Marina ne soit pas due à son refus d’utiliser la magie.

- Laissez-moi vous présenter le professeur Crane, éminent psychoma… psychologue, se reprit-il en lui lançant un regard d’excuses. Son utilité consiste précisément à… « soigner » les criminels irresponsables de leurs actes et de déterminer s’ils sont aptes à s’intégrer de façon nomale à la société par la suite.

Ce n’était pas si simple, et ce n’était pas le seul intérêt de leur collaboration. Mais Alan lui-même ignorait toutes les intentions de Crane – et ne s’en portait pas plus mal, si cela lui évitait des scrupules à faire équipe avec lui.

Hershel et Gia venaient de finir de remplir leurs dossiers. Parcourant très vite celui de la jeune femme, il avait du mal à réfréner son excitation face à ce nouveau cas. Il jeta un nouveau coup d’œil à la gamine qui était redevenue complètement absente, mais qui semblait en proie à une intense activité psychologique.


- Peut-être serait-il judicieux de lui faire subir tous les tests à Sainte-Mangouste… Conclut-il en vrillant Jonathan Crane d’un regard entendu – signifiant, entre autre, « je te rejoins dès que possible ».
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Charly Dawson
MangemortCharly DawsonMangemort

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MessageSujet: Re: I don't think you trust in my self righteous suicide, I cry when angels deserve to die.   I don't think you trust in my self righteous suicide, I cry when angels deserve to die. EmptyJeu 19 Juil - 13:16




    Charlie était au Second étage avec Grégory. Ils avaient des otages avec eux, surement innocent. Mais pour les Mangemorts, cela importait peu, tout le monde devait obéir. Heureusement pour eux, aucun ne semblait vouloir se la jouer héros tragique. Quoi que, ça pourrait être marrant des fois, surtout quand ses talents magiques n’étaient pas à la hauteur de son courage. Charly était un bon sorcier même s’il n’arrivait pas toujours à lancer certains sorts. Mais, bon, en parlant comme ça, le Sortilège Doloris et Imperium n’avait pas l’air si compliqué. Mais il ne fallait pas se méprendre, c’était des sortilèges si complexe … Charly n’y arrivait pas à tout les coups. Enfin il y arrivait mais plus une fois sur trois voir une fois sur quatre. Bref, pour une fois le jeune homme avait pris les reines. Il était à peu prés convaincant dans son rôle puisque certaines personnes n’étaient pas vraiment rassurées.

    *Coooooool, au moins je fais peur à quelqu’un !*

    Mais bien sûr, cela ne dura pas. Il dut déstabiliser par un gamin et fut contraint de demander un peu d’aide à Gregory. Lui, avait le respect des autres au moins. C’était du à son frère aussi, mais il était carrément plus doué que Charly. C’est pour ça que le jeune homme se tourna vers lui après avoir eu un petit moment de doute. Lui, au moins saurait ce qu’il fallait faire immédiatement. Gregory fit un accio informulé. Ainsi les baguettes des sorciers en otage atterrirent dans délicatement dans la main du Mangemort. Il se tourna ensuite vers Charly et s’adressa à lui d’une manière un peu condescendante.

    – Depuis quand on demande, Lili ?

    Charly se tût, trop occupé à se concentrer sur le surnom que lui avait donné son condisciple. C’était un peu étrange, ça faisait un peu gamin aussi. Charly se souvenait qu’il appelait quelqu’un comme ça quand il était petit. Mais bon c’était une fille. C’était sa cousine éloignée, aussi large que haut. Elle avait sans arrêt deux petites couettes rousses sur chaque côté de la tête. Sans cheveux, on aurait pu la confondre avec un cochon. Bref, ce petit surnom aurait pu être tout mignon mais à chaque fois Charly revoyait la tête de cette fille. C’était un peu effrayant en fait quand on y pensait. Bref, c’était idiot de penser à cette fille alors qu’ils étaient en pleine attaque. Le jeune homme revint à lui et fit un signe de tête à Grégory pour dire qu’il avait bien entendu ses paroles. Soudain, Alice Von Gotha arriva au deuxième étage. Elle était toujours aussi belle. Le jeune homme secoua la tête, il ne fallait pas penser à ça non plus. La jeune fille ouvrit la bouche et s’adressa à lui.

    – Les autres … ?

    Charly ouvrit la bouche pour répondre mais il n’en eut pas le temps. Son attention fut reportée vers l’ascenseur. Il avait fait un bruit effroyable. Quelqu’un montait à l’étage. Le jeune homme tenait fermement sa baguette au cas où, c’était un de ces Aurors qui allaient arriver. Mais ce n’était pas l’ennemi. Gregory l’avait remarquait aussi et ricanait. Charly n’avait pas vraiment envie de rire. Rafaël avait beau être l’un de ses condisciples, il effrayait assez le jeune homme tant par ses actes que par son apparence.

    – Bande de cracmols qu'est-ce que vous fichez là. L'Emper- oh des gens. Bon okay, vous m’suivez et vous l’ouvrez pas, c’est vicieux un Auror.

    Charly était bien d’accord. En plus, ils étaient assez méchants et leur seul but était de les mettre derrière les barreaux d’Azkaban. Le jeune homme n’avait pas l’intention de l’ouvrir, de toute façon même s’il l’avait ouverte, il n’aurait pas dit quelque chose d’intéressant et se serait fait rembarrer direct. Encore une humiliation, non merci. A ce prix-là, il valait mieux se taire.

    – Oh, on ne voudrait pas s'approprier ta gloire... ils t'aiment tellement qu'ils ont toute une collection de posters de toi, tu sais...

    Charly n’eut pas vraiment le temps de réfléchir à la blague, enfin si s’en était une, d’Alice. Le sol s’était mis à trembler. Le jeune homme ne comprenait pas ce qu’il se passait. C’était censé être solide ce truc alors s’il ne résistait pas à une dizaine de personnes le piétinant. Le Mangemort entendit Gregory jurait. Une énorme crevasse était en train de se former sous leurs pieds. Des yeux ronds comme des ballons, Charly essayait de réfléchir à la vitesse de a lumière. Bien sûr, c’était asse difficile pour lui.
    Le jeune homme se vit protéger dans les airs et retomba lourdement sur le sol. Celui-ci était beaucoup plus dur qu’il en avait l’air et faisait assez mal. Le jeune homme ressentait une vive douleur à la jambe gauche. Il rattrapa sa baguette qui était non loin de lui et essaya de se relever mais il retomba sur le sol, il avait du mal à marcher avec sa jambe douloureuse. Les Aurors débarquaient. Il y en avait tellement. Charly était conscient qu’il aurait du mal à réchapper de cette attaque. Un Auror le désarma. Il était presque aussi inoffensif qu’un petit lapin maintenant. L’homme le prit avec lui et transplana. Tout s’était passé si vite. Charly n’avait eu le temps de rien faire pour se défendre et se protéger.
    Ils arrivèrent à Azkaban. L’homme le tenait fermement, la baguette enfoncé dans les hanches. Charly n’essayait pas de se débattre, de toute façon, ça ne servait à rien, et puis il était ligoté. Cet endroit faisait vraiment froid dans le dos. Les gardiens de la prison étaient terrifiants. Le jeune homme espérait que les Mangemorts avaient un plan pour les sortir d’ici car il n’aimerait pas rester ici longtemps. Le moins possible serait le mieux. Un homme d’une allure assez stricte était devant eux. Pas étonnant travailler à Azkaban n’était pas vraiment réjouissant.

    – Procédures d’enregistrement …

    Marmonna t-il. Ensuite, il se déplaça et ouvrit la grille de la cellule présente dans le hall. Les prisonniers furent mis dedans tandis qu’un des gardiens d’Azkaban se mettait devant. Il était donc là, enfermé dans une petite pièce avec Alice. Il s’était fait prendre tous les deux. Les Aurors, eux semblaient remplir des papiers. Le jeune homme se désintéressa d’eux très rapidement. Alice s’assit sur une pierre tandis que Charly restait debout à marcher dans la cellule. Elle lui fit un petit sourire que Charly s’empressa de lui rendre.

    – Ils viendront, tu sais.
    – Je sais …

    *Du moins j’espère …*

    – Il est venu ici, une fois. Je crois qu’il n’était pas sûr d’en revenir. Son bureau était vide, et Il était sombre comme ces murs.

    Charly l’écoutait avec attention. Cette histoire avait été racontée au jeune homme. Elle parlait surement du moment où il avait risqué sa vie pour venir délivrer les Mangemorts. Le jeune homme avait pris ça pour un acte très courageux. A chaque fois que les deux jeunes gens se parlaient, Alice abordait le sujet de Lucifer Mogg. Le jeune homme avait compris pourquoi au fur et à mesure du temps. Cela l’attristait quelque peu qu’une jolie fille comme ça soit triste.

    – Il m’aimait tu sais ! … Je le sais qu’il m’aimait …
    – J’en suis sûr …

    C’était les seuls paroles qu’il avait pu lui dire. C’est ce qu’elle voulait entendre après tout. Pour être honnête, Charly ignorait si Lucifer avait aimé ou non Alice mais ce qui était sûr c’est qu’elle, elle l’avait beaucoup aimé et qu’elle l’aimait encore. En lui disant ces quelques mots, Charly espérait la réconforter un petit peu. Cela ne pouvait pas lui faire plus de mal après tout.
    Soudain la porte de la cellule s’ouvrit à nouveau pour laisser entrer cette fois-ci Grégory McBlake. Le jeune homme était stupéfait qu’il soit ici avec eux. Il pensait qu’il avait réussi à s’en réchapper. Il avait l’air assez mal en point.

    – Qui est celui qui a réussi à capturer le fantastique McBlake ? Il doit être vachement fort pour t’avoir mis à plat !

    *Charly, il y a des bons moments pour faire de l’humour et celui-ci n’en est absolument pas un alors il vaudrait mieux que tu t’écrase.*

    – Euh … Ca va ? T’as pas trop mal ?
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Gregory McBlake
MangemortGregory McBlakeMangemort
If the sky turn into stone, it would matter not at all for there is no heaven in the sky.


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MessageSujet: Re: I don't think you trust in my self righteous suicide, I cry when angels deserve to die.   I don't think you trust in my self righteous suicide, I cry when angels deserve to die. EmptySam 21 Juil - 17:06

Il l’avait ratée, la garce. La main sur le flanc douloureux, il la sentait devenir progressivement humide et poisseuse… Bordel, impossible de savoir l’importance de sa blessure. Face à lui, Raf avait évacué le bourge braillard – derrière lui, un crac lui annonça que cette trainée d’Auror avait embarqué la gamine VG. Plan B : sauver sa peau. Sauf qu’avec sa blessure et la tension, il n’arrivait pas à se métamorphoser… Animagus non déclaré presque au point, sa faculté de se changer en hibou était pratique, mais pas encore automatique. Il avait fait son choix, et sa tentative ratée ne lui laissa pas le temps de contrer.

- EXPELLIARMUS !

*Bordel.*

Le souffle coupé, il s’était reçu l’éclair rouge en pleine poitrine et atterrit douloureusement sur le dos. Il se retourna difficilement sur le ventre en crachant du sang, avant de se retrouver brusquement paralysé. Il se demanda avec une légère pointe d’ironie si ces prétendus défenseurs de la bonne cause – celle prônée par Potter, en tout cas – étaient des adeptes de la torture sur prisonniers… Il avait conscience qu’aucun des deux camps ne valait mieux que l’autre, que le bien et le mal étaient subjectifs et que seules comptaient les idées… Et pour sa part, il croyait dur comme fer en l’idéologie que lui avait inculqué son frangin. Quand bien même il n’appartenait pas lui-même à l’élite, corrompu par sa salope de mère au sang souillé.
Pas de doloris, cependant, simplement des cordes, qui empêchèrent pour un temps son esprit de divaguer, affaibli par sa blessure qui le vidait peu à peu.


*Pas encore… Pas devant tant de témoins, n’est-ce pas ?*

Toujours tourné sur le ventre, il ne pouvait voir ni son assaillant, ni l’évolution de la situation alentour. Les effets du stupefix commençaient à s’estomper, mais inutile de songer à fuir, ainsi entravé… On le saisit dans son dos avant de le faire transplaner.
Ambiance lugubre, embrumée, très, très glauque. Raf avait beau lui répéter que la peur était un truc débile pour les faibles, Greg n’avait jamais pu s’empêcher d’être sensible au pouvoir des détraqueurs. Il avait été confrontés à eux lors de la mission d’évacuation des Mangemorts d’Azkaban, et il avait bien cru revoir sa mère… Jusqu’à ce que son frère lui en colle une et l’embarque sur sa moto volante pour le tirer de là. Etre un bourrin était parfois bien plus utile qu’être un cerveau, dans ce genre de situation…

Enfin, il n’était pas du genre à montrer ses faiblesses à l’ennemi, et malgré la douleur lancinante qui le prenait aux tripes il ne put s’empêcher de provoquer un peu la putain victorieuse qui venait de lui arracher sa baguette, histoire de lui rendre la victoire un peu amère :


- Avoue que tu prends pas encore ton pied, hein sale trainée ? Va voir mon frère de ma part, tu verras que tu seras mieux payée que chez ces stupides chiens à la solde de Shackelbott…

A la mention du ministre, sans doute déjà sous l’influence de Black, McBlake partit dans un grand éclat de rire – qui vu sa blessure pouvait aisément passer pour du délire.
Sa ravisseuse n’eut aucune réaction. Preuve d’intelligence, dommage…

La lourde porte de bois à moitié moisi s’ouvrit sur un type encore jeune au visage déjà usé par son job. Comment pouvait-on bosser dans un lieu pareil… Complètement stone, il l’emmena dans la « cellule d’attente » sans dire un mot, avant d’appuyer sur un truc « emergency ». Après tout, il faut toujours torturer des types en bonne santé, c’est tellement plus drôle d’abimer des trucs neufs.
Dans un râle étouffé, il s’assit à même le sol, une main sur sa blessure, la tête appuyée contre les barreaux. Pas question de s’appuyer contre le mur de pierre, Sully racontait à qui voulait l’entendre qu’il s’était fait une joie d’y pisser dessus, à l’époque… Greg ricana imperceptiblement.


- Qui est celui qui a réussi à capturer le fantastique McBlake ? Il doit être vachement fort pour t’avoir mis à plat !

Il lança un regard noir à Charly qui lui rappelait subitement son honteux échec. Contre une femme, qui plus est. Une femme qui serait bien plus à sa place à vendre ses fesses sur le trottoir d’Amsterdam.

- Euh … Ca va ? T’as pas trop mal ?

Greg sourit et lui fit signe d’approcher d’un mouvement du doigt, se redressa un peu… Avant de lui foutre un formidable coup de tête qui lui fit saigner l’arcade. Aucune réaction de la gosse qui les refoulait totalement. Arrogante petite bourge.

- A titre de comparaison, j’ai plus mal que toi.

Epuisé par ce dernier effort, il reprit sa position initiale. La porte s’ouvrit à nouveau. Un guérisseur ? Il admira les trois prisonniers comme des animaux de zoo, s’arrêtant un bon moment sur la fille von Gotha qui avait l’air perchée – ce qui l’empêcha de voir le fuck que lui adressa McBlake. Les voix de leurs ravisseurs s’élevèrent dans la pièce à côté, mais il se sentait trop vaseux pour essayer de comprendre quoi que ce soit. D’un signe, il tenta de faire comprendre à Charly qu’il devait écouter attentivement, s’avachissant davantage sur le sol. Alors qu’il lui semblait que les types se ramenaient vers la cellule, il se mit à gueuler d’une voix rauque qui le fit ressembler encore plus à son grand frère :

- J’peux savoir si vous comptez m’laisser crever ou si vous allez me ramener un putain de guérisseur, bordel !

En effet, il commençait à se sentir pas trop bien, la vision floue…

… Et il se réveilla dans une cellule humide et sordide, plus proche des Détraqueurs à en juger par le froid et la déprime qui l’assaillirent subitement… Une jeune guérisseuse protégée par un patronus pas loin de lui. Il zyeuta avec envie sa baguette, mais bien sûr il était toujours ligoté… La douleur avait disparu, cependant. Quant à savoir si c’était une bonne chose…

Il soupira. Raf viendra bien le chercher, de toute façon.

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