Requiem for a prophecy
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Requiem for a prophecy

Forum RPG basé sur le dix-neuf ans plus tard de la saga Harry Potter
 
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 Summer Diland ~~ Just one last thought

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MessageSujet: Summer Diland ~~ Just one last thought   Summer Diland ~~ Just one last thought EmptyMer 4 Juil - 17:00

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MessageSujet: Re: Summer Diland ~~ Just one last thought   Summer Diland ~~ Just one last thought EmptyMer 4 Juil - 18:42

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15 mars 2000, -heureux- évènement

Une nuit chaude et étouffante qui appelait à la réjouissance, et qui pourtant sonnait creux dans le reste du monde. La joie n’était pas contagieuse en ces temps sombres et faibles. Cet évènement ne faisait pas l’unanimité de la famille. Non seulement leur amour laissait les personnes sceptiques, mais en plus de cela, la nouvelle née venait de voir le jour deux mois avant la date prévue. Selon certaines personnes, un message du diable incarné qui incitait à mettre fin à ses jours. Sottises et superstitions douteuses. Tout le monde savait que celle qui faisait l’hypocrite et qui allait donner naissance à un enfant prématuré était le mal incarné. Le fait que leur espoir, leur fils, possédait une relation avec une femme possédant des caractéristiques particulières et étrangères semait le doute et l’inquiétude. Elle semblait plus autoritaire et possessive, plus forte également. Mais l’amour rend aveugle bon nombre de ses partisans, et pourtant, ses ennemis ne cessent de déclarer haut et fort les dangers qu’elle entraîne, mais le récepteur fait la sourde oreille. Il se fait passer pour une personne en difficulté, mais il n’en est rien, il est simplement envoûté.
Malgré la haine qui était envahissante, tout le monde avait réalisé un effort pour être présent et faire un minimum semblant. Jouer la comédie pour paraître intéressé et heureux. Pathétique, mais inné. Tous réunis dans la même chambre d’hôpital, pour la même chose. Chacun faisant semblant d’apprécier l’autre, et rétorquant sans grande conviction. A vrai dire, peu de membres de la famille adversaire était venue pour l’évènement, seulement deux ou trois personnes, assez discrètes enfin de compte. Les regards fusaient, et signifiaient tous la même chose. Des menaces.
Même si une ambiance froide régnait, les discussions carburaient, mais les cris stridents d’un enfant provoquèrent un silence infernal. Et cet enfant, était le fruit de l’amour hypocrite de deux êtres différents, dont l’amour n’était pas réciproque de la même façon. Rachel et Jérémy. Rachel travaillait pour un particulier, mais elle n’avait jamais souhaité en dire davantage à son entourage, et lui, travaillait en tant qu’homme d’affaire. Le ménage s’agrandissait.
La sage femme apporta alors l’enfant qui pour la plupart des personnes présentes étaient une erreur.

-Hé voilà, vous êtes désormais mère d’une petite fille ! Vous avez probablement une idée bien précise du prénom ?

Désormais enveloppé entre les bras de sa mère, les regards artificieux l’observaient. Des yeux bleus, comme la plupart des nouveaux nés, banalité. Des critiques se faisaient alors entendre, prenant le dessus sur les compliments qui auraient du être déclarés. Les réels sentiments semblaient se manifester, malgré les efforts de la mère et du père. Être l’objet de ce début de dispute était désagréable, d’autant plus que le savoir était absent. Innocence pure. Diverses idées étaient proclamées, toutes plus improbables les unes que les autres.

-Appelons là Capucine !
-Non Lila comme notre grand-mère !
-Enfin réfléchissez ! Atilda sera beaucoup mieux !

C’était si puéril. Jusqu’à présent, personne ne portait un quelconque intérêt à la nouvelle née, excepté ses parents. Et désormais qu’il s’agissait de la nommer, tout le monde se prêter au jeu ? Stupide. Comme sur un petit nuage rosée, les parents savaient déjà, et ce depuis toujours, comment leur fille se nommerait. Un prénom peu commun, et qui pourtant évoquait bon nombre de choses. Le soleil, la chaleur, l’éclat, les fleurs, l’été simplement.

-Summer.

Un nouveau silence accompagné, cette fois-ci, de regards ovales et perturbants. Suivis très rapidement de soupir et de paroles exprimant un mécontentement absurde.

-Non mais quelle idée ! Appeler sa fille Summer. On aura tout vu. Le monde d’aujourd’hui est vraiment désespérant.

Des paroles blessantes non seulement pour les parents mais aussi pour la tutrice de ce prénom. Mais peu importait. Ils n’étaient qu’illusion et mirage dans leur vie, après tout. Il fallait les laisser dire, parler sur leur dos, et simplement profiter du moment. Les parents n’avaient que d’yeux pour leur nouvelle fille, tandis que les autres s’amusaient à animer les discussions rageuses. Toutefois, la nouvelle mère songeait en effet si leur fille n’était pas une erreur. L’avenir était une chose dont elle savait tout, elle connaissait la suite de son chemin, et pourtant elle s’y était risquée, avec lui, créant quelque chose de fort, et qui les briserait dans un futur proche. Mais la joie était trop intense pour que ses pensées puissent continuer leurs chemins. Elle ne pouvait tout de même pas se priver. Égoïste.

-Je plains la pauvre enfant ! Avoir un prénom tel que celui-ci, je mourrais de honte si je le portais.
-Oh oui je suis tout à fait d’accord avec vos propos ! Plutôt mourir que devoir subir les moqueries des autres !

Tante Grâce ne pouvait se retenir d’exposer ses pensées, et puis sa cousine Bertha ne faisait que renchérir sur ses propos frustrants mais si faibles comparé à la force qui naissait en cet instant. Les sœurs de Rachel quant à elles, ne pouvaient contenir leurs désirs visuels. Des regards négatifs et meurtriers, cependant, probablement mérités. Tandis que les uns critiquaient, les autres admiraient et sentaient la fatigue monter en eux. Une normalité. L’acte avait fait durer la souffrance durant plus de quatorze heures complètes, et l’exténuement commençait doucement à arriver, prouvant ainsi les efforts rudes produits auparavant. Le père adopta alors le rôle qu’il devait jouer, chassant de façon plus ou moins polie les personnes qui s’étaient données la peine de venir plus par obligation que par envie. Les sœurs de Rachel jetèrent alors à la nouvelle mère un regard désobligeant qui avait tout son sens, mais que seul elle pouvait comprendre. Après dix minutes de suggestions, la chambre fut de nouveau vide, simplement habitée par les trois personnes qui étaient déjà ici depuis deux jours. Les yeux dans les yeux, la mère ne quittait pas le regard cyan de sa fille, et son père, lui ne quittait pas des yeux sa chère. Ils venaient de mettre au monde une petite fille, et pourtant, aucun lien de l’église ne les unissait. Pas de mariage à l’horizon, ni même après cette belle preuve d’amour, du moins, de façon partielle. C’était pourquoi, la décision que leur fille porterait le nom de sa mère avait été prise. Summer Diland, sexe féminin, sang mêlé par son père, fille aimée et unique pour le restant de sa vie. L’unique a être née de cet amour hypocrite.



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MessageSujet: Re: Summer Diland ~~ Just one last thought   Summer Diland ~~ Just one last thought EmptyMer 4 Juil - 20:53

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15 mars 2002, la vie suit le cours de l’eau,

Deux ans. Déjà deux ans qu’elle ennuyait son entourage proche comme éloigné. Elle n’était qu’une petite fille innocente, et pourtant, elle suscitait déjà bien des problèmes un peu partout. Notamment au sein de la famille de son père, qui ne pouvait plus supporter la mère de celle-ci. Disaient-ils qu’elle s’était encore dégradée, et qu’elle faisait honte à Jérémy, tout comme sa fille qui avait été nommée par un prénom tout à fait ridicule, selon eux. A croire qu’ils n’avaient comme simple expression la rancune. Simplement pour un prénom. Ils étaient un peu désespérants. Depuis le jour où ils avaient osé critiquer Summer, sa mère avait décidé de mettre les choses aux clairs et de couper les ponts avec ceux-ci. Jérémy se trouvant au milieu ne savait que faire et en profitait donc pour réfléchir à la situation. Il était vrai que sa famille n’avait pas été très aimable auprès de celle qu’il aimait et ainsi que sa fille. Toutefois, l’espoir ne cessait de renaître dans son esprit, si bien qu’il réussit à convaincre assez difficilement sa compagne d’accepter la présence de sa famille, pour une dernière fois. Sans doute n’avait-il pas choisi le bon jour comme il se devait. Le jour de l’anniversaire de sa fille, ses deux ans, probablement un jour mémorable mais pas exactement au bon sens du terme. En effet, pour l’occasion, son père avait jugé bon que la petite puisse voir de nouveau sa famille, avec un espoir que celle-ci accepte enfin l’union des deux jeunes amants. Mais l’entêtement de ceux-ci était bien réel. Ils ne s’étaient pas gênés pour ne rien apporter comme ravitaillement ou même surprise, c’en était même tout le contraire. Ils mangeaient comme bon leur semblait sans aucune éducation. La seule chose qu’ils avaient décidé d’emporter avec eux, était leurs mauvaises humeurs insupportables.

-Cet enfant ne s’embellit pas avec le temps. Non seulement elle porte un prénom affreux, mais en plus de cela ses yeux deviennent bleu agressif. Si ce n’est pas un signe du diable ça.

Encore des paroles désobligeantes et agaçantes. Tante Grâce ne semblait toujours pas avoir trouvé un remède quelconque contre son envie maladive de dire les choses telles qu’elle les percevait. Un regard hautain, et une attitude exécrable. Tout le monde écoutait et faisait mine de rien, du moins, pour ce qui était des parents, car le reste de la famille ne trouvait aucune gêne pour amplifier les propos premiers.

-Si vous voulez mon avis, c’est la fille du diable en personne. Regardez-moi ce regard mesquin.
-Oh à faire fuir une gazelle !

Silence complet. Seules leurs déclarations brisaient le silence de plomb qui s’installait au fur et à mesure, tandis que Rachel débutait un compte à rebours. Les regards se fusillaient, rappelant ainsi le quinze mars deux ans auparavant, la naissance de leur fille. Jour tout aussi médiocre que celui-ci, cependant ensoleillé par l’arrivée de Summer. C’était si frustrant de voir que la famille de Jérémy possédait tant de haine et de rancœur envers eux. Il était même certains que ceux-ci avait fini à contre cœur par détester leur propre fils.
Durant de nombreuses heures, le couple dut faire preuve de force mentale afin d’affronter les critiques des invités. Ce jour qui aurait du se présenter en un jour heureux se transformait en un jour qu’il fallait oublier par la suite. Probablement le pire anniversaire de la petite, mais il était bon que celle-ci soit encore trop jeune pour s’en souvenir exactement. Tout n’était peut être pas aussi négatif qu’ils le pensaient. En une heure quand rien ne se passe, l’esprit peut beaucoup songer, même peut être trop, et c’est ce qui poussait Rachel à élaborer un plan. Elle ne pouvait imaginer la vie de sa fille dans un futur comme celui-ci, avec des personnes tout aussi détestable les unes que les autres. L’ambiance se faisait de plus en plus tendue, et tante Grâce ainsi que sa cousine Bertha n’arrangeaient en rien les choses. Le couple restait muet face aux dire de la famille, et ceux avec beaucoup de complexité. D’autant plus que le couple n’était pas connu pour dormir comme l’eau, il était impitoyable. La raison qui les retenait était si évidente. Ils ne voulaient pas faire subir à leur fille des cris insupportables apportant une dispute éventuelle, et pourtant l’envie ne manquait pas.
La journée s’acheva alors sur des regards froids et rudes qui signaient la fin de leur relation pour l’éternité. Même Jérémy s’y était résolu, sa famille n’avait plus rien à faire dans sa vie s’ils n’étaient pas capables de faire le moindre effort perceptible. Une fois que les grossiers personnages furent partis, la maison retrouva peu à peu sa joie minime, et ce jour qui aurait du être festif, adopta quelques critères de ce qu’il aurait du être. Les cadeaux que les parents avaient achetés venaient d’être remis à leur fille qui ne comprenait pas bien pourquoi on lui fournissait toute cette montagne de jouet plus incohérent les uns que les autres. Toutefois, la nuit débutait avec des rires agréables à l’oreille, provoquant ainsi une vague de chaleur. La soirée étant déjà bien entamée, Rachel entreprit d’aller mettre sa fille dans son berceau. Les yeux pleins d’étoiles, elle semblait enfin apercevoir la fin du tunnel sombre et hanté. Posant sa fille dans son berceau, elle la regarda quelques secondes, sans jamais la quitter du regard.

-Tout sera bientôt fini mon ange. Maman saura t’offrir la vie qu’il te faut. Je te le promets.

Une promesse qui ne pouvait être comprise par Summer mais juste écoutée. Elle traversa son esprit pour en ressortir seulement quelques secondes plus tard. Que comprendre lorsque l’on a seulement deux ans ? Le futur que Rachel envisageait pour sa fille n’était peut être pas aussi joyeux qu’elle le laissait entendre … Pour elle, il l’était peut être, des fardeaux en moins, une indépendance, plus aucun souci, que demander de plus ? Ne jamais avoir vécu ce qu’elle avait vécu. Un jour, tout serait merveilleux, comme les contes de fées, avec le prince charmant accompagné d’un beau cheval blanc, dans un pays où la pluie n’est pas connue et où seul le soleil règne. Oui un jour, il en serait ainsi.


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MessageSujet: Re: Summer Diland ~~ Just one last thought   Summer Diland ~~ Just one last thought EmptyMar 28 Aoû - 20:27

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La vie n'est pas un cours d'eau tranquille comme beaucoup de personnes le prétendent. C'est même l'opposé exact. Des catastrophes inattendues, semant le trouble dans la vie quotidienne qui d’ordinaire paraissait si banale et facile. Des évènements surprenants, dont la présence n'étaient guère attendue. La vie est emplit de secret, de secrets destructeurs ... De secrets cruels et structurés. Pourtant ... si mentir s'avère être une option durant une période, elle devient vite une erreur fatale, car tout le monde sait, que quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend les escaliers, et finit, toujours pas éclater.


19 avril 2004, un présent.
Les doutes, sentiments soudains et oppressants, semant le chaos. C'était depuis le mois dernier que tout cela avait commencé. Des craintes, des interrogations, mais surtout un lot d'incohérences laissées sans une quelconque surveillance. Les lettres fusaient, quémandant la réalité, et quant à ses récepteurs, ils ne pouvaient le nier. Les ennuis étaient de nouveaux présents, et probablement qu'il fallait faire part de cette vérité fâcheuse pour l'entourage récent. La taille n'est pas un critère pour réussir quoique ce soit dans la vie, la preuve fût existante. Du haut de ses deux ans, longtemps avait-elle causé des quiproquos plus ou moins volontaires, mais surtout des disputes, ancrées à jamais dans l'histoire de sa famille. Elle était la cause de si nombreux problèmes, qu'elle semblait donner raison aux propos anciens énoncés dans cette chambre d'hôpital où de tristes souvenirs refaisaient de temps à autre surface dans les esprits adultes et matures. Inconsciente de tout ce qu'elle causait, elle vivait encore la triste et misérable vie d'un bambin capable de marcher. Mais cette situation s'avérait être plus bénéfique que la normale ... Incapable de comprendre, et aucune obligation face à la responsabilité.

La maison respirait l’inquiétude quant à l'avenir. Tout se déciderait alors dans les prochaines heures, selon les réactions des Autres. De ceux qui les détestaient tant, qui La détestait corps et âme. Jamais il ne lui avait porté une quelconque importance, jamais, et encore moins à sa progéniture. Une erreur, c'était la conclusion fatale qu'ils exprimaient à chaque entrevue. Un enfant du diable, qui pourtant possédait un visage d'ange, des yeux bleus comme le ciel. Elle avait tout sauf l'air du diable ... La sonnette venait alors de faire part de son effroyable retentissement dans toute la demeure, déclarant ainsi le commencement de la confrontation. L'ensemble des adultes étaient moroses, tandis que l'unique enfant s'avérait être apaisé dans son berceau voilé, comme sous une aura protectrice, mais seulement en apparence.
Par les oreilles aiguisées, les pas venant du rez de chaussée étaient perceptibles depuis la chambre du premier palier, et déjà, la colère se fusionnait avec la demeure, créant ainsi quelques heurts.

Sans surprise quelconque, tante Grâce et Bertha ne purent résister à l'envie de venir assister à cette réjouissance personnelle comme de belles et vulgaires commères. Seulement, cette fois-ci ... la "famille" s'était vu plus nombreuses, soucieuse de savoir la vérité. La meute montait alors les escaliers, suivit de près par leur dernier héritier, tandis que sa compagne se trouvait déjà au bord du berceau, près de la seule à qui elle délivrait un amour sincère. Tout le monde s'installa alors dans le calme sur les fauteuils présents, alors que la première cause de tout ceci ne leur prêtait pas la moindre attention, trop fière pour ne leur accorder que quelques secondes qu'elle serait bientôt obligée de leur consacrer. Mais ce moment si incontournable, elle voulait plus que tout l'éviter... pas par manque de courage, simplement par envie de paix. Mais ce souhait était beaucoup trop idéaliste pour qu'il ne daigne se produire, le destin trop important pour que cela s'efface ...
Dans un raclement de gorge, tante Grâce ne pu s'empêcher de dire mot :

-Je tiens quand même à te dire que nous sommes venus ex-près ici pour ce que tu nous as ca-ché.

Un ton hautain, sec, froid, typique de celle-ci. Les habitudes ne se perdaient dont pas ... Des regards froids, rappelant ainsi ceux de la naissance de celle qui causait tant de souci inutiles. Ce fut d'abord un long silence qui engagea la conversation, puis comme prise par une impatience noire, les adversaires ne purent retenir des mots blessants qui voulaient engendrer la vérité. Mais quelle vérité? Comment leur expliquer, à eux, personnes dépourvues de sens, de compassion, que la nature avait décidé que tout serait ainsi et pas d'une autre façon.. Comment était-ce possible qu'ils daignent comprendre, mais surtout ... accepter. Accepter le fait que celle qui avait remué sans dessus dessous la haine ancienne n'était enfin de compte fait que d'une autre chair que celle de ses parents actuels... Les mots.. Ils ne semblaient pas les comprendre, et pourtant c'était la seule et unique façon de s'expliquer.

Débutant sans aucunes hésitations, il y eut d'abord les souvenirs de quelques parties de son enfance, qui à vrai dire, importait peu les auditeurs, mais qui était nécessaire à cette compréhension convoitée. Puis, une part du secret révélé. Celle de l'incapacité même à procréer, à engendrer une quelconque progéniture. Cet aveu fut telle une bombe auprès des visages désabusés et perplexes ... Tout prenait sa place et sa raison à cet instant, mais ce qui restait le plus troublant était qu'aucun mot ne parvenait de leurs bouches maladives. Tandis qu'eux restaient de marbre, elle arborait un sourire intérieur satisfait, prouvant bien son sadisme certain. De la satisfaction qui faisait affront à de la trahison et de la colère suprême. Tout devenait alors beaucoup moins complexe ... et chaque chose insignifiante prenait désormais une valeur importante. Oui, là était la vérité, la seule et unique. L'enfant issu du diable n'était en fait que celui de sa sœur. Incapable de donner la vie, c'était sa sœur qui avait eu le plaisir de combler l'envie maternelle de celle-ci. Les quelques interrogations précoces ne devenaient alors que plus certaine ... C'était le diable, car seul Dieu était capable de donner la vie, selon eux. Enfin de compte, même si leurs ressentis s’avéraient êtres doubles, une seule chose en ressortait. Le soulagement. Leur héritier n'avait pas engendré le mal.
Rapidement, un silence pesant refit son apparition une fois la révélation faite. Summer n’était pas la fille de Rachel et Jérémy, il n’y avait donc aucune preuve concernant leur amour. Cette fille détestée était purement la fille de celle qui auparavant était sa tante, autrement dit, la sœur de Rachel. Un nouveau prénom venait alors de se rajouter à leur liste noire … Isaya.
Le silence trop lourd, l’initiative de le briser fut prise par le couple, quelque peu soulagé de cet aveu.

-Le monde est cruel n'est-ce pas? Mais vous pouvez être rassurez quant à votre nièce détestée ... Celle-ci n'est pas la fille du diable en personne seulement celle de sa sœur ... Enfin, je doute que cela change vos impressions, après tout, nous sommes de la même famille, nous possédons le même sang … Le même sang coule dans nos entrailles …

Suspens. Pause, comme si le seul but était que ceux-ci retiennent bien ses paroles, les dernières paroles aux allures de tendresse légère.

-Maintenant, je crois que vous n’avez plus rien à faire ici. Si vous voulez bien déguerpir de ma demeure.

Des instructions claires et froides, dont le chemin s’avérait être plus compliqué que prévu. Apparemment, ceux-ci ne l’entendaient pas de cette même oreille … Et après l’on disait que c’était eux les personnes qui devraient brûler en enfer ? Rire.

-Cette maison s’avère être également celle de Jérémy.

Regard noir qui conseillait vivement de quitter les lieux … Après tout, s’ils ne daignaient s’en aller, la magie serait toujours utile... Certes, son compagnon lui avait interdit d’en faire usage, mais désormais, seules ses propres décisions semblaient compter. Rachel souffla alors dans un dernier soupir sa seule et unique envie de l’instant, ne plus les revoir. Seulement, ils paraissaient plus bornés que ce qu’ils en avaient l’air …
Récitant un sort de façon informulé, quelques objets commencèrent à valser dans la pièce, provoquant ainsi le départ envié. Dévalant les escaliers, la famille qui s’était donnée la peine de venir ici se voyait chassée, mais ce n’était pas pour autant que les critiques ne fusaient pas. Sur le seuil de la porte, on pu percevoir quelques jurons prononcés par la tante Grâce, et ce fut la dernière fois que sa voix fut écouter par Rachel, mais aussi par ceux vivants dans la demeure.

-Sorcière ! Que le diable vous emporte !

La première partie s’avérait être plutôt plaisante, car c’était la réalité. Tout semblait alors rentrer dans l’ordre, du moins … jusqu’à ce que Jérémy n’intervienne, déclarant que ce n’était plus possible ces histoires qui perduraient. Mais ce n’était pas pour ainsi dire le moment propice pour ce genre de seconde révélation. Il s’y mettait lui aussi, l’insultant de sorcière, lui disant que c’était honteux que d’avoir fait ça.
C’en était trop, trop pour elle, pour Summer, mais aussi pour lui. Il était sur le départ, pour une durée indéterminée, mais aucun doute ne planait quant à son retour prochain …



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MessageSujet: Re: Summer Diland ~~ Just one last thought   Summer Diland ~~ Just one last thought EmptyMer 29 Aoû - 10:56

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28 juillet 2004, vengeance quand tu nous tiens ...
Les mois s'étaient envolés comme les feuilles d'automne sont chassées des arbres, et le silence n'en était que plus intense. Seulement, une chose était différente des jours précédents morbides. Il était revenu. Revenu ici, parce que Rachel le lui avait demandé. Du moins, c'était ce qu'elle avait conclut quand sa silhouette pu être perçu par la fenêtre ... Pas pour des retrouvailles amourachées comme cela aurait du être, non c'était une autre raison ... Une raison qu'elle s'était engagée à garder secrète, une raison sur laquelle elle avait beaucoup travaillée. Mais la réelle raison qui l'avait amenée était tout autre. Ce n'était pas sa lettre qui l'avait convaincu de revenir à son ancienne demeure, c’était plutôt la découverte de sombres faits … De sombres faits qui étaient déjà connus de Rachel, mais elle s’acharnait tout de même à jouer la femme ébahie et stupéfaite.
Ouvrant la porte, son ancien compagnon offrait un visage épouvantable. Pâle, malade, et affligé par la douleur de la tristesse. L’invitant à entrer d’un geste, elle sembla réfléchir encore quelques secondes, tandis que sa fille, ou plutôt sa nièce, terminait sa sieste entamée depuis déjà deux heures. Tout avait été calculé au millimètre près, rien n’avait été laissé au hasard …

L’homme daigna alors enfin s’asseoir, et comme une femme hypocrite, la pire qu’il puisse exister, elle l’interrogea sur sa venue étonnante, le laissait-elle croire … La mine adoucie, elle se laissait aborder par la compassion, par de la compassion masquée, tandis que lui ne cessait d’exprimer son chagrin par les pleurs, par de terribles pleurs ressemblant à un enfant que l’on égorge … La situation s’engourdissait de ressentis pathétiques …

-Mon pauvre chéri …

Des paroles qui sonnaient fiables mais qui n’étaient pas moins mesquines que ce qu’elle pensait. Se levant de son siège, elle se dirigea vers la cuisine avec une détermination exemplaire, faisant affront aux sentiments de son ancien compagnon. Elle chantonnait intérieurement une douce berceuse qui avait bercé celle qu’elle aimait plus que tout, de tendres souvenirs, peut être les seuls assez idéalistes. Des bruits de tiroirs brisaient le silence de la maison, mais ne rompait en aucun cas l’état de celui que désormais elle détestait. La dernière fois, il avait mal réagi, et enfin de compte, il ne valait pas mieux que le reste de sa famille immonde et insupportable, mais qui ne faisait plus partie de ce triste monde. La vie n’était donc pas si médiocre que cela … après tout, ils ne viendraient plus les importuner … Ni personne d’autre ...
Quittant la cuisine, elle soufflait de douces paroles dont elle ne pensait pas un seul mot. L’hypocrisie même hantait à cet instant précis son être entier. Mais que voulez-vous ? La vengeance semblait être plus forte et coriace que le reste …

-Tu sais … Je dois t’avouer une chose mon chéri.

Sa main positionné sur son épaule, l’autre tenait quelque chose de façon ferme, de façon à ce que personne ne le lui arrache. C’était comme si tout semblait être parfait, et que tout se déroulerait de façon exemplaire … Le visage impassible, froid, et dur, sa main ballante se leva d’une traite, pour perforer le poumon droit de celui qu’elle nommait « chéri ». Le couteau aiguisé transperçait la chair dans un cri de douleur, un cri qui la faisait jubiler de façon excessive. Et comme incapable de retenir ses ardeurs, elle l’enfonça davantage dans sa chair, comme pour prendre plaisir à sa douleur…

-Je n’ai jamais aimé ta famille. Ni même ta propre personne. Comment as-tu pu être si … naïf, toi qui d’ordinaire était méfiant mon chéri ?

Rire démoniaque qui faisait affront à la douleur même.

-Je dois dire que je suis surprise, de ton comportement. Je ne m’attendais pas à ce que tu me laisses seule pendant tout ce temps ici. Mais je t’en suis reconnaissante, j’ai pu cogiter de façon plus appropriée, et voilà le résultat. J’ai également pu agir de façon certaine, sans avoir peur de tes doutes… Si tu savais à quel point je ne possède aucun regret vis à vis de mes actes… Ta famille a obtenu ce qu’elle désirait selon moi … Une mort … lente, difficile, rude, et sans pitié. J’en rêve encore la nuit tant c’était si fantasmagorique que de les voir ainsi. Ceux qui ont détruit notre vie, qui t’ont donné un portrait tout fait de moi. Mais enfin de compte … Ils étaient plus intelligents que je ne le croyais, mais ce ne fut en aucun un obstacle. Ce n’est pas de ta faute … Non, seulement de la leur …

Elle parlait, tâchant de lui expliquer la raison du pourquoi, voulant le faire souffrir comme elle avait souffert. Et lui, ne bougeait plus comme si la mort c’était déjà emparé de son corps inerte, mais ce n’était que théâtrale, car les cris de douleurs prouvaient son activité déferlante. Et elle, elle restait derrière lui, la main sur le poignard, attendant qu’il comprenne… Mais il semblait être dépourvu de raison, il paraissait en âge frivole, l’âge de l’enfant indigne.
Un second cri brisa alors les murs de la demeure, elle venait de retirer avec vitesse le poignard, pouvant ainsi se diriger vers le canapé, et s’asseoir à son tour. Aucune peur n’était présente quant à une éventuelle tentative de fuite. Il était incapable face à elle, face à ses pouvoirs. Et ça, elle comptait bien le lui faire comprendre de façon instantanée. Les règles du jeu allaient être fixées.

-Ne tente aucune chose qui pourrait me contrarier … Tu es faible, stupide, et insignifiant. Je suis plus forte que toi, alors prépare toi à rejoindre ta famille tant aimée.


Saisissant une tasse de thé posée sur le chevalet, elle la porta à ses lèvres, tandis que son regard pénétrait celui de son ancien compagnon effrayé. Puis la reposant comme si tout s’avérait être dans la norme, elle reprit le fil des choses laissées quelques secondes auparavant …

-Je refusais catégoriquement que ma fille ait une vie telle que celle-ci, une famille imbu de sa propre personne … Il fallait y remédier. Mais sache que ce ne sont pas les seules raisons qui m’y ont poussé. Bien que la haine fut la cause principale …

Conte toute attente, l’homme souffrant réussit à déclarer quelques paroles un tant soit peu inutiles … Il tentait tant bien que mal de se sauver, mais la fin était déjà toute tracée.

-Tu as osé assassiner ma famille ? Et Summer, tu as pensé à elle ? Quand elle saura ce que tu as fait, tu crois qu’elle t’aimera toujours ? Tu seras une mère indigne, une mère qui lui aura retiré son père et tout le reste de sa famille. Elle sera dépourvue de ce qu’une enfant normale se doit d’avoir …

Il souffrait, et le ton de sa voix le dévoilait. Il en arrivait même à cracher du sang, c’était encore plus parfait que ce qu’elle n’attendait.

-Je ne manque pas de cran, en effet. Mais mon chéri, crois-tu que je suis si … incapable que toi ? J’ai tout anticipé. Pas comme toi. Fit –elle avec un large sourire. Notre fille ne se souviendra même pas de toi, ni de personne. Elle aura toujours vécu sans père, mais il va sans dire que je lui sauve la vie en lui ôtant ta présence. Elle ne se doutera de rien … Rien du tout, et elle vivra heureuse. Notre chère fille sera heureuse.

-Et où ira-t-elle quand tu te trouveras en prison ?

-Je n’irais pas en prison mon cher Jérémy. Bien que ce que je suis en train de faire là, m’impose également la séparation avec ma fille … mais je suis prête à faire ce sacrifice pour elle.

Les explications semblaient êtres closes, car celle-ci se leva de sa chaise, lisant de manière aisée la hantise qui se trouvait sur le visage de cet homme qui devenait insignifiant.
Elle s’était résolue à ne pas prévenir sa sœur quant à ses activités, ni même de l’avenir de Summer, elle le laissait donc comme une mère indigne entre les griffes des autorités de l’état, et sans doute, ne la reverrait-elle pas avant une longue durée…
Maniant le poignard comme l’indien manie l’arc, elle le planta au sein même de son cœur, tout en le fusillant du regard, et ce fut, le dernier qu’elle lui accorda. Et lui, offrit son dernier souffle au monde.
Mais tout n'avait pas été si parfait comme elle le disait ... Cependant, elle ne se doutait pas la moindre seconde que sa fille avait assisté à la scène depuis le bas des escaliers, observant de ses yeux enfantins le sang coaguler, le poignard se planter, et percevant les cris stridents. Non, sa mère ne se doutait pas du tout que cet acte avait eu une spectatrice trop jeune pour comprendre et surtout pour accepter.


La nuit venait de tomber, et elles se trouvaient déjà bien loin de leur ancienne demeure ... Le berceau dans ses bras, elle traversait les ruelles sombres, à la recherche de cet orphelinat dont elle avait entendu parler… Et elle ne comprenait toujours pas pourquoi la petite ne faisait que crier la présence de son père. Elle aurait pu la remettre entre les mains de sa véritable mère mais … elle ne voulait pas rendre ce qu’on lui avait donné, préférant jouer les égoïstes. Elle pénétra son regard une dernière fois, puis laissa le berceau devant la porte, avant de partir, partir loin de tout ce qu’elle avait détesté, pour enfin murmurer au silence :

« Tu seras heureuse ».

Une phrase peut être trop optimiste …

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MessageSujet: Re: Summer Diland ~~ Just one last thought   Summer Diland ~~ Just one last thought EmptySam 17 Nov - 18:07

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12 juillet 2008, orphelinat

Les jours heureux n'existent pas, d'ailleurs ils n'ont jamais existé. Le monde est un triste chemin que chaque être se doit d'emprunter, souffrir et garder la tête haute, état d'esprit obligatoire. Les oiseaux et le soleil chantent en chœur, mais son cœur lui reste dans les marécages isolés et ténébreux. Des rires détestés perçus depuis l'endroit où sa présence n'est pas décelée, des personnes dont l'avenir souhaité serait ignoble. Seule, face au lac bleu, dans la chaleur incessante de ces derniers jours. Aucune brise, mais peu importe, la vie ne fait qu'apporter des contraintes.

Impassible, froide, immobile. Le regard perdu à l'horizon, heurtant le vide, les murs invisibles. Déjà présente depuis un certain temps, peut être une heure ou deux, le temps est une chose immatérielle qui pourtant cause de nombreux problèmes. Une énième contrainte que la vie apportait. Le silence, rythmé par quelques cris de joie qu'elle s'efforçait de ne pas percevoir, de laisser au tombeau sombre et cruel.

Les enfants normaux jouent entre eux, mais elle, reste seule du matin jusqu’au soir, et du soir jusqu'au matin. Volonté d'être seule, d'être au calme, et d'être haït par tout l'entourage. La capacité à se faire détester, elle l'avait développer en seulement quelques jours, mettant cette capacité en pratique dès le premier jour où elle avait la possibilité de parler, ou même d'agir selon ses propres moyens. Aucune parole adressait à elle, aucun regard, tout le monde le savait. Si quelqu'un osait lui parler, le dénouement serait sans aucun doute effroyable. Une règle supplémentaire avait donc du être instaurée. Personne ne devait lui adresser la parole, et une chambre lui avait été dédiée pour elle seule. Cette solitude, elle l'avait provoquée et même voulue, pourtant tout ce qu'elle désirait été une personne capable de la porter dans son cœur, être la mère et le père qu'elle n'avait jamais eu. Avoir une famille, afin de combler le manque incessant. La Terre entière s'avérait être responsable de sa tristesse, de la mort de ses deux parents, et de ce qu'elle était. Elle n'y était strictement pour rien, non, et les personnes qui disaient le contraire avaient tort.

La lune prenait peu à peu le dessus sur le roi soleil, et il était l'heure pour Summer de rentrer, car une fois de plus, elle était dans l'obligation de se présenter un quart d'heure avant les autres enfants, soit pour eux, quinze minutes en moins d'amusement. Une punition pour avoir osé enfreindre les règles instaurées : ne pas assister aux cours et s'éloigner du lac frôlant l'orphelinat. Une seule fois elle s'était risquée à ne pas rentrer à l'heure exigée, et les conséquences avaient été lourdes. Consignée dans sa chambre durant une semaine entière. Elle avait beau être insupportable, les adultes ne se gênaient aucunement pour la remettre à sa place, et parfois même la violenter, tant les punitions s'avéraient être inutiles. Les fugues mouvementaient également son séjour infini à l'orphelinat, et chaque fois la sentence était plus lourde et douloureuse. Mais rien ne semblait y faire, chaque fois, elle recommençait, si bien qu'une éducatrice spécialisée avait même était convoquée spécialement pour elle. Il fallait dire qu'elle avait de quoi gagner au moins deux mois de salaire seulement avec la petite blonde, tellement elle se montrait capricieuse et indigne.

Ce soir là, Anna n'était pas là, ce qui ne présageait rien de bon. Même si elle n'appréciait personne -ou tentait de se faire croire que c'était le cas- Anna était la plus gentille de toute, et parfois, elle avait l'impression qu'au fond elle la comprenait. Mais ce soir, se serait Lilia qui s'occuperait d'elle, une réelle femme autoritaire qui hantait les cauchemars des enfants. Son regard perçant et vif se faisait d'or et déjà ressentir, alors qu'elle n'avait pas encore franchit le seuil de la porte. Elle savait que dès lors qu'elle aurait osé avancer dans la pièce, des hurlements se feraient entendre. Noyant son cœur au fond des ténèbres, elle franchit la porte, et fixa la reine dans les yeux, montrant ainsi qu'elle pourrait user tout le souffle qu'elle souhaiterait, mais qu'au fond, cela ne changerait rien, excepté envenimé encore plus la haine qui la rongeait de l'intérieur.

La haine, profonde et immortelle.
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