"Il semblerait que mon fiancé soit une fille" ♪ [PV Ludwig S.]
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Aaron Lewis Gryffondor
Sujet: "Il semblerait que mon fiancé soit une fille" ♪ [PV Ludwig S.] Lun 9 Avr - 17:32
Le bruit qui régnait été identique à l’atmosphère. Oppressante, étouffante. Les rires se mêlaient au son de l’alcool s’écoulant dans les verres en or, piqué dans les Cuisines de Poudlard. Ce capharnaüm se situait au 7eme étage, plus précisément dans la Salle sur Demande, où les portes s’ouvraient de temps en temps pour laisser entrer des élèves, le plus souvent de 7eme année, pour la fête. Une fête surprise en l’honneur d’un Gryffondor, Aaron Lewis. L’invité d’honneur était encore dans sa salle commune avec son vieil ami d’enfance, Pat, qui avait tout organisé dans son dos, avec le reste de la « bande ». Arriva finalement l’heure H, le jeune homme amenant son ami faire une ballade dans les couloirs pour lui faire voir quelque chose. Et quelle chose ! Arrivaient devant la salle sur demande, les portes s’ouvrirent, laissant échapper un bruit « HAPPY BRITHDAY !!» à l’intention d’Aaron qui fut bien surpris. Reprenant finalement constance, il éclata de rire, remercia chaleureusement ses amis. La soirée pouvait enfin battre son plein. Logiquement, elle aurait dû avoir lieu dans les Cuisines de Poudlard mais le bruit aurait surement attiré l’attention des professeurs, surtout depuis les nouvelles restrictions. Et puis, fait une fête presque aux portes de la salle commune des Poufsouffles qui se remettaient mal de la perte de l’un des leurs ne l’aurait surement pas fait. Mais on s’était vite mis d’accord et tout avait organisé dans le dos de Lewis, qui n’avait rien vu, rien prévu, un peu perdu dans son esprit ses derniers temps. Ses amis ne cherchèrent pas à comprendre pourquoi, après tout, ça ne les concernaient pas. Aaron profita donc de cette soirée, qui célèbre ses dix-huit ans ainsi que sa dernière année à Poudlard, pour se changer les idées. La musique retentissait, les élèves dansaient et chantaient tandis que dans l’ombre se créait un trafic de poudre de griffe de dragon et autres pour augmenter les capacités intellectuelles des étudiants, surtout pour ceux qui ont des examens à la fin de l’année qui profite de cette soirée pour eux aussi se lâcher et se détendre. Bref, une fête comme une autre. Lewis discutait avec une fille de sa Maison et de son année, qu’il avait en vue depuis un petit moment déjà, quand il fut dérangeait au moment fatidique par Pat, qui avait une étrange expression sur le visage. L’expression de celui sur le point de commettre une bonne blague qui s’avère être de nouveau gout. Soupirant, Lewis abandonna sa proie d’un sourire charmeur et amena son vieil ami un peu plus loin, le voyant venir.
-Quoi ? demanda-t-il sèchement
-Si tu veux mon avis, il manque quelqu’un à cette fête ! répliqua Pat, l’air réellement fier de lui.
-Ah oui et qui donc ? l’interrogea Aaron, décidément très inquiet.
-Devine !
Aaron leva les yeux au ciel, lâchant un râle, désespéré par l’attitude de son vieil ami. C'était une vieille histoire maintenant, il n'allait pas remettre ça maintenant, si?!
-Idiot, lâcha-t-il, retournant vers la Gryffondor, qui l’attendait avec impatience.
La porte de la salle s’ouvrit une énième fois, Aaron tourna la tête vers elle mais ne vit pas la personne entrait, s’en fichant.
-Alors, on en était où ? demanda-t-il à la jeune fille, en se réinstallant à coter d’elle.
Invité Invité
Sujet: Re: "Il semblerait que mon fiancé soit une fille" ♪ [PV Ludwig S.] Mar 10 Avr - 6:34
[Oui, je lis toujours ce titre en chantant <__________<.]
« Battistelli est mort ! Battistelli est mort ! On l’a tué ! Un drame horrible ! »…Oh, combien de fois Ludwig avait-il entendu ces jérémiades au sujet de ce Poufsouffles né-moldu de surcroît ? Elles se murmuraient dans tous les coins du château et sur toutes les lèvres, des plus innocentes au plus soupçonnables. Et pour couronner le tout, Alice Von Gotha la défenseuse des idéaux des sang-purs la plus acharnée de tout Poudlard et surtout l’élève la plus dégénérée mentalement de part la consanguinité familiale de laquelle elle était issue et les évènements perturbateurs dont sa santé psychologique n’avait pas besoin…Ludwig se doutait bien que le moment fatidique où Alice rejoindrait les mangemorts était arrivé, mais il était tout de même étonné que son père, le Duc laisse faire cela. Le Serdaigle lui, n’avait aucune croyance en les mangemorts, ils étaient seulement un rassemblement de quelques aliénés sanguinaires voulant mettre un peu d’action dans la pauvre vie des fonctionnaires du Ministère. Quelle charitable action… Enfin, ce soir là, l’humeur n’était pas à l’angoisse ni à la tristesse –de toute façon qui pleurerait un né-moldu ? C’était comme pleurer un rat, ça n’avait aucun sens.-, non. Une rumeur courait selon laquelle une fête était organisée dans la salle sur Demande, au septième étage. En quel honneur ? Lorsque Ludwig avait posé cette question à celui qui l’avait prévenu de cette sauterie, il lui avait répondu « J’sais pas mais viens, on va s’bourrer la gueule ! ». Charmant programme. Le Bulgare n’avait pas vraiment été emballé, croyant à une parodie de fête où l’on servirait du jus-de-citrouille et où on ferait un hommage à Battistelli, plombant complètement l’ambiance. Finalement, il s’était laissé convaincre par le nombre étrangement important de personne qui l’avait sollicité pour qu’il vienne. Finalement, ce pouvait être intéressant, apparemment, un bon nombre de personne y était présent. Pas trop de Serpentard, malheureusement, ce devait sûrement être une soirée organisée par les Gryffondors, toujours aussi profondément ancrés dans leur doctrine anti-Serpentard. Ludwig avait néanmoins décidé d’arriver assez tard à la soirée. Pas trop tard pour que la soirée soit déjà trop avancée et que le stock de substances illicites soit déjà fini mais pas trop tôt pour que l’alcool ne vienne pas juste d’être sorti. C’était néanmoins toute une organisation de s’y rendre…Ludwig arriva avec Rebecca, qui avait bien entendu été invitée aussi. Après tout, si les gars voulaient s’amusaient, il valait mieux qu’elle soit là, au moins l’un d’eux ou plusieurs pourraient en profiter. D’ailleurs, elle tenait assez mal l’alcool d’après des sources sures. Ils parcoururent le dédale des couloirs froids et sombres de pierre de Poudlard bien que de la tour des Serdaigle au septième étage il n’y ait que peu de chemin. Fort heureusement, ils ne tombèrent pas sur Lockwood ou Spud-le-mec-chelou en train de vadrouiller dans les couloirs. Il n’y avait pas un bruit au septième étage…Celui-ci apparut en même temps que la haute porte en bois qu’ils avaient sommée d’apparaître. A peine celle-ci franchie, le bruit fut assourdissant, de la musique, des rires…Ludwig balaya des yeux les quelques visages qu’il pouvait reconnaître parmi ce joyeux rassemblement, la plupart était des sixième ou septième années. A peine fut-il rentré qu’on lui fourra un verre dans la main « Cockta-ile maïsoooon » comme l’avait décrit le…oui, le garçon, qui lui avait remit ce verre. Il le but d’un trait, après quoi il fut attiré par le bras par Emily Johnson, l’une des seules Gryffondors classées comme fréquentables avec peut-être la fille Black –si elle se décidait à larguer le gars avec qui elle sortait-. C’était une fille un jour rousse, l’autre blonde, brune cendrée dans certaines périodes, toujours over-lookée avec un sens de la mode à tout épreuve ! Elle avait même essayait de changer les uniformes de Poudlard un jour, elle l’avait raconté à Ludwig dans un de ces nombreux récits, car oui, son seul défaut était celui de beaucoup trop parler.
- ‘ttaaaa ! Mais c’est génial qu’tu sois là ! J’croyais pas que t’allais v’nir ! ‘Fin p’têt’ que si, par soucis de fierté et tout ça, mais j’tais pas sure. Mais en tout cas c’est totally awesoooome ! T’as vu tout l’people qu’y’a ! A la base c’pour l’anniv’ de l’autre mais la moitié s’en tape, c’surtout pour la fête qu’on est lààà ! C’est amaziiing le monde ! ‘Pis on va pas rester en deuil comme les Pouffy’s hein, that’s absurd ! Enfin…C’est cool que t’sois là ! Trop d’Gryffy’ tue le Gryffy’ ! En plus j’ai inventé un cri de ralliemeeeeent ! …Mais j’l’ai forgot ! C’tait un truc genre « GRYFFY ! GRYFFYFFY ! RAAAAWRR ! », mais en mieux…Et tu sais…
Ludwig la stoppa en plein élan d’excitation en proie duquel elle était. Avec sa petite taille elle était mignonne quand elle s’exclamait et exprimait sa joie mais elle pouvait très vite être saoulante. C’était ce qui était justement en train de ce passer, c’est pourquoi le Bulgare l’avait arrêtée en posant une main sur son épaule vêtue d’une veste vert gazon aux épaulettes cloutées. Elle portait aussi un pantalon violet à motif léopard et un nombre impressionnant de collier en tout genre, allant d’un objet moldu à un rappel-tout. Ses cheveux étaient en pétard, volontairement, bien sûr et agrémentés d’une paire de lunettes opaques –donc inutiles- oranges fluorescentes. - Mollo ‘mily. D’aborrd, c’est l’anniverrrsairre de qui ? demanda Ludwig qui se doutait seulement que ce devait être celui d’un Gryffondor.
- Eh been d’Lewis, tiens ! C’est qui s’fait vieux, hein ! Bon encore, c’est good, il est plutôt envisageable, mais d’un autre, on sait ja… - Hein ?! ‘taaaain, j’étais même pas au courrant, s’exclama Ludwig plutôt irrité du fait de ne pas l’avoir su plus tôt. Mais, d’un autre côté, il n’était pas mécontent de s’y trouver, par « soucis de fierté » certainement comme l’avait indiqué Emily auparavant dans son discours de « Je suis contente que tu sois là ! ». La Gryffondor tira alors le jeune homme vers le centre de la salle « Le cœur de l’action » expliqua-t-elle. C’était surtout là où l’ambiance était la meilleure et la plus arrosée. Criant par-dessus la musique et les rires, la jeune fille indiqua à Ludwig le fond de la salle. - T’sais ! Ca s’rait cool qu’t’ailles voir Lewis, genre « Saluut j’me suis pas suicide ! » ! Ou naaaan ! J’ai mieux tu t’ramènes dans l’genre « Hé guy, t’as vu l’Bg qu’t’as pu ? » !
Ludwig éclata d’un rire franc devant les propositions loufoques de la Gryffondore et regarda plus attentivement le fond de salle qu’elle lui indiquait auparavant. Effectivement Aaron s’y trouvait, et en charmant compagnie…Enfin charmante…Finalement, la proposition d’Emily n’était pas si stupide. Il quitta donc le centre de la salle pour gagner les profondeurs de celle-ci, laissant la jeune fille aux cheveux ébouriffés s’amuser seule, et attirer l’attention comme elle le faisait si bien. Au passage, il « emprunta » une cigarette à un garçon qui en proposait une à son ami, Ludwig le remercia en un clin d’œil avant de continuer son avancée. Il retrouva Aaron avec une fille aux cheveux lisses de son année et de sa maison. La parfaite pouf. Décidément, niveau fille, à part Rebecca, Aaron avait vraiment des goûts pourris. Déjà pour aller avec Thalie…
- Hééé, j’savais pas qu’on pouvait fairre venirr des puths à Poudlarrd !s’exclama Ludwig en arrivant à destination.
Aaron Lewis Gryffondor
Sujet: Re: "Il semblerait que mon fiancé soit une fille" ♪ [PV Ludwig S.] Mer 11 Avr - 14:47
Sa compagne d'un soir eu un sourire niais sur le visage. Son regard était comme un écrin vide [merci madame français² <_<] mais Aaron s'en moquait, il pourrait avoir faire briller dans son regard des promesses d'une douce idylle qui n'est que utopie. Elle ne serait juste que la première de la soirée. Il s'apprêtait à conclure et lui faire croire aux rêves les plus fous avant de l'abandonner pour une autre quand il fut soudain interrompu.
- Hééé, j’savais pas qu’on pouvait fairre venirr des puths à Poudlarrd !
Aaron se raidit, la mâchoire serrait. Cette voix, il l'aurait reconnu entre mille bien qu'il ne l'ai pas entendu depuis plusieurs mois. Il se souvenait aussi plus que de sa voix. Le Gryffondor avait bien eu du mal à oublier le Bulgare mais il avait finalement réussi, bien qu'on vienne encore le faire ch*er avec cette histoire.
*Pat, t'es un homme mort*
D'un côté, cela n'avait rien d'étonnant que Ludwig soit présent, après tout, la fête était ouvert à qui voulait venir mais si Aaron apprenait que c'était son vieil ami qui l'avait invité, les conséquences seraient plus que désastreuses. Finalement, Lewis soupira, reprenant un visage faussement joyeux et se leva-en directement du Serdaigle, les bras ouverts.
-Ludwig!!! Content de te revoir, ça faisait longtemps dit donc?! S’exclama-t-il, en prenant son... ex-petit ami par les épaules, ce contact le faisant frissonner.
Son ton était peut être joyeux mais son regard était froid et dur, le Gryffondor était tout sauf ravi de revoir le Bulgare et ne se le cacher pas vraiment. Il avait envie de lui mettre son poing dans sa belle gueule mais son regard tomba sur Amber qui discutait, du moins essayer, avec ce bon vieux William, qui a été bien entendu le premier à se servir en substances illicite. La jeune fille était sa Préfète, qui avait assez d'ennuis comme ça avec d'autres élèves [je ne citerais personne <_<] et puis surtout, elle était une amie proche. Très proche même! Après tout, elle entretenait une "relation", si on peut dire ça comme ça, avec Mathéo Moreno, qui n'est autre que son demi-frère. Aaron se mit soudain à regretter que cet idiot ne soit, non pas son frère d'alliance, mais de sang, juste pour voir un vrai lien avec la Dia Capulet. Aaron retrouva quelque peu son calme mais il croisa Rebecca McMillan qui fixa de travers son amie. Il appréciait beaucoup les deux filles et la colère remonta car il se doutait bien que Ludwig était venu en compagnie de la Serdaigle. Bref, Lewis était soudain particulièrement énerver et autant que cela tombe sur la personne qui l'a provoqué.
-Je peux savoir ce qu'il te prend? murmura-t-il, reportant son attention vers le Bulgare, en sous-entendu de son propos de la fille qu'il avait tenté de séduire.
D'ailleurs, cette gourde c'était levé et se tenait maintenant à coter des deux garçons, les regardant tour à tour. La jeune fille semblait réfléchir.
*Taggle taggle taggle*
-Dit donc, est-ce que...
-... Tu pourrais allez voir ailleurs? la coupa sèchement Aaron.
La Gryffondor leva la tête, choqué mais partie sans demander son reste. Lewis lâcha enfin le Bulgare quand il percuta qu'il le tenait toujours et croisa les bras. La soirée était en train de partir de travers et pourtant, il n'était pas encore si tard que cela.
-Bon, alors, tu m'expliques? S’impatienta l'Anglais qui tentait de garder un ton et une expression neutre mais avec difficulté, particulièrement irriter par cette visite surprise.
Invité Invité
Sujet: Re: "Il semblerait que mon fiancé soit une fille" ♪ [PV Ludwig S.] Sam 14 Avr - 7:04
- Ludwig !!! Content de te revoir, ça faisait longtemps dis donc ?!
Le Bulgare s’étonna de ce ton si joyeux employé par Aaron. Soit le Gryffondor avait abusé de l’alcool qui semblait couler à flots dans cette, soit il était devenu amnésique à cause d’un coup de la Duchâteau, soit il était vraiment content de voir Ludwig, et en ce dernier cas, il était complètement stupide. Geste encore plus étonnant que cet accès de ravissement, Aaron saisit Ludwig par les épaules, ce qui provoqua à ce dernier un léger mouvement de recul. Il ne s’attendait pas à un contact comme celui-ci, en d’autres circonstances il aurait anodin…Ou du moins, avec d’autres personnes. En tout cas, Ludwig ne s’attendait pas à une réaction de ce genre…En vérité, il ne savait pas à quoi il s’attendait quand il avait prononcé ses dernières paroles. De la colère de la part du Gryffondor ? De l’ennui ? Il avait réussi à le faire abandonner sa compagne provisoire, ce qui n’était déjà pas mal. Il avait déjà croisé celle-ci dans les couloirs de Poudlard, et il ne la cautionnait pas. Trop braillarde. Pas assez belle. Aaron semblait avoir l’attention ailleurs, mais il reprit en murmurant, ne cessant pas de tenir le Serdaigle, ce qui commençait à devenir presque gênant :
- Je peux savoir ce qu'il te prend ?
Avec un air supérieur et ennuyé Ludwig ouvrit la bouche pour répondre à la question de celui qui pouvait porter le nom si familier d’« ex », mais, la jeune fille qu’il était justement en train de courtiser –même si ce terme était encor trop poétique pour le numéro qui se faisait avant l’arrivée de Ludwig- se leva. Elle commença tout comme le Bulgare un début de phrase, voulant certainement des explications à l’arrêt de l’attention d’Aaron sur elle, mais ce dernier lui répondit sèchement ce qui rappela à Ludwig ses brefs souvenirs embués du bal de Noël :
-... Tu pourrais allez voir ailleurs ?
- Il semblerrait que tu ne te souviennes pas de ce qu’est la courrtoisie, commenta Ludwig tout en regardant partir la jeune fille plutôt frustrée par ce congé. C’est finalement enfin qu’Aaron le lâcha, peut-être s’était-il enfin rendu compte de ce qu’il faisait. Il avait l’air irrité de la présence de Ludwig à sa soirée d’anniversaire, mais après tout, ce n’était pas de sa faute, il n’avait pas été au courant des raisons de cette fête. Et s’il en avait été informé, il serait tout de même venu, oui « par soucis de fierté » comme l’avait si bien dit Emily.
- Bon, alors, tu m'expliques ? re-demanda Aaron.
Ludwig laissa s’échapper une bouffée de fumée dans le visage de son interlocuteur, simplement par provocation et le regarda avec une moue si représentative, absolument détestable. Que dire ? Pourquoi avait-il « insulté » cette fille –bien que « rétablie la vérité » aurait parfaitement sied- ? Oh, juste par envie d’envenimer un peu les choses…
- T’expliquer quoi ? Je rrefuse seulement que ce genrre de fille passe aprrès moi. Malgrré tout, je dois avouer que tu mérrites mieux. Déjà que la Duchâteau était une terrrrible erreur…
Aaron Lewis Gryffondor
Sujet: Re: "Il semblerait que mon fiancé soit une fille" ♪ [PV Ludwig S.] Jeu 19 Avr - 10:06
- Il semblerrait que tu ne te souviennes pas de ce qu’est la courrtoisie
Ce fut le commentaire que Ludwig lui fit quand il renvoya sa condisciple. Levant les yeux au ciel, il n'en tient pas compte. Après tout, le Gryffondor faisait ce qu'il voulait, s'il n'avait aucune envie de se montrer gentleman ce soir, c'était de son droit. Et puis, avoir le Bulgare donnait tout sauf envie à Aaron d'être courtois. Lorsqu'il récidiva sa question, Lewis obtient pour toute réponse du Serdaigle son expression de petit noble particulièrement agaçante accompagner un nuage de fumé dans le visage. Aaron n'avait absolument rien contre la fumée de cigarette, fumant lui aussi de temps en temps mais il ne put s'empêcher de froncer le nez. Les bras toujours croisés, il ne préféra faire aucun commentaire et se contenta de récupérer son verre d'alcool abandonnait un peu plus tôt sur la table. Le jeune homme commença à boire que Ludwig décida d’aligner plus de deux mots et de lui accorder une réponse, plus ou moins valable.
- T’expliquer quoi ? Je rrefuse seulement que ce genrre de fille passe aprrès moi.
Le Gryffondor manqua de s'étouffer à l'écoute de ses propos et accorda à son ancien petit ami un regard stupéfiait. Il avait bien entendu. Monsieur refusait que des filles -ou autres, on ne sait jamais avec lui- qui ne lui convienne pas lui précédent. Aaron jubilait intérieurement. Cela voulait-il dire qu'il...
-Malgrré tout, je dois avouer que tu mérrites mieux. Déjà que la Duchâteau était une terrrrible erreur…
Lewis ne put se retenir bien longtemps et éclata de rire au nez même du Bulgare. Alors c'était ça? Tout simplement. L'évidence même des faits qu'Aaron rendait la situation encore plus hilarante à ses yeux. Ludwig était juste ridicule. Une partie de sa bonne humeur retrouvait, la situation quelque peu éclaircit avec satisfaction, Aaron vida la moitié du contenu de son verre d'une traite et fixa Ludwig réellement amusé.
-"Après toi" dis-tu? Serais-tu, par le plus des hasards... Jaloux? quémanda t-il, insistant bien sur le dernier mot, Ou tu justes imbu de ta personne? Malheureusement, bien d'autres sont passés après toi, crois-moi. Je n'ai pas attendu ta bénédiction pour continuer ma vie.
"D'autres" était neutre. Aucun moyen de savoir s'il s'agissait du masculin ou du féminin. De toute façon, Aaron ne le préciserait pas. Du moins, dans l'immédiat.
-Et puis, pour ce qui est d'Athalie... J'ignore ce qu'elle a bien pu te dire mais...
Le jeune homme laissa quelques secondes sa phrase en suspens. L'envi de se venger de Ludwig le rendait particulièrement heureux, autant faire durer le plaisir. Mais une question le saisit soudain, semant le trouble dans son esprit. Ce vengé de quoi?
-... Mais le TDP a dit la stricte vérité. Par contre, repris Aaron soudain d'un ton plus menaçant, s'approchant de Ludwig pour se retrouver face à face, je ne conçois pas que tu affirmes que Athalie est une erreur. Pour ma part, je prétendrais plutôt que c'est toi l'erreur que j'ai pu commettre.
Pensait-il réellement ce qu'il disait? En tout cas, pouvoir rabaisser ce fier sang-pur lui faisait le plus grand bien. La fête continuait de battre son plein, personne ne faisait réellement attention à eux. Tant mieux. Peut-être que personne ne rendait compte de la tournure que prenait la situation. La musique et les rires réveillèrent les malheureux souvenirs du Bal. Finalement, Lewis avait bel et bien regretté son geste mais l'avait vite oublié, même s'il venait souvent le hanter, tout comme le visage du jeune homme en face de lui. De nouveau les doutes le saisirent. Le Gryffondor avait soudain envi de quitter cet endroit, de ne pas l'avoir l'issu de cette conversation, mais il restait, comme clouer sur place, le regard orageux braquer sur son ex compagnon.
Anonymous Killjoy
Sujet: Re: "Il semblerait que mon fiancé soit une fille" ♪ [PV Ludwig S.] Lun 23 Avr - 21:11
Invité Invité
Sujet: Re: "Il semblerait que mon fiancé soit une fille" ♪ [PV Ludwig S.] Jeu 26 Avr - 13:23
[*Bouge l'anonymous d'un coup d'pied, histoire de pouvoir poster <_<*]
Aaron s’amusa de la dernière réplique de Ludwig, celui-ci ne s’en vexa qu’à moitié, après tout, il avait été habitué aux réactions du Gryffondor. Le bulgare se contenta de renvoyer le regard fixe qu’il lui envoyait, ne faisant aucun commentaire, attendant la suite. Il savait qu’elle ne s’annonçait pas des meilleures, mais qu’importe ! Si même sa conscience n’était pas aussi fière, il aurait reconnu qu’il était la principale cause du ton de la conversation, mais ça n’aurait pas été digne de lui. Ne jamais reconnaître qu’on a tort. Ne jamais reconnaître quoi que ce soit vous désavantageant. Ludwig écrasa le restant de sa cigarette sur la table la plus proche, la même que celle où Aaron avait cueilli un verre quelques secondes auparavant. D’ailleurs, celui-ci lui répondait :
- "Après toi" dis-tu ? Serais-tu, par le plus grand des hasards... Jaloux ? Ou juste imbu de ta personne ? Malheureusement, bien d'autres sont passés après toi, crois-moi. Je n'ai pas attendu ta bénédiction pour continuer ma vie.
*Je t’en prie, la jalousie est un sentiment si minable et si peu digne, c’en est presque insultant que tu insinues que je puisse en être victime. L’égocentrisme, ça, c’est tout à fait naturel et légitime.*
Le bulgare ne commenta pas cette réplique d’Aaron. Après tout, à quoi cela pouvait-il servir ? Il laissa donc le Gryffondor parler, il finirait bien par s’arrêter à un certain moment… - Et puis, pour ce qui est d'Athalie... J'ignore ce qu'elle a bien pu te dire mais...
*Moi-même je ne sais plus trop, c’était une sorte de plainte à propos de sa vie privée et gniagniagnia. Tout ce dont j’me souviens c’est qu’elle a eu l’affront de m’embrasser juste après.*
-... Mais le TDP a dit la stricte vérité. Par contre, je ne conçois pas que tu affirmes que Athalie est une erreur.
Aaron se rapprocha dangereusement de Ludwig. Triste parade destinée à défendre l’honneur de cette Serpentarde qui ne pouvait plus être défendu vu l’étendue des dégâts. Ludwig se demanda bien ce que tous lui trouvaient, Aaron, Lazslò, Kieran…Etait-elle si fascinante de part sa banalité de pouf blonde ?...Sans aucun doute. Ses airs de pauvre victime devaient attirer leur pitié.
- Pour ma part, je prétendrais plutôt que c'est toi l'erreur que j'ai pu commettre.
Le bulgare dévisagea son aîné, la bouche légèrement entrouverte et les yeux plissés. Est-ce qu’Aaron disait ça en guise de défense ou le pensait-il vraiment ? Même si Ludwig ne savait toujours où il en était avec lui, dans son esprit, une chose –inconsciente, certes- était sûre ; il ne considérait pas Aaron comme une erreur. Plutôt une étape. Ni bénéfique. Ni défavorable. Durant les quelques secondes qui s’écoulaient, un sourire naquit sur ses lèvres, qui évolua en un rire. Faible ricanement presque muet agitant seulement les épaules puis moquerie franche.
- Vrraiment ?...Moi, au contrrairre, j’crrois que tu regrrettes rrien.
Ce fut au tour de Ludwig de se rapprocher d’Aaron, ne laissant ainsi entre les deux garçons qu’un espace quasi-inexistant. C’était de la pure provocation de la part du Serdaigle, mais qu’importe, c’était si jouissif de la mettre en place. Celui-ci reprit plus bas :
- Aprrès tout, ce serrait dommage de considérrer comme une errreur ces bons moments passés…
A cet instant même, Ludwig s’amusait. De toute façon, quel mal y avait-il à cela ? La relation qu’il entretenait avec Aaron ne pouvait pas plus se dégrader. Au contraire, elle pouvait évoluer. Il n’y tenait, mais après tout, il pouvait tout de même un peu jouer. Personne dans la salle ne s’intéressait à eux, trop occupé à danser, rire, boire…C’est vrai qu’en cette période difficile où les rumeurs au sujet des mangemorts fusaient de partout il était bon de s’amuser, se changer les idées, ne plus penser au climat de terreur qui régnait. Pour sa part, Ludwig ne s’en inquiétait pas trop, il était en quelque sorte immunisé, et quand bien même un problème mettant son statut en péril surviendrait, il en serait assez vite averti, et protégé par son père. Pour l’instant, donc, il n’avait rien à craindre, il pouvait continuer de s’amuser et de provoquer, ce qu’il fit, naturellement ; Plus proche que jamais d’Aaron, Ludwig saisi délicatement le menton de son interlocuteur posant son pouce sur ses lèvres comme en signe de silence. Il le fixa de ses yeux émeraude et chuchota :
- N'est-ce pas ?...
Aaron Lewis Gryffondor
Sujet: Re: "Il semblerait que mon fiancé soit une fille" ♪ [PV Ludwig S.] Mar 1 Mai - 16:26
Ses dernières paroles semblèrent surprendre le Bulgare qui le dévisagea. Aaron resta sur ses gardes, il se méfiait après tout, il y avait de quoi. Le Gryffondor remarque soudain qu'un fin sourire venait de se dessiner sur les lèvres de son interlocuteur et ce fut son tour d'être quelque peu dérouter par la réaction de Ludwig. Il... riait. Et cela rendait encore plus furieux Aaron, il n'appréciait guère qu'on se moque de lui, surtout de cette manière. Aux yeux du Serdaigle, était-il si ridicule? Il fallait le croire pourtant, il était mortellement sérieux.
- Vrraiment ?...Moi, au contrrairre, j’crrois que tu regrrettes rrien.
L'écart entre les deux garçons ne se résuma à presque rien. Lewis tourna la tête sur le côté d'un geste spontané, automatique. Erreur, c'était comme donner ses propres armes à son ennemi pour sa propre destruction. On voyait clairement que le jeune homme était tendu et énerver, serrant les mâchoires pour contrôler ses pulsions et restait calme.
- Aprrès tout, ce serrait dommage de considérrer comme une errreur ces bons moments passés…
Aaron ferma les yeux, ne voulant en savoir plus. Il pouvait parfaitement se débarrasser de ce misérable qui semblait bien s'amuser avec ses nerfs mais rien à faire, il resta planté là, à attendre. On ne sait pas quoi, mais il attendait. Soupir rageur. Cette situation qui prenait des tournures plus que dramatique allait durer encore longtemps? Le Gryffondor risqua un regard vers le Bulgare. Ce dernier semblait réellement s'amuser à jouer la carte de la provocation, ce qui mettant Aaron juste hors de lui, de le voir aussi satisfait. Il allait enfin ce décidé à partir, à rompre le contact visuel, bien décider à profiter de cette soirée quand il fut contraint de nouveau reporter son attention vers Ludwig. Le jeune homme venait de le faire quasiment prisonnier quand il se saisi délicatement de son menton. Le contact de ses doigts sur sa peau le fit frémir, colère montant d'un degré au-dessus. Pour qui se prenait-il?! Lewis allait riposter mais le Bulgare l'en empêcha, posant son pouce sur les lèvres, pour le faire taire. A défaut, le Gryffondor fusilla son ancien compagnon du regard. Mauvais idée, il ne put échapper au regard d'émeraude de son ennemi, ravivant en lui de vieux souvenirs, des blessures pas tout à fait cicatriser.
- N'est-ce pas ?...
Un simple murmure plein de sous-entendu. Les paroles de trop pour Aaron. Il tenait son verre maintenant vide avant tant de force, comme le seul moyen de contrôler ses flux de colère, qu'il le brisa. Le bruit de casse fut noyé dans celui de la fête, tandis que les morceaux de verre tombèrent silencieusement sur le sol. Lewis pouvait sentir le sang coulait entre ses doigts et il serra la main avec force, enfonçant les probables morceaux de verre qui était resté dans sa peau. Il regard Ludwig droit dans les yeux avec toute la haine dont il était capable quand une idée lui vient à l'esprit. Puisqu'il semblait vouloir jouer la carte de la provocation, autant allé jusqu'au bout. De sa main blessait, Aaron saisi Ludwig par la taille, plaquant son corps contre le siens, réduisant à rien l'écart qui les séparait. De son autre main, il enleva celle du Serdaigle de son visage. Sa fureur à l'égard de Schwartz l'habitait toujours mais maintenant, un fin sourire provocateur se peigna sur ses lèvres. Il les approcha finalement de celle de son ex. Le Gryffondor était étrangement calme, bien que son sang bouillonne dans ses veines. Il était maintenant à la limite de la haine et à la limite des lèvres du Bulgare quand il murmura à son tour:
-On dirait bien qu'il est inutile de te mentir. Oui, c'est vrai, je le reconnais, je ne regrette rien si ce n'est ce baiser sur la piste de danse lors du Bal, une bien belle connerie à mon avis mais étrangement...
Il se tut, semblant réfléchir. Les souffles des deux jeunes hommes se rencontrèrent à ne faire plus qu'un. Plus rien ne les séparer pour que de nouveau un baiser naquit entre eux mais Aaron en décida au dernier moment autrement. Il asséna un puissant coup de poing dans le ventre de Ludwig, laissant enfin exploser la fureur envers ce dernier. Il l'attrapa par la chemise, pour l'empêcher de tomber et murmura à son oreille d'une voix sensuellement.
-Mais étrangement c'est de très loin le meilleur souvenir que j'ai. Maintenant, à ton tour d'être honnête envers moi, as-tu des regrets?
Tout le corps d'Aaron tremblait, à la fois de rage et d'impatience. Il voulait savoir quels étaient les vrais sentiments de Ludwig à son égard, à savoir si tous deux pensaient la même chose de leur relation passée...
Invité Invité
Sujet: Re: "Il semblerait que mon fiancé soit une fille" ♪ [PV Ludwig S.] Mer 2 Mai - 8:47
Ludwig sentait la colère monter en son ex-compagnon, il n’était pas sans connaître son tempérament impulsif, c’est d’ailleurs pour cela qu’il s’amusait à ce moment à le provoquer. Après tout, la première fois, tout ceci avait eu un bon résultat…Bon étant un adjectif de l’époque. En vérité, il ne savait ce qu’il recherchait en jouant ainsi avec les nerfs du Gryffondor, quelque soit sa réaction, elle n’allait pas être calme. Ô, doux jeu malsain. Si Aaron avait pu contenir sa colère jusque là, c’était déjà une chose exceptionnelle…Elle n’allait sûrement pas tarder à exploser. Ludwig en était certain. Après tout, il connaissait assez bien Aaron pour le savoir. Certes, moins que Moreno ou encore le cercle d’ami avec qui il se montrait tous les matins dans la Grande Salle ou juste dans les couloirs, mais tout de même assez pour prévoir les type de réactions qu’il aurait. Néanmoins, pas en détail, seulement en général… Ludwig entendit le bruit d’un verre qu’on venait de briser…Ou plutôt d’exploser. Le verre même dont Aaron s’était emparé quelques minutes auparavant et qu’il tenait dans sa main. Premier signe extérieur de colère de sa part. Le Bulgare baissa le regard vers les débris de verre et, en moins de quelques secondes, alors qu’il s’apprêtait à monter son regard machinalement vers la main d’Aaron, il sentit celle-ci le prendre par la taille et le plaquer contre son aîné. Avec celle libre, il saisi le poignet de Ludwig afin de mettre fin au contact qu’il avait avec son visage. Le Serdaigle était déstabilisé par la réaction d’Aaron, non pas le verre brisé de rage mais ce rapprochement si inattendu. A présent, il avait perdu son sourire moqueur et son partenaire semblait en avoir hérité. Ils étaient si proches…Malgré ses efforts, des souvenirs furent obligés de remonter en lui. Et s’il se rapprochait encore de ces quelques centimètres qui empêchaient leurs lèvres de se rencontrer, tout reviendrait. Tout recommencerait. « Comme au bon vieux temps » souffla l’inconscient du Bulgare. Mais il ne pouvait se résoudre à cela, non, sa fierté l’en interdisait. Il baissa les yeux vers ces lèvres si proches et pourtant si inaccessibles tandis qu’elles s’animaient dans un murmure doucereux :
- On dirait bien qu'il est inutile de te mentir. Oui, c'est vrai, je le reconnais, je ne regrette rien si ce n'est ce baiser sur la piste de danse lors du Bal, une bien belle connerie à mon avis mais étrangement...
Ludwig releva les yeux vers ceux azur d’Aaron, à présent il n’avait plus conscience d’être au beau milieu d’une fête, la musique pourtant si forte n’existait que si il s’évertuait à l’écouter, de même pour les rires des autres participants à cet anniversaire. Et ce sourire ironique qui avait quitté ses lèvres pour rejoindre celles de celui de qui il était si proche. Et cette phrase laissé en suspens, cette antithèse dont il voulait tant savoir la suite. Il la redoutait, bien sûr, elle ne pouvait être que mauvaise. Ce corps à corps n’avait rien d’un rapprochement sensuel, ou du moins, rien d’un rapprochement sensuel sincère. Ce n’était qu’un jeu. Un jeu si malsain dont Ludwig avait posé les bases. Il ne savait pas si il le regrettait…Non, certainement pas. Provoquer son ami avait été si plaisant. Et si il cédait à son inconscient, il reconnaîtrait que ce contact lui aussi été plaisant. A chaque seconde qui s’écoulait, les deux jeunes hommes se rapprochaient nonchalamment de quelques millimètres, qui devenaient bientôt un centimètre, et ainsi de suite. Au dernier moment, Ludwig cru bien que leurs deux souffles si proches allaient s’évanouir en un baiser, mais il n’en fut rien… Ou plutôt, il en fut tout autrement. Alors que le Serdaigle ne s’y attendait absolument pas, une douleur subite attaqua son ventre. La douleur que l’on ressent lorsqu’on reçoit un coup. Il fallait reconnaître qu’Aaron, son aîné d’un an était plus fort que lui, bien que ce coup était traître. A l’instant même où Ludwig le reçut, il en eu le souffle coupé. Son agresseur le retint tandis que lui-même tint le bras d’Aaron dans un réflexe. Ludwig n’avait jamais eu l’occasion de se battre au corps à corps trouvant ceci profondément bestial, ceci était l’un des facteurs –avec le fait que ceci était un geste totalement inopiné- du pourquoi il était si choqué de ce geste. Sa respiration était saccadée tandis qu’il était toujours si proche d’Aaron, celui-ci avait d’ailleurs pu très bien le remarquer. Leurs regards s’étaient quittés et le Bulgare fixait un point inexistant derrière le Gryffondor tandis que celui-ci lui glissait quelques mots murmurés à l’oreille.
- Mais étrangement c'est de très loin le meilleur souvenir que j'ai. Maintenant, à ton tour d'être honnête envers moi, as-tu des regrets?
Ludwig ferma les yeux quelques instants, autant pour se remettre du choc que pour réfléchir. Être honnête, être honnête…Être honnête…Récapituler. A ce moment même tout était si confus…Et de quels regrets potentiels Aaron parlait-il exactement ?! Regretter le temps passé, regretter la relation elle-même…Regretter l’indiscutable attirance qu’il éprouvait envers lui ? Les rôles étaient à présent complètement inversés ; ce n’était plus Ludwig qui menait la danse et qui arborait ce détestable sourire provocateur symbole de la maîtrise de la situation. Après peut-être une minute de mutisme, les yeux du garçon de l’Est retournèrent à la rencontre de ceux de l’Anglais. Son regard était inexpressif, seulement calculateur. Il répondit sans pour autant briser l’absence de conversation en un mouvement de tête négatif.
- Le seul…
Le Bulgare s’interrompit pour réfléchir à nouveau. Son esprit fut inondé des souvenirs d’avant ce fameux bal de Noël tandis que ses yeux étaient rivés sur le visage d’Aaron. Au fur et à mesure du temps qui passait, tout semblait s’éclaircir ou plutôt se dévoiler, comme si tout n’était que recouvert d’un voile opaque obscurcissant les réflexions. « Que regrettes-tu vraiment…Sois honnête… » Une seule chose en vérité. Une seule. Celle qui lui coûtait le plus à révéler. Celle qui ébranlerai le plus sa fierté. Celle qui, une fois avouée, faciliterais les choses… Ludwig ouvrit la bouche comme pour reprendre sa phrase là où il l’avait laissé mais aucun son n’en sortit. Pour la première fois peut-être face à Aaron, il semblait désemparé, il n’était pas en position de force. Le Gryffondor aussi était différent de ce à quoi Ludwig s’était habitué, ses regards haineux ne lui étaient pas familiers…Pour la première fois peut-être face à Aaron, il semblait perdu, il était en position de faiblesse. Ce sentiment si étranger à ce fils arrogant et gâté.
- Mais…Tu veux que je sois « honnête », hein ?
Finalement il s’était décidé à enfin répondre avec plus de trois mots. Il ponctua sa phrase d’un bref ricanement qui se voulait moqueur mais qui, au contraire, transportait sa nervosité. Deux choix s’offraient à lui : Soit il était honnête envers Aaron et abandonnait son fier piédestal sur lequel il avait toujours était perché, quelques instants, soit il refusait d’être honnête prétextant une excuse. Il se rapprocha alors au plus que l’on pouvait de celui dont il avait finalement envie d’être proche et murmura fébrilement :
- Je crrois que…Le seul rregrret qu…-il s’arrêta d’un coup s’éloignant par la même occasion du visage du Gryffondor-, non, c’est rridicule !
Ne pas s’abaisser à se repentir…Ne pas dire ce qui nous ferait passer pour faible…Rester digne. Rester fier. Rester soi-même, en d’autres termes. Il eut de nouveau un rapide et court ricanement nerveux tandis qu’il passait sa main dans ses cheveux, regardant négligemment le sol de la salle sur demande. Tous les gens présents cette nuit se fichaient d’ailleurs bien d’eux, c’était d’ailleurs à peine si ils les avaient remarqués. Ludwig murmura une fois encore « C’est rridicule… ». La douleur dans son ventre s’était quelque peu estompée mais restée encore si dominante, c’était d’ailleurs sûrement pour cela qu’il avait perdu ses moyens et qu’il avait tant de mal à les retrouver. Il releva alors la tête vers Aaron, pour la dernière fois, et, avec un léger sourire fatigué et le regardant dans les yeux, il reprit :
- C’est rridicule, mais…Je crrois bien que le seul rregrret que j’ai est cette p.tain de matinée juste aprrès le bal.
La dose de dépassement de soi qu’il avait fallu à Ludwig pour prononcer ces quelques mots était considérable. Il ne détailla pas plus, sachant très bien qu’Aaron saurait de quoi il parlait. Après la prononciation de cette phrase, quelque chose semblait avoir changée pour Ludwig, comme ce sentiment de légèreté après avoir été pardonné. Bien que la situation en fut complètement différente. Il continua néanmoins, retrouvant un visage plus fermé à mi-voix :
- Tu te doutes de combien c’la m’en coûte de rrévéler ça…Mais tu as voulu que je sois honnête et pourr une fois j’ai rrespecté cette demande.
Aaron Lewis Gryffondor
Sujet: Re: "Il semblerait que mon fiancé soit une fille" ♪ [PV Ludwig S.] Jeu 3 Mai - 10:27
Comment c'était exaltant d'avoir le pouvoir. Car oui, à cet instant précis, c'était Aaron qui menait la danse face au fier noble. Ludwig ne semblait absolument pas s’attendre à ce rapprochement si soudain, son visage ayant perdu toute trace de son insupportable provocation. C'était dorénavant le Gryffonfor le maitre du jeu. Comme s’était agréable de voir la surprise de peindre sur cet arrogant visage, ainsi que de sentir la chaleur de son corps contre le siens malgré toute sa haine. Il pouvait sentir sur sa peau le souffle saccadé du Serdaigle après l’avoir pris en traitre. Cela faisait deux points pour l’Anglais. Maintenant il attendait une réponse de la part de son ex-compagnon. Qu’allait-il lui dire ? Allait-il tout nier en bloc et finalement partir, laissant derrière lui très certainement sa seule et unique chance de rattraper le passé, mettre sa pathétique fierté de côté et dire finalement la vérité. Un doute saisi soudain Lewis. Et si au final, c’était lui qui se tromper sur toute la ligne, et que le Bulgare jouait simplement avec ses nerfs justes par pure provocation, sans rien en retard, sans aucun but précis, sans aucun sous-entendu ? Non. Non impossible, sinon, il n’aurait jamais eu l’air aussi déconcerter et il lui aurait offert une réponse, ne le laissant pas ainsi dans l’ignorance. Aaron commençait à s’impatienter, serrant le bras auquel Ludwig s’était accroché pour ne pas perdre l’équilibre après qu’il l’ai frappé, pour le presser à répondre. Finalement, le Bulgare décida à parler, tournant la tête pour le regarder dans les yeux froids d’Aaron…
- Le seul…
… Pour ensuite de renfermer dans son mutisme. L’Anglais eu un claquement de langue agacé. Est-ce ci compliquer de dire le fond de sa pensé, ne serais-ce d’aligner plus de deux mots, de plus accorder une réponse plus satisfaisante ? Il fixa son partenaire qui semblait perdu dans ses pensées, en proie à de violents souvenirs ainsi qu’à sa fierté. Bon sang, ne pouvait-il pas, une seule et unique fois, la mettre de coter sa fichue fierté. Aaron commençait à perdre patience. Il regarda sa main avec laquelle il avait explosé son verre quelques minutes plus tôt. Le sang ne coulait plus bien qu’elle était rouge et qu’on voyait clairement l’entaille dans sa paume. Qu’importe, il lui suffira simplement de passer à l’Infirmerie demain matin pour soigner tout ça. Ce n’était qu’une blessure physique, bien plus simple et plus rapide à guérir qu’une blessure intérieure, un trou béant dans son âme. Se pourrait-il que peu à peu, sa haine cède sa place à l’espoir ?
- Mais…Tu veux que je sois « honnête », hein ?
- Hum ?
Aaron en avait limite oublier que Ludwig lui devait une réponse tellement son mutisme lui avait fait oublier sa présence pas si nécessaire que cela à cette soirée. Soudain, le Bulgare se mit de nouveau à rire. Bin voyons, quelque ce qu’il avait encore à ricaner cet idiot, bien que son rire soit plus nerveux que moqueur. Il était mal à l’aise face à cette situation qu’il ne maitrisait pas, l’aigle se retrouvant pour la première fois prisonnier des griffes du lion. Finalement, ce fut au tour du Serdaigle de se rapprocher de lui, son cœur commençant soudain à battre plus vite et là, ce n’était plus la haine qui l’animé, mais l’espoir, l’appréhension et peut être même, la déception.
- Je crrois que…Le seul rregrret qu…-il s’arrêta d’un coup s’éloignant par la même occasion du visage du Gryffondor-, non, c’est rridicule !
Son ancien compagnon était littéralement suspendu à ses lèvres. Il avait un regret, mais lequel ? Quel était-il pour que ce soit si « ridicule » comme il le dit. Rien de pouvait être ridicule aux yeux d’Aaron après tout, si on partait Du point de vue du Serdaigle, ses propres propos étaient tout aussi ridicule ainsi que ses multiples réactions toute plus déroutante les unes que les autres depuis le début de cette infernale soirée. Ludwig ricana de nouveau, réellement mal à l’aise, en proie à ses principes. Se passant la main dans les cheveux, nouveau signe de gêne, il répéta inlassablement le mot « ridicule ». Le Gryffondor se rendit soudain que jamais avant le bleu et bronze avait réagir de la sorte face à lui. Face à personne même, à n’en pas douter vu sa réaction. Peu à peu, Aaron se détendit, la haine quittait finalement son corps et son esprit, retrouvant une certaine forme de sérénité bien que son visage restait éternellement neutre. Enfin, Ludwig sembla laisser tomber ses armes à terre, se rendant à l’évidence de sa longue réflexion. Le moment était venu, Aaron allait enfin savoir ce que regretter le jeune homme et qui semblait si ridicule à ses yeux. Il semblait las, ce qui surprit quelque peu le Gryffondor qui n’avait jamais vu cette expression sur son si fier visage.
- C’est rridicule, mais…Je crrois bien que le seul rregrret que j’ai est cette p.tain de matinée juste aprrès le bal.
Stupéfaction. La surprise se dessina clairement sur le visage de l’Anglais, incapable de rester neutre face à cette déclaration. La bouche légèrement entre ouverte, il fixa son ex qui lui avait finalement détourné le regard après cet aveu. C’était tout, simplement cette matinée après le bal. Là où avait finalement commencer la fin. Ludwig était parti en vacance tandis qu’Aaron était resté à Poudlard. Après, s’ils s’étaient presque ignorer, puis séparer, chacun partant de son côté avec ses regrets et sa fierté. En parlant de fierté, cela avait dû couter celle du Bulgare pour lui avouer tout ça, il s’en doutait bien. Etrangement, les choses semblèrent soudain si… différentes, comme si une barrière infranchissable était finalement tomber en mille morceaux, plus légère qu’une plume. Quel gâchis, attendre aussi longtemps, à se haïr l’un et l’autre en silence alors que…
- Tu te doutes de combien c’la m’en coûte de rrévéler ça…Mais tu as voulu que je sois honnête et pourr une fois j’ai rrespecté cette demande.
Aaron hocha la tête, incapable d’émettre le moindre son, de dire la moindre parole tellement sa surprise face à cette révélation était grande. Il se contenta de fixer Ludwig, planter comme un idiot, tandis que la fête continuait de battre son plein, alors que pour les deux jeunes hommes, le temps semblait s’être arrêter. Le Gryffondor trouvait presque inconcevable et inapproprié que les gens autour d’eux continus de rire, de boire, de danser, profiter au maximum d’une de cette rare soirée de bonne humeur, avant les heures sombres qui se profiler à l’horizon, dont l’avenir qui en était synonyme, était devenu plus qu’incertain. A cet instant, plus rien de compter si ce n’était l’instant présent. Aaron leva sa main intacte pour la poser sur la joue du Bulgare, pour l’obliger à le regarder. Quand finalement leurs visages se retrouvèrent face à face, il posa son front contre le siens, respirant profondément, calmement, comme s’il venait de venait de courir un marathon. Il se racla maladroitement la gorge avant de prendre la parole, sur un ton serein, redevenu définitivement calme.
- Et je t’en remercie. Saches que j’apprécie ta soudaine sincérité. Je me doute bien que ça du te couter de me révéler cela mais… Ne crois-tu pas que finalement, ça valait le coup ?
Il se faisait maintenant tard et cette heure tardive était souvent synonyme de fin tragique pour cette fête Poudlarienne, comme souvent pourtant les deux jeunes hommes ne remarquèrent rien. A vrai dire, personnes ne faisaient réellement attention à ceux qui les entourer. La cloche sonna quelque part dans cet immense château, sonna une heure que personne ne put entendre mais qu’importe, pour Aaron, il n’y avait plus d’heure, le Temps semblait de plus en plus immatérielle, incapable de la saisir. Profiter de l’instant présent, priant pour qu’il dure l’éternité. Machinalement, du bout des doigts, il caressait la joue de son partenaire, les yeux clos avant de murmure une dernière fois d’une voix rauque:
- On pourrait… Tout recommencer depuis le début, tu en penses quoi?
Voilà maintenant que le fier lion, celui est le roi des animaux devenait soudain un simple petit chaton inoffensif. C’était à la limite du ridicule et voilà qu’Aaron perdait la place dominante qu’il venait de gagner quelques instants plutôt. Particulièrement gêner, il se racla la gorge, de détachement soudain du Serdaigle, se recula jusqu’à que ses jambes heurtent la table derrière lui, prenant un air nonchalant, l’air main dans les poches.
- Ou on peut aussi continuer comme ses derniers mois, chacun de son côté, c’était pas mal aussi, non ?
Il lui tourna le dos, pour ne pas voir son expression, pour ne pas avoir à regretter ses deux dernières paroles, ses deux propositions, l’une plus débile que l’autre. Le Gryffondor regarda la table devant, quelque peu dégouter de ne pas trouver de boisson, comme pour le soir du Bal. A croire que l’histoire ne faisait que ce répéter, non ?
Invité Invité
Sujet: Re: "Il semblerait que mon fiancé soit une fille" ♪ [PV Ludwig S.] Jeu 3 Mai - 10:47
[Plus jamais j'écris quand j'suis crevée, ça donne des résultats chelous. Genre comme là <_<.]
Ce fut à Aaron de rester silencieux, hochant seulement la tête pour au moins signaler qu’il avait entendu la parole de Ludwig au travers du brouhaha régnant en ce soir de fête. Contrairement à Ludwig, ce n’était pas un silence de retenue par soucis de fierté ou autre, non…Seulement une incapacité à fournir une quelconque réponse. Un étonnement trop grand. Un dénouement trop inattendu. Ludwig, lui, avait repris le contrôle de lui-même. Son visage avait, grâce à sa récente révélation, perdu toute trace de détresse et il avait détourné les yeux d’Aaron. Il regardait sans vraiment le faire les élèves s’amuser et rire. Ne se soucier de rien que de la musique qui résonnait dans toute la salle et de la personne la plus proche d’eux. C’était étrange de se dire qu’ils ignoraient tout de la situation dans laquelle Ludwig était actuellement, elle qui était au cœur de ses préoccupations les plus actuelles. Ils dansaient et en ignoraient tout. Ils dansaient et en ignoreraient tout. Et même quand ils cesseraient de danser ils ignoreraient toujours tout. Nul autre qu’Aaron serait au courant de cet instant de faiblesse, de détresse si étranger au Bulgare. Il sentit alors la main d’Aaron l’obliger à le regarder, chose dont il n’avait pas spécialement envie. Redoutant sa réaction. Il n’avait même pas le courage d’essayer de deviner qu’en serait elle. Il redoutait la moindre théorie que lui-même pouvait élaborer. D’un air inexpressif il regarda malgré lui Aaron tandis que celui-ci posa son front contre le sien. Un geste si simple. Un contact si simple. Dans une sorte d’obligation inconsciente, Ludwig ferma les yeux comme pour se reposer de l’effort sur lui-même qu’il venait d’accomplir. Aaron soupira profondément faisant partager à son partenaire son haleine quelque peu alcoolisée. Ce rapprochement était certainement bon signe quant à sa réaction mais…Quelques minutes auparavant un autre rapprochement plus sensuel avait caché une attaque physique ? En serait-il de même pour de tête à tête à yeux clos ? Le Serdaigle allait le savoir puisqu’Aaron s’apprêtait à parler…Il avait alors envie de partir. Comme transplaner pour être loin. Être seul. En silence…Loin du vacarme agressif de cette soirée d’anniversaire. Oh, Ludwig en avait presque oublié la raison principale de cette fête. Voilà qu’Aaron redevenait son aîné après cette rapide période où leur âge était le même.
- Et je t’en remercie. Saches que j’apprécie ta soudaine sincérité. Je me doute bien que ça du te coûter de me révéler cela mais… Ne crois-tu pas que finalement, ça valait le coup ?
Ludwig plissa les paupières face à cette réponse trop…Trop…De trop. Ne révélait-elle pas qu’Aaron lui pardonnait ? Ou plutôt qu’il était de son avis quant au seul regret à avoir ? C’en était beaucoup trop d’un coup pour lui, il n’était déjà pas habitué à avouer ses torts mais en plus la tournure des événements était lourde à endosser. Il avait besoin d’une sorte de repos, d’un petit moment pour réfléchir à tout cela et prendre une décision, tirer des conclusions. Un recueil sur sois même entre autre. Il sentit la caresse de la main de son ex compagnon sur sa joue. C’était tout de même déroutant ce virement de sentiments à son égard.
- On pourrait… Tout recommencer depuis le début, tu en penses quoi ?
Tout recommencer…Tout recommencer. Comme une seconde chance, un second essai, un retour en arrière et cette fois-ci en éludant les erreurs commises. Cette dernière phrase se répéta dans l’esprit de Ludwig tandis que la voix calme d’un chanteur inconnu à ses oreilles résonnait… « The game is over…Over…Over… ». Il n’osait pas ouvrir les yeux, il ne devait pas le faire, ce serait gâcher ce moment, ou juste indiquer avoir une réponse à fournir, hors il n’en avait pas…Pas qu’il voulusse bien reconnaître. La plus facile, celle qui lui brûlait les lèvres était un simple « oui », même évanoui dans un soupir las. Un simple « oui ». Ou un hochement de tête. Une affirmation. Un simple « oui ». « Stop, the game is over.»
Spoiler:
Ca è_é.
La chanson se finit sur une note sèche de guitare faisant instantanément ouvrir les yeux auparavant fermés du Bulgare. Il avait une réponse. Tandis qu’il était encore si proche de celui pour qui il avait vraiment éprouvait un réel intérêt depuis son immigration à Poudlard, et surtout si proche de son visage, il osa se rapprocher et fournir la réponse la plus claire. Ses lèvres n’étaient plus qu’à quelques centimètres de celles de son partenaire, comme elles avaient été si proches mais ne s’étaient jamais touchées, ni même frôlées. Il allait faire le geste qui avait été si naturel pour lui durant les mois où il pouvait encore prétendre qu’Aaron était à lui. Tout à lui. Rien qu’à lui. Ludwig hésita une fraction de seconde avant de se lancer, d’effacer ce dernier espace, ce dernier obstacle entre lui et Aaron et de l’embrasser comme il ne l’avait pas fait depuis assez longtemps -trop longtemps, il devait se l’avouer- mais, il sembla qu’il eusse trop attendu… Alors qu’il comblait cet ultime distance, Aaron l’agrandissait atrocement en se détournant de lui. Il n’avait pas eu conscience de l’envie de son partenaire ni de son intention… Il s’était reculé jusqu’à la table derrière eux laissant Ludwig déstabilisé une fois de plus par cet acte manqué. Il ne le resta d’ailleurs que très peu de temps, à peine une seconde contrairement à son état de quelques minutes auparavant. Il regarda Aaron toujours inexpressif, tandis que lui, au contraire semblait gêné. Regrettait-il cette initiative de sa part ? Peut-être pas l’acte mais d’avoir oser le faire. Le fait de faire et non le fait tout court. Le Gryffondor proposa alors une autre alternative :
- Ou on peut aussi continuer comme ces derniers mois, chacun de son côté, c’était pas mal aussi, non ?
Après quoi il se retourna à la recherche d’on ne sait quoi…Si proche du but. Non ce n’était pas un but. Si proche. Seulement si proche et si proches. Ludwig n’avait pas fait ces aveux pour ensuite faire comme si de rien n’était. Il n’avait pas manqué de l’embrasser pour ensuite oublier, continuer seul. Il ferma les yeux une seconde ou deux pour se remettre de cette toute dernière parole…Il avait envie de dire non mais il n’y arrivait pas…Ces trois lettres étaient incapables de franchir la frontière de ses lèvres, condamnés à rester dans son esprit. Une nouvelle fois encore, l’expression du visage de Ludwig changea. De nouveau désemparée. Cette fois-ci il n’était pas gêné mais dérouté, ses yeux exprimaient sa profonde détresse. Et Aaron qui était retourné ne pouvait voir ça. Tant mieux ? Après tout c’était peut-être mieux qu’il n’en fût pas témoin, peut-être cela ne lui faisait ni chaud ni froid de continuer ou d’arrêter. Mais pour Ludwig s’en était autrement, maintenant qu’il avait re-goûté à ce plaisir, il n’avait pas envie de le laisser filer…Pas encore. A cet instant, il devait ressembler à un pauvre enfant à qui on a enlevé son jouet préféré, peut-être les larmes en moins. Se lisait sur son visage une sorte d’incompréhension mêlée à sa détresse. Il ne savait même pas que faire pour faire avancer la situation…Mis à part de dire ce non. Ce non si dur à prononcer. Il le fallait. Il le faut. Il cligna lentement des yeux et prit son courage à deux mains ou plutôt abandonna pour peut-être le reste de la soirée et la nuit sa fierté si propre à lui-même. Il saisit le bras d’Aaron, le même dont la main était ensanglantée et se retrouva face à lui. Il le scruta de son expression perdue avant de faire un signe de négation avec sa tête. Comme un enfant à qui on a enlevé son jouet préféré et qui quémande pour le récupérer.
- N-non...
Enfin il avait prononcé ce mot qu’il voulait tant prononcer avant. Il espérait seulement qu’il n’était pas trop tard, que pendant ses silences à répétition, Aaron n’avait pas eu ses propres réflexions et donc ses propres conclusions. C’était la deuxième fois de la soirée qu’il était dans un état complètement différent à celui habituel. Non pas que celui habituel n’était naturel, non, seulement qu’il dévoilait une autre facette de lui-même. Plus fragile, plus enfantine. Pas l’enfant gâté par sa mère qui en redemandait toujours plus, celui qui, misérablement essayait de faire comprendre à son père qu’il en voulait de lui un tout petit peu, le minimum au moins...Qu’il ne voulait pas être seul, qu’il ne voulait pas être triste.
- J’t’en prris, non, répéta-t-il. Peut-êtrre que...Peut-êtrre que, pourr toi, ça a été agrréable ou seulement pas trrop dérrangeant mais s’il-te-plaît…Ne me fais pas rrevivrre ça. Même si c’était moi qui avait prrovoqué cette situation la prremièrre fois...J’t’en prris. Je n’veux plus êtrre dans le doute…Dans un questionnement perrmanent à savoirr si j’ai encorre des sentiments pourr toi. Je veux savoirr vrraiment.
Aaron Lewis Gryffondor
Sujet: Re: "Il semblerait que mon fiancé soit une fille" ♪ [PV Ludwig S.] Sam 5 Mai - 16:42
Aaron lui tournait toujours le dos, incapable de le regarder en face, comme s'il s'agissait d'une horrible vérité à laquelle il ne voulait croire et qui pourtant, était indéniable. La musique retentissait de nouveau avec force à ses oreilles, son cœur battant de façon saccader dans sa poitrine semblait suivre le rythme effréné du solo de guitare de la chanson. Il appréhendait la réaction que Ludwig aurait en entendant ses paroles. Lui tournait-il aussi le dos et partirait ou alors, viendrait-il vers lui pour lui faire entendre son souhait? Et dire qu'au début, cette simple soirée avait pour seul but de celui de s'amuser ainsi que de fêter son dernier anniversaire à Poudlard. Son dernier... Donc, à quoi bon reprendre là où ils s'en étaient arrêter pour les derniers mois qui leur rester? Certes, profiter au maximum de ces instants mais ensuite, qu’adviendrait-il? Ludwig serait toujours à Poudlard tandis que... tandis que... Que deviendrait Aaron dans tout ça? A vrai dire, lui-même ne savait pas vraiment quoi faire, ni même ce qu'il allait devenir. Surtout avec cette ombre qui planait non seulement sur l'Angleterre mais aussi sur le monde. Est-ce réellement la vérité, les Mangemorts étaient-ils vraiment de retour? Le jeune homme avait du sang moldu dans ses veines de par sa mère mais il ne craignait pas grand-chose à son avis. Puis sa pensée quitta le monde extérieur pour revenir à l'instant présent car c'était tout de même étrange d'un sang-pur noble comme Ludwig Schwartz s’intéresse à un type comme lui. Le Gryffondor se mit soudain à rire faiblement. Maintenant, l'adjectif "ridicule" de son compagnon s'adressait plutôt à lui, parce que oui, il était juste ridicule. Il serait le bord de la table, pour prendre appui, faisait ressortir les phalanges de ses mains tellement il l'a tenait avec force. Il sentit une désagréable douleur dans sa main gauche mais l'ignora. Ils existaient bien d'autres douleurs, bien plus insupportable celle-là mais pas seulement physique et à cet instant, le Bulgare, qu'il entendit approcher, semblait en faire lui aussi les frais. Il sentit sur son bras blessait la pression de sa main. Aaron releva son visage jusqu’à cette main qu'il trouva particulièrement étrange dans cette situation.
- N-non...
Aaron fronça les sourcils, dérouté par ce mot qui eut une drôle d’intonation à ses oreilles. Peut-être parce qu'il ne l'avait jamais entendu jusqu’à présent venant du fier Serdaigle. L'Anglais osa relever finalement la tête vers le visage de Ludwig, de plus en plus étonné mais d'un côté, sa surprise durait moins longtemps, commençant à être habituer à cet état dans lequel son partenaire se trouvait. Mais là, il semblait véritablement perdu dans ses pensées, dans ses principes, dans ses sentiments. Si la situation n'avait pas était aussi grave, Aaron aurait surement ris de l'expression enfantine du Bulgare, de celui qui ne voulait pas finir tel un objet retrouvé [Indo powa \o/] mais il restait indéniablement neutre.
- J’t’en prris, non, répéta-t-il.
*Quoi?!* Avait-il bien entendu? Par réflexe typiquement humain, les yeux d'Aaron s'agrandirent de surprise. Décidément, cette soirée était riche en rebondissement.
Peut-êtrreque...Peut-êtrre que, pourr toi, ça a été agrréable ou seulement pas trrop dérrangeant mais s’il-te-plaît…Ne me fais pas rrevivrre ça. Même si c’était moi qui avait prrovoqué cette situation la prremièrre fois...J’t’en prris. Je n’veux plus êtrre dans le doute…Dans un questionnement perrmanent à savoirr si j’ai encorre des sentiments pourr toi. Je veux savoirr vrraiment.
Aaron détourna son regard, regardant dans la direction opposé, ne savant pas vraiment quoi penser de ses paroles tellement étrange et inappropriée venant du Serdaigle mais aussi et surtout pour cacher le fin sourire satisfait qui venait flotter en traitre sur ses lèvres. Enfin, ils y étaient. Le Bulgare venait enfin de reconnaitre ses torts, c'était ce que Lewis attendait depuis le début et pourtant, il n'était pas totalement satisfait. D'un geste machinale, il desserra son éternel cravate des rouges et ors décidant dans un soupir, décida finalement ne pas laisser dans l'ignorance Ludwig aussi longtemps que lui-même l'avait fait et retourna de trois quarts vers lui. Franchement, il faisait pitié à voir et fort heureusement pour lui, il était seul témoin de cet instant de faiblesse si rare et pourtant si agréable. Le Gryffondor baissa la tête, regardant le sol puis reporta son attention vers cette main sur son bras avant de répondre sur un ton un peu moqueur:
- Décidément, tu n’arrêtas pas de me surprendre. Au moins tu reconnais tes torts, c'est déjà pas mal même si je dois reconnaitre que je n'en attendais pas autant de toi. Ce moment passait ensemble était... Aaron se tut, cherchant ses mots sans les trouver puis repris, était... je ne sais pas comment définir cela, peut-être ne peut-on simplement pas. Après, pour ce qui est de la question des sentiments, je crois qu'il n'y a qu'une seule façon de le savoir...
Le Gryffondor releva finalement la tête, regardant Ludwig droit dans les yeux, toujours un sourire moqueur sur les lèvres. A cet instant, il savait pertinemment que son partenaire pensait la même chose que lui pourtant, il l'appréhendait. Et il y avait de quoi, la dernière fois, cela avait plutôt mal fini... Enfin, c'était surtout à cause du Bulgare qui avait un peu abuser de la bouteille. Pour la énième fois depuis le début de cette fête d'anniversaire, ou plutôt de cette conversation, un nouveau rapprochement ce fit et là, seulement de leurs visages jusqu’à retrouver la distance qu'ils avaient quelques minutes auparavant. Mais Aaron hésitait, se demandant une nouvelle fois s'il n'allait pas encore le regretter.
*Pourquoi donc, au point où nous en sommes, ça ne pas être pire...*
Une nouvelle fois leurs souffles se mélangèrent, plus rien ne les empêchaient de renouer avec les instants passé et pourtant, malgré tout le courage et la conviction du Gryffondor, il n'y arrivait pas, ayant cette désagréable impression que cela ne servirait à rien alors que son corps, son âme, proclamaient avec force le contraire. Il allait abandonner, partir, laissant Ludwig en plan mais ce dernier sembla prendre les devants, perdant ainsi une partie de la position dominant qu'il avait difficilement acquit ou est-ce simplement lui-même qui, inconsciemment, s'était rapprocher? Quoiqu'il en soit leurs lèvres se frôlèrent maladroitement avant de s'évanouir dans un baiser, le premier depuis de longtemps mois. C'était comme si leur séparation n'avait été qu'un simple arrêt sur image et que finalement, une personne avait enfin eu la bonne idée d'appuyer sur le bouton "Play" pour reprendre l'action là où elle s'était arrêté. Si seulement c'était si simple! Au bout de quelques instant, Lewis se détacha de son compagnon, s’adossant contre la table, se mettant soudain à rire nerveusement sans aucune raison apparente, se passant la main dans les cheveux, enlevant un peu plus sa cravate, pour prendre une bouffé d'air pas très pure certes, mais qui lui fit du bien.
-Finalement, tu avais raison, on est ridicule, lâcha-t-il. Sinon, tu as la réponse à ta question maintenant, non?
Il venait d'épargner à Ludwig de laisser tomber le peu de fierté qui lui rester, sacrifiant la sienne, s'étant promis de plus jamais faire cela avant de finalement succomber à la tentation. Que c'était grisant! Pour sa part, Aaron n'avait pas besoin de faire le point sur ses propres sentiments, les connaissant, les combattants depuis le début pour finalement laisser tomber. Qu'importe, peut être que finalement, ça valait le coup?! Il regarda le monde dans la salle sur demande, plutôt satisfait de lui-même au final. Il admira Amber dansait en peu plus loin en compagnie d'un William qui avait de plus en plus de mal à tenir debout, de loin, ça se voyait. Au moins une personne qui serait heureuse pour lui, pour eux, enfin, si finalement, tout advenait à recommencer. Il jeta un coup d’œil à Ludwig pour voir sa réaction ainsi que pour être sur qu'ils étaient sur la même longueur d'onde.
-Ainsi donc, qu'en concluez-vous très cher? se moqua Lewis.
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Sujet: Re: "Il semblerait que mon fiancé soit une fille" ♪ [PV Ludwig S.] Dim 6 Mai - 17:06
Aaron regarda Ludwig avec stupéfaction tandis que celui-ci prononçait cette dernière phrase pourtant si dure pour lui à prononcer. Lui-même ne comprenait pas pourquoi il l’avait fait. Pourquoi il avait abandonné tous les principes qui faisaient ce qu’il était pour ainsi s’abaisser à reconnaître ses torts et à exprimer ainsi ses sentiments. Se repentir en d’autres sortes : Ce que Ludwig n’avait du jamais faire sauf à l’attention de son père. D’ailleurs, si celui-ci voyait se spectacle…Son fils unique s’amouracher pour un simple sang-mêlé sans aucun passé et certainement ni avenir. Mais Ludwig ne songeait pas à l’impossible réaction de son père puisque celui-ci n’était pas témoin de cela et ne le serait jamais. Il voulait ne pas y songer, prendre les choses comme elles venaient, comme il les ressentait, sans se poser de questions. Agir impulsivement en d’autres termes, ce qu’Aaron avait tant l’habitude de faire…Mais ceci aurait pu se retourner contre le Serdaigle. Aaron pourrait fuir cette situation sans s’en soucier. Se ficher des récentes déclarations qu’il lui avait faites et retourner s’amuser dans cette soirée dont il était le principal sujet. Il regardait justement ailleurs, comme pour fuir le regard de Ludwig et tout ce qu’il impliquait. A cet instant il prit peur de s’être abaisser à ce niveau si pitoyable pour n’être que snober. Le Gryffondor desserra son habituelle cravate rouge et or qu’il portait pour la dernière année et posa son regard sur la main de Ludwig sur son bras. Le Serdaigle ne l’avait pas enlevée, non. Tout simplement parce qu’il n’y avait pas de raisons pour qu’il le fasse. Ce simple contact était à cet instant la seule qui le reliait à Aaron, la seule chose qui lui rappelait qu’il était toujours là, à attendre une réponse. Qu’elle que soit-elle.
- Décidément, tu n’arrêteras pas de me surprendre. Au moins tu reconnais tes torts, c'est déjà pas mal même si je dois reconnaître que je n'en attendais pas autant de toi. Ce moment passé ensemble était…
Aaron ne regardait toujours pas Ludwig mais l’attitude de ce dernier changea en entendant le ton moqueur avec lequel Aaron parlait. Son visage redevint neutre en attendant la suite, puisque Aaron s’était arrêté. Ces quelques phrases n’avançaient en rien Ludwig, il ne savait toujours pas quoi en penser, quelles conclusions tirer…
-…était... Je ne sais pas comment définir cela, peut-être ne peut-on simplement pas. Après, pour ce qui est de la question des sentiments, je crois qu'il n'y a qu'une seule façon de le savoir...
Enfin il releva la tête vers Ludwig. Pour arborer un sourire moqueur parfaitement représentatif du ton employé dans ses précédentes paroles. Mais Ludwig sentit qu’il allait dans son sens, qu’il l’approuvait. Il n’avait pas été le chercher aussi misérablement pour que l’Anglais ne réagisse pas à ses paroles. Même si ce sourire moqueur et triomphant le dérangeait quelque peu, il n’y prêtait plus grande attention, tout ce qui comptait c’était que ses repentances n’avaient pas été vaines. Aaron se rapprocha alors de Ludwig, aussi proche qu’ils l’avaient été quelques minutes auparavant, sans que tout cela ait donné de suite concrète. La main de Ludwig qui se trouvait sur le bras de son partenaire avait quelques peu resserré son étreinte, comme pour ne pas revoir partir celui qu’elle tenait. Leurs corps étaient à nouveau si proches et ne pouvaient l’être plus. Il en était de même pour leurs souffles qui se mélangeaient sans pourtant se rejoindre. Néanmoins, Aaron semblait hésiter, hésiter à tout recommencer. Une sorte de force invisible l’en dissuadait ou seulement luttait-il contre lui-même. Ludwig lui, ne doutait plus, ne doutait pas. Il n’avait pas abandonner sa fierté et donc fait un tel sacrifice pour Aaron pour que tout s’arrête là. Car, oui, il en était certain, si ils s’arrêtaient là, si ils ne continuaient pas ce soir, ils ne continueraient jamais. Tout s’arrêterait, sans aucun lendemain. Et ils étaient tellement proches…Autant que quelques instants auparavant. Sauf qu’auparavant, la suite n’avait pas été celle espérée. Et la douleur dont souffrait encore Ludwig en était une preuve. Finalement, ce fut lui qui donna l’élan qui manquait à Aaron pour qu’enfin leurs lèvres se touchent, las de tant d’attente. Et enfin ils ne furent qu’un, comme il y avait quelques mois. Un simple baiser pour tout rappeler comme si celui-ci n’était que la clé qui ouvrait le passé. Ludwig songea qu’il avait été idiot de mettre fin à tout ça, mais cette pensée ne fut que passagère, il avait trop abandonné sa fierté de la soirée, c’était déraisonnable. Finalement ce fut Aaron qui stoppa le contact, qui aurait pu durer plus longtemps selon l’avis de Ludwig. Il s’adossa à la table derrière eux tout en passant une main dans ses cheveux. Ludwig ne pu s’empêcher d’avoir un léger sourire sur les lèvres, satisfait d’avoir obtenu ce qu’il voulait, sans même plus penser aux moyens mis en œuvre pour l’obtenir.
- Finalement, tu avais raison, on est ridicule. Sinon, tu as la réponse à ta question maintenant, non ?
Il riait. Nerveusement mais il riait. Et Ludwig eut son sourire habituel en guise de réponse, le vrai, le satisfait, le détestable. Oui, il avait eu la réponse à ce qu’il demandait, et la réponse la plus satisfaisante qu’il était possible d’avoir dans cette salle, en publique. Tandis qu’Aaron jetait un coup d’œil dans la salle où une ambiance toujours aussi festive régnait, Ludwig prit une chaise à proximité –celle de la fille avec qui était Aaron lorsqu’il était arrivé, très certainement- et s’assit à la droite d’Aaron, juste en face des festivités. Néanmoins, il regardait sans vraiment voir, il ne faisait pas attention aux gens qui étaient présents. Aaron reprit sur le même ton moqueur :
- Ainsi donc, qu'en concluez-vous très cher ?
Question plutôt stupide puisque la réponse était déjà toute trouvée. Ludwig en concluait que tout recommencer, mais peut-être en plus fort…A moins que tout ceci n’était qu’un écart de soirée, sans aucun enjeu ni aucune suite. Une sorte d’excès, de foucade qui ne serait pas à regretter, juste à oublier et faire comme si de rien n’était… Mais Ludwig ne voulait pas s’ennuyer à la savoir, si ça l’était, il le saurait le lendemain ou quelques jours après. Il tourna la tête vers Aaron, satisfait. Lui aussi semblait l’être, bien qu’il s’en veuille toujours un peu d’avoir cédé si facilement à ses sentiments. Soupirant, Ludwig entreprit de fournir une réponse prenant un faux air désinvolte qui seyait parfaitement aux deux derniers mots du Gryffondor.
- Oh, j’en conclue seulement que la charrmante jeune fille vous accompagnant en début de soirrée serra terriblement déçue. Pauvrre d’elle, à croirre que vous n’ayiez pas de coeurr.
Fausse provocation accompagnée du même sourire moqueur qui teintait les lèvres d’Aaron après leur baiser. Ludwig sentait qu’il pouvait se le permettre. Et il ne serat pas lui si il ne se l’était pas permis. Il n’avait aucune idée de qui était cette fille et ne voulait pas le savoir, il était juste content d’avoir récupérer la place qui lui revenait. Après tout l’image d’Aaron devait un peu cessez de souffrir du genre de fille qui s’affichait à ses côtés. Celles qui s’étaient retrouvées dans tous les lits de Poudlard nuisaient considérablement à la réputation… Ludwig s’approcha de son compagnon afin de lui glisser deux mots à l’oreille, ce n’était pas une confession…Seulement une sorte de souhait.
- J’espèrre seulement mon cherr ami que vous ne me trraitiez pas comme une de ces vulgairres catins qui ne durrent que le temps d’une soirrée…
Aaron Lewis Gryffondor
Sujet: Re: "Il semblerait que mon fiancé soit une fille" ♪ [PV Ludwig S.] Sam 12 Mai - 15:38
Finalement, cette soirée n'avait pas totalement était une perte de temps et avait servi à de multiple intérêt. Une réussite en soit. Et aussi étrange que cela puisse paraitre, Aaron se sentait bien à cet instant. Il avait lui-même du mal à y croire ou du moins, à se comprendre. Ses ressentit étaient complexe et ne se tortura pas à l'esprit à les comprendre ce soir, autant profiter de ce doux instant de félicité. Il avait toujours ce sourire moqueur sur les lèvres, plus que satisfait par la tournure que cette situation avait finalement prise, même s'il ne désirait pas l'avouer pour le moment. Il fixait toujours Ludwig, ce dernier affichant la même satisfaction sur son visage, aillant finalement retrouver son comportement habituelle, toujours pleins d'arrogance. Voilà qui était rassurant, pour lui surtout, ainsi on ne pouvait deviner qu'il avait laissé tomber sa fierté pour advenir à ses fins. Cela ne dérangea pas plus que ça le Gryffondor d'être devenu un objet de convoitise, de caprice après tout, lui aussi d'une certaine manière avait obtenu ce qu'il voulait. Le Serdaigle se tenait maintenant à côté de lui, s'installait sur une chaise. Il lui offrit un air désinvolte, si semblable au sien, pour accompagner sa réponse:
-Oh, j’en conclue seulement que la charrmante jeune fille vous accompagnant en début de soirrée serra terriblement déçue. Pauvrre d’elle, à croirre que vous n’ayiez pas de coeurr.
Aaron éclata de rire. Il avait fini par oublier sa pseudo conquête d'un soir. En effet, il n'avait pas de cœur avec la gente féminine, il devait bien le reconnaitre, enfin, seulement les demoiselles comme celle avait qui il avait débuté cette soirée, sinon, l'Anglais s’avérait être un véritable gentleman. Quand son rire s'évanouit mais pas son sourire, il put sentir la présence de son compagnon toute proche, son souffle contre son cou, ainsi que son murmure, qui ressemblait plus à une demande de sa part.
- J’espèrre seulement mon cherr ami que vous ne me trraitiez pas comme une de ces vulgairres catins qui ne durrent que le temps d’une soirrée…
Expression de surprise fugace sur son visage, quelque peu dérouter. Sa demande semblait quelque peu incongrue. Après tout, après ses derniers mois passaient ensemble, il devait parfaitement savoir comment le Gryffondor se comportait à son égard. A vrai dire, c'était plutôt à Aaron de porter réclamation mais ce soir n'était pas réellement le meilleur moment pour remuer le couteau dans la plaie. De plus, il l'avait d'une certaine manière déjà fait.
-Seulement si tu me considères simplement pas comme un remplaçant ou un caprice, répliqua-t-il sur le même, en revenant au tutoiement. Car je ne serais pas étonné d’apprendre que durant les vacances de Noël, tu es repris certaines vieilles habitudes, si tu vois ce que je veux dire.
On aurait pu le croire rancunier, faisant une ultime remontrance ou un ultimatum, Ludwig pouvait bien le prendre comme il le voulait. Le visage du Gryffondor s'était quelque peu durci mais il retrouva très vite son sourire. Il n'avait pas l'intention de pourrir la fin de la fête, ainsi que le nouveau départ de leur relation. Soupirant, il saisit la main du Bulgare, se mettant face à lui, haussant les épaules, de celui qui finalement s'en fiche.
-Mais nous verrons ça plus tard, pour le moment, profitant de la fin de cet anniversaire en beauté, si tu veux bien.
A vrai dire, le jeune homme ne lui laissait pas le choix. Il lui vola un baiser avant de l'entrainer parmi les autres participants à la fête et disparurent dans la foule. La fête dura encore de longues heures et ne s'est fini que bien plus tard dans la nuit... ou plutôt devrais-je dire, tôt dans la mâtiné. Mais en attendant, les rires redoublèrent, les cris, les chants, tous le monde passait une excellente soirée, une fête réussi. Pour nos protagonistes, ce soir, il n'y aura rien à regretter, non strictement rien. Peut-être mais pour le moment, c'était le passé qui devenait le futur, un nouveau départ, en espérant que ce coup-ci, tout ce terminera bien...
[post peut être à modifier jsuis pas satisfaite mais je suis flemmarde x)]
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Sujet: Re: "Il semblerait que mon fiancé soit une fille" ♪ [PV Ludwig S.]
"Il semblerait que mon fiancé soit une fille" ♪ [PV Ludwig S.]
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