Requiem for a prophecy
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Requiem for a prophecy

Forum RPG basé sur le dix-neuf ans plus tard de la saga Harry Potter
 
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 Only madness knows my name...

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Alice_Von_Gotha
MangemortAlice_Von_GothaMangemort
Unaware of where the truth ends and my li(f)e begins.


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MessageSujet: Only madness knows my name...   Only madness knows my name... EmptyVen 2 Mar - 23:12

Main dans la main, les deux préfètes de maisons traditionnellement en guerre montèrent les nombreux étages qui les séparaient de la tour d'Astronomie. En silence. Pas de ces silences gênés durant lesquels on fouille sa mémoire pour trouver de quoi meubler, non... De ces silences complices, presque sains, où l'on se sent complet. Entier. Ou presque... Alice ne se sentait pas seule, comme si souvent depuis qu'Il l'avait abandonnée. Elle était là. Elle savait ce qu'elles s'apprêtaient à faire, et pourquoi, et aussi incroyable que ça puisse paraître, elle était à ses côtés. La Serpy grimpait les marches, le cerveau vide de son, presque sereine. Presque. Pas que l'acte en soi lui oppose la moindre révulsion, mais elle appréhendait la fuite, qui devra être rapide. Le spectaculaire a ses vices cachés...

A aucun instant elle n'eut à tirer Amber par la main. A aucun moment elle ne sentit la moindre hésitation de sa part. Pourtant ça n'était pas sa mission, pas encore... Un simple exercice, pour elle, tout au plus. Elles arrivèrent donc de front au sommet de la tour, après avoir parcouru le château vide, la majeure partie de ses occupants étant à cette heure là trop occupés dans la Grande Salle.

Dimitri Battistelli se tourna vers elles, comme au ralenti, inconscient d'éprouver ses dernière émotions terrestres. Ce constat avait des allures de blagues, et Alice ne put retenir un léger sourire étrangement naturel.


- Salut beaut-... Le Poufsouffle se reprit immédiatement face au haussement de sourcil dédaigneux qui s'afficha instantanément sur le visage de la jeune fille. Salut Alice... On peut pas s'passer de moi c'est ça ?

Il lui adressa un de ses insupportables sourires qui lui donnaient l'air demeuré et exposait la quasi-intégralité de sa dentition. Alice décida d'être clémente, cependant, même si selon elle sa présence ici était plus le résultat d'un stupide pari que du niveau de persuasion du jeune Samael. Elle s'abstint donc de répondre, même de soupirer d'un air agacé. Comme une sorte de minute de silence qu'elle lui accordait. Ou qu'elle s'accordait à elle même, à sa propre âme.

Mais la mutilation ne l'effrayait pas...


- Et bonsoir à Amber !

Pas un seul instant elle ne se posa la question de l'état d'esprit dans lequel se trouvait son amie. S'ils se connaissaient, s'appréciaient - comment une telle possibilité pouvait être envisageable ? Elle pressa la main d'Amber de sa main droite, avant de la lâcher. Sa main gauche tenait sa baguette dissimulée dans sa manche. Elle avança d'un pas vers le garçon. Le vent gonfla ses cheveux, elle ne portait pas de veste, mais elle était comme hermétique à tout message sensitif, comme si le froid ou le chaud n'existaient plus...

Inexpressive, elle poursuivit sa marche lente et aérienne jusqu'à lui. Une brève analyse des limbes de son cerveau lui confirma son silence soudain. Seule dans sa tête, mais incapable d'y prononcer quoi que ce soit de sa propre voix... S'accouder à la rambarde, aux côtés de sa victime, admirer une version ténébreuse du paysage, par cette nuit presque sans lune.

Presque sereine.


*Maintenant.*

Vague murmure interne qui la fit se tourner vers lui, sourire en coin malsain aux lèvres. Dieu, qu'il la répugnait. Elle n'aurait pas pu trouver pire à éradiquer.


*Incarcerem.*

Ce sort qu'Il lui avait appris en club de duel, qu'elle maitrisait désormais parfaitement... Des liens surgis du néant, bien que fixés aux pierres, s'enroulèrent autour de ses poignets et ses chevilles. Réaction presque instantanée. Impression d'être à la fois en et hors d'elle-même.

- Silencio.

C'était trop facile. La preuve de plus que la vie n'est qu'une fiction, n'est-ce pas ? Elle s'approcha délicatement de l'oreille de Dimitri, prenant soin de ne pas le toucher, de quelque manière que ce soit. Murmure.

- Tu retrouveras ta voix, promis...

*... La décence de laisser ses dernières volontés à un infréquentable. Je suis sûre que Victor me féliciterait...*

Elle recula de quelques pas, comme pour le jauger, pour choisir ce par quoi elle allait commencer. La première fois devait toujours être extraordinaire, si l'on veut avoir envie de recommencer... Une autre leçon, peut-être même la première, de son cousin dont elle estimait toujours le moindre mot... Elle jeta un regard en arrière, faisant signe à Amber de se rapprocher, et reporta son attention sur le garçon. D'un vague mouvement de baguette, il se retrouva torse nu. Mais même ainsi, la Serpy ne pouvait le considérer comme un homme. Il était né moldu, il était un animal grotesque, peu importe sa forme...

Concentration.


- Difindo...

Des lettres capitales se tracèrent profondément sur le torse de Battistelli, en proie à une violente douleur totalement silencieuse, tandis qu'Alice s'appliquait à signer cet acte pas encore exécuté...


"WE ARE
LEGION"

Prendre tout son temps, avant de relever son visage tordu par un plaisir pervers vers celui de sa victime. Le fixer droit dans les yeux, en se moquant de ce que l'on y trouve.

Car le crime est affaire d'égoïstes. D'onanismes psychologiques solitaires.


*Crois-moi, ce n'était rien...*

Elle ne l'avait jamais lancé, mais elle savait avant même d'avoir prononcé la formule qu'elle n'aurait aucun mal à le réaliser. Comme si Sa voix, et l'autre parasite, la guidait dans ses actions...

- Endoloris.

Il convulsa, toujours en silence. Elle ne lui fit pas subir cette torture qu'elle avait déjà éprouvée elle même trop longtemps, et releva sa baguette. Le regard fixé sur les coulures sanguinolentes qui s'échappaient de la devise qui le signait, elle tendit sa baguette à la rouge et or qu'elle devinait à ses côtés.

- A ton tour...

Après tout, elle lui avait laissé toutes ses chances de fuir, et elle était encore là...
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Amber Fiamata Dia Capulet
Gryffondor-KilljoyAmber Fiamata Dia CapuletGryffondor-Killjoy

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MessageSujet: Re: Only madness knows my name...   Only madness knows my name... EmptyDim 4 Mar - 9:57

Aussi silencieuse que la nuit qui se dévoilait dans ciel maintenant sombre, Alice et Amber arpentait sereinement les marches des escaliers qui les conduisaient jusque la tour. Plus que quelques pas avant d'y arriver. La Gryffondor était calme, comme si toutes les appréhensions et craintes s'étaient étrangement évaporées pour laisser place à un calme imperturbable. Son cœur soudainement dénué d'émotion présageait-il un choc imminent, prêt à éclater au moment venu ? Rien de tout cela pour le moment, elle s'était jurée de pas laisser tomber Alice.

Tout cela pour une personne, un enrôlement, une vengeance. Mais au prix de la mort d'un innocent. Tâche peut-être banale pour Alice, mais injuste pour la Gryffondor qui s'était bien gardée de le lui dire. Car elle la comprenait, vouloir l'échec d'une personne que l'on haïssait faisait parti de tous être humain. Qui n'avait pas déjà ressenti cela ? Ce besoin inné que de voir souffrir puis mourir une personne que l'on ne pouvait supporter de voir en vie.

Le sommet de la tour. Enfin elles y étaient. Ses yeux se plissèrent légèrement pour essayer de distinguer la personne qu'Alice avait choisi. Silhouette masculine qu'elle n'arrivait pas encore à reconnaitre. Il était de dos. Amber se demandait quel homme elle avait pris, il devait vraiment être d'une naïveté pour avoir accepter. Enfin elle avait du lui trouver une bonne raison aussi. Enfin le jeune homme se retourna. La rouge et or faillit pousser un cri de surprise en reconnaissant Dimitri mais se retint.


- Salut beaut-... Salut Alice... On peut pas s'passer de moi c'est ça ? s'anima le Poufsouffle totalement inconscient.

[Ce sont ses dernière paroles surement et tu vas laisser cela ? Laisse moi. Comment peux-tu faire ça ? Laisse-moi. Tu vois pas que tu m'embrouilles !]

Amber jeta un coup d'oeil vers son homologue qui lui tenait toujours la main. Alice paraissait un peu agacé par le jeune homme. Sans doute ne l'avait-elle jamais apprécié, sa maison pour commencer n'était pas la plus aimée et son statut de sang devait répugner la Serpentard, elle, fière sang pur.

- Et bonsoir à Amber !

La Préfète n'osa pas lui répondre, enfin c'était autre chose. Amber était complètement bloquée, aucun son n'arrivait à sortir de ses lèvres et elle n'en voyait pas l'utilité. Un détail lui rappela la fois où elle lui avait parlé pour la première fois. Au bal, lorsqu'il n'avait pas réussi à dire son prénom correctement. C'était Mathéo qui l'avait corrigé. Mais ça n'était aucunement l'occasion pour lui dire "Génial tu as réussi à bien dire mon prénom ! Bravo !". L'heure n'était pas à l'humour. L'heure était à... Dieu que c'était dur de devoir assister à cela. Comment allait-elle le supporter ? Quand bien même Amber était forte, quand bien même elle avait assisté à des morts de personnes pendant la guerre chez les moldus, ça n'était pas pareil là. Tout était différent. La Gryffondor avait beau ne pas connaitre Dimitri, il restait un camarade.

Un contact la fit sortir de son amas de pensées nébuleuses. Alice avait resserré l'étreinte qu'elle avait sur la main gauche d'Amber avant de la lâcher. La Serpentard s'avança vers le Poufsouffle, le vent soufflant dans sa chevelure, tandis qu'elle se posta près de lui sur la rambarde. Un regard vers le paysage crépusculaire. Quelques secondes de silence cathédrale avant que la Serpentard se tourne vers lui, la visage impassible.

Sort informulé. Amber n'eut pas de mal à le reconnaitre quand elle vit jaillir des cordes enlacés les poignets et chevilles de Dimitri rapidement et fermement. Il eut à peine le temps de dire quoi que ce soit dans sa surprise et incompréhension, qu'Alice intervint immédiatement :


- Silencio, lança-t-elle avant de se rapprocher de lui et de lui murmurer. Tu retrouveras ta voix, promis...

Quelques pas en arrière, visualisation de la situation de la Serpentard, sans doute était-elle en train de réfléchir sur ce qu'elle allait lui faire. Quand elle se retourna vers Amber, lui faisant signe de se rapprocher. Ce qu'elle fit aussitôt, sans un mot, sans un murmure, sans une protestation. La Serpentard déshabilla alors le Poufsouffle d'un coup de baguette, le mettant torse nu avant de commencer.

Tout les capacités de penser de la rouge et or se stoppèrent alors. Incapable de pouvoir réagir devant une telle atrocité. Elle restait immobile, les yeux grands ouverts, regardant impuissante ce que son homologue faisait subir à sa victime.



"WE ARE
LEGION"

Phrase inscrite sur le torse dénudé du jeune homme, qui souffrait en silence. Mais la douleur se lisait si facilement dans ses yeux, comme le désemparement dans les yeux de la Gryffondor qui semblait paralysé.

- Endoloris.

Ce sort. Amber en avait tellement entendu parlé et n'avait jamais désiré le voir subir par qui que ce soit sauf un ennemi si elle était obligée. Mais lui, il n'était pas un ennemi. Dimitri se mit alors à convulser violemment tandis que les marques qu'Alice avait tracé sur son torse de sa baguette faisait jaillir encore plus de sa plaie une sombre rosée sanglante. Relevant soudainement sa baguette, Amber, les yeux toujours écarquillés vit alors une baguette se présenter devant ses yeux.

- A ton tour...

[Ne fais pas ça. Arrête. Tu n'en es pas capable Amber. Arrête. Tu n'es pas obligée. Arrête ! Ne la prends pas ! ]

Comme un automate, la jeune fille tendit sa main, prenant la baguette d'Alice dans sa main droite avant de la lever droit sur le jeune homme. Les yeux suppliant du Poufsouffle croisèrent alors ceux d'Amber.

[Ça ne te ressemble pas. Tu ne me connais pas. Si ! Au contraire ! Je suis restée dans ta tête bien trop longtemps. Rappelle toi ! Ce que tu m'as dit quand tu n'avais encore que huit ans. Tu ne voulais pas de guerre. Tu ne la veux pas. Elle attend. Je ne peux pas rester comme ça. C'est sa mission, pas la tienne. Je ne veux pas la laisser. Tu n'as pas besoin de faire ça pour rester avec elle bon sang ! Je...]

Doucement ses lèvres s’entrouvrirent avant se se refermer, elle ne pouvait pas. Amber était incapable de faire du mal à Dimitri, incapable de faire souffrir une personne qui ne lui avait rien fait. L'image de son père lui était revenu au moment même où elle avait cru voir sa baguette se lever pour jeter un sort. Il était moldu lui aussi.

Fermant les yeux quelques secondes pour reprendre le contrôle d'elle-même, Amber prit une petite inspiration. Avant de tourner son regard désolée sur Alice.


- Pardonne moi Alice, lui murmura-t-elle. Mais je ne peux pas. C'est...

Petit arrêt, à la recherche de ces mots qu'elle s'apprêtait à dire. Sachant bien qu'elle en payerait peut-être les conséquences.

-C'est au dessus de mes forces, conclut-elle sans aucune hésitation dans sa voix en lui rendant sa baguette.

Supporter cette épreuve et la regarder faire dans le seul but de ne pas l'abandonner dans ses choix étaient déjà beaucoup pour la Gryffondor qui n'avait pas pour habitude de faire du mal à un innocent.
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MessageSujet: Re: Only madness knows my name...   Only madness knows my name... EmptyDim 4 Mar - 12:27

La Gryffondor saisit lentement sa baguette, et Alice se tourna vers elle, l'observant, un doux sourire encourageant aux lèvres. Le monde des idées était un refuge confortable... Si elle voulait suivre cette voie, il ne suffirait pas. Il ne devait plus y avoir de ces notions biaisées de morale, de manichéisme, ou autre. De la volonté pure, dans un monde inexistant, car l'existant était avec Lui, il ne pouvait en être autrement, puisqu'Il était le moteur de ses actes... L'inexistant, c'était ici. Battistelli était chanceux, finalement...

*Mais ce n'est pas le moment pour toi... Comment être en paix là-bas sans régler la situation ici ?*

Amber semblait hésiter, bien que la baguette soit pointée sur le garçon. Elle sembla un instant sur le point de dire quelque chose, et Alice comprit. Elle comprit que ses notions de réalité était subjective, que celle de son amie était ici, que son code n'était pas le sien. Qu'elle n'avait rien à rejoindre dans l'Ailleurs. Que rien ne la poussait à faire cela. Qu'elle était libre, en somme, en elle même comme dans ce monde que la Serpy s'évertuait à nier. Elle regarda la préfète intensément, cherchant à la comprendre encore, et quelque part priant pour ne pas être reniée par l'une des rares personnes qui donnait un sens à sa présence ici. Et elle tourna son visage bouleversé vers elle. Murmure.


- Pardonne moi Alice. Mais je ne peux pas. C'est...

*C'est cruel ? C'est mal ? Injuste ? Tu as commencé cette histoire seule, tu la finiras seule, c'est la suite logique des choses... C'est ta voie. Assure toi juste qu'elle ne te trahira jamais... Restez avec moi, je ne veux pas être seule.*

- C'est au dessus de mes forces.

Alice reprit sa baguette. Elle ne prenait pas cet aveu pour une désertion, quelque part elle avait toujours su qu'elle serait seule, ne serait-ce que par le but qui guidait ses actes... Elle se sentait curieusement emplie d'une force nouvelle, qu'elle avait du mal à s'expliquer. Cette sorte de révélation, cette lumière qui semblait transcender Davidson quand elle évoquait sa cause ?... Quoi qu'il en soit, elle prit délicatement les mains de la Gryffondor, comme pour lui signifier qu'elle ne lui en voulait pas, et posa un léger baiser sur ses lèvres. De ces étreintes fraternelles, les mêmes qu'elle avait pu échanger avec son cousin par le passé, si ce n'est que dans ce cas, c'était elle qui devenait protectrice.

- Retourne-toi, Amber. Retourne-toi, et bouche tes oreilles. C'est bientôt fini.

*Pardonne-moi, surtout...*

Lâchant la Gryffondor, elle se repositionna face à sa victime, son regard glacial formant un contraste violent avec tout l'amour qu'elle venait de démontrer un instant plus tôt. Son expression suppliante ne faisant qu'augmenter son dégoût à son égard. Pathétique parasite sans utilité...

- Endoloris.

Le sort dura plus longtemps. Et elle se surpris à admirer l'expression du garçon, la trouvant presque belle. Proche de l'idée d'élévation du sublime, par le fait qu'elle n'en était que l'observatrice...

*... Ou celle qui inflige. Avais-tu pris plaisir à me voir souffrir de la sorte, toi aussi ?... Concentre toi, l'heure tourne.*

Elle leva sa baguette à nouveau, observant Battistelli à terre tenter de reprendre son souffle. Lentement, calmement, son visage reflétant un ennui mortel et un désintérêt froid, elle s'accroupit face à lui.

- Je ne suis pas un monstre. Je tiens à te laisser t'exprimer une dernière fois. Une dernière phrase. Mais avant, promets-moi que tu ne crieras pas...


Il hocha la tête avec docilité, arrachant à Alice un sourire satisfait. Elle se releva souplement, se dirigeant vers Amber dont elle dégagea les oreilles avec délicatesse, murmurant d'une voix douce :

- Ses derniers mots, Amber... Je ne peux en être l'unique dépositaire...

*Principalement parce que je ne leur accorde pas la moindre importance...*

Obéissant à son dernier devoir auto-octroyé, Alice délia les cordes vocales de Battistelli d'un simple geste de la main gauche.

- P-Pourquoi ?...

Sa voix larmoyante sonnait désagréablement à ses oreilles. Elle ne craignait rien à répondre en toute honnêteté, même si Amber était à ses côtés - elle en savait déjà tellement sur elle sans l'avoir jamais rejetée...

- Par ambition, évidemment. Ça aurait pu tomber sur n'importe quel autre sang-de-bourbe, tu sais... Je t'ai simplement choisi par facilité, car je n'avais pas de temps à perdre.

Elle jeta un coup d'oeil à sa montre à gousset. Ils étaient encore dans les temps... Considérant avec ce qu'elle s'imaginait être de la clémence que sa question n'était pas une phrase en soi, elle lui laissa une dernière chance d'exprimer son ultime réclamation.

- Autre chose ?

Levant son visage désespéré vers la préfète Gryffondor, les lèvres tremblantes, Dimitri murmura d'une voix déjà éteinte...

- Aide moi...


La réaction d'Alice fusa, instantanée. Elle n'aurait pas supporté que les forces d'Amby l'incite à l'arracher à son funeste destin...

- Avada Kedavra.


Rayon vert.
Muscles brutalement détendus.


*...*

Le vent froid soulevait toujours leurs cheveux et leurs uniformes, indicateur du temps qui continuait à s'écouler quand bien même leurs membres restaient statiques.

*...*

Bref vide, vide comme son regard désormais mort. Qu'est-on censé éprouver après avoir tué un homme... ?

*Ce n'est que fictionnel, Alice. Une fiction, okay ? UNE FICTION. LE REEL N'EST PAS LA, ALICE, CE N'EST PAS ARRIVE.*
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Jake Wood
Serdaigle-KilljoyJake WoodSerdaigle-Killjoy
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MessageSujet: Re: Only madness knows my name...   Only madness knows my name... EmptyDim 4 Mar - 13:07

La nuit tombée déjà, et cela annonçait de grand changements. Cette nuit ne serait pas comme les autres. Non, elle serait différente pour certaines personnes, et probablement que celle-ci marquerait certains esprits. Il commençait à se faire tard, il était donc temps pour Jake de sortir de sa salle commune. Il y était resté pendant des heures à songer dans le silence paisible. Il pensait aux moindres détails. Rien ne devait être laissé au hasard, au risque d’être découvert. Tout devait être calculé et prévu, aucuns imprévus ne devaient pouvoir survenir, tout devait être parfait et très rapide. Il y avait longuement réfléchit, et tout semblait être adéquat à la situation. Détendu, il commençait à monter les escaliers en direction de la tour d’astronomie, tout en veillant à jeter de rapide coup d’œil aux différents étages afin de s’assurer qu’aucune présence ne vienne troubler la réalisation du travail. Il marchait doucement, il n’y avait pas lieu de se dépêcher, la tâche ne devait probablement qu’être à la phase initiale. Les mains dans les poches, Jake soupirait et arborait un léger sourire. Des questions hantaient son esprit concernant Alice. Allait-elle réussir et avoir assez de cran ? Il n’en doutait pas une seule seconde, mais il y avait toujours une petite partie qui pouvait tout changer.
On lui avait confié cette mission, car il était à Poudlard, et cela était beaucoup plus discret et simple à réaliser que d’introduire un mangemort de l’extérieur. Il fallait choisir la sécurité et la facilité.
Jake s’arrêta un instant, et écouta le silence qui lui était si agréable. Personne à l’horizon, et c’était mieux ainsi, ou alors il serait dans l’obligeance de rajouter des morts à la liste de ce soir. Reprenant sa route, il sifflotait légèrement. Il se sentait dans son élément, comme chez lui, c’est ce qu’il aimait, c’était sa vocation. Encore un étage et le lieu de la torture serait atteint. Bizarrement, rien ne lui parvenait aux oreilles, c’était le silence complet. Doute. Peut être avait-elle renoncé. Non, impossible. Gravissant les marches une par une, il venait d’atteindre le seuil de la tour d’astronomie. Avançant discrètement, il se camouflait derrière un mur. Il ne devait pas intervenir maintenant, non il devait attendre la fin de la tâche, personne n’était au courant de sa présence ici, même pas Alice. Penchant légèrement la tête, il arbora un air surpris. A sa grande stupeur, il n’aperçut pas deux silhouettes comme prévues mais trois. Non. Une chevelure bien trop familière, bien trop connue, qu’il avait si souvent effleuré, qu’il avait si souvent humée… Amber. Fermant les paupières, une rage croissante heurtait sa tranquillité d’auparavant. Les poings serraient, il inspirait doucement et discrètement. Que faisait-elle ici ? Pourquoi ? Alice. C’était elle qui l’avait amenée ici. Une envie sanglante le saisissait, une envie de meurtre répugnante. Pourquoi elle ? Il tentait en vain de songer à autre chose mais il n’y parvenait pas, cela devenait … obsessionnel. Confus, brulant comme la braise, il s’appuyait contre le mur.

Salut beaut-... Salut Alice... On peut pas s'passer de moi c'est ça ?

Cette voix ressemblait à celle de Dimitri, un poufsouffle, un sang de bourbe méprisable. Serrant davantage ses poings, il jetait de nouveau un coup d’œil afin d’observer la suite des évènements. Tâche rude. C’était un supplice pour lui que de se retenir ainsi. Probablement n’avait-il jamais résisté autant à l’envie. C’était insupportable, mais il devait rester professionnel et laisser les sentiments de côté, pour l’instant.

- Et bonsoir à Amber !

Jake ne s’en remettrait certainement pas, il éprouverait probablement une sorte de fureur complexe à l’égard d’Alice. A cause d’elle, elle allait assister à une chose qui pour lui paraissait si simple d’esprit, mais qui pour elle serait traumatisant. Amber était si douce, si sympathique… Elle ne méritait pas de voir ça, non.

Alice ne disait mot, mais son regard devait dire beaucoup de chose sur ses intentions néfastes. Ce fut alors le lancement de la tâche. Alice ne perdait pas de temps et s’empressait au contraire. Aucune réaction ou réflexe digne de ce nom venant de la part de Battistelli. Les sangs de bourbe étaient tous pareil. Inutiles, et méprisables. Ils devaient tous mourir pour le bien des autres. Ligoté, probablement devait-il voir sa vie défiler devant ses yeux et surtout se poser la même question éternelle : « Pourquoi moi ? ». La réponse était si éventuelle, si simple, que nul sang de bourbe ne la trouvait.

-Silencio.

Efficace, c’était le bon mot. Aucune perte de temps, et action rapide. C’est ce qu’il fallait.

- Tu retrouveras ta voix, promis...

Rire ironique intérieur. Hilarant. Cette fille était vraiment … spéciale et surprenante. Elle venait de promettre et aux oreilles de Jake cela rimait avec humour pathétique. Peu à peu, sa colère s’atténuait, ou tout du moins se camouflait dans une partie de son esprit.

Silence, moment de concentration extrême probablement pour la jeune fille.

-Difindo...

Elle semblait déjà avoir compris le métier. Il fallait que le travail soit fait d’une façon parfaite mais dissimulée, en silence, à l’abri des autres regards.

« WE ARE LEGION »

Cette phrase s’ancrait dans la peau du jaune et noir, avec comme unique encre, son propre sang. Son visage était crispé, crispé de douleur, mais il souffrait en silence. C’était si agréable de voir quelqu’un souffrir. Sadique, il était, mais il l’assumait parfaitement.

- Endoloris.

Il convulsait toujours en silence et Jake commençait à s’impatienter. Quand allait-elle en finir ? Certes le premier meurtre était une chose appréciable et voir souffrir sa victime était jouissif, mais il ne fallait pas non plus s’attardait dessus.

-A ton tour...

Elle tendait sa baguette magique à Amber. Regard tueur. Hésitation pour Amber mais aussi pour lui. Intervenir ? Ne pas intervenir ? L’envie ne manquait pas, mais … Sa fureur s’attisait de nouveau. Se replaçait contre le mur, de nouveaux les poings serraient, il coupait sa respiration.

- Pardonne moi Alice. Mais je ne peux pas. C'est... C'est au dessus de mes forces.

Soulagement. Inspiration. Elle venait de refuser, et c’est tout ce qui comptait à ses yeux. Alice allait probablement en finir d’ici quelques minutes, et il pourrait enfin intervenir.

- Retourne-toi, Amber. Retourne-toi, et bouche tes oreilles. C'est bientôt fini.

Cœur serré. Amber s’en souviendrait pour toujours, et ca il ne pouvait le concevoir. Il s’en voudrait à jamais lui aussi. Pourquoi ? Il ne le savait pas. Rien n’était de sa faute, c’était celle à Alice, pas la sienne. Culpabilité. Et pour la première fois … des regrets. Sensation horrible.
Se penchant de nouveau, Amber se retournait et Alice poursuivait.

- Endoloris.

Cette fois-ci, la durée fut plus longue et d’autant plus appréciable. Il souffrait toujours, et Alice leva sa baguette.

- Je ne suis pas un monstre. Je tiens à te laisser t'exprimer une dernière fois. Une dernière phrase. Mais avant, promets-moi que tu ne crieras pas...

Il hochait la tête tandis que Jake arborait un sourire discret. Encore des promesses. Mais ce n’était que des mots… rien de significatifs. N’importe qui pouvait rompre sa promesse sans répercutions gravissime.
Alice enlevait les mains d’Amber cachant ses oreilles.

- Ses derniers mots, Amber... Je ne peux en être l'unique dépositaire...


- P-Pourquoi ?...

Vraie. Il avait vu juste. Toujours la même question, sans réelle signification, même presque banale. Idiot. Inconscient.

- Par ambition, évidemment. Ça aurait pu tomber sur n'importe quel autre sang-de-bourbe, tu sais... Je t'ai simplement choisi par facilité, car je n'avais pas de temps à perdre.

Réponse qui aurait pu être trouvée sans cette déclaration.

- Autre chose ?


Il levait son visage crispé vers Amber.Il ressemblait tant à un enfant que l’on menace, et dont la seule possibilité de survivre est accrochée à une seule et même personne …

- Aide moi...

Dilemme qu’Alice s’empressa de vite effacé. Bonne réaction, irréprochable.

- Avada Kedavra.

Un rayon vert, simple. Ses muscles se détendirent, et c’est alors la que son âme s’échappait de ce corps si détestable de par son sang.
C’était fini, du moins la tâche était accomplie, désormais le plus dur restait à venir.
Sans perdre le moindre temps, Jake sortait de l’ombre et se dirigeait vers les deux silhouettes contenant encore une âme. Retirant sa manche tout en marchant, il était l’heure des annonces.

*Morsmordre*

Le serpent jaillit alors de son bras pour enfin rejoindre le ciel accompagné du crâne, tout en lui provoquant des frémissements dans tout son corps.

Saisissant Amber par les épaules, il l’obligeait à relever la tête, tout en la secouant. Ses pulsions devenaient difficiles à maitriser.

-Va à la bibliothèque, prend un livre. Lit. Ne discute pas. Ne me le fait pas répéter plusieurs fois.

Il tremblait.. Sentant sa force augmentait sur les épaules d’Amber, il la lâchait rapidement, ne voulant lui faire mal. Il n’attendait pas une réaction de sa part, il savait et espérait qu’elle s’exécuterait sans faire d’histoire.
Telle une furie, il se retournait vers Alice, la saisissant par le bras violemment. Il ne se maîtrisait plus réellement.

-Tu me le paieras Alice.

*Plus tard, ce n’est pas le moment.*

Regard meurtrier qui voulait tout dire. Ne lui laissant pas le temps de réagir, il la saisissait par le bras, et l’entraînait dans les escaliers à une vive allure à se fracasser la tête. Direction les cachots pour prendre des affaires. Leurs pas résonnaient dans les couloirs. Son cœur battait au ralentit. Encore quelques marches, et ils seraient à destination.
Le temps était désormais compté à la seconde près. Le moindre retard pourrait les condamner.
Lâchant son bras, il lui faisait signe d'entrer dans sa salle commune, en lui indiquant d'être discrète. Sans gêne, il lui donnait quelques ordres. A ce moment ci, c'était lui qui avait le dessus, qui dirigeait les choses.

-Magne toi, on n’a pas toute la vie devant nous.

Ton arrogant, mesquin, agacé et énervé.
Le regard rivé sur les couloirs, il s’assurait qu’aucune personne indésirable ne vienne les perturber.
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Amber Fiamata Dia Capulet
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MessageSujet: Re: Only madness knows my name...   Only madness knows my name... EmptyDim 4 Mar - 16:11

Comment décrire ce qu'il se passait dans l'esprit de la Gryffondor ? C'était indescriptible. Jamais une telle confusion n'avait régné chez Amber. Oscillant entre le désir plus qu'inné de rester auprès d'Alice et celui de sauver Dimitri qu'elle rapprochait de tous ces moldus qu'elle aimait et dont une partie de leur sang coulait dans ses veines. Mais le destin du jeune homme était inéluctable, et Amber ne pouvait pas le sauver à moins de mettre en péril sa propre vie. Et même si la mort n'effrayait pas la Gryffondor, la seule raison qui la poussait à ne pas se risquer, la seule personne en réalité, c'était Hermia. Elle devait rester en vie pour elle, pour la protéger. Était-ce alors égoïste de sa part de ne rien faire ? Non. Si elle agissait, sans doute mettrait-elle en danger la vie de ses proches. Et qui c'est si les deux amies n'étaient pas surveiller à ce moment même !

La seule chose qu'elle redoutait maintenant était la réaction d'Alice. Son coeur fit un bond quand elle reprit sa baguette, une crainte s'installa dans les pensées d'Amber, celle de se voir brutalement rejeter par la Serpentard. Mais qui fut alors vite évanoui au contact délicat de ses mains qui prenaient les siennes. Une vague de chaleur monta en elle. Alors elle ne lui en voulait pas ? Ou était-ce une feinte pour le lui faire croire ? Toutes ces interrogations s'envolèrent quand elle sentit les lèvres de son homologue lui déposer un léger baiser. C'est à cet instant que la jeune fille se souvint qu'elles étaient encore et toujours soeurs de sang. Alice lui avait semblé réagir comme une soeur. Des gestes si significatifs qu'Amber avait si souvent arboré avec sa propre petite soeur. A travers sa réponse silencieuse mais où se mêlait une infinie douceur , c'était comme si elle ressentait


- Retourne-toi, Amber. Retourne-toi, et bouche tes oreilles. C'est bientôt fini.

Sans un mot, Amber hocha de la tête, les mains d'Alice la lâchèrent alors. Tel une enfant à qui on lui avait donné pour ordre de fermer les yeux sur une scène interdite d'un film, la Gryffondor amena ses mains sur ses oreilles, se retournant. Elle avait cependant garder les yeux grands ouverts perdu dans le ciel si noir. S'ensuivit un nombre de minutes ou de secondes interminables.

[Qu'attends-tu ? S'il te plait... Laisse moi. Ta baguette est dans ta poche, non ? Mais tu ne comprends donc pas ? In n'y a plus rien à faire ! Je ne la trahirai pas. Alors tu vas le laisser mourir ? Je ne le connais pas. Tu as pensé à sa famille ? ... Elle doit le faire. C'est la seule manière d'être accepter et si ça n'était pas lui ça aurait été quelqu'un d'autre. Tu ne penses pas ce que tu penses. Si. Si un jour tu croises un des ses proches, que diras-tu ? Je ne dirai rien. Oseras-tu la regarder en face ? Lui dire que tu étais témoin de sa mort ? Vas-tu te taire à la fin ? Tu ne vois pas que je suis déjà assez meurtrie ? Alors pourquoi m'enfoncer davantage ? C'est fini, tout est joué. Je l'ai choisi, je reste avec elle jusqu'à la fin. Tout ne fait que commencer Amber. Tu es rentrée dans un enjeu bien trop dangereux, et qui sait si les personnes auxquels tu tiens pourraient un jour être impliqué. Tais toi ! Hermia ne sera jam...]

Mains resserrées davantage sur ses mains pour ne plus rien entendre, ni dehors, ni cette voix, les yeux fermés, quand elle sentit qu'on retirait délicatement ses mains de sa tête. Amber rouvrit ses yeux, son regard se perdant dans celui d'Alice qui lui murmura d'une voix douce :

- Ses derniers mots, Amber... Je ne peux en être l'unique dépositaire...

Amber tourna lentement son regard vers le Poufsouffle tandis que son homologue lui redonna sa voix.

- P-Pourquoi ?...

Ce simple mot glaça la rouge et or, comme si des milliers de lames lacéraient son coeur, ce qui lui coupait presque le souffle.

- Par ambition, évidemment. Ça aurait pu tomber sur n'importe quel autre sang-de-bourbe, tu sais... Je t'ai simplement choisi par facilité, car je n'avais pas de temps à perdre.

Ça pouvait être n'importe qui.

[N'importe qui... N'importe qui... N'importe qui...]

Seuls mots qui restaient dans la tête de la Gryffondor pour s'empêcher de devenir complètement folle Comme les milliers de moldu qu'elle avait vu mourir en guerre, ça aurait pu être dans ses conditions qu'il allait perdre la vie. Mais allait-elle résister longtemps ?

- Autre chose ?

Dimitri se mit alors à tourner son regard désespéré sur la seule personne qui pouvait encore être capable de le sauver. Amber.

[Non.]

Leur regard se mesurèrent l'espace de quelques secondes, tandis que celui du Poufsouffle était suppliant celui de la Gryffondor devenait livide et effrayé.

[Non. Non. Non ! Ne dis rien par pitié.]

- Aide moi...

La réaction d'Alice fut alors instantané et rapide, empêchant ainsi la Gryffondor la moindre réponse à son dernier appel.

- Avada Kedavra.

Les yeux d'Amber s'écarquillèrent d'épouvante devant le rayon lumineux qui sortit de la baguette de son amie. Statuette d'effroi et d'angoisse, la jeune fille ne bougea pas d'un pouce, droite sur place, aussi droite qu'un pantin. Elle ne bougeait plus. Les yeux grands ouverts encore posé sur le corps inerte du jeune homme.
Ce n'est qu'au moment où elle sentit se resserrer sur ses frêles épaules des mains qu'elle connaissait si bien, qu'elle se rendit compte qu'elle était vivante. Mais morte à l'intérieur.


[Jake...]

Il avait beau la secouer, elle était devenue poupée de chiffon. Elle le sentit alors lui lever son visage pour la forcer à le regarder.

-Va à la bibliothèque, prend un livre. Lit. Ne discute pas. Ne me le fait pas répéter plusieurs fois.

Même ses mains qui la tenaient de plus en plus fortement ne lui donnaient aucune douleur. Elle ne ressentait plus rien, vide totale.

*Where I am ? What I am here for ?*


[Réveille toi ! Fais ce qu'il te dis avant que je ne t'envahisse ton cerveau ! Bibliothèque...]

Amber se tourna une dernière fois vers Alice, seule personne qu'elle avait encore besoin de voir avant de partir. Elle savait qu'Alice avait été renvoyer et qu'elle ne la verrait peut-être pas avant longtemps.Rapidement elle lui prit les mains d'un geste fraternelle et l'embrassa sur la joue.

- Reviens-vite.

Dernier murmure avant de partir en cavale vers la bibliothèque. Seule. Toutes ses pensées alors remontèrent dans son esprit. Angoisse.
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