Sortie du 17/12 [Le rpg se passe début février]

Admin

Bonjour à toutes et à tous !

Nous vous prions de ne poster que dans ce topic pour la sortie du 17/12.

N'oubliez pas que vous n'êtes pas forcés de parler tous ensemble, vous pouvez très bien être chacun dans votre coin et parler par groupe sans vous gêner les uns les autres

Je vous invite à faire votre premier post dans la Grande rue de Pré-au-Lard, le lieu qui dessert toutes les lieux ici présents, afin de nous décrire votre arrivée - vous pourrez aussi nous décrire votre sortie du village dans cette même rubrique, si vous en avez envie.

Bon RPG !

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Vous êtes dans la Grande Rue

Aujourd'hui, le temps est doux. La neige est toujours présente sur les toitures des différents magasins et maisons. Néanmoins, une simple couche de neige blanche recouvre le sol.

Serdaigle

Rebecca se leva tôt et de bonne humeur. Aujourd’hui on était samedi matin. La sortie à Pré-Au-Lard était prévue pour ce jour. La jeune fille était particulièrement heureuse. En effet, elle avait grandement envie de sortir. Cela faisait près d’un mois ou deux qu’ils n’avaient pas eu le droit de quitter le château. D’ailleurs, Rebecca trouvait cela étrange que les élèves eurent l’autorisation de sortir. Après l’arrivée de ce type aussi mongole qu’inintéressant. Elle pensait qu’il aurait interdit toute sortie de Poudlard. Le Ministère voulait en quelque sorte contrôler Poudlard, en fouillant les courriers et les dortoirs. Ils étaient sans doute persuadé que personne n’était en sécurité avec le retour des Mangemorts. Mais alors pourquoi autoriser maintenant une sortie après ce beau discours du professeur de potions. Mais peut-être que Marina Lauréana avait autorisé la sortie sans en faire part à Lockwood. Si tel était le cas, cette femme remontait grandement dans l’estime de Rebecca. La jeune fille s’était vêtue aujourd’hui d’un short avec des collants transparents. Et d’un petit haut blanc. Ses cheveux étaient remontés en un chignon assez chic. La jeune fille sortit de sa chambre mais e fit pas de détour par la Grande Salle. Elle prendrait son petit-déjeuner à Pré-Au-Lard. Les gens semblaient s’être levés tôt également. Car, à l’heure où tout le monde était silencieux dans leurs dortoirs respectifs ou dans la Grande salle, aujourd’hui étaient dans les couloirs, tout souriant. Tout le monde voulait sortir. Rebecca n’était pas la seule à attendre cela visiblement. Un groupe de Serpentard de Quatrième année parlait d’aller à la boutique Weasley pour acheter des filtres d’amour et les verser dans le jus de citrouille du matin de Kieran O’Farell. Rebecca sourit à cette perspective. Elle n’irait surement pas prévenir Kieran de ce qui se tramait dans son dos. Après tout, ils n’étaient même pas amis. Elle continua donc son chemin, observant les gens aux alentours d’elle. Elle ne voyait ni Ludwig, ni Mathéo. Tant pis, elle aurait aimé ne pas faire le voyage seul mais cela importait peu.
Elle vit non loin d’elle, des Poufsouffles riant à s’étouffer. Ils avaient l’air tellement stupide avec leurs bonnets trop grand. Il y en avait même un qui portait une parka jaune, comme s’il n’avait aucunement honte de s’afficher avec une telle couleur.

*Pauvre de lui … Vraiment pathétique …*

Même dans ses jours de bonne humeur, Rebecca ne pouvait s’empêcher de critiquer. C’était dans sa nature après tout. Elle jugeait, tout ce qu’elle voyait. Quand son humeur était au beau fixe, elle était sans doute encore plus redoutable. Contrairement aux personnes normales, elle aimait encore plus mettre son grain de sel dans les histoires d’amour pour les faire implosé. En parlant de cela, elle se demandait où en était Tudor et Duchâteau. Elle était consciente que cette idylle ne durerait pas longtemps. Il n’y avait qu’à observer le Serpentard quelques instants. Il aimait papillonner de filles en filles. On ne le changerait pas de sitôt.
Il fallait qu’elle prenne des nouvelles de Mathéo également. Elle ne savait pas non plus comment leur relation se passait en ce moment. Mais elle lui avait donné rendez-vous au quatre balais aujourd’hui. Elle le rejoindrait donc bientôt. Et serait vite au courant des dernières nouvelles. Même si Rebecca ne pouvait pas voir Amber, Mathéo ne serait pas si mal avec elle. Elle n’avait pas l’air trop cinglé comme Von Gotha ou assez folle pour se mettre dans de telle situation que la Taylor ou la Black. Peut-être qu’ils iraient bien ensemble … Enfin, Rebecca ne l’avouerait jamais. Elle aimait trop voir enrager Amber Fiamata Dia Capulet, préfète des Gryffondor.

*Cette fille a sans doute un grain, comme tout le monde ! Il faut simplement le chercher …*

Rebecca avait fait le chemin perdu dans ses songes et fut donc surprise de voir qu’elle était déjà arrivée dans la Grande Rue de Pré-Au-Lard. Il n’y avait pas grand monde encore, ce qui était plutôt agréable. Une fine couche de neige recouvrait le sol, ce qui était plutôt agréable à regarder. Rebecca décida d’attendre Mathéo bien au chaud dans le bar, les Quatre balais. Ainsi, elle se dirigea vers le bâtiment, ouvrit la porte et pénétra dans la douce chaleur.

Serpentard

Mathéo s’était levé assez tard aujourd’hui. Il était environ dix heures et demie lorsque ses paupières s’ouvrirent. Il avait bien dormi pour une fois. C’était le week-end, ce qui le mettait particulièrement de bonne humeur et qui avait expliqué cette mini grasse matinée. Le Serpentard se leva tranquillement et prit sa douche. Après s’être brossé les dents, il sortit enfin de la salle de bain et se revêtit d’une chemise crème. Il enfila un pantalon noir. Il prit sa veste et abandonna l’idée de mettre son bonnet péruvien. En effet, il n’avait pas l’air de faire bien froid. Le jeune homme sortit de la salle commune quasiment vide. Comment cela se faisait-il ? Mathéo se demanda pourquoi tout le monde s’était levé tôt un samedi matin. Qu’est-ce qu’il pouvait bien se passer de si extraordinaire. Le jeune homme haussa les épaules et se dirigea vers la Grande Salle pour prendre son petit déjeuner. Il était onze heures déjà mais cela n’empêcherait pas le jeune homme de manger ses traditionnels cookies aux pépites de toutes les couleurs. Quelques élèves arpentaient la salle. Mathéo se mit à réfléchir à ce qu’il avait bien pu arriver quant il sentit une tape dans son dos. Il se tourna et vit un Serpentard de son année. Celui-ci était blond platine. Ses cheveux bouclés refusaient visiblement de se coiffer.

Et mec, tu n’as pas d’autorisation de sortie pour Pré-Au-Lard ?

Mathéo ouvrit de grands yeux ronds. Il avait totalement oublié que la sortie était aujourd’hui. Comment oublier une telle énormité ? Ce garçon était vraiment un cas. Le jeune homme se hâta d’avaler son cookie et se leva pour partir. Et soudain une autre information arriva dans son petit cerveau. Rebecca. Il avait rendez-vous avec Rebecca au 4 Balaies à … Il jeta un coup d’œil à sa montre.

*Elle va me tuer … Une heure et une minutes de retard … *

Le jeune homme commença à courir pour rejoindre la Serdaigle. Mais il ralentit vite. Elle allait surement l’assassiner sur place à cause de cela alors une heure ou une heure et quart de retard n’aggraverait pas son cas. Il marche donc lentement, les mains dans les poches tout en sifflotant. Le temps était doux et agréable. Mathéo eut une pensée pour Amber. Il en avait assez de toutes ces histoires et espérait au fond que tout s’arrange. Il espérait secrètement la croiser pendant la sortie. Il se souvenait de la première. C’était là-bas que tout avait commençait. Dans la cabane hurlante, quand il l’avait embrassé pour la première fois et prit comme excuse le fait d’avoir glissé. Elle devait surement déjà être à Pré-Au-Lard à cette heure-ci. Elle n’avait pas la même mémoire que Mathéo après tout.
Il devait rejoindre Rebecca. Il savait a peu prés ce qu’il attendait. Elle allait surement critiquer une nouvelle fois Amber. Mais bon, il essaierait de la défendre. Enfin s’il y arrivait. Il devait lui dire des choses aussi, comme arrêter d’essayer de nuire indirectement à la vie de Mathéo. Il ne faisait pas la tête loin de là, c’était presque impossible de faire la tête longtemps à Rebecca. C’était quelqu’un de sympathique, même si peu était du même avis de Mathéo. La Serdaigle devra quand même essayer d’apprécier Amber. Après tout, elle était son amie et se devait bien de faire des efforts avec les personnes que Mathéo aimait beaucoup.
Le jeune homme arriva enfin dans la Grande Rue. Il y avait beaucoup de monde. Il s’avança vers les 4 balais et mit sa main sur la poignée.

*Tu as rien à craindre … Ce n’est pas une sauvage quand même !*

Le jeune homme baissa la poignée et pénétra dans l’univers tout chaud du bar.

Gryffondor-Killjoy

Ruth s'impatientait. Elle regardait la énième fois sa montre. Il était en retard. Soupir. La jeune fille leva les yeux vers le ciel aux nuages blancs. Il risquait de neiger. Étonnant pour un mois de février.

*Heureusement que le 14 février tombe en semaine!!*

En effet, elle n'avait guère envie qu'on se méprend sur ses relations avec la personne qu'elle attendait... et qui était en retard!!!

*Mais qu'est ce qu'il fiche!!*

Elle avait pourtant était claire!! Ruth venait de finir de se préparer pour aller à la sortie à Pré-au-Lard. Elle avait longtemps hésiter avant de ce rendre là-bas mais la jeune fille avait besoin de sortir au plus vite de ce château, ne sachant pas vraiment quoi faire, ni qui voir. Qu'importe! La solitude, c'était bien aussi?! Mais elle avait changé ses plans à la dernière minute. Tandis qu'elle descendait l'escalier des dortoirs, elle l'avait vu. Elle se rappela de sa résolution qu'elle s'était faite à la sortie du TDP. Elle devait mettre les choses à points. Enfin... plus facile à dire qu'a faire. Après un soupir, elle se dirigea vers la sortie mais ses pas la guidaient inexorablement vers lui et quand elle se retrouva face au jeune homme, elle lâcha:

-Rejoins-moi dans la Grande Rue à Pré-au-Lard dans 1h!

Puis, elle était partie, sans lui laisser le temps de réagir. 1h et 35min s'était écouler depuis ses dernières paroles et voilà que la jeune fille, irritait, de son comportement et du retard du Gryffondor, attendait dans le froid, à regardait les aller-venu des élèves. Bon sang, mais qu'est ce qu'il fichait?! Il fallait pas 1h pour se préparer!! Quoique ... La neige commença soudain à tomber, juste quelques flocons qui se collaient à son béret de laine et une bourrasque fit voler ses cheveux.

-Il manquait plus que çà, marmonna t-elle, enlevant ses cheveux de devant sa bouche. Mais qu'est ce qu'il fiche!! s'énerva t-elle.

Elle se retourna, cherchant sa silhouette parmi les flocons puis le vit enfin! Elle leva son bras, tapotant sa montre, pour lui faire comprendre qu'il était à la bourre. Mais quand il fut enfin en face d'elle, elle se calma soudain, lui souriant en secouant la tête l'air de dire: Mais c'est pas vrai! Tu es vraiment pas possible!
Elle se haussa sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur la joue de Klaus.

-Merci d'être venu.

Gryffondor

Klaus, seul, dans les couloirs. Où se rendait-il déjà ? Bonne question, dans les dortoirs pour se changer, se préparer pour ainsi se rendre à Pré-Au-Lard et être bien au chaud dans sa tenue. Il allait y aller avec qui ? Avec les personnes qui restaient avec lui. Tandis qu’il allait montait les escaliers, Ruth l’interpella et lui avait dit.

-Rejoins-moi dans la Grande Rue à Pré-au-Lard dans 1h!

Et elle partit, le laissant là perplexe en train d’analyser la phrase. Alors, dans 1h, il devait la rejoindre à Pré-Au-Lard dans la Grande Rue. Klaus sourit.

- Eh Klaus ! C’est un rendez-vous amoureux ?

Il regarda la personne qui venait de dire ça, Stefan… Bref, il l’ignora complètement en faisant une expression qui voulait dire « laisse moi tranquille ». Il continua alors sa route, montant les escaliers lentement. Arrivé dans son dortoir, il s’était posé devant son miroir pour remettre ses cheveux en place, puis il passa la plupart du peu de temps qu’il avait, devant son armoire à chercher son pull préféré, il resta figé pendant 5 minutes en train de scruter son armoire avant de prendre son courage à deux mains et de bouger un peu pour le chercher. Une heure passa, 60 minutes qui passèrent rapidement sans qu’il ne s’en rende compte, enfermé dans sa chambre. Il en sortit enfin pour se rendre hors de Poudlard.

Lentement…il arriva à Pré-Au-Lard, pour lui, seulement 1 heure était passée donc il ne se pressait pas vraiment. La Grande Rue, il y était enfin.
La neige avait fait son apparition. Le paysage se brouillait, devenant clair. On n’apercevait plus vraiment le visage des personnes à cause des volutes de fumée qu’ils rejetaient en respirant, ce que faisait Klaus en ce moment. On apercevait encore les écriteaux des magasins, on entendait les cris amusés des enfants, certains restaient là, figés, la bouche ouverte pour essayer de manger quelques flocons. Klaus lui était là, en train de marcher tranquillement. Il aperçu une silhouette féminine au loin, en s’approchant il reconnut Ruth qui lui montrait l’heure. Il regarda alors sa montre avant de se rendre compte qu’il était en retard de 1 heure et 45 minutes presque. Il couru vers elle et arrivé à sa hauteur Ruth secoua sa tête comme pour dire qu’il était … bête et vraiment pas doué. Mais juste après il reçu un petit bisou sur la joue de la part de Ruth.

- Merci d’être venu.

Il lui sourit, la regardant dans les yeux et lui fit lui aussi un bisou sur la joue, en se baissant un peu bien sûr.

- Excuse-moi pour mon retard…

Bien sûr si elle voulait qu’il vienne, cela voulait dire qu’elle voulait faire quelque chose. Il mit ses mains dans ses poches, gardant toujours son sourire avant de lui demander.

- Alors… on fait quoi.

Invité

Rose alla dans la Grande –Rue pour aller se promener, elle était habiller comme si on était au printemps avec un jean et en t-shirt avec une veste en laine très fine ainsi qu’un sac a main qu’elle n’utilisait jamais. Elle ne voulait pas s’encombrer d’un manteau
et d’un bonnet comme certains. Quand elle arriva dans la rue elle se promena tout en regardant les boutiques qui passaient devant elle pendant qu’elle marchait. Au bout d’un moment elle alla s’asseoir sur un banc car elle savait qu’elle boutique faire en premier. Elle resta la a regardé les passants, a les observer. Chacun était différents elle vit Ruth et Klaus qui parlait *Ses deux la vont finir ensemble pensa-t-elle en souriant* Elle vit d’autres personnes tout seule qui marchait dans les rues sauf qu’on aurait dit des âmes errantes qui attende de passer dans la lumière. Il y avait deux catégories de personnes : ceux qui avait toujours quelqu’un avec qui parler et autres et les autres qui étaient
souvent tout seuls. Elle faisait partit de la deuxième catégorie mais pour une fois
elle ne s’en plaignit pas elle préférait être seule que mal accompagnée. Elle
se mit à fouiller dans son sac a main ou elle trouva des bonbons qu’elle mangea
un par un et comme toujours un carnet de dessin et un crayon de papier. Elle
prit son carnet à deux mains et le posa sur ses genoux, le sac tomba malheureusement
par terre et renversa tout son contenu. Elle se leva donc et mis son carnet sur
le banc, se mit a croupie et ramassa ses affaires tout en regardant si elles n’avaient
rien. Puis elle se rassit et commença à dessiner Ruth et Klaus le plus discrètement possible. Elle les trouvait mignon comme tout, le tableau aurait pu être parfait s’il neigeait. Son crayon glissa sur le papier comme si elle était transportée par quelque chose. Elle était fière d’avoir enfin trouvé quelque chose de beau à dessiner.

Gryffondor-Killjoy

Enfin, il était là, en face d'elle. Ruth avait ruminer pendant plus d'une heure, prête à exploser et pourtant, quand elle l'avait vu, la colère soudainement disparu, la laissant sereine... Alors qu'en temps normal elle l'aurait très certainement engueuler!! Son sourire la fit fondre puis il l'a regarda dans les yeux. Non, pitié pas les yeux!! Elle détourna le regard, tandis qu'il déposait à un tour un bisou sur sa joue.

*Bon sang arrêtes de rougir ma vieille, tu es ridicule!!*

- Excuse-moi pour mon retard…

Elle se mit à tousser, mise mal à l'aise par le jeune homme, et regarda ailleurs, pour voir les autres personnes présentes dans la Grande Rue. Elle vit Rose pas très loin d'elle, assise sur un banc entrain de... dessiner?

*Oh oh! J'espère que c'est pas nous qu'elle dessine, pitié ...*

Enfin bref! Au lieu de regarder ailleurs, écoute donc ton chevalier servant!! Et me regarde pas comme ça!! è___é

- Alors… on fait quoi.

*Arrêtes de sourire bon sang!!!*

Ruth fut bien évidement contrainte de le regarder de nouveau. Elle détailla Klaus de la tête aux pieds.

*Il a la classe. Ce qui explique son retard! Pire qu'une meuf ce mec!!*

Ruth n'avait mis que 10min à s'habiller, ayant pris du retard à cause de paires de chaussettes dépareiller. Impossible de remettre la main sur les jumelles. Tant pis, c'était t-elle dit, on verra pas avec les chaussures!!
Qu’importe! Le sourire gênée de Ruth disparu quand Klaus lui posa cette question. Elle baissa les yeux, regardant ses pieds devenus soudain trèèèèèèèèèèèèèèèèèès intéressant.

*C'est malin! Et je dis quoi moi maintenant?! Mais qu'est ce qu'il m'a prit!! Arrêtes de fumer ma vieille, je sais pas fait quelque chose, ça devient grave là!!!*

Soupir de résignation. C'était trop tard maintenant pour faire marche arrière. Assume! Elle releva la tête, le visage grave.

-Non, pas on fait quoi. Si je t'ai demandé de venir c'est pour... Ruth fit une grimace, un tic qu'elle avait quand elle devait faire quelque chose qui ne lui plaisait pas. C'est pour parler de l'autre jour, mettre les choses au point.

Elle le regardait droit dans les yeux, arrivant enfin à soutenir son regard.

-Et pour cela, j'aimerais qu'on trouve un endroit tranquille.

Ah parce que tu en connais, toi, des endroits tranquilles dans ce foutu pays? Non?! C'est bien ce qu'il me semblait! La neige arrêta soudain de tomber, Ruth passa un main sur sa tête pour enlever son béret recouvert de neige.

-Viens.

Un simple mot et elle lui prit la main, l'entrainant dans la Rue sans lui demander son avis. Tous deux parcourent la Grande Rue, à la recherche d'un endroit, la jeune fille refusant d'aller aux 4Ballais. Trop de monde. Au détour d'un virage, la Cabane Hurlante.

*Parfait!*
[suite à la Cabane Hurlante ^^]

Gryffondor-Killjoy

[Hermia m’a donné son libre pour les paroles.]

Réveil… Sept heures. Amber s’était réveillée plus tôt que d’habitude. C’était la sortie à Pré-au-lard. Elle voulait avoir assez de temps pour se préparer et être prête à l’avance pour le rendez-vous qu’Alice lui avait donné. Mais il est facile de voir qu'elle avait autre chose en tête en s'étant levé de si bonne heure. La Gryffondor s’avança d’abord vers le lit de sa cadette, qui lui avait demandé de se lever en même temps qu’elle :

-Hermia… lui murmura Amber en l’embrassant sur la joue tout en lui caressant avec douceur les cheveux. Réveilles-toi… Tu seras sans moi aujourd’hui pour la sortie. Tu m’as bien dit que tu y allais avec Kieran de toute façon, non ?

Bien entendu, comme elle aurait pu s'y attendre venant de sa si adorable petite soeur, Amber reçut la peluche aux gros yeux globuleux de sa petite sœur en pleine figure. Très belle façon d’acquiescer en effet.

-Allez ! Debout ! s’exclama la Préfète en lui lançant à son tour la mini peluche.

Enfin elle se décida à bouger et à se lever. Marchant à moitié endormi encore vers son armoire pour récupérer ses affaires et sa serviette. Hermia se retourna vers Amber, avant de sortir vers les douches.

-De toute façon je parie qu’il va être en retard… déclara-t-elle d’une petite voix.

L’ainée eut un petit rire amusé puis se dirigea elle aussi vers la sortie après sa petite sœur mais pour rejoindre les douches des préfets.

De retour dans les dortoirs, elle se coiffa, laissant ses cheveux détachés et se contenta de les boucler pour leur donner du volume et d’ajouter un serre-tête écarlate comme petit accessoire. Elle avait enfilé une robe en soie rouge hâlé, son décolleté était carré avec de fines dentelles noires. Amber passa ensuite de longues bottines à talons noirs.

[Euh… Tu t’habilles comme ça pour qui ? Pour la Mangemort ? Laisse-moi. Je croyais que tu n’avais rien prévu. Je n’ai rien prévu. Si. Non. Si ! C’est pour lui c’est certain. Non. Si ! J’aimerai juste le croiser voilà ! Ah tu vois que tu avais prévu quelque chose ! Non ! J’ai…juste prévu de le croiser si je pouvais c’est tout. Donc t’as quand même prévu quelque chose du coup. Mais non… Si. De toute façon il ne verra pas ta robe avec ton manteau… C’était pas mon but ! Et… Tu m’énerves. Je sais.]

Huit-heure passé. Enfin elle quitta les dortoirs pour prendre son petit déjeuner. Une fois qu’elle eut fini, elle se mit en route pour Pré-au-Lard seule, vêtue d'un long manteau en laine noir relevant un col et au bas des manches en fourrures, cette couleur de nuit s'harmonisant parfaitement avec sa chevelure assombrit. Son buste cintré laissant de l'ampleur au bas, une magnifique doublure en polaire.

Arrivée à la grande Rue, elle jeta un coup d’œil sur sa montre. Il lui restait pile trente minutes de temps libre avant de rejoindre son amie. Alice devait déjà être au rendez-vous. Où allait-elle se rendre en attendant ? Elle n’avait pas vraiment d’achats à faire. Amber jeta un coup d’œil sur les élèves qui étaient dehors, quand son regard s’arrêta net sur une silhouette. Quelqu’un était posté dans un coin et ne bougeait pas, Mathéo. Elle avait espéré infiniment de le voir et il était juste là. Toujours aussi beau... Un sourire radieux illumina son visage, inspirant légèrement, essayant de contenir le plus possible son rougissement, elle s’avança vers lui d’un pas d’abord hésitant puis se posta à ses côtés, s’appuyant sur le mur du bar, mains derrière le dos.

[Reste sérieuse. Surtout ne montre pas que tu espérais le voir.]

-Tu attendais quelqu’un ? Ou tu admirais le passage des élèves ? déclara-t-elle calmement en tournant ensuite son regard vers lui esquissant un léger sourire aux lèvres.

Rien que le fait de savoir qu'elle allait pouvoir lui parler un peu avait baisser la faible appréhension qu'elle ressentait avant de rejoindre son amie. Non pas qu'elle avait peur, mais Amber ne savait pas à quoi elle devait s'attendre et elle n'avait aucune idée de comment était Miss Davidson. Et si elle devait lui dire qu'elle était qu'une sang mêlée ? Qu'allait-elle pensé ? La Gryffondor n'y avait pas un seul instant songé... Non. Pour le moment elle ne devait pas y penser, Mathéo était là et elle voulait profiter de sa présence.

Serpentard

Mathéo venait de sortir du bar des 4 balais. Il avait laissé légèrement en plan Rebecca McMillan, son amie. Mais bon, la jeune fille lui pardonnerait bien. Après tout, elle se trouvera vite quelqu’un à l’intérieur avec qui discuter. Elle était forte pour se faire des « amis » dans ce genre de situation. Rebecca était quand même phénoménale. Elle ne changerait jamais. Bref, le jeune homme haussa les épaules. Il était accoudé au mur du bar. Il ne bougeait pas, aimant à regarder les gens qui passaient. Tout le monde était de sorti aujourd’hui. Aussi bien les élèves que certains professeurs. Tout le monde semblait heureux de pouvoir sortir. Mathéo ne pouvait que les comprendre. Au bout d’un moment, être enfermé vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans le château, était pesant. Surtout qu’avec le nouveau professeur de potion, leurs droits allaient bien baissé. Le Serpentard trouvait cela tellement idiot. Comme si fouiller les dortoirs, les lettres allaient empêcher la venue d’objet regorgeant de magie noire. Il y avait toujours des gens déviant aux règles. Certains devaient surement avoir des choses à cacher.
Le jeune homme se demandait où pouvaient-ils bien être maintenant. Ce qu’ils faisaient. Ils étaient doués quand même pour ne jamais se faire trouver. Ils se cachaient et restaient dans l’ombre pour le moment. Mathéo trouvait cela plus étrange. Plus ils restaient cacher, plus leur plan se perfectionnait. Ils vont être de plus en plus redoutables.
Le Serpentard observait tour à tour toutes les personnes qui croisaient son chemin. Il vit Ruth Black avec un gars de sa maison. Elle sortait déjà avec un autre et bien dis donc, elle remplaçait vite Wyle. En même temps, cela se comprenait assez. Ce type était imbuvable.

*Ou est-elle ?*

Amber. Peut-être était-elle déjà entré dans un magasins. Une chose était sur, c’est qu’elle n’était pas dans le bar des Quatre Balais. Elle se levait peut-être tard après tout, ce qui expliquait son absence de Pré-Au-Lard. Brf, pleins d’hypothèses se bousculaient dans la tête de Mathéo mais il n’avait aucune explication concrète.
Soudain, il la vit. Elle était encore plus belle que d’habitude. Peut-être était-ce quelques rayons de soleil lui tombant dessus qui faisait cet effet. Ses cheveux étaient bouclés, ce qui lui allait très bien. Un serre tête était présent dedans. Elle portait une jupe ou bien une robe. Mathéo l’ignorait puisqu’elle portait un manteau par-dessus. Elle s’avançait vers lui et se mit à côté de lui, s’appuyant également contre le mur. Mathéo lui fit un sourire. Il était content d’avoir pu la voir.

-Tu attendais quelqu’un ? Ou tu admirais le passage des élèves ?

-En fait, je t’attendais … toi !

Annonça t-il en regardant droit devant lui, le sourire aux lèvres. Les élèves continuaient de passer. Même si le temps semblait s’être arrêté.
Mathéo repensa au journal de l’école qui était sorti peu de temps auparavant. Il n’avait pas eu l’occasion d’en parler à Amber. Bien évidemment, il n’allait pas lui demander si elle était bien en couple avec Alice. Kieran avait été aussi outré par cette annonce, ce qui avait rassuré le jeune homme.

Pourquoi ils ont dit que tu avais une marque des ténèbres dessiné sur le bras ?

Demanda le jeune homme tout en se tournant vers lui. Il voulait comprendre un peu ce qu’il lui avait échappé. C’était étrange. Elle se mettait à trainer avec Alice Von gotha et peu de temps le TDP disait qu’elle était attirée par le groupuscule des Mangemorts. Mathéo ne cherchait pas à l’énerver en posant cette question. Il espérait tout de même qu’elle ne le prendrait pas mal.

*Dire que tu commençais à t’améliorer en relations humaines …*

Gryffondor-Killjoy

Amber avait eu peur de ne pas pouvoir l'apercevoir pendant la sortie mais par un heureux hasard il n'était pas loin du tout.

-En fait, je t’attendais … toi ! déclara Mathéo le sourire aux lèvres sans pour autant la regarder.

Rien que ces simples mots firent rayonner le visage de la Gryffondor, qui détourna immédiatement son regard en baissant légèrement la tête pour laisser tomber ses cheveux ondulés un peu devant son visage pour qu'il n'aperçoive pas ses joues qui s'enflammaient. Elle n'osait pas croire ce qu'il venait de lui dire.

-Pourquoi ils ont dit que tu avais une marque des ténèbres dessiné sur le bras ? demanda-t-il brusquement en se tournant vers elle.

Oh... Mais oui... Évidemment, s'il l'avait attendu c'était pour quelque chose de bien précis apparemment et pas pour le plaisir de la voir elle. C'est vrai qu'il devait se poser des tas de questions à propos de ce fameux article. Mais ce qui l'étonna c'est qu'il avait mentionné la marque des ténèbres et non pas Alice et elle. Ce qui la rassura d'un côté, sans doute n'y avait-il pas cru, au moins il lui faisait confiance sur ce point là dans ce cas.
Qu'allait-elle lui répondre maintenant ? La jeune fille ne lui en voulait pas de lui avoir posé cette question, après tout, elle devait s'y attendre. C'était tout à fait normal de douter un peu sur ce sujet qui était assez inquiétant. Seulement elle n'avait pas réfléchi à la réponse qu'elle devait lui donner.
Amber prit une petit inspiration discrète, toujours caché derrière ses cheveux, elle s'efforça de paraitre le plus normal possible et jouer son rôle de Reine de la dissimulation du mieux qu'elle pouvait. Replaçant ses mèches des cheveux en arrière, elle lui fit face à son tour, un petit sourire aux lèvres.

- Ce n'est qu'une simple méprise Mathéo, répondit-elle d'une voix calme sans se départir de son sourire qui se voulait rassurant. Tu sais les rédacteurs de ce journal écrient parfois n'importe quoi rien que pour faire vivre le château... Même Hermia y a cru au début, mais je lui ai prouvé qu'elle avait tord.

Lui mentir était la chose la plus difficile qu'elle n'aurait jamais désiré faire. Mais qu'allait-il pensé si elle lui disait toute la vérité et tout cela dans le seul et unique but de rester aux côtés d'Alice pour l'aider dans la chute de Sheffield... ? Mathéo n'allait pas comprendre, il ne pouvait pas comprendre et il ne devait pas comprendre. Il ne devait pas... Il n'allait jamais savoir. Amber voulait qu'il garde en lui l'image de celle qu'il avait en ce moment même, une Gryffondor joyeuse et joviale. Juste cela et rien d'autre.
Amber jeta ensuite un discret coup d’œil sous le manche de son manteau, il lui restait vingt-cinq minutes... Il ne fallait surtout pas qu'elle oublie l'heure.

-Enfin ! s'exclama vivement et joyeusement la jeune fille en joignant ses mains devant elle. Maintenant que je suis là, voulais-tu me demander autre chose ?

Jared venait d'arriver dans la Grande rue de Pré au Lard. Il souriait de toute ses dents, et pour cause : C'était la première fois de l'année qu'il pouvait enfin sortir du château. Il avait porté un soin particulier à sa tenue, comme toujours lorsqu'il sortait; Ses pieds était chaussés de basket montantes grises et vertes, et ses jambes fines étaient misent en valeurs par un slim noir déchiré, rapé et même rapiécé. Le haut de son corps était protégé par une épaisse veste de sport grise beaucoup trop grande pour lui et son cou entouré d'une écharpe Serpentard du plus bel effet. Ses yeux cernés de noir était posé sur Cendre, que Jared tenait fermement contre lui pour le protéger du froid -Et accessoirement se réchauffer les mains dans la fourrure épaisse du chat.

Relevant les yeux, Jared parcouru la rue du regard, heureux d'être la malgré le froid mordant qui faisait claquer ses dents et rougir le bout de son nez. Le jeune avisa la boutique de Scribenpenne. Il avait promis à ses soeurs de leurs raporter des plumes et de l'encre à changement de couleur lors des prochaines vacances. Mais il ne pouvait entrer dans la boutique avec son chat, qui aimait tant faire la chasse au plume, et il était hors de question de laisser Cendre tout seul dehors dans la neige, le pauvre!
A la pensée d'abandonner son chat adoré au froid, il ressera sont étreinte, faisant ronronner l'animal. Jared gratouilla pensivement la tête de son chat avant de se détourner de la boutique de plume pour se diriger vers les 3 balais. La bas, il trouverai bien quelqu'un à qui confier Cendre pour quelque minutes.

Invité

Rose avait finis le dessin qu'elle avait fait de Ruth et de Klaus mais en levant la tête elle vit qu'ils étaient partis. *Tant pis pour une prochaine fois....Ou pas * Elle commença a sentir de sa bulle et sentit le froid comme si elle revenait dans la réalité. Elle remua ses mains l'une contre l'autre. Puis commença a ranger son carnet et son crayon dans son sac enfin si on peut appeler çà un sac. Des qu'elle eut finis , elle se leva tranquillement et s’époussette un peu pour paraître un peu présentable même si elle n'avait personnes pour qui être présentable. Elle marcha tranquillement vers le magasin Scribenpenne. Elle rencontra en chemin Jared qui était habillé très joliment ou plutôt très convenablement pour une simple sortie *Peut être a t-il un rendez-vous ?* Mais elle ne se posa pas plus de question car ils ne se connaissaient pas alors elle n'allait pas lui adresser la parole comme çà . Elle se regarda dans la glace de la boutique pour voir si elle n'avais pas soit le nez qui coulait ou le nez trop rouge. Au bout d'un moment elle ne se regarda plus car elle avait trop de chose négative a se dire sur elle même. Elle s’essuya les pieds et ouvrit la porte, elle ressentit immédiatement une chaleur et une odeur qu'elle adorait énormément.

Serpentard

[Le fait que Mathéo dise à Amber qu’il l’attendait enchanta la jeune fille. Mathéo n’eut le temps de voir cela qu’un quart de seconde. En effet là voilà déjà retourné, ne voulant pas que le Serpentard voit quel effet il avait sur elle. Il ne pouvait s’empêcher d’être fier de lui. Au moins, il savait que son charme marchait assez bien sur la préfète des Gryffondor. Cela le rendait de bonne humeur à vrai dire. La légère brise venait faire voleter les cheveux des passants. La journée était belle.

Le Daily Poudlard faisait du mal autour de lui. C’était sans doute son objectif premier. Vraiment puéril. Mais Mathéo ne pouvait s’empêcher de poser une question à Amber sur quelque chose qui le tracassait. En fait il en avait plusieurs. Mais harceler Amber de questions n’était sans doute pas la bonne solution. Il élimina donc la soi disant amourette entre la Rouge et Or et Alice Von Gotha. Il n’avait pas besoin de lui parler de cela. Et puis Kieran O’Farell avait l’air de trouver cela si stupide. C’était donc surement faux. Du moins Mathéo l’espérait de tout cœur. Et puis même Alice n’était pas le genre de fille avec qui on aimerait bien avoir une histoire. Certes, elle était plutôt jolie. Mais elle était aussi cinglée qu’effrayante. Et puis pour tomber sous le charme de son professeur de potions, il ne fallait pas être très nette … Bref, le jeune homme chassa de son esprit sa préfète. Il la voyait assez souvent dans la salle commune. Il était inutile de penser à elle maintenant qu’il était avec Amber. La jeune fille
replaça quelques mèches derrière ses oreilles avant de se tourner vers le Serpentard. Elle souriait. Plutôt bon signe ou …

- Ce n'est qu'une simple méprise Mathéo.

Soupir de soulagement. Après tout pourquoi Amber lui mentirait-elle. Tant mieux qu’Amber ne soit pas liée aux idéaux Mangemorts.

Tu sais les rédacteurs de ce journal écrient parfois n'importe quoi rien que pour faire vivre le château... Même Hermia y a cru au début, mais je lui ai prouvé qu'elle avait tord.

Mathéo se souvenait de cet épisode. Il était à la table des Serpentard quand cette mini portion était venue rejoindre sa sœur. La scène qu’elle lui avait faite était mémorable. On aurait cru que cette gamine se prenait pour la mère de la Préfète. Mathéo s’estimait heureux de ne pas avoir de petite sœur ou de petit frère. Bon, il avait un boulet du nom d’Aaron. Mais bon, lui, pouvait se trouver utile dans certaines situations. Amber s’était montrée convaincante quand elle avait déjoué les soupçons de l’enfant. Mais Mathéo se souvenait à présent des paroles d’Athalie. La conversation qu’il avait eue avec elle dans la salle commune, le lendemain de la sortie du journal.

« Il y a une part de vérité dans ces rumeurs ».
Cette phrase qu’avait dite Athalie avait été approuvée par le Serpentard. Mais maintenant qu’il était face à Amber, et qu’elle lui disait que rien n’était vrai … Mathéo était légèrement perdu.

Fallait-il faire confiance à Amber ? Surement. Après tout, elle était fantastique. Elle n’était surement pas habituée à mentir. Et puis c’était Mathéo qu’elle avait en face d’elle. Elle savait bien qu’il avait des réactions spéciales parfois. Elle n’oserait pas lui mentir. Oui voilà ce que pensait le Serpentard. Mais bon, c’était bizarre quand même.

-Enfin ! Maintenant que je suis là, voulais-tu me demander autre chose ?

C’est drôle tu sais, j’ai eu une conversation avec Athalie le lendemain de la sortie du journal. Et elle m’a énoncé une vérité.

Le jeune homme passa quelques secondes. Il était conscient qu’il allait mettre Amber mal à l’aise, dans une situation délicate quand bien même tout cela était faux. Mais il ne pouvait quand même pas garder cela pour lui. Il devait le sortir maintenant. Il n’était pas bon de garder ses tracas en soi. C’était ce que sa mère lui avait dit un jour. La seule chose censé qu’elle eut dite dans sa misérable vie, à vrai dire.

Le jeune homme se tourna vers Amber. Elle était prés du mur, presque adossé contre lui. Il se mit devant lui et posa une main sur le mur. Le jeune homme était prés d’elle, la retenant légèrement de partir. Bien que si elle voulait vraiment s’en aller, elle n’avait qu’à le pousser un peu.

Figure-toi qu’elle disait : « Il y a une part de vérité dans ces rumeurs ».

Le jeune homme ne souriait pas vraiment pour avoir l’air plus amical. Non, il ne faisait que répéter ce qu’il pensait de ce journal. Il se demandait quand même comment la jeune fille allait réagir. Après tout les Gryffondor avaient le sang chaud, c’était bien connu. Que Mathéo puisse douter d’elle et de ses paroles, allait peut être la vexer, qui sait. Le jeune homme ne redoutait pas vraiment sa réaction. Il avait simplement hâte de la voir.

Gryffondor

Léna était assise sur son lit. Autour d’elle, plus personne n’était là. Ils avaient tous déjà dus partir à Pré-Au-Lard. Aujourd’hui était la sortie. Cela faisait un moment qu’il n’y en avait pas eu une et cela lui avait assez manqué. La liberté d’aller ou on veut, était sans doute l’aspect qu’elle préférait dans ces sorties. La jeune fille se leva tranquillement et fila dans la salle de bain prendre sa douche. Une bonne demi-heure plus tard, la jeune fille eut fini de se préparer. Ses cheveux lisses étaient relevés en une queue de cheval bien serré. Elle portait un jean noir moulant et un pull léger gris. Elle prit sa veste blanche et son écharpe beige et quitta la salle commune. Elle passa devant la Grande Salle et décida de ne pas y aller. Elle prendrait son petit-déjeuner à Pré-Au-Lard. Elle marcha donc jusqu’au village. Une légère brise venait faire voleter ses cheveux. Un sourire apparut sur ses lèvres. C’était si bon de sentir ce vent contre son visage. Les dernières semaines n’avaient pas vraiment été faciles. Avec l’arrivée à Poudlard d’Ambroise Lockwood, les choses n’étaient plus vraiment les mêmes. Il n’avait pas fait grand-chose pour le moment mais cela suffisait à faire régner une ambiance spéciale. Le Ministère observait Poudlard avec minutie. C’était comme si on avait peur de bouger pour ne pas se faire remarquer par le Ministère. Même Miss Lauréana paraissait tendue. Léna désapprouvait complètement la venue de ce type. Elle ne s’en cachait pas vraiment. On lui avait raconté ce qu’il s’était passé au temps de Voldemort, quand Ombrage était présente à Poudlard. Il n’y avait rien eu de bon ni pour la sécurité de Poudlard, ni pour les élèves, ni pour rien. Qu’il s’immisce dans les affaires de Poudlard n’avait rien fait à part attirer des problèmes.

*Finalement les adultes ne sont pas plus censé que les élèves*

La jeune fille pénétra dans le charmant village de Pré-Au-Lard. Elle ralentit son pas, pour profiter du paysage, de l’ambiance … La jeune fille regardait autour d’elle qui pouvait arpenter la rue. D’un côté, il y avait un groupe de Serdaigle, discutant devant le magasin de vêtements. Elles parlaient, visiblement, de chiffons. Cela fit sourire un instant la jeune fille. Les gens ne changeaient finalement pas. Non loin de là, un Poufsouffle était isolé. Il paraissait triste. Les gens rejetaient les Poufsouffle … C’était idiot. Certains étaient tout de même sympathiques. Il ne fallait pas tous les mettre dans le même sac. Quelqu’un d’autre attira son attention. Elle vit Amber, près des Quatre balais, en compagnie de Mathéo Moreno. Celui-ci semblait la coincé dans un coin. La jeune fille se demanda si la relation qui les liait avait évolué ou non. Dans tout les cas ils iraient surement bien ensemble. Ce qui avait été dit dans le TDP, à propos de Rebecca était stupide. Mathéo ne pourrait pas finir avec elle. La Serdaigle finirait peut être seule après tout. Elle aimait tellement s’amuser qu’elle ne verrait même pas l’amour s’il passait juste à côté d’elle.
Elle vit Ruth partir en compagnie de Klaus. Alors comme cela, elle avait changé de petit ami. C’était étrange. Elle pensait qu’elle était folle d’Aldric, bien qu’elle se demandait franchement pourquoi. Ce gars était finalement trop étrange pour être appréciable. Klaus était nettement plus sympathique. Léna avait eu l’occasion de lui parler un jour. Il avait été très polie et chaleureux.

Léna ne savait pas vraiment où elle voulait aller. Elle avait encore pas mal de provisions de chez Weasley. Elle n’avait donc pas besoin d’y repasser. Inutile également de s’acheter de nouveaux habits, sa valise en était pleine. Elle n’avait pas non plus très envie d’entrer dans le bar des Quatre Balaies. Elle se dirigea vers un banc. Il était presque en face du bar. Elle s’assit donc en tailleur sur celui-ci. Elle voulait observer les gens de loin. Non pas pour être à l’affut du moindre commérage mais plutôt pour se changer les idées. Léna sortit de sa sacoche un livre qu’elle commença à feuilleter. Elle aurait pu entrer quelque part pour être au chaud mais elle n’en ressentait guère le besoin. Elle avait également un numéro du TDP dans sa sacoche. Elle décida de le sortir afin de finir de le lire. Cela lui passerait un peu le temps. Elle n’avait pas eu le temps de le finir l’autre jour.

Gryffondor-Killjoy

Ne rien laisser paraitre surtout ne rien laisser paraitre. Il ne fallait absolument pas qu'elle fléchisse, Amber se devait de rester confiante et convaincante jusqu'au bout. Mais est-ce que Mathéo allait la croire ? Telle était la question. Pourvu, pourvu qu'il se ne rende compte de rien. Le problème c'est qu'elle se doutait bien qu'il aurait du mal à la croire, et c'était là un fâcheux contre temps.

La Gryffondor se demandait qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir lui dire à présent.

-C’est drôle tu sais, j’ai eu une conversation avec Athalie le lendemain de la sortie du journal. Et elle m’a énoncé une vérité.

Amber écarquilla légèrement les yeux, que voulait-il dire exactement ? Athalie. Qu'est-ce qu'Athalie avait bien pu lui dire comme "vérité" ? Ça ne pouvait pas être en rapport à ce qui liait Alice et elle, c’était impossible, Amber ne lui en avait jamais parlé. Et d’ailleurs, elle n’avait jamais eu pour projet de lui en faire part. Alors à quoi faisait-il référence ?

Mathéo se tourna vers la jeune fille, se plaçant face à elle et appuyant une main conte le mur comme pour l’empêcher de partir. Il avait l’air parfaitement décidé dans son regard à la faire avouer, et semblait déterminé à savoir si oui ou non, Amber lui cachait quelque chose. Amber eut son cœur qui se serra brutalement. Un pincement si vigoureux qu’elle avait l’impression que sa respiration allait se couper. Il était vraiment énervant, ne pouvait-il donc pas la croire et passer à autre chose au lieu d’insister et de la mettre mal à l’aise ? Le pire c’est que s’il la retenait comme ça encore longtemps elle allait finir par manquer son rendez-vous. Bon sang, le moment était peut-être mal choisi pour le voir, elle aurait dû s’en douter depuis le début que Mathéo allait chercher des réponses à ses interrogations. Peut-être aurait-il mieux fallu qu'elle n'aille pas lui adresser la parole. Mais c'était bien trop tard à présent, elle était coincée, et si elle se mettait à lui fausser compagnie maintenant, Mathéo aurait encore plus de doute donc il était maintenant impossible de faire machine arrière.

Bien. Ne pas paniquer. Dans ce genre de situation, garder son calme était important et il ne fallait surtout pas baisser le regard sinon c’était fini pour elle. A contre cœur, elle releva la tête, soutenant du mieux qu’elle pouvait son regard en retenant les pulsions vives de son cœur qui l’étreignait. Ne pas perdre sa crédibilité face à lui, il le fallait absolument.

Amber appréhendait ce qu’il allait dire.

-Figure-toi qu’elle disait : « Il y a une part de vérité dans ces rumeurs ».

[Pardon ?]

La Préfète cligna plusieurs fois des mirettes, légèrement sonnée par ses dernières paroles, ses poignées se serrant quelque peu. "Une part de vérité"… Est-ce que son amie lui avait vraiment dit ça ? Non ça n’était pas possible. La Serpentard n’était pas capable de dire cela à propos d’elle… Amber la considérait comme sa plus fidèle amie. S’était-elle donc trompée ? Elle ne savait plus si elle devait croire Mathéo ou faire confiance à Athalie. Il est vrai que dans les rumeurs que l’on colportait, même si elles étaient souvent fausses il y avait toujours un brin de vérité qui se reflétait derrière tout cela, mais alors cela voulait dire qu’Athalie aussi y croyait et qu’elle ne lui faisait pas confiance… Peut-être fallait-il qu’elle aille vraiment parler à Athalie pour mettre les choses au point, afin qu’elle lui enlève ses doutes. Amber était légèrement déçue, il est vrai qu’elle leur cachait à tous deux la vérité mais elle n’avait jamais imaginé que son amie lui parlerait dans le dos de la sorte…
Et ce sourire que Mathéo arborait l'exaspérait intérieurement, à croire que ça l'amusait de la mettre mal à l'aise de la sorte ou on ne sait quoi d'autre. Ceci dit il était hors de question qu'elle le lui montre.

-Ainsi donc, tu insinues par-là que je suis en train de te mentir ? déclara Amber d’une voix froide, dont le regard ambre se faisait de plus en plus intense et où l’on pouvait lire une détermination farouche, celle de ne pas se faire découvrir. Je suis désolée de te décevoir Mathéo, mais il n’y a pas une once de vérité dans l’article qui concernait Alice et moi, avait-elle repris calmement.

Amber baissa les yeux, n’arrivant plus à regarder le Serpentard dans les yeux, elle détourna son regard vers la droite. Se calant un peu plus sur le mur, bien qu’elle fût déjà bien adossée dessus, elle termina sa réponse dans un murmure :

-L’histoire de la marque des Ténèbres est aussi absurde que celle d’Alice qui a soi-disant tué le professeur Mogg par jalousie à cause de Ruth. Ce ne sont que de purs et véritables mensonges Mathéo… conclut-elle sur un ton presque furieux, en serrant davantage ses poignées et le cœur battant.

Seigneur, pourquoi devait-elle donc continuer à lui mentir ? S’il était resté sur la première réponse d’Amber, elle n’aurait pas été forcée à mentir davantage, c’était déjà si dur. Mais Mathéo devait être aussi bornée qu'Amber quand il s'agissait de connaitre la vérité... Incapable de lâcher le morceau... Elle espérait quand même que cette fois-ci, il se laisserait convaincre.

[Crois-moi, crois-moi, crois-moi, crois-moi, crois-moi... Il te croira pas. Si il le faut ! Tu pourrais pas être de mon côté un peu de temps en temps? Pour ça non.]

Serpentard

Mathéo se tenait toujours devant la Préfète des Gryffondor, l’empêchant à moitié de partir. La regardant dans ses yeux pour qu’elle ne puisse lui cacher la vérité. Oui parce que regarder quelqu’un dans les yeux et lui mentir était juste inconcevable. Ce qui arrivait à faire cela était juste vraiment très doués. Et impardonnable aussi. Mathéo n’avait jamais réussi lui. Mentir en regardant son interlocuteur dans les yeux … Normalement lorsque l’on ment, des détails peuvent nous trahir. Pourquoi le jeune homme les connaissait aussi bien ? Parce que surement, on lui avait menti beaucoup trop pendant sa vie. C’était peut –être pour cela qu’il n’avait confiance qu’en très peu de gens. Une personne se touchant le visage était soupçonnable, autant que quelqu’un dont les muscles du visage se contractent. La transpiration augmentant …
Bref, un menteur expert était condamnable … Mathéo détestait qu’on lui mente. Il pouvait le faire payer. Sa mère en était la preuve. Bien que sa mère n’ait pas été condamnée seulement pour les mensonges qu’elle avait un jour, proféré. Cette femme était un cas à part.
Revenons-en à Amber. La Préfète cligna plusieurs fois des yeux. Haussement du sourcil droit. Cela était-il donc un aveu de non-sincérité.

*Non Mathéo ! Attends donc avant de juger !*

Le jeune homme avait toujours son sourire en coin, loin d’être amical, il pouvait mettre les gens assez mal-à-l’aise. C’était le but, après tout.

-Ainsi donc, tu insinues par-là que je suis en train de te mentir ?

* J’n’ai pas dit ça !*

La jeune fille le regarder dans les yeux avec ses yeux ambres. Ainsi donc. Ne pouvait-elle donc pas mentir ? Si tel était le cas, c’était une grande manipulatrice. Elle était vraiment convaincante. Mathéo avait du mal à ne pas lui donner raison. Mais il voulait rester tout de même sur ses gardes.

-Je suis désolée de te décevoir Mathéo, mais il n’y a pas une once de vérité dans l’article qui concernait Alice et moi

*De me décevoir ? Comme si te savoir en couple avec Alice avait une quelconque importance en cet instant …*

Le regard de Mathéo était plutôt dur, à ce moment-là. Il ne comprenait pas pourquoi elle en revenait à cette pseudo-histoire. D’ailleurs, il n’avait cru cette histoire qu’un quart de seconde avant que Kieran ne la démente. Amber baissa les yeux. Elle fuyait visiblement son regard. Si elle n’avait rien à se reprocher, pourquoi faisait-elle cela ?

-L’histoire de la marque des Ténèbres est aussi absurde que celle d’Alice qui a soi-disant tué le professeur Mogg par jalousie à cause de Ruth. Ce ne sont que de purs et véritables mensonges Mathéo…

Elle avait prononcé cette phrase dans un murmure, d’un ton presque furieux. Démentir une rumeur par une autre rumeur bidon. Une bonne façon de dissiper tout les doutes.
Le jeune homme se redressa en tapant la paume de sa main sur le mur. Il se retourna, ne regardant plus du tout la préfète à présent. Son visage était impassible. Il voulait la croire mais une partie de lui l’obligeait à douter sur l’authenticité de ses paroles.

*Si elle dit faux, tu pourras encore te venger …*

Il se retourna lentement vers la jeune fille, le visage neutre. Il la croirait, tout en restant sur ses gardes.

Si tu le dis …

Ton plutôt froid. Le jeune homme ne voulait pas vraiment paraître désagréable mais … La phrase était sortit de toute façon. Il voulait changer de sujet, ne plus y penser pour le moment. Que pouvait-il faire. Aller faire un tour à la cabane hurlante ? Non, il n’avait pas envie d’y retourner avec Amber. Pas aujourd’hui. Pas tant qu’il a cette conversation en mémoire. Il préférait aller dans un endroit plus neutre. Cela faisait un petit moment déjà qu’ils étaient tout les deux dehors.

Je t’offre un verre ?

Demanda Mathéo qui avait retrouvé un petit sourire. Il montrait du regard le bar des Quatre Balais. Il ne savait pas pour Amber, mais lui, avait bien besoin d’un petit remontant.

Gryffondor-Killjoy

Amber se retenait de mordre ses lèvres, le regard toujours baissé. Une envie presque irrépressible de hurler l’étreignait, elle n’arrivait pas à supporter ce mensonge, mais elle y était arrivée et c’était tout ce qui comptait pour le moment. A présent elle attendait la réaction de Mathéo.

Le jeune homme ne s’y fit pas prier, il se redressa, tapant ensuite contre le mur de sa main, ce qui fit sursauter Amber, qui avait fermé les yeux et serré ses doigts sur son manteau sous le coup de la surprise.

[Pourquoi… Mais pourquoi réagit-il comme cela ? Ca n’est pas si difficile à savoir pourtant … Oh toi ! … Oui mais quand même il a aucune raison de se mettre en colère, enfin je ne vois pas en quoi ça le regarde ce que je fais ? Peut-être que si justement. Ça t’arrive de t’inquiéter pour tes amis, non ? Ou de te soucier de ce qu’ils leur arrivent ? C’est peut-être le cas là. Non. C’est impossible.]

Elle restait indécise, quelque peu perdue, essayant tant bien que mal de continuer à chercher et à comprendre pourquoi il paraissait presque en colère, pourquoi il avait réagi de la sorte. Et de toute manière pourquoi s’intéressait-il tant à cela ? Et si tout avait été faux ? Bon ça n’était pas le cas… Mais qu’est-ce que cela pouvait lui faire après tout… Enfin quoi qu'il en soit il n'allait jamais le savoir. Un jour, plus tard, beaucoup plus tard surement il allait finir par le découvrir... Peut-être. Mais Amber espérait que non.
Mathéo s’était retourné pendant un moment, laissant la jeune fille perdue dans ses pensées.

Il finit tout de même par lui refaire face, le visage visiblement vide d'expression. Impossible de déceler ce qu'il ressentait.

-Si tu le dis … finit-il par lâcher sur un ton quelque peu froid.

Ces quelques mots glacèrent Amber, cette phrase courte qui disait tellement de chose. Amber elle-même la disait souvent lorsqu’elle était froissée et qu'elle se voyait contraindre à laisser tomber une interrogation devant une personne... Cette phrase qui pour elle signifiait "Ok je vais te croire mais ne t'imagine pas que c'est parce que je pense que tu dis vrai. Simplement je me résigne... pour le moment".
Mathéo la croyait surement sans la croire vraiment, il était évident qu'il allait être méfiant à présent.

-Je t’offre un verre ? proposa soudainement le jeune homme en désignant les quatre balais du regard, ce qui fit relever la tête ‘d’Amber, légèrement étonnée de son changement brutal d’attitude.

Il souriait. Quel soulagement. Et Mathéo semblait à présent vouloir changer de sujet. Tant mieux, ça n’était pas Amber qui allait continuer vu qu’elle n’en avait aucune envie. L’idée d’aller prendre un verre était nettement plus attrayante et intéressante que de parler d’elle et du TDP. D’autant plus qu’elle se doutait bien que Mathéo ne serait pas le dernier à vouloir des explications, après Hermia puis lui, il y allait surement avoir Athalie, et sans doute Klaus, avec qui elle s’entendait si bien depuis, surtout à partir du jour où il a été nommé Préfet. Alors changer d’occupation était plus que la bienvenue !

-Volontiers !répondit la Préfète joyeusement en se redressant. Je te suis.

[i]Il lui restait une bonne vingtaine de minute. Peut-être allait-elle croiser sa petite sœur entre temps avant d’aller rejoindre Alice. Amber savait qu’elle était en compagnie de Kieran. D’ailleurs elle se demandait comment son adorable Hermia avait pu de lier d’amitié avec cet énergumène et don juan de Serpentard. Enfin tout ce qu’elle savait c’est qu’il n’avait pas intérêt à lui faire le moins de mal ou l’embêter sinon elle se chargerait de lui sur le champ. Hermia s’était tellement attachée à lui en quelque jour, c’était incroyable, Amber n’entendait plus que des « Grand frère par ci » et « Grand frère par-là »… Bizarre quand même, elle semblait être au courant de tous les dévergondages du jeune homme depuis le TDP et pourtant elle était toujours aussi enthousiaste l'idée de passer du temps et rester avec lui. La vie réservait toujours de drôle de surprises.

Gryffondor

[HRPG : Je poste à la Grande Rue parce que au début ils sont à la Cabane Hurlante et après à la Grande Rue =°]

Alors qu’il essayait de percevoir le visage de Ruth, qui restait figée sur elle-même, telle une statue… il sentit une petite goutte froide tomber sur sa main… plus chaude qu’un flocon et plus liquide aussi… Bon, ça pouvait aussi être un flocon, il n’avait pas un sixième sens non plus et puis, les flocons devenaient liquides au contact de la peau chaude. Donc sur l’identité de cette petite goutte d’eau, il n’en savait pas plus. En tout les cas, il espérait que ce n’était pas une petite larme qui venait de la demoiselle.

-Klaus...!!

Il fut soudainement poussé vers l’avant par la demoiselle qui venait de lui sauter dessus. Il lui fit alors, puisque c’était la seule chose qu’il pouvait faire, un petit câlin… enfin un gros… bref, peu importe, les détails de ce câlin ne nous intéresse pas. Mais le problème était que la jeune fille le serrait vraiment fort, comme si il était un doudou et elle une petite fille qui ne voulait pas se séparer de lui, mais ce n‘ était pas vraiment un problème après tout, ce n‘était pas grave.

Elle s’éloigna un peu de lui, heureusement, il allait faillit suffoquer…. Non je blague bien sûr, il a plus d‘endurance ce petit Klaus. Soudainement, la demoiselle, par on ne sait quel moyen se retrouva à la même hauteur que lui, ou presque, bref, un peu plus bas tout de même, seulement quelques centimètres… Ah oui, elle s’était mise sur la pointe des pieds, pas bête comme idée, et puis, c’était la seule solution, bien sûr, elle n‘allait pas prendre un escabeau. Ruth s’avança vers Klaus, leurs visages se rapprochèrent, mêlant leur respiration, formant une petite nuée blanche à cause du froid.

-D'accord... D'accord... Je ne partirais pas, si c'est ce que tu veux.

Un petit sourire en coin s’afficha sur le visage du jeune homme. La demoiselle se détacha complètement de lui, cette fois-ci, comme si elle avait attrapé un coup de froid, comme si une image s’était affiché dans sa tête, dans ses pensées, comme dans les films, comme si elle venait de se rappeler de quelque chose. Il la regarda… bizarrement, prêt à lui poser la question « Ca va ? » s’inquiétant un peu, mais la demoiselle le devança…

-Hum... Je commence un peu à avoir froid dehors…

Ah, apparemment, parmi les plusieurs choix qui s’exposaient dans la tête de Klaus, la demoiselle avait froid, bon heureusement que ce n‘était pas autre chose comme, « c‘est qui la personne là-bas? » ou autre, disons qu‘il s‘était imaginé plusieurs choses un peu glauque avec des hémoglobines. Mais bon, elle avait simplement froid, comme lui. Un peu normal aussi, le ciel était gris, il y avait de la neige un peu partout, comme d’habitude, à en devenir lassant, vivement le printemps. Et puis, un vent glacial se promenait dans les rues et surtout dans les endroits vides, abandonnés, ou les personnes n’allaient pas souvent. Comme la Cabane Hurlante. Donc, voilà la raison pour laquelle ils avaient froid.

Et puis, je n'ai pas très envie de me prendre une averse sur la tête.

Il est vrai que si il commençait à y avoir une tempête, ce ne serait pas très amusant et ils se perdraient de vue… Imaginez, ils se retrouvent avec un mètre de la neige sur la tête, formant ainsi un magnifique bonnet, gratuit, blanc, contre la chaleur. Pratique pour l’été non ? Après il faudrait juste qu’il ne fonde pas avant que la chaleur ne vienne, au pire on mettrait ce bonnet au congélateur. Bon… cessons de dire n’importe quoi, de toute façon ça n‘arriverait jamais. Bon, je disais donc, autant partir tout de suite avant qu’il n’y ait une tempête menant à une catastrophe.

Ça te dit qu'on aille boire quelque chose de chaud?

Ce n’était pas une mauvaise idée, en espérant qu’ils trouveraient une bonne place en sachant que les élèves et autre se réfugieraient surtout dans les bars comme aux 4 balais… Bah, peu importe, il fallait qu’il trouve un bon abri pour aller se réchauffer un peu, même beaucoup, avant de devenir des statues de glace.
Mais tout de même, elle venait de dériver un peu le sujet abordé quelques secondes plus tôt, non ? De toute façon, il fallait bien qu’ils arrêtent de faire leur petit film à l’eau de rose, non ?

Klaus fourra une de ses mains dans ses poches pour la chauffer un peu, l’autre étant déjà occupée à tenir celle de Ruth. Il commença à marcher vers les rues de Pré-Au-Lard tout en lui répondant.

- Pourquoi pas, tu viens ? Lui demanda-t-il tout en regardant autour de lui, trouvant que le ciel s‘assombrissait de plus en plus.

Il l’entraîna vers la Grande Rue, arrivés à cet endroit là, il se tourna vers Ruth… tout en souriant, légèrement.

- Tu veux aller où ?

Il est vrai qu’il y avait plusieurs bars, certains réservés pour les « gentils », d’autres pour les « méchants », d’autre pour les « intellos », bon, ça dépendait des personnes bien sûr, les méchant ne sont sans doute pas méchant mais plutôt les durs ou autre. Bref, peu importe, en espérant que vous comprendrez, vous cher petit lecteur.