Requiem for a prophecy
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Requiem for a prophecy

Forum RPG basé sur le dix-neuf ans plus tard de la saga Harry Potter
 
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 Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran]

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Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran] Empty
MessageSujet: Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran]   Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran] EmptyDim 6 Nov - 20:59

C'était par un matin d'hiver qu'un journée pas comme les autres commençait. Pourquoi pas comme les autres ? Parce que ce jour là, Megane voulait rester seule. Elle n'allait pas discuter de tout et de rien avec Leonora, ou encore aller à la bibliothèque pour lire un bouquin, non, elle voulait être vraiment toute seule. Le bruit l'insupportait, les autres l'énervait. La Poufsouffle s'éloignait de plus en plus de ses amies, elle s'éloignait des êtres humains tout court. Les cours ne l'intéressait plus et la solitude s'emparait d'elle. Ou plutôt, elle se renfermait sur elle même. La nuit, Megane se levait pour aller se baladait dans les couloirs. Le jour, elle restait souvent dans les toilettes, ou en cour. Parfois, elle allait traîner un peu à la bibliothèque. C'était désastreux. Le pire était certainement qu'elle le savait, qu'elle savait que c'était mal, mais qu'elle le faisait quand même. Ses réactions signifiait quelque chose, son sourire qu'on ne voyait plus, sa bonne humeur qui n'est plu au rendez vous, des rires franc, un piles de bouquins sur son bureau qui venait d'être rangé car elle ne les lisait pas. Tout les trucs qu'elle ne fait plus montre qu'une chose : Elle a perdu le gout de vivre. Parfois même de manger mais Leonora la forçait.

Ce jour là, il faisait particulièrement froid et les élèves n'avait pas cours. Dès le matin, La jeune fille avait senti qu'il ne valait mieux pas trop la déranger, qu'elle déprimait un peu. Les flammes qui dansaient dans la cheminée la réchauffait légèrement. Pour le petit déjeuner, elle évita de croiser Leonora pour pas la blesser, pour éviter qu'elle croit que Megane ne voulait plus lui parler. Elle pris une pomme et sorti. L'appétit n'était pas encore venu mais une pomme n'étais pas de refus. Il faisait même très froid ce matin là. La Poufsouffle n'allait pas très bien et préférait sortir pour se reposer un peu. Elle couru jusqu'à sa salle commune pour prendre un gilet et se mis en route pour le parc. Elle hésitait sincèrement à se rendre dans la foret interdite. Après tout, elle ne risquait rien avec sa baguette dans la poche.

Tout en continuant son chemin, elle repensait à sa scolarité dans son collège. En cinquième année, elle avait vécu beaucoup de chose même si ce n'était pas super passionnant. Cela lui avait beaucoup apporté niveau magie et apprentissage. Niveau amitié aussi, Leonora était une amie en or, une soeur de coeur, une jeune fille pleine de joie de vivre qui n'avait pas à se pourrir la vie à cause des autres. De plus, elle est très jolie et a bon coeur, toujours à l'écoute et prête à aider en cas de besoin. Elle n'aimait pas se moquer, ni ricaner des autres et se foutait bien du sang d'origine.Comme elle disait souvent : '' On ne choisi ne ses parents, ni son sang ''. Leonora était aussi une fille qui savait se taire et regarder à l'intérieur des êtres humain. Son sourire redonnait de la joie à tout le monde. C'était son amie parfaite quoi. Malheureusement, à Poudlard, on apprenait pas à soigner certains problèmes comme la solitude, ou comme le traumatisme d'une enfance malheureuse. Bon d'accord, ça on l’apprenait nul part, mais bon, cela aurait beaucoup aidé Megane. Celle-ci repensait aux désagréable remarques des Serpentards sur son sang impur. Les gryffondors, eux, était gentils comme tout même si des fois, ils aimait lancer des piques aux Poufsouffle. Les Serdaigles eux, était gentils aussi. Il n'y as que les Serpentards qui était méchant, enfin, le pensait-elle. Elle n'avait pas encore trouvé d'exceptions et n'avais pas trop d'espoir d'ailleurs.

La Poufsouffle arriva devant le lac noir. Juste au dessus de la salle commune des Serpentards. Elle s'installa près d'un arbre éloigné du château et commençait à rêvasser. L'utopie certains appellent ça. Megane rêvait que tout le monde s'entendait bien, que son père aille mieux, qu'elle retrouve la joie d'avoir une famille. Son père alcoolique et drogué venait de l'abandonner. Il ne voulait plus sa garde et sa mère s'était barré, la jeune fille était devenue une orpheline. A 15 ans, cela ne devrait pas trop la toucher. Faux. La Poufsouffle souffrait horriblement. Cet abandon venait de signer son malheur. Elle ne faisait plus confiance à personne et se demandait vraiment si un jour, elle arriverait à aimer à nouveau. Avant, elle aimait Leonora comme sa sœur, maintenant, ce n'est plus qu'une amie. Au grand désespoir de celle ci. Et comme elle n'avait jamais reçu l'amour de ses parents, Megane ne peux plus en donner. Il faut tout réapprendre. Il lui faudrait réapprendre la joie de vivre, le bonheur.

La jeune fille commençait à pleurer au bord du lac. D'habitude, elle ressentait plutôt de la haine envers tout le monde, envers la vie qui l'avait si peu gâté. Là, elle était triste. Tout simplement. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas pleurer de tristesse. Avant, elle pleurais de douleur. Aujourd'hui, tout allait sûrement changé. Cette haine qui ravivait son âme allait peut être se transformer en de la tristesse, de la mélancolie. Des larmes coulait sur ses joues.

Le vent fit siffler les feuilles au dessus d'elle, il faisait de plus en plus froid. Megane enleva son pull. Il faisait froid mais elle s'en fichait. Elle ne voulait plus qu'un chose, arrêter d'être aussi triste, de rester bloquer dans le passé, d'être comme traumatisé par un abandon total de sa famille. Il fallait vraiment que ça aille mieux. La jeune fille se leva, alla jeter son pull au fond du lac. C'était celui de sa mère, et les souvenirs font beaucoup trop mal. Soudain, le bras de Megane se mit à brûler. Encore une fois, elle n'avait pas pensé à ça. Elle retourna au pied de l'arbre et regarda son bras. Rouge et gonflé. C'était moche. Elle chercha des yeux autour d'elle de quoi apaiser sa douleur. L'herbe ne ferait rien. Soudain, un bout de verre attira son attention. La jeune fille s'en empara brusquement et se mit à se couper. Pour calmer la douleur. Il ne faut pas certes, mais elle le faisait. Elle repassait doucement sur ses quatorzes coupures. Une par une, elle se remirent à saigner. Là, ça faisait vraiment mal. En plus, le verre coupait plus que bien et elle était sûrement allée un peu trop profond. Cela saignait abondamment. Megane cria, c'était horriblement douloureux cette fois ci. Elle n'avait rien pour compresser son bras et sentait sa mort se rapprocher. Il fallait vraiment que quelqu'un vienne. Son bras reposait sur le sol, l'herbe devenait rouge de sang. Soudain, elle sentit une présence dans son dos. La jeune fille se retourna. Un serpentard. Kieran. Mlagré le fait qu'elle ne connaissait pas le garçon et que la plupart du temps, les gens de cette maison n'aimait pas les Poufsouffles, elle voulait de l'aide. En pleur, elle lui cria :


- Aide moi ! Sauve moi !

Le sang continuait de couler, pour l'instant, le garçon ne bougeait pas. Elle avait mal, elle perdait beaucoup de sang. C'est à ce moment qu'elle se rend compte que sa vie est faites de fondations incertaine, de rêves bien caché. Seule son amitié était solide et parfois, elle s'ébranlait de temps en temps et elle ne pouvait durer éternellement... Quoi que. Megane recommençait à pleurer. Ses rêves, durant la nuit comme en vrai, c'était qu'un idéal, un but. Le souhait d'une vie un peu meilleure était certainement impossible. La jeune fille ne savait plus quoi faire et s'effondra sur le sol presque évanouïe. Trop de sang avait coulé et elle espérait vraiment que ça allait s'arranger. Parce que voir la mort en face, c'est dur... Son bras semblait de déchirer au moindre mouvement, Megane attendait.


Dernière édition par Megane Dashwood le Ven 2 Déc - 15:01, édité 1 fois
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Kieran O'Farrell
SerpentardKieran O'FarrellSerpentard
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MessageSujet: Re: Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran]   Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran] EmptyMar 8 Nov - 15:40

Il était encore tôt, le soleil était à peine levé, il apparaissait timidement à travers les montagnes qui entouraient le château laissant diffusé une douce lumière sur les remparts du bâtiment. Tous les condisciples de Kieran dormaient encore. Mais lui n’étant pas un adepte du sommeil, se leva de bonne heure. Il n’avait pas cours ce matin-là. Une fois sa toilette de jeune homme appliqué finit, il descendit prendre son petit déjeuner, la Grande Salle était encore quasiment vide. Tant mieux, pensa-il, au moins il n’avait pas écouté les bavardages incessants de premières années de sa maison qui racontaient leurs cauchemars de la veille en train de se battre contre des Magyar à pointes ou des jeunes demoiselles qui avaient rêvé de leur prince charmant arrivant sur leur balais blanc à défaut d’un cheval blanc… Il se servit tranquillement d’un verre de jus de citrouille, puis se servit d’un bol de céréales qu’il mangea avec une classe extraordinaire. A un tel point qu’une miss Serdaigle qui lisait un livre d’érudit obligatoirement arriva même à se stopper dans sa lecture pour contempler le jeune homme dans sa dégustation, ce qui lui fit étirer un large sourire, laissant ainsi apparaitre ses petites fossettes.

Lorsqu’il eut fini son bol il se dirigea vers la sortie, jetant un dernier regard vers la jeune fille qui le suivait toujours des yeux. Où allait-il aller se rendre ? La bibliothèque ? Non. Beaucoup trop calme et ennuyeux, il n’avait pas encore l’envie de travailler pour ses buses. Retourner à la salle commune ? Non plus. Personne ne devait être réveillé encore et il n’avait pas tellement le désir de croiser certaines personnes. Il n’était pas encore assez réveillé. Dans ce cas pourquoi ne pas aller au parc ? Le jeune acquiesça cette pensée. Une petite escapade matinale ne lui ferait pas de mal, au moins il était sûr que personne n’allait le déranger avec ces satanées batailles de boules de neige, activité complètement débile selon lui. Il passa alors rapidement aux dortoirs afin d’enfiler un long et sombre manteau qui mettait parfaitement en valeur sa belle carrure.
Dehors, le temps était propice à sa promenade, mains dans les poches, Kieran traversait le jardin embelli par cette étendue de blanc qui semblait être une rivière de diamant sous le soleil qui étalait à présent une immense couleur rougeoyante dans le ciel. Il s’avança vers le lac encore endormi. Le paysage était à couper le souffle, le Serpentard l’admettait, cet endroit était le plus bel environnement dans lequel il aimait passer du temps. Quand il n’était pas dérangé par des imbéciles euphoriques évidements. S’asseyant près du bord du lac, il remarqua non loin de lui une jeune fille. Blonde, plutôt jolie. Elle avait l’air abattu, ce qui laissa perplexe le jeune homme pendant un instant. Il n’y prêta guère attention ensuite, si elle n’allait pas bien, c’était son problème pas le sien. Il en avait déjà assez comme ça lui. Quoi que… Il n’en avait pas vraiment mais bon, il n’avait pas pour habitude de s’initier dans la vie des gens, d’autant plus que cette fille était une totale inconnue pour lui, il ne l’avait jamais vu avant. Ou peut-être que si, enfin bref, il s’en fichait royalement pour le moment et se contenta d’hausser les épaules tout en retournant à nouveau son regard vers le lac.
Un étrange bruit attira soudainement son attention, quelque chose qui semblait être tombé dans l’eau. Il tourna alors en vitesse son regard vers la jeune fille croyant qu’elle venait de plonger. Non. Elle était encore là bizarrement, c’était surement un oiseau alors, puis amenant ses yeux vers le lac, il vit un tourbillon de flot emporter avec lui quelque chose, un vêtement plus exactement. En effet, il se rendit compte que la demoiselle n’avait plus sur elle le pull qu’elle portait juste avant.

*Complètement tarée celle-là… Elle veut mourir de froid ou quoi ?*

Kieran l’observa alors pendant un moment, qu’est-ce qu’elle avait exactement ? Elle était tellement étrange. Elle se dirigeait vers un arbre maintenant et semblait être à la recherche d’un certain truc. Son regard se stoppa, elle se précipita brutalement sur un objet à terre. De loin le jeune homme n’arrivait pas à voir ce qu’elle venait de saisir, mais lorsqu’il se rendit compte qu’elle était en train de volontairement se tailler les veines, de façon totalement absurde d’ailleurs, il hésita, les yeux baisser vers le sol. Il entra dans un bref réflexion.


*Je fais quoi, je l’ignore et je la laisse ou… ?*

Mais voyant qu’elle continuait, s’efforçant de ne pas pousser un monumental soupir d’agacement, Kieran se leva précipitamment pour aller à sa rencontre. Il ne voulait pas avoir de remord en ayant sur la conscience la non-assistance à une personne en danger, comme on disait dans le monde des moldus…
*En plus d’être tarée elle est imprudente, c’est pas vrai, pourquoi c’est toujours sur moi que ça tombe ce genre de chose ?*
Arrivé à sa hauteur, la jeune fille désespérée se tourna vers lui, ayant remarqué sa présence, elle s’abandonna alors à cette espoir qu’il pourrait l’aider en s’écriant les yeux baignés de larmes :

- Aide moi ! Sauve moi !

Kieran soupira, elle venait de s’évanouir devant lui. Normal… vu la quantité de sang qu’elle venait de perdre bêtement. Quelle idée de se faire ça, il fallait vraiment être au bord d’un gouffre sans fond pour agir de la sorte. Il s’accroupit alors aux côtés de la jeune fille, heureusement qu’il avait prit sa baguette.

- Vulnera samento, formula-t-il sur le bras ensanglanté de l’inconnue. Il lança alors un "Ferula" informulé faisant ainsi apparaître un bandage autour du bras de la jeune fille.

Il caressa alors se chevelure qui était d’un blond magnifique, puis laissant échapper un léger soupir tout en passant sa main sur le visage blême et refroidi de la jeune fille inconsciente, il tenta de la réveiller en lui tapotant le visage avec la seule chose qu’il avait sous la main de la neige, à défaut d’avoir de l’eau. Quoi qu’il aurait pu lui lancer le sort aguamenti. Mais bon la neige était plus efficace.


- Hey, réveille-toi miss !


Kieran avait beau être quelqu’un d’extrêmement arrogant et méprisable la plupart du temps, il n’en était pas moins inhumain. Même si il était de nature moqueuse, il était assez inquiet pour elle. Cependant il voulait d’abord savoir, qui il était, pourquoi elle avait fait ça avant de se faire su soucis. En la considérant plus longuement, il se souvint alors l’avoir déjà croisé, c’était une Poufsouffle, il en était certain. C’était bien elle qui avait fait un fracas épouvantable à la bibliothèque il y a quelque jour.

*Ah bah je comprends pourquoi elle voulait en finir avec sa vie. Ça doit être éprouvant de se promener avec l’insigne des poussins…*

Il ricanait intérieurement, mais il ne se doutait que c’était beaucoup plus grave que ce qu’il s’imaginait, bien sûr quand on a l’âme et l’esprit d’un Serpantard, c’était tout à fait compréhensible. Il soupira alors une seconde fois, et reprit la parole sur un ton blasé.


- Qu’est-ce qu’il a bien pu t’arriver pour que tu agisses aussi inconsciemment… Ce n’est pas un jeu...
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MessageSujet: Re: Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran]   Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran] EmptyVen 11 Nov - 20:30

Elle ne sentait plus rien, plus le sol sous son corps, plus l'air froid qui la faisait frémir, elle ne sentait plus son bras. Elle ne voyais plus rien, son bras qui était devant ses yeux, le garçon de Serpentard qui de tenait pas loin d'elle, ni l'herbe pourtant si près de sa tête. Elle n'entendais plus rien, ni le vent siffler dans les feuilles, les clapotis du lac et les quelques grondements qui venaient de la forêt interdite. Elle était dans un trou noir.

Megane était au bord d'un gouffre sans fond. Un petit coup de vent et elle chutais. Dans sa tête, des tonnes de choses tournait. Des souvenirs qui revenait, trop de chose en vrac. Des souvenirs trop lointain revenait. Des flash back sur son passé, elle en avait souvent. Tous différents. De plus, se renfermer sur elle même n'était pas forcément une bonne solution. Déjà la dernière fois, elle a du montrer son bras à Leonora et à un Serdaigle. Il y avait à cette époque 14 coupures. Il y en a toujours autant mais plus laide, plus douloureuse, plus profonde, plus dangereuse. Elle perdait plus de sang aussi. Repasser à chaque fois, cela aggravait les choses.

Folle, c'était aujourd'hui le mot qui lui résonnait dans la tête. Folle de quoi ? Non, elle n'étais pas follement amoureuse. Ni folle de joie. Encore moins d’inquiétude. Juste folle. Une maladie, non plus. Elle voulait se tuer, il y avais de quoi dire qu'elle étais folle. L'envie de partir vers un aller sans revenir. Le mort qui ne voulait pas l’accueillir dans ses bras.

La vie n'en vaut pas la peine. Ou pas encore, puisque Megane a déjà entendu que le plus beau reste à venir. Elle n'y croyait pas. C'était tout simplement impossible. Comment envisager un bel avenir si le présent est déjà foutu ? Il y a des paroles qu'elle n'a jamais su dire. La timidité ? Non, l’impossibilité de parler. Elle les a écrit, sous formes de poèmes, de quatrains plus précisément. Sur l'envie de partir, de s'évader par exemple :

'' Je prendrais tous les tickets, pour tous les voyages
Aller n'importe où, changer de paysage
Partir loin d'ici, tourner la page
Partir sans laisser de message''

Il y en a tant et tant. Les autres, ils sont plus triste. Il devienne de plus en plus triste d'ailleurs. Au début, toute petite élève à Poudlard, Megane était insouciante, ne cherchait pas autre chose que de se faire des amis. Maintenant qu'il y avait Leonora, et qu'elle avait grandi, les problèmes commençait. Elle se souvint alors de la première fois qu'elle s'écrit gravé quelque chose sur le bras. Une lettre. Un P. Comme pour Papa. Cet homme pourtant ignoble lui manquait. C'était quand même sont père. Il avait beau lui avoir fait toute les misères du monde, la Poufsouffle l'aimait quand même.

Ensuite, elle avait continuer, un peu le P. Leonora et tous ses délires lui en avais passé l'envie. Puis un beau jour, un jour où ça n'allait pas, elle recommença. Elle venait de se disputer avec Leonora et n'avais plus envie de rien. La haine s'était emparée d'elle, de son cœur. Un '' I hate you'' apparaissait encore légèrement en bas de son ventre. Après, ce fut l'avant bras, dès qu'elle est rentrée en 5 ème année. Et Megane repassait, encore et encore. Elle venait d'en pâtir sévèrement.

Le jeune garçon s'approchait de Megane. Peut être allait-il lui donner un coup de pied ? Non, ce ne fut pas le cas. Il s'accroupit auprès d'elle et sorti sa baguette. Il allait lui jeter un sort méchant ? Non plus. Il dit d'une vois distincte :


- Vulnera samento

Ce sort fut suivi d'un autre :

- Ferula

Un bandage apparut sur le bras de la jeune fille. Elle ne se réveillais toujours pas et était inconsciente. Le Serpentard vint lui caresser ses long cheveux blond qu'elle avait lavé avec tant de soin la veille. Il passa sa main sur le visage très pâle de Megane. Il essaya de la réveiller en lui tapotant la joue avec un peu de neige.

- Hey, réveille-toi miss !

La jeune fille frémit légèrement et se réveilla. Le visage légèrement rosi par le neige que le garçon lui avait mis pour qu'elle redevienne consciente.

- Qu’est-ce qu’il a bien pu t’arriver pour que tu agisses aussi inconsciemment… Ce n’est pas un jeu...

Oui, cela, Megane le savait parfaitement. Se scarifier n'était pas un jeu. Le problème, ce que la jeune fille de faisait pas cela pour s'amuser mais parce qu'elle souffrait. Peut être parce qu'on ne lui a pas donné assez d'amour quand elle était petite ? Elle ne sait pas. Ce qu'elle savait, c'est qu'elle avait toujours très mal au cœur. Megane ne comprenait pas pourquoi. Elle luttait contre sa tristesse. La jeune fille ne veux plus crier dans ses cauchemars, pleurer tous les soirs et se couper dans les toilettes des filles. Elle voudrait aimer la vie, en profiter, s'amuser avec sa meilleure amie comme quand elle était plus jeune. Retrouver l'insouciance et l’innocence de son enfance.

Megane alla s'asseoir près de l'arbre. Sa tête lui tournait encore un peu et son bras lui faisait mal. Elle se retourna vers le garçon. Elle semblait le connaître. Hum... La Poufsouffle réfléchit. Kieran O'Farell. Un garçon qui devait être en dernière année et qu'elle n'avait presque jamais croisé à part en cours. Elle espérait franchement qu'il n'était pas comme tous les autres parce que c'était dur quand on se moquait d'elle. Déjà qu'elle ne se sentais pas bien, les moqueries des autres élèves sur les Poufsouffles était dûre à supporter. Parfois, Megane regrettait d'être sous l'insigne des jaunes et noirs. Même si elle aimait beaucoup sa directrice qui était très gentille, elle avait du mal.

De plus, sa meilleure amie Leonora venait de se disputer avec la préfète de la maison. Megane ne la connaissait pas bien et pourtant, celle ci avait l'air super gentille. Mais bon, elle devait s'être levée du mauvais pied ce matin là... Du coup, La jeune fille se sentait un peu mise à l’écart par tous le monde. Les autres, parce que c'était une Poufsouffle, et les jaunes et noirs, parce qu'elle était amie avec ''la pie'' comme la surnommait Summer. Megane aimait beaucoup sa maison mais l'insigne du blaireau présente sur sa robe de sorcière était parfois lourde à porter. En plus, elle ne voulait de mal à personne elle. C'est le choipeau qui en a décidé ainsi.

Bref, Megane se retourna vers le garçon. Pour le moment, il ne semblait pas lui vouloir de mal. Ses souvenirs lui arrachèrent une petite larme sur sa joue et Kieran allait sûrement trouver un motif pour se moquer. Il y en a tellement.
1] C'est une Poufsouffle
2] Il est si facile de la faire pleurer
3] Dans une mauvaise passe, elle n'est pas super forte mentalement et un coup de vent pourrais la faire tomber au fond.
4] Elle se sous estime donc pense qu'elle est moche, donc que Kieran peut se moquer.

Bref, c'est au moment ou son regard croisa le sien qu'elle se mit à rougir comme un poivron ! Juste qu'aux oreilles ! Bref, pour cacher sa gêne, Megane dit timidement :


- Je... J'ai fait ça parce que... C'est pas important pour toi de toute façon. Et puis...

Megane n'arrivait plus à parler. Pourquoi elle faisait ça ? Non, c'était trop long à expliquer, surtout à quelqu'un comme Kieran qui devait sûrement en avoir rien à foutre. Depuis quand un Serpentard s'inquiétait-il d'une Poufsouffle ? La jeune fille ne pensait à rien. Et puis, si elle commençait à se confier à quelqu'un, elle allait s'attacher à lui. Comme à un ami. Et cela, elle ne le voulait pas. Car plus tu t'accroche, plus ça te fais mal quand tu tombe.
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Kieran O'Farrell
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MessageSujet: Re: Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran]   Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran] EmptyDim 13 Nov - 16:27

La neige avait légèrement rosi le visage de porcelaine de la jeune fille. Elle était à présent revenue à elle, mais son regard était livide, Kieran fronça un peu les sourcils, perplexe et toujours assez inquiet pour elle. Les yeux de la demoiselle étaient hantés d'une tristesse profonde qui n'était pas difficile à déceler pour le Serpentard. Quand on venait de tenter d'arrêter sa vie, c'était pas difficile de comprendre que la personne était malheureuse. On ne se taillait pas les veines pour le plaisir... Pourquoi est-ce qu'il avait l'impression de ressentir une faible mais tout de même semblant de compassion pour elle ? Depuis quand est-ce qu'il se préoccupait de la vie des gens ? Athalie. Depuis qu'il s'était promis de la protéger et de veiller sur elle, c'était comme si son coeur auparavant si refermé s'ouvrait petit à petit.

La jeune fille se détacha de Kieran. Elle vacillait un peu, vu la quantité de sang qu'elle s'était volontairement fait perdre, c'était un peu normal. Il voulait la retenir, elle était si faible et paraissait si fragile, mais celle-ci se dirigeait vers un arbre pour s'y installer juste en dessous. Elle se tourna alors vers Kieran, le considérant un moment. Analyse de sa personne surement, peut-être était-elle en train de le détaller mentalement pour l'identifier: Kieran O'Farrell, élève de septième année, Serpentard, arrogant, provocateur, moqueur, et doté d'un cœur depuis quelques temps...

Elle le fixait de ses jolies mirettes, mais en étudiant un peu plus le regard de la jeune fille, Kieran pouvait voir les stigmates de la fatigue, des épreuves... Une perle d'eau scintilla dans ses yeux et descendit le long de sa joue. Le jeune homme haussa un sourcil, il n'avait pas pour habitude de consoler les personnes en détresse et à chaque fois qu'il se retrouverait dans un tel dilemme - oui parce que pour lui c'était un véritable dilemme-, il ne savait pas comment réagir.

Croisant le regard du jeune homme, Megane eut le visage peu à peu chauffé par une... gêne surement, des flammes roses montèrent à ses joues, ce qui amusa Kieran. Il aimait voir les filles rougir devant lui, c'était vraiment adorable. La Poufsouffle essaye alors tant bien que mal de prendre la parole. Elle bafouillait un peu, il était donc si impressionnant que ça ?


- Je... J'ai fait ça parce que...

*Parce que?*

...C'est pas important pour toi de toute façon. Et puis...


*Et puis?*

Mince, elle venait de se stopper dans son élan. Apparemment elle ne voulait pas lui donner plus de précisions... Elle se retenait de se confier à lui. Ce qui ne l'étonna pas tant que ça au final, il était un Serpantard, elle devait surement se méfier. Il est vrai que c'était risquer de vouloir épancher sa douleur devant Kieran. Mais bizarrement, il se sentait près à l'écouter. Il s'approcha alors doucement de la demoiselle, se mettant bien en face de Mégane et plongea son regard océan dans les yeux de la jeune fille:

- Et puis tu ne devrais pas refaire ce que tu viens de faire. Même si tu souffres... Tu ne dois pas t'échapper comme ça, ça serait trop facile, déclara-t-il avec douceur et sur un ton sérieux.

Puis poussant un léger soupir, il prit les deux mains de la jaune et noir entre les siennes, puis les serrant avec tendresse pour la rassurer, il lui murmura toujours en la fixant:


-Crois moi, le bonheur est au bout du chemin, tu as le droit d'être heureuse toi aussi.

Il relâcha ensuite son étreinte puis se posa aussi contre l'arbre, regardant au loin, le lac. L'eau était lisse, immobile. Pas une seule ride de vent venait troubler la surface étincelante du lac, qui brillait sous les rayons de soleil matinales du matin, qui était bien levé à présent.

- Dis moi, il faut vraiment que tu sois au bord du gouffre pour... faire ça. Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-il perplexe.

Il se sentait obligé de le lui demander, non seulement parce qu'il était un peu inquiet pour elle, mais aussi parce qu'il ne voulait pas être la dernière personne qui aurait parlé à une future morte, il fallait absolument qu'il l'empêche de commettre l'irréparable, et pour ça il était près à veiller aussi sur elle, mais cette fois-ci pas comme une petite soeur, cette petite soeur qu'il n'avait jamais eu et qu'il voyait en Megane. Peut importe qu'elle était de Poufsouffle ou non, de toute façon, il trouvait qu'elle était largement différente de tous ces poussins qui l'agaçaient.


*J'ai l'impression d'être le protecteur attitré de Poudlard.*
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MessageSujet: Re: Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran]   Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran] EmptySam 3 Déc - 18:46

La vie est absurde. C’est comme un couloir avec des portes toutes fermées. Enfin, celle de Mégane ressemblait à ça. Elle n’avait aucun avenir, aucune chance de s’en sortir. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle le croyait tellement qu’elle était prête à tout gâché un matin d’hiver. C’était pourtant un jour aussi fade que les autres. Ils y a quelques années, 3 ou 4 approximativement, elle avait commencé, peut être juste pour voir, à se couper. La Poufsouffle n’aurait jamais pensé qu’un petit P allait devenir une habitude, comme une drogue, comme un truc qu’on ne peut arrêter que si les problèmes pour les quels ont a commencé sont terminé.

La haine. La tristesse. La haine. La tristesse. Pleurer puis rire. Pleurer de rire. Mais aussi pleurer parce qu’on ne sait plus rire. « La vie est un long fleuve tranquille » Mégane a déjà entendu ça quelque part. Apparemment, celui qui a inventé cette phrase devait avoir bu, ou cela devait être de l’ironie parce que franchement, pour qui la vie est un long fleuve tranquille ? Personne. Bon d’accord, certaines personnes pouvaient s’estimer heureuse. Mais dans ce collège magique, la Poufsouffle savait que chacun des élèves avait de la peine, chaque élève était un peu triste au fond. Chacun pouvait se plaindre de quelque chose. C’était peut être un asile pour désespéré appelé collège magique ? Non, quand même pas. Il ne faut pas exagérer. Il y avait quelques cas -Mégane en faisait parti- et les autres. Bref, on s’égare.

Kieran s’approcha de la jeune fille. Celle-ci commençait à être mal à l’aise. C’est vrai quoi. Elle avait plutôt tendance à partir en courant devant les garçons car ils l’effrayaient. Bon d’accord, c’était un peu bizarre mais ce n’est pas nouveau ça. Pendant qu’il se mettait bien en face de Mégane, celle-ci regardait le sol. Pendant deux ou trois minutes, elle ne pouvait s’empêcher de se poser des questions sur ce Serpentard. Apparemment, il ne lui voulait pas de mal. C’est déjà ça. Ensuite, il n’avait pas l’air méchant, encore un truc rare chez les Serpentard. Mais qu’est-ce qu’il voulait exactement ? Faire genre qu’il était gentil ? Parce que là, ça avait marché. Ou est-ce qu’il voulait être vraiment gentil et l’aider sincèrement ?

La Poufsouffle relevait les yeux et croisa le regard bleu océan de Kieran. Ils étaient vraiment… magnifiques ! D’un bleu comme elle n’en avait jamais vu ! Ouaou quoi ! Mégane se replongea un instant dans ses pensées. Son bras venait de la brûler et elle sursauta légèrement. Elle souffrait beaucoup. Une idée lui vint, comme ça, une idée qui est débile certes, mais une idée quand même… Mourir. Pourquoi ne pas mourir ? Personne ne pouvait l’en empêcher de toute façon. A part peut être le garçon qu’il y avait en face d’elle. Tous se perdaient dans sa tête. Elle retrouvait encore cette sensation. Celle de devoir choisir. Encore une fois. Vivre ? Mourir ? Vivre ? Mourir ? Vivre ? Mourir ? Choix qu’elle ne pouvait prendre toute seule. Une vois grave l’interpella et la fit revenir à la réalité :


-Et puis tu ne devrais pas refaire ce que tu viens de faire. Même si tu souffres... Tu ne dois pas t'échapper comme ça, ça serait trop facile

Kieran avait l’air très sérieux quand il disait ça mais en même temps, sa voix exprimait quand même de la douceur. Mais… elle ne pouvait pas arrêter de se couper. Et puis, le Serpentard ne pouvait pas comprendre de toute façon. Personne ne pouvait comprendre. C’était quelque chose que seul quelqu’un qui l’avait vécu pouvait comprendre. De toute façon, les gens sont des égoïstes, des cons, tout ce que vous voulez, mais ils ne comprennent pas que quelqu’un peut souffrir beaucoup et ne pas le montrer. Mégane venait d’exprimer sa souffrance. Quelqu’un l’avait vu, il n’aurait pas du. Elle ne supportait pas de savoir que quelqu’un, qui que ce soit, la voit dans un moment comme ça. Pourquoi Kieran était-il venu, ce matin là, dans le parc ?

Le Serpentard souffla. Celui-ci pris les mains de la Poufsouffle dans les siennes avec tendresse et Mégane sentit des picotements dans ses doigts.

** Euh ? C’est normal ces picotements ou il y a un problème ?**


Kieran continuai à fixer la jeune fille. Cela commençait vraiment à la mettre mal à l’aise. C’est vrai quoi, un mec qui te regarde, comme ça, pendant plusieurs minutes, c’est un peu stressant. Bon d’accord, il ne voulait pas être méchant mais bon. Mégane penche sa tête vers le sol. Le garçon murmura :


-Crois moi, le bonheur est au bout du chemin, tu as le droit d'être heureuse toi aussi.

Heureuse ? Ah non ! Impossible ! C’était tous simplement un mot qui ne pouvait entrer dans son vocabulaire. Pour être heureuse, ne faut-il pas avoir envie de vivre ? Pourquoi ne pas dire tout de suite avoir une vie parfaite ? Mégane avait toujours tendance à se compliqué la tache, à s’attacher aux gens qu’il ne faut pas, à faire le contraire de ce qu’il faudrait. Après bien des réflexions, pourquoi ne pas dire tout de suite qu’elle n’arriverait pas à être heureuse parce que c’est son caractère qui l’en empêche. Bon, d’accord, c’est bizarre.

Et puis, une vie parfaite n’est pas possible. Un monde où tout irai bien, ce serait monotone. Mégane ne souhaite pas la guerre mais juste un peu d’aventure. Une vie sans tristesse ne serait rien. Un monde où tous le monde s’aimerait, où il n’y aurait aucun nuage, c’est impossible. C’est de l’utopie pure et simple de croire au bonheur selon le point de vue de la Poufsouffle. Puis son bras se remit à lui faire mal. Il ne la brulait pas mais Mégane avait l’impression qu’on tapait dessus, puis qu’on enfoncer quelque chose dans son avant bras gauche. C’était vraiment horrible, désastreux, terrifiant, monstrueux de voir que cette connerie qu’elle vient de faire pouvait lui faire mal. Pourtant, elle n’avait jamais eu mal comme ça.

Et elle commença à pleurer. Encore. Kieran venait de relâcher ses mains et s’était assis à côté de l’arbre regardant vers le lac. Mégane fit pareil. Le lac était calme. Très calme. Il reflétait le soleil et cela faisait mal aux yeux. Mégane regardait son bras. Ou plutôt, le bandage qui le recouvrait. Il faisait mal et les larmes qui déferlait tombait dessus et le mouillait. Kieran n’avait rien vu. Tant mieux, cela montrait un peu plus sa souffrance. Celui-ci lui dit encore :


- Dis moi, il faut vraiment que tu sois au bord du gouffre pour... faire ça. Qu'est-ce qu'il y a ?

Ce qu’il y a ? Trop de chose surement. Mégane ressemblait à un verre trop plein, à un verre qui débordait. C’était trop de chose insignifiante pour les autres qui lui faisait mal. Leonora la faisait rire mais depuis quelque temps, Mégane ne lui parlait plus trop, elle s’éloignait de toute la population de Poudlard. Elle se sentait seule, elle était seule.

Soudain, devant le lac, elle vit la mort rigoler, la mort qu’elle essayait d’atteindre mais qui ne voulait pas d’elle. Le mort qu’elle avait tenté il y a quelques minutes. Nan, c’était qu’un rêve. Mais un rêve assez affreux qui l’a fit crier. Elle tremblait, elle avait peur. En fait, la mort, elle en voulait tellement mais la peur l’en éloignait. En fait, c’était assez… complexe. Les mots ne sortaient pas de sa bouche. Elle n’arrivait pas à répondre à Kieran.

Et puis, quoi lui dire ? Elle allait prendre de s heures à tout lui expliquer ! Elle repensa un peu à tout. Sa famille qui lui avait pourri et qu’elle aimait quand même. Cette sorte de trou au cœur qu’elle n’arrivait pas à reboucher. Leonora qui lui manquait depuis qu’elle n’arrivait plus à lui parler. Et maintenant, ce sentiment étrange qu’elle ressentait.

Un oiseau volait dans le ciel. Qu’est-ce qu’elle aimerait leur ressembler !

**Parfois j'aimerais avoir des ailes
Longues, fines, blanches, bref belles
Et je m'envolerais loin, si loin
Et je me sentirai bien, si bien
Loin des hommes et de cette injustice
Dans un monde sans guerre et sans méfiance
Où l'on aimerait les autres que soi
Où les enfants ne travaillerait pas...**


Elle voulait partir de cette terre, ne plus voir les gens qui l’ignoraient dans les couloirs. Partir de ce monde de fous, de ce monde de cons, de ce monde où les gens sont égoïstes et ne voient pas la souffrance des autres.

**Ca en devient écœurant, vraiment. Est-ce qu'un jour, quelqu'un se rendra compte que je souffre ? Est-ce qu'il comprendra que j'ai besoin d'aide, parce que je suis tombée bien trop bas, et que je ne parviens plus à m'en sortir ? Non, je ne le pense pas. Personne ne remarque que je m'éloigne chaque jour un peu plus des gens qui m'entourent. Personne ne remarque ce silence dans lequel je m'enferme constamment. Mon regard que je devine vide de vie et d'espoir. Et pourtant, il suffirait d'un geste, d'une parole, pour qu'à nouveau de l'espérance m'habite. **


Mégane murmura difficilement :


- Non. Je ne suis pas au bord du gouffre, je suis déjà au fond et… Je creuse encore plus car je voudrais trouver une sortie. Vu que je n’arriverais jamais à atteindre celle du haut, ben autant aller vers le bas.

Et puis, pourquoi se casser la tête pour quelqu’un comme elle. Pourquoi restait-il ? Pourquoi ne rigolait-il pas ? Pourquoi il était gentil ? Pourquoi il faisait ça ? Pourquoi ? Mégane allait surement trop s’attacher à lui. Même s’attacher un peu, c’est déjà trop pour elle. En fait, c’était déjà trop tard. Ce garçon à côté d’elle l’intriguait, l’attirait. Il aimait sûrement Alice car il l’avait embrassé. Enfin, il parait. Enfin, oublions ce passage. Et puis, elle avait envie de lui parler mais quelque chose au fond l’en empêchait. Peut être cette peur des Serpentards ?
Soudain, les mots lui sortirent tout seul de la bouche :


- Pourquoi ? Pourquoi tu ne t’en vas pas comme l’aurai fait tes camarades ? Pourquoi est-ce que tu es là, assis à côté de moi ? POURQUOI ?

Elle venait de crier. Elle avait peur. Elle repleurait. Elle se posait trop de question et le savais. Elle était faible. Elle s’en voulait. Elle se sentait si… mal. Tellement mal que le bout de verre qui était à côté d’elle revint dans sa main. La Poufsouffle chuchota pour elle même :

- Je ne me bat pas pour vivre
Je ne cherche pas à survivre
Je voudrais mourir
Mais la mort ne veut pas m'accueillir
Je ne rêve pas de gloire
Je veux juste un peu d'espor
Malgré qu'on soit entourée
Je serais seule à jamais
La nuit, je la fuis
Et le jour me détruit...
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Kieran O'Farrell
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MessageSujet: Re: Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran]   Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran] EmptyVen 9 Déc - 18:30

Un long silence commençait à s’installer. Après plusieurs instants de mutisme, interminables comme il n’en fit, Megane prit enfin la parole :

- Non. Je ne suis pas au bord du gouffre, je suis déjà au fond et… Je creuse encore plus car je voudrais trouver une sortie. Vu que je n’arriverais jamais à atteindre celle du haut, ben autant allé vers le bas.

*Il est vrai que je m’y connais guère à ce niveau mais… Je ne pense pas que ce soit la meilleure solution… *
Eviter tout ce qu’elle vivait ? … Comment … En fuyant vers le bas comme elle le disait. Impossible. La vie ne marchait pas comme cela, il fallait se battre, ne pas se laisser faire, rester fort jusqu’au bout et remonter dans la lumière. Peut-être qu’elle croyait ne plus pouvoir s’en sortir mais c’était faux. Si dès le début elle le pensait, il était certain qu’elle n’y arriverait jamais. Il lui fallait quelqu’un pour la pousser à retrouver gout à la vie.

Pâle d’une longue colère contenu mêlé à de l’incompréhension, la jeune fille entrouvrit enfin les lèvres en hurlant :

- Pourquoi ? Pourquoi tu ne t’en vas pas comme l’aurai fait tes camarades ? Pourquoi est-ce que tu es là, assis à côté de moi ? POURQUOI ?

Il écarquilla grands les yeux, légèrement surpris. Pourquoi ? Mais quelle question ! Ça se voyait non ? Elle n’allait pas bien, pourquoi croyait-elle qu’il était ici vraiment ? La jeune fille avait besoin de quelqu’un, elle se faisait du mal, se mutilait volontairement sous le poids de la souffrance, ça n’était pas déjà assez pour rester avec elle et tenter de lui porter secours ? Kieran était peut-être un Serpentard, il n’en était pas moins humain… donc il avait un cœur… donc il pouvait ressentir… donc il n’était pas idiot à ce point pour voir que la Poufsouffle était opprimée, opprimée par cette vie qui devait incendier son âme, la poussant ainsi à commettre l’irréparable si personne ne lui tendait une main secourable. Peut-être qu’elle pensait qu’il ne la comprendrait pas. Mais alors. De toute façon c’était sa vision des choses de penser ainsi. Mais lui il savait ce qu’il pensait, il pouvait la comprendre, simplement si elle daignait lui faire confiance.
C’était donc après lui avoir dit tout cela qu’elle éclata en sanglots, en proie à une violente douleur. Un instant de chagrin qui sembla infini. Elle n’avait pu se retenir de pleurer devant lui. Elle pleurait … Vacillant entre cris et plaintes. C’était comme si toutes les larmes qu’elle avait contenu depuis son enfance venaient d’écouler à ce moment précis. Des pleurs tel une averse. Une peine inexprimable. Et sous l’impulsion elle se saisit de nouveau du bout de verre qui se trouvait encore à côté d’elle.


- Je ne me bats pas pour vivre. Je ne cherche pas à survivre. Je voudrais mourir. Mais la mort ne veut pas m'accueillir. Je ne rêve pas de gloire. Je veux juste un peu d'espoir. Malgré qu'on soit entourée. Je serais seule à jamais. La nuit, je la fuis. Et le jour me détruit... murmura-t-elle pour elle-même dans un chuchotement.

Sous la colère, Kieran arracha d’abord de la main de Megane le morceau de verre.

- Pourquoi je suis là ?répéta-t-il furieux.

Il prit alors le bras meurtri sous le bandage de la jeune fille, avec douceur, retrouvant légèrement son calme.


-Pour ça, déclara-t-il en regardant son avant-bras. Tu t’es laissée enfermer dans tes actes, tu crois que tu ne peux plus être sauvé alors que si. Tu as juste besoin de quelqu’un qui doit veiller sur toi. Tu n’en peux plus, tu veux t’enfuir, mais au nom de quoi crois-tu que tu vas réussir à t’échapper comme ça ?

Il soupira, reprenant un peu son souffle, et reprit d’une voix douce prenant son visage entre ses mains pour sécher les larmes qui baignaient son si adorable minois.

-Tu n’es pas toute seule... Je suis là. Ne crains rien, je te promets que je ne laisserai plus jamais replonger.

Megane n’espérait plus ni ne souhaitait, l’espoir semblait lui échapper de sa main et la fuyait comme un voleur en dérobade, elle n’avait peut-être jamais pu l’effleurer un peu, ni goûter a ce plaisir de vivre sans aucune remontrances sur ce qu’elle endurait. Kieran voulait donc le lui donner, lui offrir cette ultime flamme d’espoir à laquelle elle aspirait tant mais qu’elle se refusait de chercher tant elle était abattu.
Mais comment vivre dans l’affection et l’amour si elle n’en recevait point, si ses journées étaient limitées dans ses actes ? Son corps et son esprit ne paraissaient plus entièrement en vie, la détenant prisonnière entre les quatre murs du château. Où seule, elle ne pouvait qu’espérer l’aide de ses amis. Mais leur absence était de mauvais augures. Invisible à leur vue, un avenir macabre la guettait. Car il est vrai que si elle avait des amis, de vrais amis elle ne serait pas là… A moins qu’elle fuyait… La réalité était si crue, qu’elle en pleurait à présent, quittant son rêve et son utopie éphémère, désirant se rendormir pour continuer à vivre dans cette pleine euphorie, à travers ce nirvana enchanteur qui lui laissait entrevoir les portes d’un bonheur idyllique.


-… Il y a tellement de personnes dans ce château qui veulent t’aider j’en suis sûr, mais si tu te laisses enfermer comme cela tu ne t’en sortiras jamais. Je te promets que tu seras jamais seule… Tu ne l’es pas. Je suis là, répétait-il encore dans une douceur entêté en plongeant son regard dans le sien pour qu’elle le comprenne.

Etait-il possible que la fin de son enfer était attestée, seulement lorsque son imagination l’amortissait ? En dehors, tentait-elle de survivre à l’aveuglette, entre ses murs de feu et murs de glace, barrières tenaces où elle n’était pas en mesure de s’échapper si personne ne venait l’en délivrer ? Aux griffes de la vie qui l’ont happée. Elle voulait obtenir la délivrance, détectant l’unique sortie dans ce labyrinthe inévitable et interminable, c’était certain, mais il lui fallait quelqu’un soutenir et la sauver de ce destin funèbre dans lequel elle s’enlisait dangereusement. Pauvre fille, si jeune et si belle, dont la joie de vivre et l’innocence semblait lui échapper à cause de ses souffrances qui l’étreignaient sans relâche, la faisant basculer dans les ronces les plus aiguisées.

*Ces épines… Je te les enlèverai une par une, peu importe le temps qu’il faudra… Jusqu’à ce que ton sourire qui a du disparaitre depuis longtemps illumine de nouveau ton visage.*

-Tu dois arrêter ça, murmura-t-il, ça n’est pas bien. A quoi ça te sers de te faire ça, si ce n’est rien que pour te mortifier encore plus, et de sentir la douleur pointilleuse te taillader et te meurtrir davantage ? Transpercer progressivement ton cœur déjà blême et ternis, crois-tu vraiment que tu t’en sortiras comme ça ? Tu te sens définitivement captive, à cause de ton irrespect lunatique pour toi-même et dont l’engendrant résultat te semble inéluctable, mais c’est faux ! Tu peux t’en sortir, crois seulement.
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MessageSujet: Re: Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran]   Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran] EmptyLun 12 Déc - 14:12

Mégane n’était plus maîtresse d’elle-même. Elle ne commandait ni ses gestes ni ses pensées. Elle serrait dans sa main le morceau de verre qu’elle avait attrapé, ne voulant s’en séparer. Elle pleurait. Beaucoup trop. Elle laissait paraître sa faiblesse. La jeune fille ne pouvait résister à ses envies suicidaires qui la prenaient. C’était trop dur, inimaginable, tout simplement impossible. On pouvait comparer ce bout de verre à un arme interdite, pourtant, elle était si fantastique aux yeux de la Poufsouffle. Quand elle avait vu ce morceau de cristal, elle n’avait pus résister, elle avait craqué. 

Le pire dans tout ça, le truc qui montrait à quel point Mégane était folle, c’est qu’elle remerciait intérieurement cette arme. Enfin, pas cette fois. Cette fois ci, c’était trop profond, ça faisait trop mal. En fait, la Poufsouffle sentait sa peine s’évacuer, son chagrin s’envolait pour quelques minutes en même temps que le sang coulait. C’était… Bizarre. Elle savait très bien qu’il ne fallait pas qu’elle fasse ça mais elle se sentait tellement mal au fond, tellement incomprise. De toute façon, personne ne pouvait comprendre tant qu’il n’avait pas vécu une chose pareille. Et Mégane se sentait seule aussi. Très seule. 

Pendant quelque instant, elle se sentait mieux. Il lui semblait être enfin délivré de tout le poids qu’elle avait sur les épaules. Chaque jour elle refaisait les mêmes gestes. Dans les toilettes ou dans son lit, c’était devenue une habitude, une délivrance de quelques minutes mais qui faisait tellement de bien ! Cette manie de se couper volontairement les veines était devenue une drogue dure, une drogue pure. C’était devenu quelque chose qu’elle ne pouvait arrêter. C’était tout simplement quelque chose dont elle avait besoin pour vivre. Quoi que beaucoup auraient dit qu’elle avait des envies suicidaires, ce n’étais pas le cas. Au contraire, cette chose lui permettait de survivre.


Kieran lui arracha le morceau de verre des mains. Il était furieux. Cela fit redoubler les pleurs de Mégane. 

**De quel droit ? De quel DROIT il m’a enlevé la seule chose que je voulais, la seule chose qui m’aimait ??**

Le Serpentard s’écria, énervé :

- Pourquoi je suis là ?

Oui. Pourquoi il était là. Tous les Serpentards, enfin tous ce qu’elle connaissait serait partis. C’était leur mentalité à la base. Depuis quand les vert et argent ont-ils du cœur ? Jusqu'à preuve du contraire, ils ont la réputation d’être méchant, horrible, sans cœur. Ils ont la réputation d’être cons quoi. Apparemment, celui là était différent des autres. Elle le sentait différent, plus gentil, elle se sentait en confiance.
Il lui prit le bras avec douceur. Malgré sa colère. A son contact, la jeune fille frémit. Lorsque sa main toute chaude attrapa son bras froid à cause de tout le sang qu’elle venait de perdre, cela lui faisait bizarre. Elle sentit qu’il s’était calmé légèrement.


- Pour ça 

Dit-il en regardant le bras bandé de Mégane. 

- Tu t’es laissée enfermer dans tes actes, tu crois que tu ne peux plus être sauvé alors que si.

Quoi ? Attendez, rembobinage ! Alors que si ? Qui pouvait la sauver ? Personne. Elle était toute seule dans ce monde de fou. Ou plutôt, elle ne se rendait pas compte qu’une petite aide extérieure pouvait l’aider. Personne ne pouvait comprendre sa douleur. Personne ne savait ce que ça faisait de se mutiler tous les jours. Personne ne pouvait se rendre compte de ce qui lui manquait réellement, c'est à dire beaucoup de chose. Personne ne s'intéressait à une fille sans valeur comme elle.

- Tu as juste besoin de quelqu’un qui doit veiller sur toi.

D’accord. Une fois qu’on est découvert en train de faire une connerie, on vous colle un garde du corp à la peau. On vous surveille de très près, de trop près. Enfin, c’était une perspective qui ne plaisait pas trop à Mégane. Sauf si… 

** D’accord, seulement, la seule personne qui a le droit de me veiller sur moi comme un ange gardien, c’est toi**

Oulà, là, elle venait de se surprendre elle-même. Depuis quand un Serpentard, depuis quand un garçon en plus de ça, avait le droit de veiller sur elle, depuis quand elle accordait sa confiance à quelqu’un d’autre qu’elle-même, Depuis quand elle s'accrochait à quelqu'un ? Elle rougit, honteuse d'avoir pensé à une chose pareille. Kieran la regardait de ses magnifique yeux bleu. Malgré qu'elle se sente en confiance avec ce garçon, la Poufsouffle continuai de pleurer. Le vert et argent continua :

- Tu n’en peux plus, tu veux t’enfuir, mais au nom de quoi crois-tu que tu vas réussir à t’échapper comme ça ? 

Non, non, non et NON ! Non elle n'en pouvait plus, non elle ne voulait plus vivre, non, elle ne trouvais plus aucune raison de rester sur une terre pleine de déchets, non, elle ne pouvais plus supporter tout ça. Megane en avait marre de toujours rêver de quelque chose qu'elle n'aura jamais. Le Serpentard repris son souffle et pris le visage de la jeune fille entre ses mains. Il essuya les larmes qui glissaient sur ses joues frêles. Ce garçon était beaucoup trop gentil avec elle.

- Tu n’es pas toute seule... Je suis là. Ne crains rien, je te promets que je ne laisserai plus jamais replonger.

Megane ne se sentais pas prête à faire de nouveau confiance à quelqu'un. Pourtant, avec lui, c'était différent. Elle voulait bien tout lui dire, lui parler. Son cœur s'était fermé à toutes les mains qu'on lui avait tendu. Pourtant, celle là, elle sentait qu'elle en avait besoin. Depuis que son père avait commencé à la frapper, depuis que sa mère l'a abandonnée, elle se sentait très autonome, très seule, ne voulant s'accrocher à personne. Aujourd'hui, ben c'était différent. C'était un jour pas comme les autres où elle venait de rencontrer quelqu’un de pas comme les autres.

- … Il y a tellement de personnes dans ce château qui veulent t’aider j’en suis sûr...

Oh que non ! Si il savait que la jeune fille fuyait la population du château, il ne dirai pas la même chose.
En effet, son cœur était fermé à toute personne qui voulait bien lui parler. A part à Leonora, et à lui. Donc, elle ne connaissait personne dans le château.


- Mais si tu te laisses enfermer comme cela tu ne t’en sortiras jamais. 

Oui, c'est vrai. Et alors ? Une fois que tu es dans tes problèmes, tu ne peux pas t'en sortir, tu reste accrochée au fond du ravin par des chaînes. C'est la vie. Une vie sans joie, une vie insupportable, une vie dont elle ne voulait pas. Seulement, la mort ne la voulait ps. Où est-ce qu'elle se sentait à l'aise alors ? Nul part, elle n'avait aucun but, aucun endroit où se réfugier. Elle ne pouvait pas se sortir de ce cercle sans fin qu'est l'auto destruction.

Et puis, sérieusement, pourquoi fallait-il continuer à survivre dans un monde aussi débile que celui dans lequel elle était tombée. Des gens égoïstes, des imbéciles. C'était un monde où tout le monde ne pensait qu'a sa poire. N'ayant jamais voulu s'intégrer, son départ passerait inaperçu pour les autres élèves. Soudain, une idée. Quel était l'endroit le plus haut du château ? La tour d'astronomie bien sûr ! De là, si elle sautait, personne ne pouvait l'en empêchait. Il fallait mettre ça en place dès que possible.

Les yeux de la jeune fille se perdirent dans le vide. Elle n'écoutait même plus Kieran qui parlais à côté. Elle n'avait qu'un seul but, rejoindre la tour qu'elle voyait. Rejoindre l'endroit qui lui permettrait de se sentir mieux. Ce n'était pas la meilleure solution mais la plus facile. Le chemin le plus droit pour quitter toute souffrance. Quand ses pensées se dirigeait vers la mort, Mégane oubliait les gens qui était là pour elle. Que ce soit Leonora, et maintenant ce garçon.

La vois douce de celui ci la tira de ses pensées macabre :


- Je te promets que tu seras jamais seule… Tu ne l’es pas. Je suis là.

Le Serpentard plongea ses yeux océan dans ceux de la jeune fille. Non, elle ne pouvait pas résister à un tel charme. Kieran était vraiment... beau. Soudain, elle arrêtait de pleurer, elle arrêtait de penser à quoi que ce soit d'autre que celui qui se tenait en face d'elle.
Depuis le début il lui tendait la main. Et elle, têtue, refusait de s’agripper. La jeune fille refusait de lui dire ce qui se passait réellement. Elle ne voulait ps, n'osai pas se confier à un vert et argent. Elle le fixait, tournant sa tête légèrement pour continuer à regarder ses yeux bleus comme la mer. Elle voyait ses lèvres bouger mais n'entendait rien. Elle était restée bloquée sur Kieran. Pourtant, il fallait bien qu'elle réponde...


- Tu dois arrêter ça, ce n’est pas bien...

Elle perdit le fil de ses mots. Des mots incompréhensible pour une personne faible d'esprit, pour une personne comme elle.

- Tu peux t’en sortir, crois seulement.


La Poufsouffle sentit de la tristesse, de la haine, de la colère monter en elle. Quoi ? Comment cela elle pouvait s'en sortir ? Non, elle ne pouvait pas. Décidément, il ne comprenait rien à rien ce gars là. Avec une profonde tristesse dans la voix, elle répondit :

- Tu ne comprend donc pas ?!

Ses pleurs redoublèrent, prise d'une incroyable envie d'aller sauter dans le lac et de ne jamais en sortir. Sous l'effet de cette soudaine haine qui s'emparait d'elle, elle fit quelque pas en direction du lac. Seulement, elle était bien trop faible pour marcher après tout le sang qu'elle venait de perdre. Mégane s'effondra sur le sol. Elle se retourna vers Kieran, voulant crier toue la violence de ses sentiments à ce moment là. Deux larmes perlait à ses paupières :

- Kieran ! Tu ne comprend pas ! Tu ne comprendras jamais ! Depuis toute petite je vis avec ce sentiment d'être seule. Depuis que ma mère m'a lâchement abandonnée dans les mains de mon père. Depuis que mon père me bat, depuis que j'ai perdu mes grands parents, depuis qui je suis entrée à Poudlard, je vis avec profondément enraciné on moi la solitude, la haine envers ces hommes si égoïste que sont les moldus et la plupart des sorciers.

Mégane fit un pause, repris son souffle, s'appuya contra l'arbre le plus proche en continuer de tourner la tête vers l'endroit où était Kieran. Deux petites larmes restait accrochée à ses pupilles.

Spoiler:

- Je ne peux pas m'ouvrir aux élèves qui peuplent les couloirs du château, je ne peux pas m'accrocher à quelqu'un, je ne veux pas ! Je me suis éloignée de la seule amie que j'avais. Je ne voulais connaître personne, me terrer quelque part et ne plus en sortir. Mais maintenant que tu es là, je commence à vraiment avoir peur car tu es plus doué que je ne le pensais. Tu es en train de m'attirer. Au fond, je te fais confiance et j'ai envie que tu veille sur moi. Seulement, moi, je n'en ai pas envie. Je sais comment ça finira. Mal, comme d'habitude.

Mégane avait mal au cœur et s'effondra en pleurs, à six pas d'elle, Kieran ne bougeait pas. La jeune fille ne savait pas si il avait compris la moitié de ce qu'elle lui as dit. Elle a parlé tellement vite.
Son cœur était comme déchiré en lambeau. Cette vérité qu'elle venait de crier, elle ne l'assumait pas. Elle venait de dévoiler tout ce qu'elle ressentait, avec tant de haine et de tristesse qu'on pouvait la prendre pour une folle.

La jeune et noir ne supportait pas cette sensation horrible d'être vide. Et elle se mis à courir, à courir, avec toute les forces qui lui restait. Elle ne voulait plus voir Kieran, ni personne d'autre d'ailleurs. Elle savait pourtant qu'il allait la suivre. C'était évident. Pourtant, comme une c*nne, elle continuai de courir.

Ça y est. Elle n'avait plus de force dans les bras, ni dans les jambes. Elle s'effondra loin, bien loin de là où elle venait de crier. Ça y est, enfin seule pour une ou deux minutes. Ses pleurs abondant finirent par se calmer. Elle regardait en l'air, le regard vide. Vide de toute émotions, de tout sentiments. Finalement, elle se sentait légèrement mieux.
Encore une fois, son bras se mis à la brûler. C'était devenu une douleur habituelle qu'elle ne cri même pas. Mégane enleva son bandage et regarda le désastre. Des multitudes de coupures, profondes, rouges. Des multitudes de marques qui montrait à quel point elle souffrait. Des multitudes de signe qui montrait à quel point les autres était aveugle.


**Sans drames et sans larmes, pauvres et dérisoires armes... Parce qu'il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur... ♪ **
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Kieran O'Farrell
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Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran] 931538_o


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MessageSujet: Re: Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran]   Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran] EmptyMer 21 Déc - 19:54

Kieran voyait dans les yeux de la jeune fille qu’une profonde tristesse l’emparait de plus en plus et aucune de ses paroles n’avaient semblé lui faire changer d’avis.

- Tu ne comprends donc pas ?!

Dans le silence écrasant qui avait englouti le parc seuls les pleurs de Megane retentissaient qui montrait bien cette douleur ineffable qui semblait sans limite. Le Serpentard ne savait plus comment il devait réagir, il était complètement perdu. C’était la première fois qu’il se retrouverait dans une telle situation et à vrai dire il craignait de faire un faux pas, de dire une parole qui pourrait causer sa chute. Il ne voulait surtout pas lui faire le moindre mal, mais comment lui montrer que c’est elle qui ne comprenait pas ? Que si elle continuait à s’entêter à croire qu’il n’y avait plus aucun espoir pour elle, évidemment qu’il n’y en aurait vraiment plus. Comment pouvait-on être aussi obstiné ?

- Kieran ! Tu ne comprends pas ! Tu ne comprendras jamais ! Gronda-t-elle avec une ardeur désespérée.

*Peut-être que si tu m’expliquais clairement ce que tu avais je comprendrais !*

Depuis toute petite je vis avec ce sentiment d'être seule. Depuis que ma mère m'a lâchement abandonnée dans les mains de mon père. Depuis que mon père me bat, depuis que j'ai perdu mes grands-parents, depuis qui je suis entrée à Poudlard, je vis avec profondément enraciné on moi la solitude, la haine envers ces hommes si égoïste que sont les moldus et la plupart des sorciers.

Elle avait sorti tout cela d’une traite, avec toute la rage qu’elle avait dû contenir depuis le début. Kieran l’écoutait, ne sachant que dire. Mais peut-être était-ce mieux ainsi, ne rien dire. Le silence valait parfois mieux que mille mots. Et dans ce mutisme, il sentait au fond de lui qu’il était parfaitement capable de la comprendre.

Megane venait enfin de s’ouvrir à lui, de lui lancer tout ce qui lui faisait si mal. Elle s’était arrêté un instant, s’appuyant contre, avant de reprendre, le regard toujours tourné vers le jeune homme :

- Je ne peux pas m'ouvrir aux élèves qui peuplent les couloirs du château, je ne peux pas m'accrocher à quelqu'un, je ne veux pas ! Je me suis éloignée de la seule amie que j'avais. Je ne voulais connaître personne, me terrer quelque part et ne plus en sortir. Mais maintenant que tu es là, je commence à vraiment avoir peur car tu es plus doué que je ne le pensais. Tu es en train de m'attirer. Au fond, je te fais confiance et j'ai envie que tu veille sur moi. Seulement, moi, je n'en ai pas envie. Je sais comment ça finira. Mal, comme d'habitude.

Et ses pleurs redoublèrent. Kieran allait s’approcher mais Megane prenait la fuite. Ce qui l’étonna énormément sur le coup. Peut-être parce qu’elle ne pouvait pas supporter de s’être ainsi dévoiler devant lui, lui qu’elle connaissait encore si peu. C’était probablement comme si on l’eut arraché un secret de son cœur, qu’elle aurait voulu garder pour elle-même. Il resta un instant figé, la voyant s’éloigner au loin. Megane se stoppa, criant puis s’effondra sur le sol. Se rendant compte qu’il n’avait pas bougé d’un pouce, le jeune homme courut à son tour pour la rejoindre, manquant de glisser sous le sol encore givré par le froid.

Arrivé à sa hauteur, il remarqua qu’elle avait enlevé son bandage… Ca n’était pas beau à voir. Une expression douloureuse se dessinait sur le visage de Kieran. Il s’accroupit devant elle, remettant avec douceur le bandage qu’elle avait retiré.


-Ecoute Megane… Je sais très bien que je suis incapable de me mettre à ta place. Mais accepte au moins le fait que je suis peut-être capable de t’aider. Tu as l’impression de ne rien voir dans l’avenir, mais c’est parce que tu ne sais pas regarder. Il y a encore pleins de choses que tu dois voir.

Il se saisit alors de la jeune fille la prenant avec douceur comme une princesse, passant un bras sous ses genoux et le prenant par l'épaule avec l'autre bras[Je trouve jamais la bonne expression pour décrire cette façon de porter T-T], puis il se releva avec elle en la portant. Elle ne tenait plus sur ses jambes, elle semblait épuisé. Il fallait l’emmener à l’infirmerie pour qu'elle se repose.

-Je suis bien conscient que ta situation n’est pas facile… Mais tu ne peux t’en sortir seule.

Kieran la gardait dans ses bras, et commençait à prendre la direction du château. Il allait l'emmener à l'infirmerie, la laisserait se reposer en restant près d'elle jusqu'à ce qu'elle reprenne des forces.
Ils vivaient dans un monde de rapace... Le monde était pourri... Des milliers de personnes vivaient dans la misère, juste à côté, ou souffraient, et pire encore et personne ne faisait rien. Aucune attention. Rien. Kieran s'en rendait bien compte maintenant, Megane venait en quelque sorte de lui ouvrir les yeux.
Il n'y avait pas d'amour dans leur monde. Non, aucun amour ou c'était rare. Les gens se regardaient mourir les uns les autres, repliés qu'ils étaient sur ce qui leur intéressent... L'argent, soi-même, leur propre intérêt... avec leur mentalité de coeur de pierre. Le monde était injuste.


-Je ne te ferai jamais souffrir Megane... Je veillerai sur toi comme un grand frère,murmura le jeune homme en continuant sa marche vers le château pour la ramener.
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MessageSujet: Re: Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran]   Il y a tant d'envie, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance. [Pv Kieran] EmptyLun 26 Déc - 17:40

Là, écroulée sur le sol, le bandage défait dévoilant beaucoup de cicatrice, Mégane pensait à ce qu'elle venait de faire. La Poufsouffle s'était dévoilée comme à un livre ouvert. Elle espérait vraiment qu'elle n'allait plus jamais faire ça parce que là... ça devenait inquiétant. Le Serpentard en face d'elle était peut être méchant au fond... Qui sait ? Et puis, pourquoi lui ? Il la déstabilisait complètement, il la faisait tourner en bourrique, il lui faisait perdre la tête. Ce gars était vraiment bizarre. Pourquoi avait-il autant d'effet sur elle ? Pourquoi est-ce qu'elle s'enfoncer dans son malheur alors que quelqu'un essayait enfin de l'aidait.

Non, en fait, c'était Mégane qui était bizarre. Se mutiler, se coupait les veines volontairement, c'était débile à la base. Le pire, c'est qu'elle avait commencé à faire ça pour qu'on la remarque, elle avait commencé pour que quelqu'un ai enfin peur pour elle. Mais ça, c'était avant. Maintenant, elle était enfermé dans un cercle sans fin, ne pouvait s'en sortir seule. Se sentant abandonnée en permanence, elle ne pouvait attraper la main de ceux qui la tendait... En fait, c'était un automatisme, un manque lorsqu'elle ne le faisait pas. Même si ce n'était pas bien, ben c'est comme ça.

Les gens ont bau demandé d'arrêter. Ben... c'est dommage pour eux car c'est très difficile d'arrêter. En même temps, Kieran déstabilisait tellement la jeune fille qu'il pouvait très bien arriver à la faire arrêter. Il lui faudra de la patience mais il pourra y arriver... Quoi que...
Soudain, un bruit de course. Le vert et argent qui arrive. Il lui prend le bras et lui remet doucement son bandage. Mégane ne veut pas mais n'arrive pas à bouger son bras. Elle le laisse donc faire. A contre grès. Seulement des larmes qui coulent encore. La vie est un long fleuve agité.

Une vie sans nuage, une vie avec des rimes, ça n'existe pas. Tous les poèmes qu'elle avait appris, tout les poèmes en vers et en rimes, c'était du babla. Repenser aux moldus lui faisait toujours mal au cœur. Soudain, une chanson lui revint...
« ♫ je marche seul, quand ma vie déraisonne, quand l'envie m'abandonne , je marche seul, pour me noyer d'ailleurs ♪ »
La solitude est un mal que bien peu de personne savent soigner. Les gens se croient super forts, et en oublie les autres. Et ça depuis toujours. Prenons l'exemple de Roméo et Juliette. Les deux familles prennent l'excuse de la haine. Mais si elles avaient mieux regarder, si elle s'était baissée un peu et si elles avaient pensé aux autres ces deux familles, ben les deux amants ne seraient pas morts. Ben oui. Ils étaient les seuls à ne pas être idiots.
La solitude, c'est en fait quelque chose que tu éprouve souvent. Pour les petites choses de la vie, mais parfois pour des choses plus grave. Je ne peux juger mais c'était sûrement le cas pour Mégane.

15 ans, orpheline. Frappée par son père, abandonnée par sa mère. Des cauchemars une nuit sur deux qui la font pleurer. L’automutilation qui s'est emparée d'elle. Étant Poufsouffle, le rejet des autres élèves. La peur qui lui noue le ventre à chaque fois qu'elle parle à quelqu'un. ET maintenant, cette chose qui s'emparait d'elle. Un sentiment bizarre qui l'effrayait beaucoup. Qu'est-ce que c'est ? Pourquoi le Serpentard lui faisait si bizarre ? Sa voix parvint à ses oreilles :


-Ecoute Megane…

Le seul problème, c'est qu'elle ne voulait pas écouter. Malgré ce sentiment qui la poussait à le faire, la Poufsouffle ne voulait pas. Il allait sûrement sortir tout son charabia du genre : '' arrête, c'est débile '' ou alors il pouvait mentir du genre ''je t'aime bien'' ou ''ne fais pas ça, je tiens à toi'' Foutaise ! Qu'il aille le dire à quelqu'un d'autre !

- Je sais très bien que je suis incapable de me mettre à ta place.

**Heureusement quand même**


Là, c'était limite pathétique, triste à voir. Pas Kieran non. Mégane. Elle se sentait départagée entre deux sentiments. Celui de lui faire confiance, et celui de l'envoyer balader. Comme si il y avait un démon et un ange. C'était vraiment bizarre. Il essayait d’être gentil avec elle. Pourquoi ces deux sentiments à l’extrémité l'un de l'autre ? Pfou ! C'est trop compliqué !

- Mais accepte au moins le fait que je suis peut-être capable de t’aider.

Non, non, non et Non ! Personne ne pouvait l'aider. Mégane se sous estimais tellement qu'elle ne voyait même plus la main que lui tendait Kieran. Elle se trouvait trop moche, trop conne, trop jaune pour plaire au Serpentard. Ou tout simplement qu'il s’intéresse à elle. D'ailleurs, elle ne comprenait toujours pas pourquoi il était là.

- Tu as l’impression de ne rien voir dans l’avenir, mais c’est parce que tu ne sais pas regarder.

Ça fait mal. Kieran venait de lui dire ce qu'elle ne veut pas s'avouer depuis des lustres. Comme un mec, comment un Serpentard, comment Kieran avait pu deviner ça ? Pourquoi c'était lui qui avait deviner ça ? En fait, pourquoi avait-il ce don de lire à l'intérieur de Mégane, pourquoi est-ce qu'elle se sentit si mal en sa présence, si impressionnée ? C'était vraiment bizarre. Faut vraiment qu'elle fasse attention parce qu'il va connaître les moindres détails de ses pensées bientôt.

- Il y a encore pleins de choses que tu dois voir.

Ah bon ? Elle n'en avait pas assez vu comme ça ? Mégane souffrait beaucoup et avancer dans la vie n'arrangerait pas les choses. Enfin, c'est ce qu'elle pensait à ce moment là. Pourquoi avancer dans le brouillard ? Cela ne servait à rien, c'était idiot. Complètement débile. L’innocence de ses tendres années l'a quitté il y a belle lurette. Elle s'est très bien rendue compte que la vie, ça marchait pas comme dans le pays des bisounours. La tristesse est bien là. La solitude aussi. L'égoïsme est présent aussi. Un picotement dans les jambes la sortie de ses pensées. C'était Kieran
Il venait de passer son bras sous ses genoux, son autre bras vint ensuite passer sous ses épaules. Kieran commençait à la porter. Quoi ? Qu'est-ce qu'il faisait ? Où est-ce qu'il l'emmenait ? Pas à l'infirmerie quand même ! C'était bien le dernier endroit où la Poufsouffle souhaitait aller.


- Tu m'emmène où comme ça ?

Kieran continua son chemin comme si rien se s'était passé. Pourquoi est-ce qu'elle n'avait plus assez de force pour se débattre. Mégane avait peur. Elle ne voulait absolument pas que quelqu'un d'autre que Kieran soit au courant pour son bras. Trop fatiguée pour réagir, elle se laisser bercer par les pas du jeune homme. C'était si confortable... Un moment qu'elle voulait qu'il dure une éternité. Ah non ! Ça recommence. La jaune et noire ressentait encore le truc bizarre qui était apparu tout à l'heure. Ce n'est pas possible !

- Je suis bien conscient que ta situation n’est pas facile…

** Bravo ! Quelle perspicacité ! **

Et voilà, cette fois ci, elle était méchante. Pourquoi elle avait cette double personnalité, ça devenait agaçant à la fin ! Pourquoi fallait-il toujours que quelque chose vienne tout compliqué. L'instant d'avant, elle se sentit parfaitement bien. Là, elle ressent de la haine profonde envers tout le monde. C'était vraiment étrange. Était-elle lunatique à ce point ? Non. C'était vraiment la première fois que ça lui arrivait. Kieran était vraiment trop déstabilisant.

Le vert et argent prenait la direction du château. Il voulais donc l'emmener à l'infirmerie. Oh que non ! Elle ne voulais pas !

** Lâche moi ! Mais lâche moi bordel !!**

Fatiguée, vidée de toute force, Mégane se calma. Son cœur ralentis, ses yeux s'alourdirent. Les pas de Kieran la berçait de ses pas.

- Mais tu ne peux t’en sortir seule.

Oui, c'est vrai. Seulement, elle ne savait pas qui pouvait l'aider. Soudain, elle s'endormit. Des images affreuses lui traversait l'esprit. Du sang, une grosse flaque de sang. Des gouttes qui tombaient une à une. Un couteau. Une coupure profonde. C’était comme ça la vie. Deux ou trois lueurs d'espoirs puis la chute libre. Lors de sa rencontre avec Leonora, Mégane pensait vraiment pouvoir être enfin heureuse. Ce ne fut pas le cas. Plus le temps passait, plus le creux s'amplifiait. Personne jusqu'ici n'avait pris connaissance des plus profondes pensées de la Poufsouffle. Sauf que le Serpentard venait d'en découvrir une partie. Une partie plutôt humiliante. Quelque chose dont elle avais honte. De fines larme coulèrent sur les joues pâles de la jeune fille. Kieran, qui regardait le chemin pour éviter de tomber ne le remarqua pas.

- Je ne te ferai jamais souffrir Mégane... ** Merci ** Je veillerai sur toi comme un grand frère

Un grand frère ? La Jaune et noire n'en avait jamais eu, elle ne savait pas vraiment à quoi ça servait. Peut être à martyriser ? Non, sûrement pas. Alors un grand frère protégeait sa petite sœur ? Oui. Mais là, c'est un engagement sérieux qu'il venait de prendre. Protéger une suicidaire, c'est compliqué. Surtout quand elle ne vous écoute pas et cherche même pas à s'en sortir. Mégane pleurait. C'était trop gentil. Surtout de la part d'un Serpentard qu'elle croyait sans cœur. Voilà, ce sentiment étrange revenait. La Poufsouffle appuya sa tête contre le torse de Kieran et pleurai. C'était les dernières larmes qu'elle pouvait verser.

- Repose moi s'il te plaît. Je ne veux pas aller à l'infirmerie...

Voyant que le jeune homme continuai sa route vers le château. Celle ci n'insista pas. Son regard était vide. Elle ne ressentait plus rien. C'était reparti pour une phase dépressive. L'emmener vers l'infirmerie n'était pas une bonne idée mais Kieran ne pouvait pas le savoir. Le cœur fermé, elle se pencha vers le sol et tomba. Elle ne voulait pas que l'autre personne en face d'elle la voit, lui parle. Mégane se retrouva face contre le sol. En fait, la jeune fille était vraiment bizarre depuis l'arrivée du garçon. Elle enchaînait à une vitesse affolante les phases qu'elle appelait ''happy'' et les phases dépressives.

Megane se rendit enfin compte du sentiment qu'elle ressentait. Ce n'était pas de l'amour, oh non. Juste un sentiment... de... de... Enfin bref. Elle l'aimait comme si c'était son ange gardien. Voilà. Quelqu'un qui allait l'aider et peut être, la faire sortir de ses problèmes. Qui sait. Tout peux arriver avec l'aide de quelque='un. Ce qui était sur, c'est que la Poufsouffle allait tout faire pour ne plus recommencer.

Tout doucement, elle se pencha sur le côté et posai les pieds sur le sol. Kieran venait de lui redonner un peu de joie au coeur. Elle marcha en direction du chateau, ne voulant aller à l'infirmerie. Mégane allait s'allonger pour reprendre des forces. Encore faible, elle tituba. Mettant toute sa bonne volonté pour ne rien montrer au Serpentard, elle se retourna, lui fit un petit sourire qui illumina son visage et parti en direction du chateau.


FIN
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