Requiem for a prophecy
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Requiem for a prophecy

Forum RPG basé sur le dix-neuf ans plus tard de la saga Harry Potter
 
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 Rêveries dans un couloir

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MessageSujet: Rêveries dans un couloir   Rêveries dans un couloir EmptySam 5 Nov - 22:33

La cloche sonna dans le château. La journée était enfin terminée. Leonora s'étira et rangea tranquillement ses affaires. Elle sortit de la salle de classe après avoir lancé un petit au revoir au professeur. Elle marcha lentement vers sa salle commune. Elle n'avait plus qu'à rédiger la conclusion de son devoir de Potion et à faire une petite traduction pour l'Etude de Runes. C'était la première fois depuis au moins deux semaines qu'elle avait si peu de choses à faire. Elle allait pouvoir en profiter pour se prendre l'air et parler un peu avec ses amis. 
Il faisait presque nuit maintenant. L'hiver était malheureusement encore là pour un bout de temps apparemment. Une grande détonation retentit au-dehors. Leonora se précipita à la fenêtre la plus proche. Perçant l'obscurité, un éclair illumina le parc suivi d'une nouvelle détonation. La pluie se mît à tomber, se fracassant bruyamment contre le toit de Poudlard. 

*Et Zut ! C'est loupé pour la ballade dans le parc !*

Poussant un grand soupir, elle reprit son chemin. Ce n'était pas si grave après tout. Elle allait se trouver un coin tranquille et regarder l'orage. Depuis qu'elle était enfant, Leonora avait toujours adoré contempler les tempêtes et orage, bien à l'abri derrière sa fenêtre et une boîte de chocolat à portée de main. Surtout lorsque les éclairs traversaient le ciel et éclairaient l'église du quartier, lui donnant un air mystérieux. Pour Leonora, ces nuits étaient le signe du mystére et de la magie car c'était lors d'une nuit comme celle-là qu'elle avait reçu sa lettre de Poudlard. C'était un hibou trempé et frigorifié qui avait percuté sa fenêtre et que Leonora avait recueilli moulant par la même occasion son beau tapis marocain. Il avait investi la maison pendant presque une semaine avant de se sentir d'attaque pour faire le chemin inverse. 

Leonora prononça le mot de passe et pénétra dans sa salle commune pour une fois animé des Poufsouffles qui pas fou, avait préféré la chaleur de la salle commune plutôt que les courant d'airs glacials des couloirs. Elle monta rapidement au dortoir et se débarrassa de son sac et de son uniforme pour enfiler un jean noir, son pull en cachemire bleu et ses bottines camel. Elle attrapa sa veste en maille et doublée de fourrure, se munit de gants, d'une écharpe et d'un bonnet et enfin prête, se glissa silencieusement dans les couloirs vides. 
Elle monta le plus rapidement possible les étages, sautillant allégrement et chantant un air qu'elle avait inventé aux paroles incompréhensibles et atteint enfin un de ses endroits fétiches. C'était un couloir  désaffecté, dissimulé par une tapisserie. Il y avait là une grande fenêtre avec un large rebord, donnant sur la forêt interdite et les montagnes entourant Poudlard. Elle avait auparavant caché des coussins et une vieille couverture pour améliorer le confort de son poste d'observation. Elle se tortilla pendant quelques minutes avant de trouver la meilleure position. Elle put enfin posait son regard sur l'extérieur et regarder les élèments se déchaîner. Elle poussa un regard de contentement. Puis elle laissa ses pensées dériver au loin et se perdre dans les méandres de son cerveau. Sans s'en rendre compte, elle tomba doucement dans les bras de Morphée.[/color]



[i]Elle est seule. Plongée dans la pénombre, elle se recroqueville. Bientôt, ce sera son tour. Des grincements, des cliquetis, des coups, des cris. Tous ces bruits retentissent autour d'elle. Elle entend des bruits de pas. Ils arrivent. C'en est fini d'elle. Elle va mourir, elle le sait. Ils ne l'épargneront pas. Ce sera douloureux. Elle tremble de tous ses membres, ses pensées s'embrouillent. Vaut-il mieux mourir maintenant, plutôt que de succomber dans les mains des ces barbares. Doit-elle se suicider, au risque de ne jamais trouver le repos ? Mais c'est trop tard. Un homme défonce la porte et entre. D'autres le rejoignent. Elle ne veut pas souffrir. Alors elle se lève et leur fait face. C'est la meilleure solution. Elle pourra enfin les retrouver, et peut-être voir sa mère. Ils s'avancent, se délectant d'avance de sa mort. De son meurtre. Elle ne réfléchit plus. Elle se laisse tomber au sol, et calculant parfaitement sa trajectoire, heurte le coin de la petite table. Un craquement se fait entendre et elle se sent plongée dans les ténèbres.

Sa tête la brûle. Son corps remue, mais ce n'est pas elle qui le fait bouger. Elle a l'impression de n'être qu'une poupée de chiffon. Une de celles avec lesquelles elle a joué étant enfant. Sans forme, sans volonté, elle se sent vide et lasse. Elle ouvre les yeux mais ne voit que des couleurs et quelques vagues formes. Un orange sale et un peu de marron. Elle cligne des yeux et sa vue se fait plus nette. Une route et les pattes d'un cheval. Elle est jeté en travers de la selle. Elle tente de bouger mais des cordes durement serrées l'entourent et le privent de sa liberté. Un tissu lui recouvrent la bouche. Malgré ses maigres forces, elle essaie de se relever et bat bêtement des jambes. Quelque chose bouge sur le cheval et celui s'arrête. Un homme en descend. Elle ne peut voir que ses jambes.

"Tu es enfin réveillé."

Sa voix lui paraît douce. Il lui relève la tête. C'est un bel homme. Il est différent de ceux qui l'ont attaqué. Des cheveux blonds, attachés en catogan, entourent son visage fier. Mais il reste un ennemi. Elle veut lui montrer toute sa haine à travers son regard mais celui-ci reste vide, sans expression.

"Ca ne doit pas être très confortable."

Il disparaît. On l'attrape par derrière et la pose au sol. Elle vacille mais on la retient. Elle voit d'autres hommes à cheval devant elle. On coupe les cordes. Essayer de s'échapper serait vain. On lui attache les jambes. L'homme remonte à cheval et un autre la porte derrière lui. Semblant fortement s'amuser, il lui prend les mains et les place autour de sa taille.

"Accroche-toi bien."

Il fait repartir son cheval et les reste du cortège suit. Elle observe les alentours. Le paysage est désertique. La terre sèche et terne ne laisse aucune chance aux tristes herbes. La poussière s'élève à chaque pas. Elle aperçoit de hautes montagnes au loin et un vague filet bleu. Une rivière sans doute. Ils descendent une pente et se retrouvent dans un canyon. Elle doit être bien loin de chez elle. Cela ne ressemble à aucun lieu qu'elle connaît. Le ciel est dégagé, mais le soleil reste froid. Comme elle. Il est bas et les éclaire depuis sa droite. Il est bas et les éclaire depuis la droite. La lumière commence à baisser. La nuit ne devrait pas tarder à tomber. De sa fenêtre à l'abbaye, le soleil se couchait sur sa gauche. Ils étaient donc partis vers le sud. Le sud...le domaine du duc de Rosiny, le protecteur de l'abbaye. Il allait être furieux lorsu'il aurait vent de l'attaque. Il est très croyant et avait toujours adoré l'abbaye et la mère supérieure, qui semblait être comme une vraie mère pour lui. Celui qui était à l'origine de l'attaque allait certainement le payer. Très cher. Le duc de Rosiny est très puissant et il est apprécié du roi. Peut-être allait-elle même être secourue ! Elle soupire. Bien sûr que non. Le duc n'a que faire d'une petite novice. On allait la croire morte, comme les autres. On allait prier pour la paix de son âme et on allait l'oublier. Le soleil tape fort malgré l'heure tardive. L'Italie est également dans cette direction...et le port d'Imperia, un marché aux esclaves des plus connus. Allaient-ils la vendre ? La mort est de loin préférable à l'esclavage. 
Ils quittent enfin le canyon et rejoignent une plaine moins aride. la silhouette de hautes montagnes semblent se profiler à l'horizon. Ses doutes se confirment. Ce sont sûrement les Alpes. Ils continue à avancer, encore et encore. Elle perd la notion du temps et sent son esprit partir petit à petit en direction du ciel, abandonnant son corps meurtri et cahoté par les pas du cheval.



[Si quelqu'un a envie de venir me déranger, je lui serais reconnaissante car ça me permettrait de me réveiller (pas le droit au double-post)X')]
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MessageSujet: Re: Rêveries dans un couloir   Rêveries dans un couloir EmptyDim 13 Nov - 22:03

Eden marchait dans un des couloirs désaffectés de Poudlard, son sac sur l'épaule. Elle était la nonchalance même, elle avançait avec une certaine arrogance mais pas trop. Elle marchait tranquillement dans le couloir sombre, seulement éclairé par quelques éclairs. Le tonnerre grondait au dehors, c'était grisant ! Elle adorait l'orage, c'était peut être surprenant mais ce temps avait un effet calmant sur elle.

C'est donc un léger sourire aux lèvres qu'elle continuait sa route, elle allait dans son repère. Une vieille salle de classe inutilisé, qu'elle avait spécialement réaménagé pour elle. Personne ne savait même que cette salle existait, en même temps peu de monde se promenait dans cette partie du château.

Elle s'arrêta soudainement, cligna des yeux et recula de plusieurs pas. Un éclair avait dévoilé une forme étrange installée sur le rebord de la fenêtre. Elle plissa les yeux, histoire de voir plus nettement ce qui n'eut aucun effet... Elle poussa un soupir de mécontentement et sortit sa baguette, un peu de lumière ne ferait pas de mal.

"Lumos" chuchota t-elle.

Elle dirigea sa baguette en direction de la fenêtre et tomba face à face avec une poufsouffle profondément endormit. La jeune fille était en cinquième année si Eden se souvenait bien. Elle n'avait pas l'air de faire un très beau rêve d’ailleurs. Eden poussa un soupir à fendre l'âme, elle allait être obligé de réveiller la jeune fille. Elle ne voulait pas qu'on l'accuse d'homicide involontaire pas négligence pour avoir laissé mourir de froid une de ses camardes de Poudlard. Elle pointa donc ça baguette sur sa gorge, un sourire légèrement sadique sur les lèvres.

"Sonorus. Debout, tu es en retard !" Après lancement du sortilège, sa simple exclamation était sortit comme crié, ce qui réveillerait à coup sûr la poufsouffle.

"Sourdinam" Maintenant elle pourrait de nouveau parler d'une voix normale. Il ne manquait plus que la réaction de la poufsouffle. Cela serait certainement très drôle !

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MessageSujet: Re: Rêveries dans un couloir   Rêveries dans un couloir EmptyLun 14 Nov - 8:50


Leonora était plongée dans un rêve dont elle ne pouvait sortir. Elle vivait ce que cette jeune fille vivait, mais elle ne pouvait rien faire. Elle n'avait pas le libre arbitre de ses actes, ni même de ses pensées. Il faisait très chaud dans son rêve, mais elle avait l'impression d'être gelée. Lorsque la tête de la jeune fille avait heurté la table, elle avait cru qu’elle allait mourir elle aussi, mais Merlin soit loué, elles étaient vivantes toutes les deux.

Maintenant qu’elles étaient un peu près sauvées, Leonora ne savait plus quoi faire. Allait-elle restée ici pour toujours ? Lui avait-on jeté un sortilège qui la faisait prisonnière de ce rêve étrange ? Comment allait-elle sortir ?

Leonora se débattait en vain dans son rêve, lorsqu’une voix hurla dans sa tête, la délivrant enfin.

-Debout tu es en retard !

Elle sursauta et ouvrit les yeux. Une lumière l’éblouit. Elle avait l’impression qu’on avait écrasé sa tête à coup de marteau. Elle se redressa et resta immobile quelques instants, essayant de reprendre ses esprits. La douleur se calma et elle put enfin se relever et voir son sauveur.

C’était une jeune fille un peu plus âgée, qui était à Serpentard d’après l’écusson de son uniforme. Leonora la trouvait plutôt belle, avec ses longs cheveux noirs et ses yeux bleus.

Leonora s’avança doucement et avec un grand sourire innocent, dit :

-Merci beaucoup ! Tu m’as sauvée ! Je m’appelle Leonora Castel, en 5ème année, et toi ? Est-ce que je peux t’aider en quelque chose ? J’aimerais te remercier comme il se doit.

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MessageSujet: Re: Rêveries dans un couloir   Rêveries dans un couloir EmptyLun 14 Nov - 21:00

La poufsouffle sursauta et ouvrit les yeux. Eden la regardait de son habituel regard indifférent, comme si elle ne venait pas de la réveiller en fanfare. La poufsouffle dont elle ne connaissait pas le nom se redressa et resta immobile quelques instants, reprenant ou essayant de reprendre ses esprits. [Pas très concluant ...] Elle se leva et se tourna vers Eden qui continuait de l'observer impassible, attendant une réaction ...

La jeune fille s'approcha d'elle, un grand sourire innocent aux lèvres. Eden haussa un sourcil en signe d’interrogation. [Sait on jamais que je m’étouffe avec ma salive en parlant. Ironie. Tss]

-Merci beaucoup ! Tu m’as sauvée ! Je m’appelle Leonora Castel, en 5ème année, et toi ? Est-ce que je peux t’aider en quelque chose ? J’aimerais te remercier comme il se doit.

Eden regarda donc Leonora Castel légèrement stupéfaite, bien que rien ne fût réellement visible pour Leonora. [Elle a prit le TGV ou quoi ?] Sans parler que la jeune fille lui proposait de l'aide pour la remercier, elle une Serpentard ! [Tellement naïf ces poufsouffle, heureusement que je ne suis pas comme la plupart des Serpentard.] Il était évident pour Eden qu'un autre Serpentard aurait profiter de l'aide si gentiment proposée afin d'en ridiculiser l’émetteur, ici Leonora. Eden rechignait à utiliser ce genre de méthodes quand la personne était plus jeune qu'elle, à part exception bien sûr...

- Je ne l'ai pas fait pour te rendre service Castel, et non tu ne peux rien faire pour moi. Eden avait parler avec un ton froid et peu engageant. [Je suis pitoyable. Même pas capable d'une conversation civilisé] Comme une arrière pensée Eden fixa Castel de ses yeux bleu clairs et ajouta d'un ton toujours aussi peu sympathique. Eden Waldon, 6ème année. [Clair, bref et concis ! Qui dit mieux ?] Eden se faisait pitié parfois, son manque de savoir vivre envers les autres était effarant !
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