Retenue des Serpy [PV Mei, Léandre et Vio]

Admin

Retenue des Serpy

Marina quitta son bureau. Elle laissa en place sur quoi elle travaillait. A cause de tout ce qu’il s’était passé pendant le bal, Marina avait beaucoup de travail. Elle ne savait plus où donner de la tête. Les vacances touchaient à leurs fins en plus. Les cours reprenaient et avec ceci les retenues qu’elle avait donnaient pendant le bal de noël. Elle marcha donc tranquillement jusqu’à la salle des trophées. Elle avait envoyé un hibou aux trois élèves de Serpentard : Léandre, Mei et Violette. Elle leur avait donné une retenue pour comportement inacceptable pendant le bal. Elle descendit donc jusqu’à cette salle. Quand elle arriva, personne n’était là. Ce n’était pas étonnant. Les élèves n’étaient pas connus pour leur ponctualité. La jeune femme pénétra dans la salle. La poussière avait envahis les objets. Ils auraient du travail, ce qui ne pouvait pas leur faire de mal après tout. Bien sur, Marina leur préciserait que ce travail se ferait sans baguette. Il ne faudrait pas leur rendre la tâche trop facile. La jeune femme marchait dans la pièce en attendant ses élèves. Ils étaient rentrés de vacances depuis peu. Le retour à la discipline ne serait sans doute pas si facile. Marina avait du régler certains problèmes pendant ses vacances. Elle était aussi allée voir sa famille pour s’assurer de leur bonne santé. Lorsqu’elle était arrivée là-bas, elle n’avait pas été bien accueillie. Les reproches avaient fusés. Marina n’avait pas le temps d’allé les voir aussi souvent qu’elle le voulait. Son travail était prenant et ses parents habitaient bien loin. Mais Marina n’avait pas la tête à y repenser une nouvelle fois. Cela avait déjà était assez ennuyant à vivre, inutile de se le repasser sans cesse en souvenir. Soudain un bruit l’interpella. Cela venait du couloir. Elle se dirigea donc vers la porte. Les élèves arrivaient surement.

Invité

Still, gwydraid
Mae mor dda i'r galon, gwydraid
Still, gwydr,
Gadewch i mi ei wneud

Ritournelle sans fin. Syncope dans les stroboscopes projectés dans l’air sulfureux de ses pensées alors que la bobèche d’argent tacheté, pécheresse avinée, s’éclaire violemment de la flamme, bientôt éteinte d’avoir rendu liquide la bougie. Consomption priée et acquise. A qui le tour dans l’autodestruction ? Peut-être lui, là-bas qui tournoie sur lui-même, minuscule scarabée chaussé de bésicles, avancé nerveusement sur la scène, divertissement ennuyé et ennuyeux d’un publique unique et moqueur. Tapotant le tableau noir installé dans la pièce luxueuse comme un renégat attendant d’être lapidé, il laissa échapper le soupir de celui qui sait que rien ne sert de s’acharner quand c’est votre échine qui courbe au silence de l’autre et non la sienne à vos injonctions :

Pouvez-vous me dire ce que cela signifie ?

Je suis à peu près sûr que ce n’est pas un slogan ventant les mérite d’une crème anti-acnés trolliens…

Monsieur de Landford…, commença le chétif vieillard, semblant transpirer la lassitude sous le regard lancinant de son ricanant élève, à jamais pourvu de son sourire sarcastique adressé en corrosif à ses maigres tentative de lui enseigner ce qu’il savait.

Léandre, lui, s’en fichait de la plus haute façon. A quoi pouvait bien lui servir un savoir qui lui serait inutile une fois les trois secondes suivants l’écoute passées ? A rien. D’où son dédain total à apporter une petite compensation pour les (nombreuses) heures de thérapie suivie par ses enseignants. La mâchoire forte souverainement arrogante élancée vers le haut, il jaugeait de son regard dégouté le petit universitaire qui s’agitait à lui inculquer les rudiments de ses multiples thèses, songeant plus aux gallions obtenus qu’aux résultats espérés, question de sauvegarde du suicide.

Levant un doigt, il fronça les sourcils, contrarié à la logorrhée d’impertinence inacceptable du petit homme :

Est-ce un slogan pour de la crème anti-acné de troll ?

Non, mais …

Alors, où est votre problème ?, cracha-t-il, outré.

Battant les paupières d’yeux élégamment soulignés par de grosses marques violettes et bouffies, il s’arracha à la rêverie en même temps qu’un bâillement tonitruant que la fenêtre enjoignit, contrainte par la poussée d’une pauvre âme volatile d’hibou enfiévré, à sa propre vitre à l’instant même où le jeune homme tournait ses cernes (car c’était sans doute la seule chose distinguable dans les traits de son visage, embrouillés par l’alcool) fièrement arborées comme les peintures d’une guerre oubliée, à l’instar de la page de son existence {quatre zeugmes, rien que ça}.

Adressant à ses souvenirs mêlés d’envies la phrase consacrée en pareille situation : « Bye, Bye Sweeties, The poison has boiled, Cookies are scorched. », il claqua des doigts et écouta les battements des ailes qui s’approchaient.

Le cachet du parchemin apporté par l’oiseau défait, il sourit doucement en s’étirant, délecté déjà de la suite dont il se plaindrait une fois l’excitation enfantine de la surprise passée. Battant des mains, il traversa la salle commune, habillé d’un jeans vert foncé particulièrement … moulant, de bretelles de cuir fines et noires (marquées sur la longueur d’un mystérieux « KeepCalm&WarblOn ») sur un T-shirt blanc de coton pur (Nous gardons un certain standing), les ongles peinturlurés de couleurs différentes par les petites mains attentives d’une Mei ne sachant pas quel vernis utiliser et réquisitionnant ses cuticules pour un test aussi urgent que matinal (car oui, pour une Brightam perturbée en son profond sens de la mode, 3 heures du matin sont considérées comme le matin).

Alors qu’une musique inidentifiée résonnait à ses oreilles, suivis de murmures rauques exprimant les paroles, quelque peu … massacrées par l’interprète, il s’engagea dans le couloir.

-Yeah, the Night is Alive, You can feel the heartbeat, Let’s just go with the flow, We’ve been drinking all the week …

Marina … Enfin, « Madame le Directeur », aurait-il du dire selon les principes tacites passés avec l’univers sur le respect flagorneur dû aux femmes … principes qu’il ne suivait absolument pas en ce cas-ci. Elle ne serait jamais plus qu’un serviteur pour lui. Une servante adonnée à la triste tâche de l’érudire et de le surveiller. Dans l’une comme dans l’autre, les tentatives étaient vouées à l’échec. Décidé à mourir le plus tôt possible, s’assurant de laisser une descendance bâtarde orpheline qui ne le souffrirait qu’en l’image illusoire d’un héro créationniste qui les aura abandonné avec remords, il ricanait aux sanctions destinées à troubler ses soirées trop dépourvues d’excès. Perfection incarnée et dépourvue de menstrues, quoi de mieux comme existence que celle dont on sait exactement quand et comment elle va finir ?

Plantée au plein milieu de la salle de trophée rutilante d’or et d’argent accumulé par les actions des petits saints de l’école, il aurait pu (du ?) redouter les travaux à venir s’il ne s’en souciait seulement plus que son cent quarante-deuxième sortilège. Lui adressant un sourire glacial, il ne daigna pas lui donner l’occasion d’espérer un bonjours de sa part (pauvre naïve si elle s’était prise à y croire), gardant ses lèvres hermétiquement closes, adossés à l’une des vitrines poussiéreuses, observant résolument la porte dans l’espoir de la voir s’ouvrir sur un visage lacéré à sang hurlant à la mort (au moins l’action serait plus palpitante que le remake de série Z de « C’est du Propre ! » qu’ils s’apprêtaient de toute évidence à orchestrer).

Invité

Bonjour , ici le narrateur , chargé de raconter de la merde en attendant que Mei daigne se réveiller ou encore que son réveil daigne sonner . Réveil par ailleurs qu'une de ses camarades de chambre a trafiqué hier , même si Mei n'est pas encore au courant . Elle le sera bientôt , comptez pas sur moi pour la prévenir avant qu'il gueule ! Elle a ses règles , par conséquent je suis aussi susceptible et vulgaire qu'elle , inconvénient de squatter son cerveau . Ce dernier est assez agréable , plein d'espace . Revenons à la bitch de "camarade" qui a légèrement changé la sonnerie , elle a remplacé la si agréable chanson "What Do You Take Me For" de Pixie Lott , purement moldue mais tellement classe par ...

MEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUH , HHHHIIII HAAAAAAN , GROINQGROING ...

C'est ça , les animaux de la ferme . Particulièrement sympathique et inventif nous somme d'accord . Attendez deux secondes , Mei ne va pas tarder à se mettre à hurler .

ARRRRGHHHHEUUUUH , WHAT THE FUCK CRAZY BITCH ?

Ecoutez le narrateur , c'est la voix de la sagesse . Tiens super-réveil/ferme/escarpin pour bébé se la ferme enfin , pour laisser place à la tête de zombie d'une jeune Serpentard qui n'a pas eu le temps de se démaquiller la veille . Malheureusement pour quiconque ayant le privilège de la voir .

[Oh , le moche qui squatte ma tête . Dégage . J'veux pas de toi quand je me lave , sale mâle.]

C'est beau la reconnaissance quand même . Le narrateur quitte son siège et va se poser dans l'escarpin vert là-bas , ça te vas Mei ? Fort bien . Sachez que je n'ai aucune info sur ce qu'il se passe actuellement chez Brightam , alors je risque de blablater pendant une petite-heure , le temps qu'elle prenne sa douche , se sèche les cheveux , se fasse des anglaises à une mèche , lisse le reste , se démaquille , se re-maquille et s'habille . Et encore , c'est optimiste de dire une heure . Trois seraient peut-être plus approprié .

...

Qu'est ce qu'on se fait chier.

...

...

...

Ah la voilà ! Vous m'excuserez , je saute dans sa tête là . C'est ça Mei habille-toi , tu veux mes conseils mode ?

[Je veux juste que tu la fermes et que tu me laisse m'habiller tranquille.]

Roh c'est bon , c'est toujours quand je propose mes services que je me fais engueuler . Oh j'aime bien le mini-short blanc à énormes paillettes grises ! Je l'avais jamais vu , il est cool . Ouais je sais ma gueule.
...
Oh ça fait joli les bas en laine indigo avec le marcel en cuir. Je savais même pas que ça existait des marcels en cuir , seriously !

[Ok la voix ... TAIS-TOI OU J'APPELLE LA SOCIETE DES PERSONNES ACCUEILLANT DES NARRATEURS MALTRAITÉES]

Ca existe même pas ! Hunhun . Bon . Mei enfila ses mini-boots fourrées compensées au bout clouté et aperçut ses ongles dans un état lamentables . Elle partit en urgence squatter le dortoir des mâles pour tester ses vernis sur Léandre , qu'elle réveilla sans aucune pitié . Résultat des courses , le pouce droit de Landford était magnifique , pouce droit aussi appelé vert pomme avec "french manucure" mais mauve . Elle le laissa abasourdi sur son lit , se fit la main droite et inversa les proportions pour la main gauche . Main gauche qui se vit ornée d'une énorme tache mauve suite à l'atterrissage loupé d'un hiboux pile sur son flacon .

[Merde la retenue ... Pas le temps de nettoyer ça , au pire ça fait stylé]

Mei se précipita hors de la salle commune en hurlant d'un air catastrophé , technique permettant l'effet Moïse et la Mer Rouge (Tout le monde s'écarte sur ton passage , c'est magique) puis se remis à marcher tranquillement , sautillant d'un pieds sur l'autre en beuglant les paroles de Last Friday Night de Katy Perry .
Elle arriva finalement à la salle des trophées où se déroulait sa colle et vit que Léandre était arrivé avant elle , ainsi que la professeur qui les avait collé .

[J'ai encore oublié son nom à elle]

Léandre ! Tu penses que je serait belle en blonde ?

Elle n'adressa pas un regard à Marina Lauréana , ses ragnagnas la plongeant dans la plus pure malpolitesse .

Invité

Violette marchait d’un pas lent dans les couloirs, ne voulant bien entendu pas se presser pour se rendre à la retenue que lui avait imposé le charmant professeur Lauréana, alors qu’elle venait tout juste de rentrer de vacances. Le prétexte qu’elle avait donné était « Comportement inacceptable pendant le bal ». Bien sur. Il est vrai que Violette et ses deux compagnons de misère avait légèrement abusé de l’alcool durant la bal, mais tout de même, ils ne s’étaient pas non plus comportés comme de parfaits être décadents adeptes d’orgies ! Enfin, il était de notoriété publique que l’enseignante ne connaissait pas le sens du terme «prendre du bon temps».

Quoiqu’il en soit, elle avait estimé nécessaire de donner une retenue aux trois Serpentard, et d’en profiter pour leur faire faire des tâches ingrates. Et bien évidemment, les Gryffondor qui s’étaient retrouvés ivres n’avaient eu que des points en moins. Et encore, elle aurait pu être plus sectaire, on ne pouvait pas que lui faire des reproches. Presque pas.

Mais il ne servait à rien de se plaindre, elle n’avait de toute façon pas le choix. Bien que la tentation d’oublier malencontreusement de se rendre dans la salle des trophées, où lui avait demandé de venir l’enseignante, fût grande, Violette se dit qu’il ne serait pas prudent de chercher à se créer d’autres problèmes. Soit. Elle allait donc très certainement nettoyer cette salle dans laquelle personne –ou presque- ne pénétrer jamais. Aucune utilité. Si ce n’était d’user d’un semblant de pouvoir pour paraitre plus puissante aux yeux des élèves. Ou de montrer à tous que les Serpentard n’étaient que des vauriens, et qu’il fallait les éduquer. L’un ou l’autre.

Bref, de faire preuve d’une imbécilité et d’un ridicule hors normes.

Arrivant de son pas trainant dans la pièce, Violette ne daigna pas saluer son professeur. Après tout, la plupart du temps, elle ne le faisait que par pure politesse, et pour se faire bien voir des enseignants. Celle-ci ne l’aimait déjà pas, pourquoi se montrer hypocrite avec elle ? Elle n’avait plus rien à perdre, n’est-ce-pas ? Adressant un signe de tête discret aux deux autres élèves, elle attendit patiemment que Lauréana donne les instructions, qu’elle espérait n’être qu’une tache simple et rapide.

Soudain, sans qu’elle ne sache pourquoi, un détail lui revint en tête. Depuis l’attaque des Mangemorts et l’enlèvement de Léna Taylor, personne n’avait eu de nouvelles de la jeune fille, ce que Violette déplorait. En effet, même si elles ne pourraient être mies, Violette l’appréciait, et n’était vraiment pas détendue en songeant à ce qu’elle devait endurer avec les adeptes de la Magie noire. Et dire que la Gryffondor était persuadée que ceux qui avaient le plus à craindre n’étaient pas les sang-purs.

-Madame, vous avez eu des nouvelles de Lé… Taylor ?

Les deux autres Serpentard trouveraient surement étrange que Violette se soucie de la Gryffondor, mais peut importait. De toute façon, elle ne devait surement pas –plus- paraitre saine d’esprit aux yeux de de Landford, et certainement pas non plus à ceux de la jeune asistaique.

Admin

Marina attendait dans la salle des trophées que ses élèves veulent bien la rejoindre. Elle aurait pu se sentir coupable de les avoir mis en retenue pour cette raison mais jugé avoir été assez juste vu les événements qu’il y avait eu après et puis l’école n’était pas un club de vacances où tout les excès étaient acceptés. Les élèves semblaient bien trop immatures pour le comprendre. Peut-être finiront-il par grandir Marina leur souhaitait de tout cœur surtout dans ces moments-là. Elle fut sortit de ses pensées par Léandre De Landford qui entra dans la salle. Marina était plongée dans ses pensées et n’avait pas vraiment entendu s’il l’avait salué. Ce n’était pas vraiment important après tout, tant que les jeunes gens étaient venus ! Peu de temps après le jeune homme, Mei Brightam arriva à son tour. Plongé surement dans un désir de mal politesse, elle n’accorda ni un bonjour ni un regard à son professeur. Autant pour son condisciple, elle n’était pas sur mais pour elle, il n’y avait aucun doute.

Léandre ! Tu penses que je serais belle en blonde ?

Je pense que ce n’est pas le moment d’en débattre ! J’espère que votre malpolitesse va s’arrêter là !

Puis ce fut l’arrivée de Violette Lascour. Les élèves avaient du se donner le mot pour être malpoli en ce jour. Elle ne reprit pas la jeune fille. Elle n’allait pas répéter cent fois la même chose. Maintenant que les trois élèves étaient présents, Marina pourrait leur dire de commencer à nettoyer cette salle. La poussière s’était accumulée et un petit nettoyage ne ferait surement pas de mal à tous ces trophées. Mais Violette prit la parole pour poser une question à Marina.

Madame, vous avez eu des nouvelles de Lé… Taylor ?

Marina inspira un grand coup. Léna Taylor était un de ses grands problèmes. Il ne savait toujours pas où elle se trouvait. Les Mangemorts n’avaient même pas essayé de faire chanter ou je-ne-sais-quoi pour que l’on puisse la récupérer. Léna avait juste disparu de la circulation depuis ce bal de noël. Aucune preuve qu’elle soit toujours en vie. Les Mangemorts n’avaient pas refait surface depuis cette fameuse soirée. Mais Léna n’était pas la seule à avoir disparu. Marius Sheffield et Estelle D’Armentary n’était plus là non plus. Elle doutait que ces deux-là s’étaient fait enlevés. Tout avait été préparé méticuleusement à l’avance. Que faire maintenant ? Marina avait tellement de problèmes, de choses à arranger au plus vite. Il fallait remplacer le professeur de Métamorphose maintenant qu’il avait déserté son post et que l’on connaissait sa vraie nature. Mais Marina avait peu de temps, si elle ne trouvait personne, le Ministère de la Magie allait choisir lui-même quelqu’un pour exercer cette matière. Rien n’allait en ce moment. LE ministère ne lachait plus la jeune professeur. Rien n’était concret. Personne ne voulait assumer le post de professeur de Métamorphose. Marna ne savait plus quoi faire … Elle releva la tête, consciente que la jeune Serpentard lui avait posé une question. Que fallait-il lui répondre ? A quoi bon mentir dans une situation comme celle-ci !

Nous n’avons aucune nouvelles d’elle !

Annonça la jeune femme d’une voix sur d’elle mais assez froide. Elle regarda tour à tour les trois élèves et leur dit.

Vous allez me nettoyer tout ces trophées, ces médailles … sans magie evidemment ! Commencez rapidement, le travail sera long et monotone !

Invité

Alors qu’il laissait divaguer son regard morne sur les poussières des gloires mordorées, et sans doute laissées oubliées depuis qu’on les y avait déposée dans un pompeux élan d’autosatisfaction dans l’éducation des rejetons de sorcière alcoolique et batards à bésicles débarqués de chez les modus, agitant leur bout de bois comme autant de confettis radioactifs dans les mains d’une gamine de quatre ans épileptique en pleine crise de foie suite à l’absorption de champignon hallucinogène dealé par la Schtroumpfette, obligée d’aller jusqu’à vendre son toit en poudre pour se payer les « services » du schtroumpf costaux, déjà écaillées de l’école, un bruit attira son attention, ce qui, avouons-le était déjà un petit exploit.

Mei.

Un bruit. Voilà la définition parfaite de la jeune femme. Tapageuse, la discrétion lui était aussi étrangère que le dinosaure à l’I-phone 4S, comme elle en laissa encore paraître un parfait exemple trop pas à peine posé sur le dallage de la salle.

- Léandre !

Ses poings se crispèrent alors qu’un sourire mauvais étirait ses commissures. Il y avait … quelque chose. Quelque chose dans sa démarche, dans ses yeux roulants dans leur orbites bridés alors qu’elle tortillait une mèche noirâtre entre ses doigts, quelque chose dans l’intonation de sa voix alors qu’elle s’exclamait à sa vue. Soudain, le chiffre « 28 » apparaissant dans son esprit en même temps que sur une Xème plaque de bronze que les traces de doigts multiples (comme si les gens n’avaient d’autre objectif en leur vie scolaire que de laisser trainer la graisse de leur diner un peu partout dans le château),il frissonna, les lèvres de Mei presque entrouvertes.

- Tu penses que je serais belle en blonde ?

Privilège de marquise des minibars asiatiques, il exécuta une révérence comme nul ne l’eut faite pour la Reines des Rosbeff’s. Levant sa main manucurée, il grimaça avec douceur la suite :

[i]- Passe-moi les émois de tes fonds de culottes, Freaky-Deaky, tu ne saurais n’être pas agréable a regarder, blonde, brune ou chauve, soit-en certaine … J’ai une interrogation plus importante : Penses-tu être enceinte ?

La question n’était en rien logique. Il aurait tout aussi bien lui demander si elle trouvait que les chaussettes vertes mangeait des gâteaux avec des baguettes ou dans des soucoupes volantes. Il savait qu’elle avait ses menstrues, elle le savait également (du moins, l’espérait-il au vu de son état hormonal), cependant, quel besoin, quelle envie avait-il à se pourvoir pour se donner l’effort, La Peine !, d’imposer du sens à une question ? Quelle en ait ou non, cela resterait une phrase d’ôtée d’un simple point d’interrogation et d’une intonation chantante de diabétique surdosée au coca pour la distinguer d’une autre.

Eloignant l’image de l’intérieur de Mei se préparant, à grand renfort de liquides dont il ne cherchait que par acquis de conscience malsaine la provenance, à l’accueil d’un ovule qui ne serait sans fécondé que si une fête bien arrosée … non, en fait, que si Mei décidait de courir, la chose suffirait à affrioler n’importe quel mâle venu, tel un accident de balais, par bien des plaies béantes, trop horrible pour qu’on ose s’en détourner, le jeune homme s’enquit de la présence de la Lascour.

Il semblait qu’elle se préoccupait, Grand Salazar, ne rêvait-il donc pas cet affront, Cet Hybris, aux langues fourchues ?, du sort de cette pauvre Taylor, embarquée gracieusement comme un sac de patacitrouille sur le dos des Mangemorts (décidément, le monde ne tournait plus carré !Si les Mages noirs se mettaient à l’intérêt public, comment voulez-vous qu’on s’y retrouve ?). Marina ne lui répondit rien. Ou presque. Que pouvait-on espérer d’autre d’une femme qui arborait des cernes sous les cernes des ses cernes dans un joli dégradé de violet jaunâtre sans même se rendre compte que ses lacets étaient dépourvus d’aglets !

Il dénonça avec rigueur ses traits tirés par un froncement de sourcil à la fois dédaigneux et répugné. Le charme de sa candeur médicamenteuse ne semblait pas connaître de limite. Les Grands-Méchants-Encapuchonnés (avouez que ça fait quand même moins fast-food pour macabés que « Mangemort ») avaient mis à mal l’école, son autorité, la réputation du système de sécurité de la Grande Salle ainsi que, Oh Atrocité !, son légendaire chignon désormais laissé aux dégradations du temps … aidé par la collocation rongeurs géants/faucons agressifs ayant élu domicile dans la masse compacte et velue. M’enfin ! Taylor (alias « L’Insolente Parano Aux Joues de Hamster Ayant Trop Mangé de Nutella ») avait été enlevée ! La belle affaire, une folle ôtée des épaules de chacun : un peu de gratitude à la providence égorgeuse de Nés-Modus serait appréciable ! Et bien non, Madame le Directeur décidait de faire sa magnaco-dépressive, notons au passage que l’odeur flottant en voile épais autour de son corps courbé n’est autre que celle, Oh Surprise !, du xanax (renotons que c’est un palindrome ! Ainsi que l’aura évidemment remarqué n’importe quel bon déficient mental adepte de ce genre d’élégance et qui peut encore s’émerveiller devant une mention «qu’ ‘Esope reste ici et se repose’ ».).

Je pense que ce n’est pas le moment d’en débattre ! J’espère que votre malpolitesse va s’arrêter là !

Les têtes des deux étudiants se tournèrent en même temps vers la directrice, la foudroillant de regards (doublés car il y avait deux paires de deux yeux !) outré d’inquisiteur devant un blasphémateur de l’Autorité Suprême. Plissant des yeux, il retint une remarque déplaisante à l’égard de l’employée, jugeant sa nature bien trop mesquine pour qu’il ne s’y frotta la répartie sans en être profondément sali.

[b]Nous n’avons aucune nouvelles d’elle ![/b]

Enfin une parole digne d’intérêt, grommela-t-il sans se préoccuper d’être entendu ou pas.

Il n’approuvait pas les Mangemorts. Leur technique d’approche manquait considérablement de débauche et de théâtralité, cependant, il les estimait suffisamment que pour trouver des avantages à leur action, tant que ses origines contestées étaient maintenues sous le froid joug de ses sang-purs de parents adoptifs. Détourné de ses souci, et du décolleté de Mei dans lequel un goût de sel à sa vue s’était lové, sur lequel ses yeux s’étaient immédiatement plongés, sans même qu’il ne le regarde, il écouta les instructions de la jeune femme avec un silence glacial.

[b]Vous allez me nettoyer tout ces trophées, ces médailles … [/b]

Quel étonnement éberlué pour lui qui s'attendait à devoir manger des rejetons d'Acromentula laissé trainant par le club de Soins aux Créatures Magiques. Réfléchissant déjà à ses formules de nettoyage, son élan de bonne volonté fut brisé net :

[b]…sans magie evidemment ! [/b]

Evidemment … Sans magie ? Serait-elle devenue adepte du pléonasme ou sa dépression avait atteint un stade de démence que même le Borderline n’expliquait plus ?

[b]T’as vu la marque des ténèbres toi, non ?, lâcha-t-il, acide bien qu’ébahi. [/b]

Commencez rapidement, le travail sera long et monotone !

La précision était d’une importance capitale ici, on s’en doutait. Comme pour les plus grands traumatismes, une répétition régulière et concentrée permettait de mieux assimiler l’horreur, il semblait aux yeux de Lauréana que le châtiment injustement donné méritait une plus grande ferveur dans la démonstration de sa perfidité. Cela perturbait grandement le jeune homme, habitué à voir ses punitions exécutées par d’autre dans le consetemment universel des parties punitive, punie et employée. Se tournant d’un air alarmé vers Mei, il lui chuchota :

-Je suppose que tu n’as pas de clochette pour sonner un elfe ?

[/i]

Invité

- Passe-moi les émois de tes fonds de culottes, Freaky-Deaky, tu ne saurais n’être pas agréable a regarder, blonde, brune ou chauve, soit-en certaine … J’ai une interrogation plus importante : Penses-tu être enceinte ?

-... Vas te faire voir chez les trollettes gogo danseuses qui traîne sans aucun doute quelque part en ce bas monde .

La répartie de Mei fusa telle la bombabouse que ce cher Drago Malfoy accrocha à la queue de Pattenrond , le chat à la tête aussi aplatie que les fesses de cette chère rabat-joie droguée à la politesse Lauréana . Pourquoi elle existe , elle , déjà ? Donner des retenues à des élèves innocents qui ne font que s'amuser un peu lors d'une soirée chiante comme la mort et tellement banale d'un bal de Noël sans aucune fantaisie . Vive l'alcool , hips ! Nan mais , je déconne , les narrateurs ne peuvent pas se saouler . C'est parfois d'ailleurs assez embêtant .
Reprenons le fil de l'histoire , bande de petits chenapans ! Merde , Marina la (pas si)vieille-peau que ça se prépare à dire un truc . Ayez peur , mais pas trop quand même mes choupinets .

[C'est quoi la voix ? T'es dans ton trip Papy pédophile ou bien ?]

Shut up , Mei . Et écoute ton aînée , un peu .

- Je pense que ce n’est pas le moment d’en débattre ! J’espère que votre malpolitesse va s’arrêter là !

Je retire , elle est définitivement chiante . Même moi je fais pas mieux , n'est-ce pas Mei ? Enfin bref .
Violette/Rose/Marguerite/Autre nom de fleur , j'ai oublié lequel est le bon Lascour pénétra elle aussi dans la salle des trophées . Etrangement elle demanda des nouvelles de la gryffouillarde capturée lors de l'attaque des mangemorts . Mei n'était pas particulièrement attirée par la magie noire , se croyant née-moldue mais là , elle devait avouer qu'ils avaient fait là une freakin' bonne action. Bon , d'accord , elle ne connaissait pas Taylor. Mais une gryffondor reste une tare , sinon où va le monde ?
Lauréana répondit d'un air faussement froid qu'elle n'en avait aucune idée . Bonne nouvelle . Après tout le pire que pouvait faire cette bande de nécrophile était la torturer un peu . Ou la tuer . Pas bien grave quoi .

- Vous allez me nettoyer tout ces trophées, ces médailles …

[Hahaha , lolilol , elle a de l'humour en fait , cette pétasse, non ?]

- ...Sans magie evidemment ! Commencez rapidement, le travail sera long et monotone !

[Non . Bitch . Go To Hell]

- Ok. Cool , votre blague , maintenant vous nous dites ce qu'il faut vraiment faire ? Nan mais j'vous cramée hein , y a ni eau , ni éponge . Vous vous foutez par conséquent de notre gueule. CQFD.

Mei sortit un miroir rond de sa poche et re-vérifia l'état de ses cils , l'air nonchalant .

Invité

Aspirant une longue goulée d’air, le professeur Lauréana eut l’ait légèrement embarrassée par la question de Violette. Celle-ci en éprouve un intense plaisir, une sorte de joie sauvage, comme elle n’en avait encore jamais ressent. Avoir réussi à déstabiliser cette enseignante qu’elle n’avait jamais appréciée, et encore moins depuis qu’elle l’avait sanctionnée injustement, lui donnait envie de rire à gorge déployée, de ce ricanement moqueur qu’employait si souvent Susan à l’égard de ses cadets. A cette pensée, la Serpentard fut parcourue d’un violent frisson. Si elle devenait comme sa sœur…

Mais après tout, était-ce une faute de ne guère se préoccuper des états d’âme d’une personne que l’on n’aimait pas, voire de se sentir satisfait de son ma-être ? Non, bien sur que non ! Il fallait vraiment que Violette arrête de s’en faire pour si peu. Cela ne servait à rien, si ce n’était à altérer son moral et lui rendre la vie insupportable.

Oui, commençons l’année avec de bonnes résolutions. Arrêtons de se torturer l’esprit ainsi. Excellent projet, n’est-ce pas ?

-Nous n’avons aucune nouvelles d’elle ! déclara l’enseignante d’un ton ferme et assuré, mais, sembla-t-il à Violette, assez froid. Le regard du professeur se promena quelques instants dans la pièce, s’attardant sur les trois élèves, puis sa voix s’éleva à nouveau, se répercutant contre les murs de la petite salle. La balayant des yeux, la Serpentard se rendit compte que tout était poussiéreux, et songea qu’un bon nettoyage ne ferait pas de mal. Les elfes de maison s’en chargeront certainement. En tout cas, Violette l’espérait. A mois que… Mais non, tout de même ! Mettre une retenue à des élèves simplement parce qu’ils s’étaient lâchés durent une fête, passe encore, même si c’était pénible, mais ÇA ! C’était d’un sadisme pur, d’une folie meurtrière ! Non, non, ça ne pouvait être vrai !

Et pourtant…
-Vous allez me nettoyer tout ces trophées, ces médailles…
Comme s’ils n’avaient que ça à faire. Depuis quand Poudlard disposait-il d’une formation « Elfes de maison » pour les élèves, hein ? Eh bah oui, il n’y en avait jamais eu.

Le pire étant surement de se dire que l’enseignante était dans son droit. Et que Violette ne pourrait qui lui obéir, comme un sorcier sous l’Impérium exécute sont discuter les ordres donnés par celui qui l’a soumis à ce sortilège.
-…sans magie évidemment !
*Pardon ? Dois-je en rire ? Non ? Dommage.*
L’avantage que les sorciers avaient sur les Moldus était justement leurs pouvoirs magiques. A quoi bon ne pas s’en servir ? A part perdre encore plus de temps à cette tâche ingrate –et malheureusement indispensable- et se fatiguer à effectuer des corvées interminables ?
-T’as vu la marque des ténèbres toi, non ? laissa échapper un de Landford éberlué, d’une voix pleine d’acidité, transmettant parfaitement bien les pensées de Violette.
-Commencez rapidement, le travail sera long et monotone !
*Merci du conseil...*

Une voix féminine s’éleva dans le dos de Violette :
-Ok. Cool, votre blague, maintenant vous nous dites ce qu'il faut vraiment faire ? Nan mais j'vous cramée hein, y a ni eau , ni éponge . Vous vous foutez par conséquent de notre gueule. CQFD.

Violette se retourna vers l’asiatique, les yeux écarquillées, étouffant un rire nerveux, complètement éberluée par tant d'audace dans les paroles de sa camarade.

*Elle risque de se faire descendre... Nos points vont vite détaler de notre sablier si on continue comme ça.*

Mais étant donner que Mei avait tout de même raison, Violette ne put s'empêcher de poursuivre en ajoutant:

-Mais.... Pourquoi nous priver de magie ? Après tout, nous sommes ici pour apprendre à maitriser et à utiliser la magie, pas pour vivre comme les Moldus...

Elle espérait intérieurement que par cette question, le professeur en oublierait et ne tiendrait donc pas en rigueur l'impertinence de la jeune fille. Serpentard avaient déjà assez perdu de points comme ça [Ouais, on fait un concours avec les Gryffondor. La première maison qui tombe à zéro point gagne une dizaine de bouteille de WPF par élèves 8D].

(Merci Amber de mon cœur pour ton aide ♥ Tu gérouille ma troubadour d'amour :3)

Admin

Marina en avait assez de ces élèves désobéissants à tous bouts de champs. Etait-ce trop leur demander d’obéir sans discuter les ordres de leur supérieur pour une fois. Marina soupira. Les adolescents étaient trop immatures pour faire face au monde pour l’instant. Il ne pensait qu’a leur petite personne. Bien sur on pouvait dire qu’ils étaient encore jeunes et qu’ils grandiront un jour. Mais le plus tôt serait le mieux. On ne savait pas quel avenir nous été réservé. Une chose était sur, leur comportement ne pourrait pas rester indéfiniment le même. Marina s’attendait à des réflexions de la part des trois Serpentard lorsqu’elle leur annonça qu’ils nettoieraient toutes les médailles et les coupes sans magie. Elle tu raison, en effet, Mei Brightam fut la première à répliquer.

Ok. Cool, votre blague, maintenant vous nous dites ce qu'il faut vraiment faire ? Nan mais j'vous cramée hein, y a ni eau, ni éponge. Vous vous foutez par conséquent de notre gueule. CQFD.

Marina se tourna vers cette petite insolente. Voilà comment était la jeunesse de nos jours. Insolente. Ils ne pensaient surement que leur punition serait tranquille. Pourquoi ne leur donneront pas des petits gâteaux tant que l’on y était. Marina la regarda avec un air supérieur mais elle n’eut pas le temps de répliquer car Violette Lascour prit à son tour la parole.

Mais.... Pourquoi nous priver de magie ? Après tout, nous sommes ici pour apprendre à maitriser et à utiliser la magie, pas pour vivre comme les Moldus...

D’une voix calme et sereine, Marina commença à parler d’une façon évidemment ironique.

Mais bien sur ! Pourquoi ne pas vous faire utiliser la magie ! La punition serait exécuté en quelques minutes et vous pourrez ensuite aller jouer !

Les regards noirs que lançaient Marina montrait qu’il ne fallait en aucun cas l’interrompre Elle n’était pas d’humeur à discuter ou à débattre avec des adolescents Finalement, elle se tourna à nouveau vers la Serpentard

Miss Brightam ! Votre insolence fera perdre dix points à Serpentard ! Vous voulez copier les Gryffondor et arriver à zéro également ? Continuez vous êtes sur le bon chemin !

Elle marqua une courte pause.

Mais vous avez raison, je ne vois pas de matériel non plus !

La jeune femme se tut. En effet, elle venait de prononcer un accio informulé. Il fallait réfléchir avant de parler pour ne rien dire. Quelques secondes, peut-être quelques minutes passèrent et le matériel pour le ménage arriva enfin devant les trois Serpentard.

Maintenant au travail !

Annonça Marina d’un air sévère.

Deux escargots font du sport :
- Alors cette course ?
- J'en ai bavé !

Killjoys, make some noise !
Afro Showbiz