Retour des vacances

Serpentard

Rappel du premier message :

Retour des vacances

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Mathéo était enfin de retour à la prodigieuse école de Poudlard après ces vacances plus qu’horrible. Il descendit de charrette. Elle avançait toute seule comme à son habitude. Il avait néanmoins entendu par certains qu’elle était tiré par des sortes de chevaux anorexique invisible pour ceux n’ayant jamais vu la mort. Fallait-il se réjouir de ne pas les voir ? Il rejoignit le hall de l’école. Rien n’avait changé. Par ailleurs, beaucoup d’élèves marchaient en tout sens. Les vacances étaient terminées. Tout le monde regagnait donc l’école. Mathéo soupira de réjouissance. Il était enfin de retour ici. Il préférait de loin le château à sa maison en la détestable compagnie de sa mère. Mais pourtant, celle-ci l’avait obligé à rentrer à la maison. Son amour débordant insupportable n’avait pas voulu le laisser à Poudlard. Elle voulait absolument le voir pour partager Noël en sa compagnie. Le jeune homme avait passé un horrible moment. Etre obligé de passer Noël avec des gens que l’on n’appréciait guère n’était pas réellement sympathique. Mathéo était partis le lendemain du bal après le déjeuner. Sa mère l’avait accueilli lorsqu’il était descendu du Poudlard Express. Elle était venue accompagné du père d’Aaron. Mathéo n’avait pas pu cacher sa joie [ironique XD] de les retrouver. D’ailleurs il se demandait ce que le père d’Aaron faisait là, étant donné que son fils avait préféré rester à Poudlard pour les vacances. Enfin bref, après tout, il s’en fichait grandement. Les adultes l’emmenèrent dans un restaurant moldu, pour fêter son retour selon eux. Mais oui, quoi de mieux pour Mathéo de fêter son retour dans un endroit grouillant de gens qu’il détestait. Mathéo passa son diner à mépriser les Moldus. Il prenait le serveur pour son esclave pour le mettre à bout. Mais le père d’Aaron paya avant le dessert, ne voulant pas que Mathéo continue son petit jeu. Ils regagnèrent tout trois la maison. Sa mère le mena jusqu’à sa chambre qu’elle avait soigneusement redécoré. Mathéo cligna des yeux pour être sur que ce n’était pas une blague. La chambre avait été peinte en jaune poussin. Mathéo regarda sa mère afin de voir si elle était vraiment sérieuse. Visiblement oui. Mais Mathéo ne l’entendait pas de cette oreille, il balança sa valise dans la chambre. Celle-ci atterrit sir une étagère. Des objets furent cassés. Sa mère voulut dire quelque chose mais le jeune homme l’en empêcha et exigea une nouvelle chambre.

Même en rêve, je ne dors pas ici !

Sa mère ne voulant pas contrarier son fils qu’elle voyait trop peu lorsqu’il était à l’école lui proposa de dormir dans sa chambre. Mathéo eut un petit rire. Comme s’il allait dormir dans sa chambre de pauvre Moldu. Le jeune homme choisit ainsi de dormir dans le salon. C’était la seule pièce a peu près fréquentable.
Le lendemain, la mère de Mathéo lui apporta le petit déjeuner sur le canapé et lui offrit ses cadeaux de noël. Le jeune homme s’attendait à tout en voyant ses présents. Il prit lentement son petit déjeuner, faisant attendre sa mère par la même occasion. En effet, celle-ci voulait voir quelle joie les cadeaux procureraient à son fils. Mais celui-ci faisait exprès de manger très lentement. Il cherchait à la provoquer. Une heure plus tard, il consentit enfin à ouvrir ses cadeaux. Il avait reçu un pull horriblement laid. En même temps, si cela était fait par des Moldus, ce ne pouvait être en aucun cas beau. Il eut également un livre. Mathéo ne put critiquer cet ouvrage car il paraissait fort intéressant. Mais quand il déballa un petit coussin avec écrit dessus « je t’aime ». Il ne put s’empêcher de sortir son regard « C’est une blague ! ». Il balança le coussin avant d’ouvrir le dernier. C’était un petit carton avec de l’argent. Il y avait plusieurs galions là dedans. Ce fut sans un merci qu’il ramassa ses cadeaux, en prenant soin d’oublier le coussin, et les mit avec ses bagages. Les jours suivants furent ennuyants et monotones. Mathéo ne faisait pas grand-chose de ses journées. Il passait le plus clair de son temps à lire les livres du grenier appartenant auparavant à son père. Tout ce qui avait appartenu à son père était dans un coin du grenier à l’abandon. Pour sa mère c’était comme s’il n’avait jamais existé. Le point positif de ces vacances, c’était qu’Aaron était restait au château pour le plus grand plaisir du jeune homme. Il n’avait pas eu à supporter ses sarcasmes et sa présence insupportable. Finalement, après de très longs jours d’ennui total, les vacances prirent fin. Sa mère le ramena à la gare King Cross pour qu’il puisse enfin retrouver le château. Durant le trajet du Poudlard Express, il s’endormit d’un sommeil lourd. Pour son plus grand bonheur, sa cabine était vide et pas une personne ne vint le déranger.
Arrivé à Poudlard, il décida qu’il allait commençait par se détendre dans sa salle commune. Il monta donc les escaliers et disparut dans la foule d’élève.

Invité

[pardon de poster trois plombs plus tard, surtout que ça sert à rien \o/ xD]

A Venise, Dimitri n'avait pas été dans son état normal. D'habitude, il était toujours enthousiaste à l'idée de rentrer chez lui, et surtout d'être en vacances. Mais pour une fois, il avait détesté de s'éloigner autant de Poudlard et des réponses à ses nombreuses interrogations. Que s'était-il réellement passé le soir du Bal ? Était-ce de sa faute si Léna avait disparu ? Allait-il la revoir au moins ?... Sa famille aussi l'avait trouvé changé, voire même repoussant et désagréable.
Les Battistelli, comme chaque année, avaient organisé une grande réunion de famille dans leur maison, pour Noël et pour le jour de l'an. Mais Dimitri s'était contenté de s'enfermer dans sa chambre pour se torturer le cerveau.
Son petit frère, cadet de toute la famille réunie, fut le plus gâté, comme chaque année. Les canaux étaient gelés en cette froide saison, les ponts étaient glissants, et les rues semblaient dissimuler des spectres dans la brume épaisse. Impossible donc pour l'adolescent de s'évader de l'atmosphère festive de Noël sans prendre froid. Il envoya bien sûr plusieurs lettres à ses amis, pour s'informer, mais ceux-ci s'en savaient guère plus que lui.
Les vacances furent donc très longues, et ses cadeaux ne furent pas assez puissants pour le distraire très longtemps. Ce fut avec joie qu'il remonta dans le Poudlard Express, où il fit le tour des wagons, à la recherche de Léna. Dimitri regarda même dans le wagon des Serpentard, autant dire qu'il était désespéré... Il s'y fit d'ailleurs refouler avec beauté.

Dans le Hall bondé, il ne repéra toujours pas son amie (et plus si affinités...). L'air agacé, le Vénizien se dirigea, sans accorder un regard à ses amis Pouffsoufle, vers sa salle commune.
Une fois de plus, il se repassait la scène qui s'était déroulée ici même, sur le bas des marches de marbre. Cette fille, une Serdaigle... Tout ça c'était à cause d'elle. Léna n'aurait jamais trébuché, elle serait restée à ses côtés, en amont des Mangemorts, elle n'aurait alors pas été capturée...
Si jamais il recroisait cette demeurée, il lui ferait payer la disparition de sa présumée petite-copine.

Invité

- Hiaha... s'exclama une voix tiraillée derrière lui. Scamander-le-fléreur. Qu'est-ce que t'as comme trésors dans tes poches, l'attardé ? Jambencoton !

C'était injuste, ce petit Serdaigle du nom de Durant avait sa baguette dans ses mains, et pas lui. S'il l'avait, il lui aurait lancé un sortilège de paillettes éclatantes sans remords, juste pour avoir le temps de s'enfermer dans un placard et d'attendre que le danger soit passé.
Mais pour l'instant, Lorcan était à terre...
Il sentit des mains sales trifouiller ses poches, mais, encore légèrement sonné, il n'arriva pas à s'en défaire.

- Eûûrk, c'est quoi ça, l'débile ?

Lorcan releva un peu la tête, juste assez pour s'apercevoir que son médicament contre sa cécité tactile était justement entre les mains du méchant garçon.

- S'il te plait... non...

La potion fut renversée sans vergogne sur sa chemise fraîchement lavée (il n'avait pas eu encore l'occasion de la salir dans les serres du château) et sa tête fut de nouveau aplatie au sol de pierre au contact de la fiole et de ses précieux badges "Sauvons les Boullus !"...

- Est-ce que ça va ? demanda une grande fille aux cheveux noirs.

Le Serdaigle entrouvrit les yeux, mais il ne put rien sortir d'autre qu'un râle spectral, pendant qu'un mouchoir de soie se frottait contre son visage vierge d'expression, avant de s'arrêter subitement.
Des éclats de voix retentirent, mais Lorcan n'y faisait plus attention, il dormait, rêvant d'une chevelure noire ébène qui l'enveloppait pour le tenir au chaud, pour le protéger dans un sommeil infiniment agréable.

...

Quand Scamander rouvrit les yeux, il aperçut d'abord une dalle de pierre. Puis un mouchoir tacheté de vert.

*Ce n'était peut-être pas un rêve...*

Il se redressa, accroupi devant une scène cauchemardesque.

- Tu me répugnes...

Lorcan dévisagea la tigresse qui avait lancé ces paroles dures. Non, il n'avait pas rêvé de cette fille, elle existait réellement. Mais au lieu de remercier la Gryffondor de son année, il se leva brusquement, d'une façon fuyarde, et commença à monter les escaliers, les joues poudrées de rose. C'était la première fois de sa vie qu'il avait honte de lui-même.

» Retour de Léna ...
» Un retour innatendu
» Retour d'une résistance

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