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 |  Sujet: "Video meliora proboque deteriora sequor..." Ven 26 Aoû - 21:05 | |
| "Je suis la lune, reine de la nuit,
j'offre l'ombre et le silence à l'amour..."
Par une froide nuit de novembre, une toute jeune fille, les pieds ensanglantés, se présenta au manoir des Hunting. Elle était faible, très faible. Lucine Hunting, la maitresse de maison, la prit en pitié, et persuada son époux de la recueillir, ne serait-ce que le temps de la soigner. Les jours, puis les semaines, s’écoulèrent. Grâce aux soins prodigués par Mrs Hunting, le jeune fille fut rapidement remise sur pied. Mais tandis que sa santé physique s’améliorait eu fil du temps, son moral, lui déclinait. Elle était souvent prise d’effroyables crises de démence, durant lesquelles elle marmonnait des paroles inintelligibles, et semblait constamment paniquée. Seule une présence féminine parvenait à le calmer. Mr et Mrs Hunting, avec leur cœur noble et généreux, s’attachèrent à elle, et décidèrent de la garder dans leur demeure. Ce n’était pas les taches qui manquaient, et même si contrairement à ses maitres et aux autres serviteurs, elle n’était qu’une Moldue, elle se révéla particulièrement efficace. Mise en confiance par la douceur de ses maitres, elle finit par accepter de leur raconter ce qu’avait été sa vie, avant qu’elle n’arrive chez eux. Son père la battait, conta-t-elle, car elle avait des visions étranges, presque prophétiques. C’était un comble pour cette famille, qui rejetait tout ce qui pouvait être qualifié d’anormal. Considérée par beaucoup comme une hérétique qui devait être tuée, la jeune fille n’eut d’autre solution que s’enfuir, loin de sa famille, loin de ceux qui voulaient sa mort. Pendant des semaines, elle avait parcourut le monde, avant de s’écrouler de fatigue, et de se résoudre à aller frapper à une porte, espérant trouver un foyer accueillant. Ces révélations abasourdirent le couple. La jeune fille était une Moldue, ils en étaient certains, mais pourtant… Elle possédait le don de connaitre l’avenir. Ils firent des recherches, pour voir s’il y avait déjà eu des cas semblables. Non, apparemment, la jeune fille était unique.
Très vite, elle fut intégrée dans la vie de famille, et devint plus une amie et confidente qu’une domestique. Elle demeure de nos al seule Moldue à être au courant de l’existence de la sorcellerie sans avoir épousé un représentant de ce monde. Il semblait que son enfer était bel est bien terminé… Mais elle était belle, si belle, qu’elle en était maudite.
Mrs Hunting, en vieillissant, devenait acariâtre, grincheuse, et perdait son charme d’autant. Son mari fut touché par la jeunesse innocente et délicate de le jeune Moldue. Elle-même succomba à le douceur de ses avances. Quand il ne lui fut plus possible de cacher son état, elle tenta de mentir sur le nom du père. Malheureusement, Mrs Hunting était une excellente sorcière, et elle eut tôt faire de lui faire boire quelques gouttes de Véritasérum. La vérité éclata. Mrs Hunting, jalouse de celle qui fut jadis son amie, le força à quitter le manoir, pour se retrouver à errer comme le gueuse qu’elle était. Elle usa de son influence pour faire passer une loi qui empêchait la jeune fille, femme, à présent, de trouver un lieu où mettre au monde son enfant.
De nouveau dans un état misérable, la Moldue chercha désespérément un endroit où on l’accepterait. Elle finit par perdre espoir, lorsqu’une une vieille femme l’approcha, et la mena dans une grange abandonnée, où elle put enfanter en toute sureté. Au moment l’enfant poussa son premier cri, la Moldue s’endormit, épuisée. Pendant ce temps, la vieille courut chercher Mr Hunting, afin qu’il reconnaisse et nomme l’enfant.
Ainsi naquit Artémis Séléné Hunting. D’autres années passèrent. Artémis grandit. Sa mère ne s’occupant pas bien d’elle, enfermée dans sa folie, la petite devint très rapidement une sauvageonne indomptable. Très proche de la nature, devant souvent trouver elle-même sa nourriture, Artémis fut une chasseuse aguerrie, même si ses « armes » se résumaient à des grosses pierres avec lesquelles elle assommait les animaux. Cependant, parfois, des phénomènes étranges se produisaient autour d’elle, et lui permettaient par exemple d’abattre plus facilement certaines bêtes sauvages, ou de se protéger de certaines autres lorsqu’elle était en danger. Quand elle eut onze ans, sa vie bascula. Elle reçu une lettre, provenant d’une prétendue école de sorcellerie nommée Poudlard. N’ayant tout d’abord pas foi en ce qu’elle considérait comme un tissu de mensonge, elle changea d’opinion en recevant la visite d’un homme, haut et large, qui lui expliqua qu’elle avait réellement des pouvoirs. Après tout, ces phénomènes qui l’inquiétaient parfois trouvaient une explication rationnelle.
Ainsi, Artémis fit son entrée dans le monde de la Magie. Considérée par beaucoup comme une « Sang-de-Bourbe », car ignorant le nom de son père et ayant été élevée par une Moldue, Artémis fut rejetée par certains des ses pairs. Son enfance pour le moins curieuse et son tempérament sauvage et solitaire ne l’aidèrent pas non plus à se lier d’amitié avec les autres sorciers. Coureuse des bois, sauvageonne insoumise et fière, parfois cruelle, Artémis est bien différente des autres humains. Jamais encore elle n’a connu l’amour, et peu lui importe. Elle préfère rester seule jusqu’à la fin de ses jours que souffrir, rejetée par celui qu’elle aimait. Car Artémis a vu bien des cœurs brisés, à commencer par celui de sa mère, même si elle n’a jamais su ce qu’il s’était produit.
Comme le disait le célèbre Ovide à propos de la bien connue Médée, Artémis vois le bien, l’aime, et fait le mal. Mais elle n’agit pas ainsi volontairement, non. Elle a simplement été privée d’amour durant son enfance, et ne sait donc pas l’offrir aux autres, mais aucun couple ou regard et sourires passionnés ne peuvent lui échapper. Parfois, elle essayait tant bien que mal d’aider ces couples à se former et à perdurer, et gardait le silence, toujours, sur ce qu’elle voyait. Artémis préfère la nuit au jour, et ne sort que très rarement au grand soleil, ce qui lui procure un teint pâle. Associé à son visage rond et ses yeux bleu nuit, cette couleur de peau la fait étrangement ressembler à l’astre argenté de la nuit, à qui elle aime se comparer. Une lourde chevelure de jais encadre son visage et tombe en boucles soyeuses sur ses épaules, créant un fort contraste avec sa pâleur naturelle. Sa voix est douce et mélodieuse, comme les trilles d’un rossignol perché en haut d’un arbre. Son port noble et altier peut parfois surprendre, ainsi que l’aura de bienveillance qu’elle dégage, en totale opposition avec son caractère. Mais comme la biche, son Patronus qu'elle parvient à faire apparaitre avec beaucoup d'efforts, Artémis est ambivalente…
Elle n’est pas une excellente sorcière, mais a hérité du don de voyance de sa mère. Ratant souvent ses potions, peu compétente en matière de sortilèges ou de métamorphose, ayant trop peu de mémoire et de logique pour exceller en Histoire de la Magie ou autre études des Runes, Artémis n’est réellement talentueuse qu’en Divination. |
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Hermia Fiamata DiaCapulet
Gryffondor 
| | Sujet: Re: "Video meliora proboque deteriora sequor..." Ven 26 Aoû - 21:10 | |
| Ouah !!! J'adore ta description ! Elle est plutôt triste son histoire, son enfance... j'espère qu'on s'entendra bien ^^
Elle est longue alors j'ai loupé quelque trucs mais je vais la lire dès que j'aurai posté ce message !
Bienvenue ici quand même !
Dernière édition par Hermia Fiamata DiaCapulet le Sam 27 Aoû - 11:26, édité 1 fois |
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