Rappel du premier message :

Amber voulait profiter de son temps libre afin de réfléchir un peu. Elle avait besoin de calme et de placidité. Quoi de plus logique que d'aller faire un tour au parc pour pouvoir respirer . Elle marchait le long du lac quand elle sentit soudain quelques gouttes tomber sur sa ténébreuse chevelure.

- C'est pas vrai, il manquait plus que ça pour m'empêcher de profiter de ce parc, s'exclama-t-elle énervé. Elle courut vers un arbre sous lequel elle pourrait s'abriter et regarda vers le ciel.

[ Apparemment elle risque de ne pas s'arrêter de si tôt ], constata Amber. Quand un bruit attira son attention, elle regarda de l'autre côté du grand arbre sous lequel elle était et aperçu cette fameuse Serpentard blonde. Elle semblait complètement absorbé par sa lecture et n'avait pas du remarquer l'arrivée de la rouge et or.

[ Mon dieu, mais qu'est-ce qu'elle est belle... Elle a pas du avoir de problème pour avoir un cavalier à mon avis ], pensa Amber avec un regard envieux et plein d'admiration devant cette Serpentard pleine d'attrait.

- Bonjour, dit-elle en posant sa main sur l'épaule de la jeune fille. Je te dérange?

Le Serdaigle avait rit, un rire qui n’inspirait pas vraiment confiance à Klaus, se sentant soudainement visé. Ludwig, après avoir détourné son attention, fixa Klaus.

- Et quels sont-ils, je te prie ?

Bonne question. Ludwig gagnait un point, il ne savait pas trop quels étaient les choses positives de Poudlard. Si, il y en avait… quelques unes. Mais, je ne saurai les énumérer.

Le fait que les élèves soient divisés en plusieurs maisons afin de mieux se haïr ? Ah, effectivement c’est utile.

C'était ironique n’est-ce pas ? Et bien, cette fois-ci, Klaus n’avait pas choisit les meilleures choses à dire. Sans doute était-ce parce qu’il était ailleurs, dans les nuages.

- Cela permet de ne pas trop être mélangés avec les êtres navrants ou autres sang-de-bourbe qui pullulent à Poufsouffle.

Ah non, apparemment ça ne l’était pas… ce n’était pas ironique. Les Poufsouffles… les sang-de-bourbe, non pas qu’il les détestait mais, il ne les adorait pas non plus, ni ne les aimait ou les appréciait. Il ne s’était jamais vraiment posé la question, sans doute parce qu’ils ne l’intéressaient pas et qu’il n’avait pas de temps à leur consacrer pour penser à eux. En tout cas, Ludwig avait l’air de ne pas les aimer, sans doute la raison pour laquelle il est pour les différentes maisons, et surtout car il était sang pur.

- Après je ne vois pas d’autres points positifs… Oh si ! Tu faisais peut-être allusion à ce merveilleux journal qui se trouve être le Daily Poudlard ? Effectivement, c’est une bonne institution. Tant que tu ne t’y retrouves pas.

Klaus n’avait pas vraiment été dans le Daily Poudlard depuis. Disons qu’il ne se faisait pas trop remarquer. Heureusement… Mais, à ses souvenirs, le Serdaigle y avait déjà été, à l’édition du bal de Noël, même qu’il avait eu une relation avec un Gryffondor, Aaron. Enfin après si leur relation avait continué, il ne savait pas. Peut-être que c’était pour cela que Ludwig ne paraissait pas très bien. Mais après, Klaus ne savait pas.

Retour à la réalité

- Tant qu’on ne s’y trouve pas… C’est vrai que tu y as déjà été exposé.

Il prit un caillou et fit un autre ricochet dans l’eau.

- L’histoire avec Aaron. J’ai entendu dire qu’elle ne s’était pas très bien finie…

Là, il fit une petite grimace, pensant que ce sujet n’était pas très abordable pour le Serdaigle surement. Puis, essayant de se rattraper il se reprit en vitesse.

- Et donc, … les points posti…tifs ?

Quels étaient-ils ? Ah oui, c’était la question à laquelle il n’avait pas su répondre.

- …Euh… en fait j’en trouve pas… il n’y en a pas vraiment. Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça…

Pour ma part, je trouve notre cher Klaus irréfléchi et complètement idiot, lui qui pourtant, en temps normal, essayait de choisir ses mots le mieux possible. Il disait des choses auxquelles il n’avait pas pensé… Des points positifs, même en cherchant dans le fond de son cerveau, il n’arrivait pas vraiment à en trouver. Peut-être car il était dans les nuages et qu’il n’y pensait pas vraiment.