Łukasz marchait d’un pas tranquille le long du couloir, quelque peu epuisé par cette première semaine de janvier. Il songea avec amertume qu’il en était à sa dernière année au château, et que les derniers mois dans ce qui avait toujours été pour lui un foyer chaleureux et accueillent allaient passer à une vitesse stupéfiante. Il arriva devant la bibliothèque, sans s’être aperçue qu’il se dirigeait vers cet endroit qu’il appréciait par-dessus tout, son lieu de prédilection depuis sa première année à Poudlard. Le polonais sourit tout seul lorsqu’il s’en redit compte.
*J’y vais tellement souvent que je ne me suis même pas rendu compte que mes pas m’ont mené là-bas…*

Le jeune homme s’engagea dans les allées étroites bordées d’immenses bibliothèques montant jusqu’au plafond et croulant sous le poids des livres, profitant avec un plaisir non dissimilé de l’atmosphère feutrée et paisible qui y régnait, aspirant avec délices de grandes bouffées d’air dans lesquelles il percevait l’odeur des grimoires usés, qu’il trouvait si apaisante. Il arriva devant la cordelette qui séparait la Réserve, une partie de la bibliothèque qui n’était pas libre de d’accès, du reste de la pièce, et eut un spasme de dégout en songeant au contenu de certains livres qui s’y trouvaient –il avait du, à plusieurs reprises, en lire pour son travail scolaire, depuis qu’il avait passé ses BUSES- et songea qu’empêcher les élèves les plus jeunes de pénétrer dans la Réserve n’était pas une idée stupide.

Il s’installa à une petite table ronde, sortit ses affaires de son sac, puis, au moment où il allait commencer ses devoirs, fut pris, pour la première fois de sa vie semblait-il, d’une paresse effarante. Il poussa un long soupir exténué, se promit de travailler le soir même –après tout, il avait ses ASPIC à la fin de l’année- et se à piocher un livre au hasard sur les rayons, espérant qu’il se révèle intéressant, et tout de même parfait pour se reposer et se distraire.

Leonora entra lentement dans la bibliothèque. Cette journée avait été épuisante. Elle avait à peine pu dire bonjour à quelques amis. Leonora sentait que sa vie sociale était désespérément vide. Il n'y avait pas encore grand monde à cette heure et elle trouva sans difficulté une table vide. Elle installa mollement ses affaires. Elle respira un bon coup. Il fallait vraiment qu'elle fasse ce devoir de métamorphose. Elle lut attentivement la consigne. Elle relut attentivement la consigne et soupira. C'était peine perdue. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il fallait faire. Elle sortit son livre, pleine d'espoir, et commença à chercher un indice, une clé pour comprendre cette leçon. En vain.

Leonora se traîna jusqu'au rayon Métamorphose de la bibliothèque et parcourut rapidement les étagères. Rien non plus. Elle se laissa tomber au sol. Il ne lui restait plus qu'à trouver quelqu'un pour l'aider. Mais ses amis n'étaient pas beaucoup plus fort qu'elle. De toute façon, ils devaient être en cours à cette heure-là. Leonora était la seule de son année à avoir une heure de libre. Et elle ne connaissait pas de sixième année qui pourrait l'aider à part sa préfète, Summer. Mais elle devait être occupée elle aussi et Leonora ne voulait pas la déranger pour ça.

Leonora rejoignit sa table, ne voulant pas utiliser sa dernière option, c'est-à-dire, aller voir son professeur. Elle aperçut alors un Serdaigle, probablement en dernière année, visiblement peu occupé. Pouvait-elle lui demander ? Ou plutôt oserait-elle lui demander ? Allait-elle déranger son aînée, si impressionant [xD] ?
*Oh et puis tant pis ! Qui ne tente rien n'a rien !
Prenant son maigre courage a deux mains (elle n'était pas une Gryffondor), elle avança jusqu'à la table du Serdaigle et se racla la gorge pour signaler sa présence.

-Salut ! Euh..en fait je me demandais...je voulais savoir si...Euh

Elle se racla une nouvelle fois la gorge et essaya d'organiser ses pensées et de ne pas paraître trop angoissé.

-Bon voila, je me comprends absolument pas ma leçon de métamorphose et j'ai un devoir à faire dessus. Est-ce que tu veux bien m'aider ? Enfin, si ça te dérange, je comprendrais que tu refuses.

Leonora pris son air le plus adorable et suppliant possible, priant pour qu'il ne refuse pas. Il était si beau en plus !

Megane adorait lire. C'était sûrement un de ses passe temps favoris. Écouter de la musique aussi mais depuis qu'elle étais à poudlard elle n'en avait plus vraiment l'occasion. Bref, la Poufsouffle venait de finir ses cours et avait envie d'emprunter un livre à la bibliothèque. Sur le chemin, elle pensa aux derniers moi qui était passé. Ses notes baissait affreusement sans aucune raison. En fait, je m'ennuyait un peu à Poudlard. Bon, ok, on se tapait de bon délire avec ma meilleure amie, Leonora. Mais bon, il me manquait quelque chose. Peu être un peu d'amour ? Vu que je n'ai jamais eu celui de mes parents, peut être que mon cœur aimerait trouver quelqu'un pour remplacer ces immondes adultes qui lui avait servi de parents. Megane avait passé le cap et arrivait à en parler. A poudlard, il n'y as que Leonora qui étais au courant mais elle ne pleurait plus tous les soirs. La jeune fille n'allais plus chez eux pendant les vacances elle était donc tranquille. Bref, Megane était supposée être heureuse non ? Ben non, elle ne l'était pas, enfin, qu'à moitié. Celle ci avais un trou béant quelque part dans le coeur et la jeune fille ne savais pas si quelqu'un pourra un jour le réparer.

Elle bouscula légèrement quelqu'un et cela la fit sortir de ses pensées. Les escaliers venait d'en faire qu'a leur tête et elle est tombée sur un endroit un peu bizarre. La Poufsouffle remontait donc à l'étage supérieur et se replongeais dans ses pensées. Hum... Elle en était où déjà ? Ah oui, de sa vie à Poudlard. Megane n'aimait pas vraiment se souvenir de cette période douloureuse qu'était son enfance. Cela ne la mis pas de très très bonne humeur pour le reste de la soirée. Enfin, elle arriva devant la porte de la bibliothèque et l'ouvrit un peu fort.

Et là, devinez sur qui la jeune fille tombe ? Sur Leonora en train de draguer ! En train de draguer qui ? Un septième année en plus !

- Leonora, c'est toi ?

**Je n'en crois pas mes yeux**

La Poufsouffle était tellement impressionnée par ce qu'elle venait de voir qu'elle ne fit pas attention à l'étagère en face d'elle.

BBBAAAAMMMMMMM

Elle tombais assise par terre. Megane était persuadée que tous le monde l'avait entendu. Elle commença à voir tous en noir. Sa tête tournait. Bam ! Elle tombait allongée. La jeune fille n'arrivait plus à bouger et ne voyait pas ce qui se passait autour d'elle. Le choc avait été un peu rude apparemment...

Alors qu’il commençait à tourner les pages du livre qu’il venait de choisir, un raclement de gorge s’éleva à la droite de Łukasz. Un petit forcement de sourcils plus tard, il se tourna, et se retrouva face à une jeune Poufsouffle, qui semblait un peu embarrassée. Peut-être était-elle gênée d’adresser la parole à un inconnu, légèrement plus âgée qu’elle par-dessus le marché.
-Salut ! Euh... en fait je me demandais...je voulais savoir si... Euh…

Elle semblait vraiment nerveuse, et le Serdaigle lui adressa un doux sourire, pour l’encourager à continuer. Et la rassurer, il n’allait pas lui arracher les tripes parce qu’elle avait osé lui adresser la parole, après tout ! Elle se racla encore une fois la gorge, parut prendre une bouffé de courage –était-il si effrayant ?- puis repris la parole :
-Bon voila, je me comprends absolument pas ma leçon de métamorphose et j'ai un devoir à faire dessus. Est-ce que tu veux bien m'aider ? Enfin, si ça te dérange, je comprendrais que tu refuses.

Elle lui lançait un regard implorant, devant lequel même le plus réticent à l’aider aurait cédé. Łukasz passa une main maladroite dans sa chevelure, et, désignant d’un geste du menton la chaise en face de laquelle il était assis, sourire timide aux lèvres, assura à la jeune fille que l’aider ne lui postait aucun problème, bien au contraire. Alors qu’il allait lui demander sur quoi portait cette leçon qu’elle ne parvenait pas à comprendre, oubliant les bonnes manières, et ne pensant donc même pas à demander son prénom à la Poufsouffle, le fracas d’une collision suivie d’une chut fit faire au Polonais un formidable bond qui aurait presque pu le propulser jusqu’au plafond, voire le lui faire traverser. Presque.

Une jeune fille, elle aussi à Poufsouffle, était étendue à terre, l’air particulièrement mal en point. Sans doute connaissait-elle celle qui avait demandé son aide à Łukasz, et s’était-elle dirigé vers les deux sorciers parce qu’elle voulait lui parler. Qu’importe.

Il se leva de sa chaise, marmonnant qu’il n’y avait vraiment que lui pour se retrouver en face de la seule fille du château capable de se blesser dans la bibliothèque [Comment ça, Violette aussi pourrait le faire ? Namého, trop pas =°], et s’accroupit à ses côtés.
Il la prit par les épaules et l'aida à se relever avec précaution en espérant intérieurement qu'elle ne s'était pas cassée quelque chose ou autre, il n'avait pas tellement envie de se rendre à l'infirmerie. Une fois la jeune fille remise sur pied, il passa sa main dans ses cheveux d'un geste dégagé, mais néanmoins élégant, puis couva les deux Poufsouffle d’un regard étrangement similaire à celui qu’il réservait habituellement à Kinga, sa petite sœur.

-Bon, écoutez… leur lança-il d’un ton badin. On va commencer par partir sur des bonnes bases. Comment vous vous appelez ?

Leonora avait pris son air le plus irrésistible pour convaincre le beau Serdaigle de l'aider. Il passa sa main dnas ses cheveux et désigna gentiment une chaise à côté de lui en lui disant que l'aider ne lui posait aucun problème. Leonora se retint de lui sauter au cou et de crier de joie. Elle avait réussi ! Elle allait certainement avoir une bonne note à son devoir avec son aide.

Leonora allait le remercier et s'asseoir lorsqu'un énorme bruit retentit dans la bibliothèque. Elle se retourna vivement et vit une jeune fille blonde, allongé sur le sol, ayant visiblement heurté l'étagère d'à côté. Quelques livres en était tombé. Leonora reconnut alors la jeune fille maladroite. C'était Megane, sa meilleure amie à Poufsouffle, comme elle. Que faisait-elle donc ici ?

Le Serdaigle se leva et aida Megane à se relever. Leonora revint à la réalité et ramasse rapidement les livres au sol et les reposa distraitement sur les étagères. Le jeune homme se passa une nouvelle fois la main dans les cheveux et demanda d'une voix calme:

-Bon, écoutez…On va commencer par partir sur des bonnes bases. Comment vous vous appelez ?


Leonora jeta un regard inquiet sur Megane. Elle n'avait pas l'air très bien. Devait-elle l'emmenait à l'infirmerie ? Elle soupira intérieurement. Cela tombait vraiment mal. Leonora, embêtée par l'interruption de Megane, répondit en grimaçant un sourire d'excuse.

Ah...Je m'appelle Leonora Castel et voici Megane Dashwood. Nous sommes en cinquième année à Poufsouffle. Désolé pour ça. Euh...Et toi ?

Regard inquiet en direction de son amie. Voix calme, quoiqu’un peu hésitante. Réponse.
-Ah...Je m'appelle Leonora Castel et voici Megane Dashwood. Nous sommes en cinquième année à Poufsouffle. Désolé pour ça. Euh...Et toi ?
Pourquoi s’excusait-elle ? Franchement, il n’y avait rien de grave. Honnêtement, paraissait-il méchant, si bien que la jeune fille voulait tout faire pour ne pas risquer de l’offenser, ou était-elle simplement intimidée parce qu’il était légèrement plus âgé qu’elles ? Lui n’avait aucunement été dérangé pat la chute de la jeune Poufsouffle. Megane. Puisqu’il connaissait à présent son prénom, il ne voyait aucun intérêt à ne pas l’utiliser.

Mais si lui n’avait pas été importuné par la chute, il n’en allait pas de même pour tout le monde. En effet, comme il fallait s’y attendre, Mme Pince arriva rapidement, les narines pincées, les yeux laçant des éclairs de colère. Comme à chaque fois que quelqu’un osait briser le silence qui régnait dans se chère bibliothèque, elle semblait particulièrement furibonde. Ce fut d’une voix si forte que tout Pré-eu-Lard devait l’avoir entendu qu’elle hurla
- C'est quoi ce vacarme ?![Désolée, j’aime pas quand y’a trop de ponctuation xD]

Voilà qui n’était pas de très bon augure. Il ne manquait plus qu’elle décide de les faire sortir de force, parce qu’ils avaient troublé la quiétude des lieux. Quoiqu’elle appréciait assez Łukasz, donc elle ne le ferait surement pas. Et comme les deux Poufsouffle ne paraissaient pas être des chahuteuses chevronnées, le Serdaigle songeait que des évènements comme celui-ci devaient être plutôt rares. Oui, en y réfléchissant, il était plus probable que la bibliothécaire s’énerve contre eux, puis reparte comme si de rien n’était.

Megane leva son regard vers Mme Pince, et s’excusa d’une voix faible et timide :
-Désolée madame Pince, je suis tombée en me cognant.
Elle avait les joues écarlates, et semblait particulièrement honteuse de ce qui venait d’arriver. Ses yeux obstinément fixés sur la carrelage, elle prit place autour de la table, et n’ouvrit plus une seule fois la bouche. Soudain, s’attrapa le bras gauche, comme si une vive douleur venait de le traverser. C’était donc la nouvelle mode ? D’abord Amber, au cours d’étude de Runes, puis Megane… Étrange.

Se rappelant qu’avec l’interruption de la bibliothécaire, il n’avait pas répondu à la question de la nommée Leonora, se rassit, puis pris la parole :
-Moi, c’est Łukasz. Et…
Il hésita quelques instants. Après tout, il ne connaissait vraiment pas les deux jeunes filles, et se mêlait peut-être de ce qui ne le regardait pas. Enfin, de toute manière, il commençait à avoir l’habitude. C’était comme ça depuis qu’il savait parler.
-Et qu’est-ce que t’as au bras ?
Voilà, encore une fois, il s’était montré bien trop curieux. Pour changer.
-Et ne me dis pas que tu t’es blessée en tombant d’un arbre, sourit-il, je ne te croirais pas.

Et dire que c’était l’excuse qui lui avait donnée la Gryffondor. Il ne savait pas quelle était la véritable cause de sa douleur, mais même s’il brûlait de curiosité de la connaitre, il n’avait pas insisté [oui, je sais, faut que je réponde en Étude des Runes xD]. Après tout, si elle lui avait dissimulé la vérité, elle avait bien une raison. Et le Serdaigle ne voulait pas l’embarrasser en la harcelant pour savoir ce qui s’était véritablement passé.

Pendant qu’il attendait que Megane lui réponde, il songea avec étonnement que les deux Poufsouffle lui faisaient vraiment penser à Kinga, sa petite sœur. Il ne savait trop pourquoi. Peut-être parce qu’elles dégageaient la même candeur, la même innocence encore un peu enfantine. Ou alors qu’elles avaient l’air fragile, et qu’on ne pouvait s’empêcher, en les voyant, de vouloir les protéger.

Les pensées du Polonais se détournèrent, sans qu’il n’y prenne garde, vers les dernières vacances. Il se souvient de l’étonnement qui l’avait saisi lorsqu’il était descendu du Poudlard Expresse, et s’était rendu compte de l’absence de sa sœur sur le quai. Habituellement, elle piaffait d’impatience aux côté de leur père, et se précipitait dans les bras de Łukasz dès qu’elle l’apercevait. Mais ce-jour là, non. Elle était, apprit plus tard le jeune homme, chez une amie. Tant mieux pour elle, si elle s’était parfaitement intégrée dans son collège, après tout.

D’ailleurs, elle se sentait si bien, à présent, qu’elle n’était plus jalouse de son frère, qui avait accès à ce monde qui lui serait fermé à jamais. Même s’il était de notoriété publique que des Cracmols travaillaient au milieu des sorciers, elle avait eu beaucoup de mal à accepter que jamais elle ne pourrait pratiquer la magie, contrairement aux autres membres de la famille. Seul le jour où Łukasz avait conté les deniers évènement survenus à Poudlard, avec l’arrivé des Mangemorts, avait provoqué chez Kinga une violente crise de jalousie. Elle s’était sentie exclu de la conversation, et, après quelques larmes et hurlements, s’était repliée sur elle-même. Il avait fallu au Serdaigle une bonne dose de patience et de douceur pour la calmer.

Mais il y était finalement parvenu, et ce fut le seul incident des vacances, Kinga ayant tellement changée, depuis son entrée au collège, qu'elle avait compris que même si elle n'était pas une sorcière, elle n'était pas une erreur de la nature. Au contraire, comme ne faisaient que lui répéter ses professeurs, elle était une excellente élève, et ses résultats étaient si bons que ses parents se pâmaient, et la félicitaient chaleureusement dès que l'occasion se présentait.

Il revient brusquement à la réalité, tiré de ses pensées par une voix qui, bien que pas encore familière, sonnait comme connue à ses oreilles [=Future voix de Megane qui me répond. Sorry, fallait bien que je fasse un retour à la réalité, et je savais pas comment faire autrement xD]

Avant que le Serdaigle puisse lui répondre, Mme Pince déboula comme une furie. Leonora l'avait oublié celle-là. Megane s'excusa rapidement, plus rouge que jamais.

*Pauvre Megane ! Elle qui est si timide !*

Megane lui agrippa soudainement le bras, palissant à vu d'oeil. Elle s'assit rapidement et fixa obstinément le carrelage. Le Serdaigle s'assit à son tour et Leonora l'imita.

-Moi, c’est Łukasz. Et…

*Quel nom peu commun ! Il ne doit être d'ici.* [Quelle perspicacité XD]

-Et qu’est-ce que t’as au bras ?

Leonora se tourna vers Megane. Ce n'était visiblement pas à elle qu'il parlait. Elle remarqua que Megane se tenait le bras et semblait être sur le point de pleurer. De honte ? Ou bien de douleur ? C'était elle fait mal en tombant ? Elle écarta cette idée. Ce n'était pas très probable. De plus, ce n'était pas la première fois que Megane avait mal au bras. Même si elle le cachait, Leonora l'avait vu. Elle n'était pas sa meilleure amie pour rien. ces derniers temps, Megane n'avait l'air vraiment pas bien. Elle avait constamment ce teint maladif et cet air triste. Elle s'isolait de plus en plus. Leonora sentait que Megale s'éloignait d'elle et elle ne pouvait rien faire. Elle restait impuissante. Elle avait bien tenté de lui parler mais on les interrompait ou Megane réussissait à s'esquiver. Cela rendait Leonora triste. Elle ne supportait pas de la voir dans cet état. Que pouvait-elle faire ? Megane ne lui disait rien. Łukase l'interrompit dans ses pensées.

[color=darkblue]-Et ne me dis pas que tu t’es blessée en tombant d’un arbre, je ne te croirais pas.

Leonora le fixa, incrédule. Quel était le rapport avec un arbre ? Mais il semblait en être arrivé aux mêmes conclusions que Leonora.